Archives des Psycho - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/category/psycho/ La communauté des écrivains Wed, 10 Nov 2021 10:56:11 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des Psycho - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/category/psycho/ 32 32 164327860 7 pensées toxiques qui t’empêchent de finir ton roman https://licares.fr/podcast/7-pensees-toxiques-roman/ https://licares.fr/podcast/7-pensees-toxiques-roman/#respond Thu, 11 Nov 2021 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3120 7 croyances limitantes ou pensées toxiques à combattre pour que tu sois dans les meilleures dispositions possibles pour écrire ton roman.

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pensées toxiques écrivain

Ces pensées toxiques qui empoisonnent ta vie d’auteur et ton roman

Ecrire un roman n’est pas juste une question de technique. C’est un marathon lors duquel tes émotions et ton mental sont mis à rude épreuve. C’est un parcours compliqué, risqué. Critiques, digressions et perte de motivation te narguent à chaque virage.

Tes pires ennemies sont tes propres pensées toxiques. Tes croyances limitantes.

Si tu arrives à contrôler ces peurs, tu finiras ton livre : tu n’abandonneras pas.

Voici 7 exemples de pensées toxiques qu’un auteur à tendance à rencontrer au cours de son processus d’écriture pour que tu puisses préparer ta contre-attaque !

Pensée toxique n°1 : Se comparer aux autres

L’enfer, c’est les autres. Enfin, c’est se comparer aux autres pour se dévaloriser et perdre espoir dans sa capacité à réussir son projet ou sa carrière.

A l’époque des réseaux sociaux, la comparaison est plus encouragée que jamais. Il est tout à fait logique que ce soit un conditionnement de la plupart d’entre nous.

Mais ces pensées sabotent ta créativité. Tu risques de te convaincre que les nombreux refus, un roman qui ne vend pas autant que celui d’un autre auteur, des critiques négatives de lecteurs, seraient la preuve que tu ne devrais pas continuer à écrire.

Chacun avance à son rythme et il n’y a pas une date de péremption sur ta carrière d’auteur. Au contraire, si de nombreuses professions sont de moins en moins accessibles alors que tu vieillis (pour tout un tas de raison indépendantes de toi d’ailleurs), la carrière d’auteur est ton oasis que tu peux explorer à n’importe quel moment de ta vie.

En ce qui concerne les réseaux sociaux, ne te méprends pas : tu sais que les influenceurs te renvoient une image romancée de leur vie. Les auteurs en font de même.

Pensée toxique n°2 : Chercher le buzz

Attention à la culture du buzz !

Parmi les pensées toxiques insidieuses des auteurs de roman : l’idée qu’il faut une explosion médiatique et un départ des ventes de ton livre en flèche pour que tu puisses parler de succès.

Toujours conditionnés par le Web et son instantanéité, notre regard se porte sur les contenus dits viraux. Ils donnent l’illusion que le succès « du jour au lendemain » peut arriver facilement et que c’est le succès qui te porte le plus loin.

C’est une illusion.

La probabilité de faire le buzz reste faible. De plus, les concours de circonstances, les coups de chance, sont rares. Le gagnant du loto était certainement Marc Levy avec son premier roman Et si c’était vrai qui a plu à une boite de production presque immédiatement.

C’est exceptionnel. Le plus souvent, lorsqu’un auteur perce dans les médias, il a travaillé et ses textes et sa stratégie publicitaire depuis de nombreux mois, voire de nombreuses années.

Je trouve toujours rassurant de me rappeler que J.K Rowling a essuyé des années de refus avant de bénéficier d’un énorme succès avec les romans de la saga Harry Potter.

Pensée limitante n°3 : Ne voir que les têtes d’affiche

Si tu n’évolues pas au quotidien dans le milieu éditorial, il est facile d’avoir une vision binaire, bloquée sur les extrêmes. C’est aussi une des pensées toxiques à corriger pour avancer dans ton roman !

D’un côté, il y a une poignée d’auteurs élus, mis en avant partout et tout le temps. Guillaume Musso, Marc Levy, Amélie Nothomb, ou encore Virginie Grimaldi.

De l’autre, il n’y a que des inconnus qui sortent ponctuellement de l’anonymat et qui ne vivent pas de leur plume.

Or, de la même manière que les seuls acteurs qui vivent de leur métier ne sont pas Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, il y a toute une constellation d’auteur qui font de belles carrières sans être les coqueluches des affiches de métro parisiennes.

Pensée toxique n°4 : Un flop commercial brise une carrière

Tous tes romans ne rencontreront pas le même succès. Et c’est normal.

Malheureusement, le succès de tes romans ne sera pas forcément proportionnel à ton investissement émotionnel dans ceux-ci. Un roman qui te plaira davantage ne sera peut-être pas le favori du public.

Un roman qui est objectivement un bon roman et qui mériterait une reconnaissance publique ne l’aura pas forcément et pour des raisons qui n’auront rien à voir avec ton roman.

Il faut que tu déconnectes le succès d’un livre de ta valeur en tant qu’auteur.

Un flop commercial n’est pas la fin d’une carrière, c’est un détour qui arrive à tous les auteurs à un moment ou un autre.

Pensée toxique n°5 : Penser qu’écrire un livre devrait être facile

Même si certains auteurs renvoient une image d’un processus simple, clair, du début à la fin de l’écriture du livre, ce n’est pas le cas.

Il n’existe pas de félicitée perpétuelle. Notre motivation varie tout au long des étapes d’écriture et c’est normal.

On peut supposer que même quelqu’un comme Franck Thilliez ou Bernard Minier, connait des moments plus difficiles que d’autres. Eux aussi ont des pensées toxiques comme tous les auteurs de roman.

Je serais tentée de dire que le processus créatif est parfois encore plus dur pour eux que pour d’autres ! En effet, la pression et les attentes financières des éditeurs sont d’autant plus importantes pour des auteurs célèbres.

Pensée toxique n°6 : Être jaloux du succès ou de l’échec des autres

Une petite pensée toxique qui va avec la toute première abordée. Si tu n’as pas l’impression de te culpabiliser quand tu te compares aux autres, ressens-tu de la frustration ou même du dégoût au succès des autres ? Te réjouis-tu de leurs échecs ?

Bravo, tu es jaloux.

Mais ce n’est pas grave. Il faut que tu ailles plus loin que ce sentiment. Il faut que tu travailles sur tes attentes, ton travail et ta perception des autres. Le succès des uns ne t’enlèvent rien et tu ne gagnes rien de l’échec des autres. Au contraire, sois humble et apprends de leurs expériences.

Pensée toxique n°7 : Ecrire pour la gloire et la notoriété

Il faut éviter d’écrire pour combler une faille narcissique.

Il n’y a rien de mal à aspirer à la notoriété. Au contraire, permets-toi de voir grand !

Mais il n’y a pas de voix express à la gloire, et certainement pas grâce à l’écriture.

Ce « shoot » d’amour que l’on reçoit quand des lecteurs nous complimentent est une sorte de récompense immédiate et facile qui donne l’impression d’être comblé et accompli.

Garde à l’esprit que cette admiration n’est qu’éphémère, ta valeur et ta confiance en ton texte ne doit pas venir de l’autre mais de toi. Le succès reste volatile et incontrôlable.

Les grands points de la conversation :

– Les autres auteurs doivent être tes alliés dans ton évolution personnelle
– Ne fais pas auteur pour devenir riche et célèbre rapidement
– Ta carrière d’auteur ne sera pas linéaire
– Ta motivation fluctue au cours du processus d’écriture

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Méthode d’écriture : écrire son roman étape par étape https://licares.fr/podcast/methode-ecriture-roman/ https://licares.fr/podcast/methode-ecriture-roman/#respond Thu, 23 Sep 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3024 Une méthode d'écriture est un ensemble d'étapes pour écrire un roman. Explorons en quoi ces méthodes sont particulièrement efficaces.

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écrire avec sa méthode d'écriture

Méthode d’écriture : la structure d’un roman divisée en étapes

Qu’est-ce qu’une méthode d’écriture ?

Une méthode d’écriture est une série d’étapes qui permettent d’écrire son roman. C’est un pas à pas qui guide l’auteur tout au long de l’écriture du premier jet, voire à la révision.

Tous les auteurs ont leur propre recette personnelle pour écrire leur roman. Certains ont rationalisé leur méthode en la découpant en étapes précises pour la proposer au plus grand nombre.

Certaines de ces méthodes d’écriture ont plus d’étapes que d’autres, certaines sont plus rigides que d’autres. Mais elles reposent toutes sur des bases communes d’équilibrer l’action et le suspense de manière à ce que le lecteur soit pris dans l’aventure de l’histoire.

Le voyage du héros, la méthode du flocon de neige, Save The Cat, ou notre propre méthode LICARES, sont autant de méthodes d’écriture qui donnent un ordre dans lequel l’auteur doit faire les choses pour écrire son livre.

Une méthode d’écriture pour être plus efficace

A force d’écrire des romans, chaque auteur développe la méthode adaptée à sa plume et à ses besoins. Mais nombreux sont les auteurs professionnels qui ne perdent pas de temps et se plongent dans les méthodes théorisées par leurs aïeux.

Je te conseille d’en faire de même : étudie quelques méthodes, teste-les, adapte-les, pour écrire avec plus d’efficacité et être assuré de faire un roman bien équilibré.

Voyons pourquoi avoir une méthode d’écriture est si efficace.

La facilité de suivre un pas à pas

Une route toute tracée

Si les méthodes d’écriture sont autant plébiscitées, c’est qu’elles rassurent les auteurs et leur apportent une aide considérable pour libérer leur créativité.

La méthode d’écriture est comme un assistant personnel à l’écriture.

Puisque l’auteur a déjà le plan qu’il doit suivre, puisqu’il a une série d’étapes auxquelles se référer, il n’a pas à trouver son chemin au fur et à mesure. Il peut se consacrer entièrement à la création à chaque étape.

S’il a confiance en sa méthode, il sait qu’il est sur le bon chemin, qu’il fait les choses « bien », dans le bon ordre. Il peut se laisser transporter par ses personnages et son intrigue.

Reprendre facilement là où l’on s’est arrêté

De la même manière, comme on suit des étapes prédéfinies, la méthode d’écriture nous évite de perdre le fil dans notre écriture.

Nous serons tous amenés à faire des pauses de plusieurs jours, semaines, voire mois, dans un roman. Avoir une feuille de route est essentiel pour ne pas devoir tout reprendre du début !

La méthode d’écriture garantit un standard de qualité narrative

Les méthodes d’écriture découpent le roman de manière à bien répartir l’action et le suspense. Elles appuient aussi les grands principes de narratologie comme la vraisemblance des personnage ou la fluidité de l’intrigue.

Le recours à une méthode d’écriture permet normalement de s’assurer que son roman gère bien ces techniques professionnelles. Elle garantit un socle minimum de qualité narrative et le recours aux techniques attendues d’un professionnel.

Toutes les méthodes font leurs preuves sur un socle commun de ces techniques.

Garder sa motivation et gagner du temps

Une méthode étape par étape cadence le long travail de l’écriture. On sait ce qu’il reste à faire, on voit ses progrès dans son roman. C’est une bonne façon de rester motivé et concentré.

De même, avoir une feuille de route permet de gagner du temps puisque l’on ne questionne pas la direction dans laquelle amener son intrigue une fois qu’on commence à écrire.

Pour tous les auteurs professionnels, mais en particulier pour les auteurs indépendants qui vivent de l’autoédition et doivent écrire au moins 4 livres dans l’année, il est essentiel d’optimiser son temps et d’écrire plus vite.

Comment choisir la bonne méthode d’écriture ?

Aller à la source : payer sa méthode

Il est important de ne pas s’en tenir aux articles de blogs qui relatent les grandes lignes d’une méthode. Achète le livre. Suis la formation officielle. Investis pour ton projet en allant au document source de la méthode et pas simplement sur le résumé ou le schéma que tu trouves en ligne.

Le document source sera toujours le plus riche et le plus développé.

Privilégier les méthodes plus courtes, plus souples et adaptables

Les méthodes d’écriture comprennent plus ou moins d’étapes. Certaines sont très précises, voire trop, expliquant qu’il faut mettre telle action à tel pourcentage du livre.

Il faut une méthode qui te ressemble. Si tu es un accro de la précision, une méthode plus rigide peut te convenir. Mais la plupart d’entre nous ne tiendrons pas sur la durée avec une méthode en 54 étapes.

Aussi je te conseille les méthodes plus courtes, plus souples, qui permettront aussi que ton livre ne ressemble à aucun autre pourtant écrit avec la même méthode. Tu dois avoir une marge de manoeuvre. La méthode est un outil que tu dois adapter à tes besoins et à ta façon de travailler.

Utiliser les méthodes faites pour les romans

Les premières méthodes publiées l’ont été pour les scénarios de films. Des méthodes d’écriture très populaires sont des dérivés de méthodes pour scénario. Attention, les techniques narratives ne sont pas exactement les mêmes.

Je te conseille de bien choisir les méthodes des romans.

Et dans tous les cas, permets-toi de tester, de comparer, d’adapter et de t’amuser !

Tes rendez-vous de la fin d’année 2021 !

Retrouve Lucie Castel pour une masterclass gratuite et en direct sur le thème : 5 clés pour être publié, jeudi 23 septembre 2021 à 20h00 (heure de Paris)

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Les grands points de la conversation :

– La fausse guerre entre jardiniers et architectes
– Les vrais jardiniers sont rares
– Ecrire avec un plan qui n’est pas détaillé
– Ecrire un roman n’est pas faire un jeu de rôle

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Ecrire avec un plan sans casser sa créativité d’auteur https://licares.fr/podcast/ecrire-avec-un-plan-auteur/ https://licares.fr/podcast/ecrire-avec-un-plan-auteur/#respond Thu, 16 Sep 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3007 Comment écrire avec un plan sans perdre son plaisir à écrire son histoire ? Tentons de réconcilier plan du roman et créativité d'auteur.

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écrire avec ou sans plan

Est-ce qu’écrire avec un plan casse le plaisir de l’écrivain ?

De nombreux auteurs grincent des dents à l’idée d’écrire avec un plan. Ils ont l’impression que cela leur enlève tout plaisir à écrire leur histoire.

Connaître les détails de leur histoire à l’avance, comme la fin par exemple, ferait courir le risque de se désintéresser de son histoire et de ne plus avoir envie de l’écrire.

Comment garder sa spontanéité et son plaisir d’imaginer si on prévoit les détails de son histoire à l’avance ?

C’est le sujet de cet article et de cet épisode du podcast Devenir écrivain !

Ecrire avec un plan ou ne pas écrire avec un plan ?

Jardiniers vs Architectes

On oppose volontiers deux clans d’écrivains, ennemis et hermétiques.

Les jardiniers d’un côté, ces écrivains bohèmes qui écrivent leur histoire au fil de la plume, sans plan. Les jardiniers travaillent au jour le jour. Ils se laissent guider par leurs personnages pour décider de la tournure des événements dans leur histoire.

D’une certaine manière, ils laissent les personnages s’incarner en eux et écrire l’histoire « à leur place ».

Et il y a les architectes. Les architectes sont des planificateurs, des stratèges. Avant de se lancer dans l’écriture, ils réfléchissent à tous les rebondissements de leur histoire dans les moindres détails. Au moment où ils prennent enfin la plume, ils en ont le début, le milieu et la fin. Ils suivent une route préétablie et se réfèrent toujours à ce qu’ils ont prévu.

Où se situe la majorité des écrivains ? Quelque part entre ces deux extrêmes.

Tous les plans ne sont pas détaillés

Si certains auteurs sont des architectes redoutables qui préfigurent tout leur roman avant de se lancer dans l’écriture, ils sont peu à le faire. Moins par souci de ne pas se lasser de son histoire que par principe de réalité.

C’est en se lançant dans son roman que l’on voit si ce que l’on a prévu fonctionne et que de nouvelles idées fourmillent. Même un auteur qui travaille avec un plan détaillé sera amené à le modifier à plusieurs moments de l’écriture.

Toutefois, les purs architectes sont plus nombreux que les mythiques purs jardiniers. Si le plan détaillé n’est pas une méthodologie efficace pour tous, la plupart des auteurs travaillent au moins avec une feuille de route. Car tous les plans ne sont pas des plans détaillés à la petite scène près !

C’est l’erreur la plus commune quand on pense à un plan. On imagine tout de suite un document ultra complet plutôt qu’une liste d’idées simple et flexible.

La feuille de route, outil incontournable de l’écrivain professionnel

Avant de se lancer dans l’écriture, ou une fois quelques chapitres écrits, l’auteur se retrouve naturellement à faire un état des lieux de là où il veut amener son histoire. Il liste les grandes actions qui marquent les grands temps du récit. Il prend des décisions sur son texte, comme les thématiques qui lui tiennent à coeur pour la suite.

Une feuille de route est un outil incontournable pour écrire un roman bien équilibré, avec une intrigue bien menée. Elle évite de se retrouver avec 100 pages dans lesquelles il ne se passe pas grand chose, et un dernier tiers du récit qui concentre l’action. Elle évite de se lancer dans 12 trames narratives parallèles sans hiérarchisation.

En bref, en plus d’éviter d’être bloqué au milieu du roman, elle permet de fixer un cap auquel on pourra toujours se référer pour avancer.

Si la feuille de route est incontournable, c’est que le roman est un format particulier : il s’agit d’un récit structuré. A un moment ou un autre, à l’écriture ou à la réécriture, il faut prioriser, rationaliser, structurer son histoire.

Les techniques des jardiniers

Ecrire sans plan et étape de correction

Les réfractaires au plan ou à la feuille de route ont une technique d’écriture toute particulière. Elle consiste à faire un travail de réécriture très conséquent une fois le premier jet terminé.

Le premier jet est toujours un brouillon, peu importe sa méthodologie d’écriture. Toutefois, il est certain qu’en ayant travaillé la structure à l’avance au moyen d’un plan, les architectes n’ont normalement pas à reprendre de gros éléments de leur texte.

Leur premier jet est une version 1, alors que celle des jardiniers risque plus souvent d’être une version 0. Dans une certaine mesure, elle est leur plan.

Sacrifier le plan, c’est accepter une réécriture plus longue et plus fastidieuse.

Ecrire avec un plan en décalé

De nombreux auteurs qui disent ne pas écrire avec un plan prennent quand même le temps de se pencher sur les grandes lignes de leur histoire mais en décalé !

Ce n’est pas avant de se lancer dans l’écriture qu’ils définissent la direction de leur récit, c’est une fois qu’ils en ont écrit une partie. Ce peut être pour tester son idée et sa motivation pour son histoire. Parfois pour bien sentir son personnage sous sa plume et comprendre ce qui le fait agir.

Ces auteurs ressentent le besoin de commencer, puis, à un moment donné, ils prennent le temps de faire le point et d’inscrire leur vision pour la suite. C’est bien faire sa feuille de route.

Ecrire avec un plan sans se désintéresser de son histoire

Ne pas rentrer trop dans le détail

Il n’y a pas une façon universelle d’écrire avec un plan. Chaque auteur met le curseur là où il le souhaite en ce qui concerne le niveau de détails qu’il inclut dans son plan.

Nul n’est obligé de réfléchir à chaque scène avant de se lancer dans l’écriture.

A minima, nous conseillons aux auteurs débutants de bien réfléchir aux pivots de leur histoire – à ces moments de bascule qui marquent les grands temps du récit. Et oui, si possible, à une fin potentielle pour l’histoire.

Un auteur qui bloque souvent dans l’écriture car il ne sait pas quoi écrire ensuite est un bon candidat au plan détaillé. Nous sommes d’avis qu’avoir une idée générale de ce qui se passe dans chaque chapitre de son roman est le meilleur moyen de ne jamais être bloqué faute d’inspiration.

Mais si cela semble trop lourd, commence avec le curseur moins avancé !

Trouver du plaisir dans la construction de ses scènes

L’argument souvent donné contre le plan est le suivant : « j’aurais trop l’impression d’avoir déjà écrit mon histoire. »

Nous venons de le dire, tu n’es pas obligé de tout imaginer à l’avance. Mais je t’encourage à remettre en question cette idée de double travail.

Et si tout te restait à écrire et à imaginer quand tu écris avec un plan ?

Certes, tu te lances avec une idée prédéfinie. Mais ne dois-tu pas quand même créer chaque scène que tu as préfigurée ? Toute ton imagination sera mise à contribution pour écrire ton livre !

Connais-tu les exercices d’écriture guidés ? Par exemple, utiliser des mises en situation données par quelqu’un d’autre pour écrire un petit texte. C’est ce qu’on appelle des pitchs d’écriture à Licares, ou plus communément writing prompts.

Ce n’est pas parce que je te dis : « Décris la clientèle d’un bar en bord de Seine » que l’exercice est moins intéressant, spontané et ludique que si je t’avais dit d’écrire 1000 mots sur le sujet de ton choix.

Suis le même raisonnement pour ton roman. Avoir réfléchi aux grands temps du récit ne veut pas dire écrire ton histoire deux fois.

La flexibilité du plan

Pour rappel, un plan efficace est un plan flexible. Ton plan ne doit pas être une tablette de marbre que tu suis à la lettre sans jamais en dévier. Si des idées te viennent, si une nouvelle direction te semble plus pertinente, il te suffit de faire évoluer ce plan !

Ta feuille de route te servira justement pour dérouler cette nouvelle idée sur la suite du récit et vérifier que tu ne dois pas faire des ajustement avant et après.

Le modèle de plan que nous donnons à nos élèves dans le cadre de notre formation Devenir écrivain, Projet best-seller répond à tous ces critères d’être simple, flexible, efficace et sans prise de tête !

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Les grands points de la conversation :

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Comment choisir son idée de roman https://licares.fr/podcast/comment-choisir-idee-roman/ https://licares.fr/podcast/comment-choisir-idee-roman/#respond Thu, 10 Jun 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2870 Comment choisir une idée de roman qui a assez de potentiel et assez d'envergure pour nous permettre d'écrire plus de 45 000 mots ?

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trouver et valider une idée de roman

Choisir la bonne idée pour son roman

Une idée est comme une étincelle que l’on choisit de saisir ou non. Toutes les idées peuvent donner lieu à des romans si elles répondent aux deux critères suivants :

  • Elles nous intéressent assez pour soutenir notre motivation durant plusieurs mois d’écriture.
  • Elles ont assez d’envergure pour être développées en de multiples rebondissements qui permettront d’écrire un texte de la taille d’un roman (soit plus de 45 000 mots).

Comment s’assurer que ce soit bien le cas ?

Se permettre de tester son idée

Ce qui fait une bonne idée de roman, c’est avant tout ton intérêt pour cette idée. Cet intérêt doit se maintenir, voire augmenter, au fur et à mesure que tu creuses l’idée. Et ce n’est pas parce qu’une idée te paraît objectivement intéressante ou originale sur le papier qu’elle aura assez d’intérêt pour toi.

Donne-toi la permission d’explorer une idée. Ne juge pas, ne censure pas ton idée avant de lui avoir donné une chance. Donne-toi la permission de l’explorer, sans jamais penser que tu risques de faire « du travail pour rien ». Il se peut que tu creuses ton idée pour finalement la laisser de côté et en choisir une autre. C’est le processus naturel de validation d’une idée.

Choisir parmi plusieurs idées d’histoire

Tu es rarement attiré par toutes tes idées de manière égale, mais si c’est ton impression, la seule chose à faire est d’en saisir une et de commencer à la creuser.

Pour choisir ton idée de roman : lance-toi dans dans l’exploration de l’idée 1. Si tu vois que l’idée 2 te reste en tête, explore-la à son tour. Tu auras alors une vision plus claire de là où tu peux aller avec chaque histoire et du travail qui t’attend.

Des éléments à prendre en compte pour faire son choix

Voici quelques éléments rationnels qui peuvent te permettre de choisir une idée de roman si tu as du mal à te décider simplement sur la base de ton intérêt pour l’histoire.

  • Choisir l’idée pour laquelle tu as le plus d’éléments : l’idée pour laquelle tu vois de là où tu pars et là où tu veux arriver ; celle pour laquelle tu as une déjà une vision d’ensemble plutôt que quelques scènes fortes sans véritable notion d’intrigue.
  • Choisir l’idée qui donnera un oneshot plutôt qu’une série : si tu écris ton premier roman destiné à l’édition traditionnelle, tu peux vouloir être stratégique et partir plutôt sur un oneshot qu’une série. A l’inverse, si tu destines ton texte à l’autoédition, une idée qui peut être développée en série ou tomes compagnons peut davantage t’intéresser.
  • Choisir l’idée qui te paraît la plus originale : entre deux idées qui te font tout autant envie, pourquoi ne pas partir sur celle qui te parait la plus ambitieuse ou la plus téméraire.

Creuser son idée d’histoire 

La plupart d’entre nous commençons avec un bout d’idée. Par exemple, la vision d’un personnage avec un métier particulier, une scène de crime, un événement particulier. Il va falloir prendre le temps de tricoter autour de ce bout d’idée pour aboutir à une histoire avec un début, un milieu et une fin. 

Les questions pour situer le contexte et l’action

Voici des questions à se poser pour creuser son histoire :

  • Pourquoi ? Une jeune fille est repêchée dans la Seine le 15 février au matin. Pourquoi ? Élargis la scène initiale que tu as en tête avec des liens de cause à effet. Une jeune fille est repêchée dans la Seine le 15 février au matin : quelles sont les causes de son décès ? Qui lui voulait du mal ? Qui l’a trouvé ? Etc. 
  • Qui / que / quoi / quand / où ? Qui est ton personnage principal ? Que fait-il dans la vision que tu as de ton bout d’idée ? Pourquoi est-ce qu’il fait ça ? Est-ce que ça lui plait de faire ça ? Quand est-ce que cet événement se passe ? Où est-ce que cet événement se passe ? En creusant chacun de ses aspects, tu définis le contexte de ton histoire, le personnage qui l’incarne.
  • Quel est le message que tu peux transmettre avec cette histoire ? Si tu écris cette histoire, quel est le message que tu proposes ? Qu’est-ce qui fait que cette histoire compte pour toi et que tu serais prêt à passer plusieurs mois dessus ? 

Les questions pour définir son personnage principal

Avant de te lancer dans une longue fiche de personnage, voici quelques questions qui vont te permettre de réfléchir à un personnage principal pour ton histoire.

  • Que veut obtenir mon héros ?
  • Pourquoi veut-il cette chose ? Est-ce qu’il sait comment s’y prendre pour l’obtenir ?
  • Pourquoi d’autres personnes ne voudraient pas qu’il l’obtienne ?
  • Quelle est sa plus grande peur ou sa plus grande faiblesse ?
  • Qu’est-ce que risque mon personnage s’il n’atteint pas son but ?
  • Quel genre de personne est mon héros au début de l’histoire ? Quel genre de personne devient-il après avoir traversé cette histoire ? 

Mesurer l’envergure de son histoire

Ce travail d’approfondissement de son idée sert de fondation à l’écriture. A-t-on été inspiré de façon à voir la possibilité de multiples ramifications pour cette histoire ?

Dans l’idéal, il faudrait visualiser une trentaine de scènes pour être assuré d’avoir assez de matière pour écrire un roman, donc un texte qui dépasse les 45 000 mots.

Placer ses idées dans une trame narrative

Une histoire équilibrée, c’est une histoire qui a un début, une fin et 3 à 4 pivots narratifs. Demande-toi où tes fragments d’idées se placeraient dans ce schéma narratif. Si tu as une situation initiale, quel bouleversement pourrait advenir et pourquoi ? Si tu as une idée de personnage, en quoi est-ce qu’il va changer entre le début et la fin ? Comment ce changement pourrait-il être initié ? 

Plus tu réfléchis en amont, en creusant ton idée jusqu’à construire un plan détaillé, plus il sera simple de voir si ton idée te donne assez de matière pour écrire un texte de la taille d’un roman. Tu te lances dans l’écriture avec cette certitude.

Le potentiel évolutif du personnage

Même si tu écris sans plan, au fil de la plume, du moment que tu as imaginé un personnage avec assez de complexité dans sa personnalité et/ou son histoire de vie, tu as de quoi étoffer ton texte pour arriver à la taille d’un roman.

Ton histoire est un ensemble d’étapes qui permettent à ton personnage de changer, pour devenir la nouvelle personne qu’il est après avoir traversé des épreuves. Plus ce changement est fort, plus il faudra de temps et des événements puissants pour que le personnage ne retombent pas dans ses vieilles habitudes. Plus ton personnage va changer du fait de l’histoire, plus il te sera facile d’imaginer moultes rebondissements pour qu’un changement aussi important soit crédible.

Pas de pression !

Ne te mets pas trop pression pour choisir une idée de roman « de la bonne taille ». Ce n’est pas le critère le plus important. Après ton premier jet, tu auras encore tout loisir de vérifier s’il y a des passages qui méritent d’être développés pour éviter les raccourcis et pour donner encore plus de profondeur à tes personnages.

Mais évidemment, sans plan, il y a un côté un peu plus “pari”, que ton idée t’inspire assez pour que tu imagines de nombreux rebondissement au fur et à mesure que tu l’explores dans l’écriture.

Les grands points de la conversation :

– Les bonnes questions à se poser
– Accepter d’écrire pour rien
– La facilité du plan
– Ecrire plusieurs histoire en même temps

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Comment trouver une idée de roman https://licares.fr/podcast/comment-trouver-idee-roman/ https://licares.fr/podcast/comment-trouver-idee-roman/#respond Thu, 03 Jun 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2858 Comment trouver une idée d'histoire pour écrire un roman ? Voici 4 pistes concrètes pour trouver l'inspiration et développer sa créativité !

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Trouver l'inspiration pour son roman

4 pistes pour trouver une idée de roman

La question de l’inspiration est cruciale pour un écrivain ! Tout part d’une idée. Une idée que l’on aura envie de développer pour créer un récit captivant.

Avant de te donner 4 pistes concrètes pour t’aider à trouver une idée de roman, je veux te convaincre d’une chose : des idées tu en as.

Tu as déjà cette capacité créative en toi et un imaginaire qui est assez développé pour construire un récit.

Toutefois, comme la plupart d’entre nous, tu censures tes idées. Ton filtre d’auto-censure t’a convaincu que ton idée n’est pas assez intéressante ou pas assez originale avant même que tu lui aies laissé une chance.

Aussi, retiens que tout l’enjeu sera de ne pas rejeter les idées qui te viendront. Il te faudra les explorer jusqu’à ce que l’une d’elles te motive assez pour que tu te lances dans l’écriture.

1. Trouver une idée de roman dans l’introspection

Qu’est-ce que tu pourrais mobiliser dans tes connaissances actuelles et dans tes centres d’intérêt qui pourrait te donner une idée de roman ?

Prends le temps de faire le point sur tout ce qui t’attire en ce moment avant de chercher des idées en dehors de toi.

  • Qu’est-ce qui est important pour toi ?
  • Qu’est-ce qui te fascine ?
  • Quels sont les événements qui t’ont marqué ?

Même si tu as l’impression d’avoir une vie sans rebondissement, tu as forcément vécu des choses qui t’ont marqué émotionnellement. Inspire-toi de ces souvenirs, de tes expériences, de ton vécu. Le but d’une histoire est de transmettre des émotions aux lecteurs. Plus tu seras connecté à tes propres émotions et à ta perception des choses, plus tu arriveras à le retranscrire avec des mots. 

Pour faire cette introspection, je t’invite à créer des moments de silence et de solitude. Est-ce que tu te donnes des moments où tu laisses ton esprit divaguer et se focaliser sur ce qu’il veut ? 

Certains auteurs affirment trouver des idées dans leurs rêves : et si tu étais plus attentif à tes rêves et que tu en notais le contenu au réveil ?

2. Nourrir sa curiosité pour générer des idées

L’importance de la nouveauté

Les deux moteurs de l’inspiration sont la curiosité et le sens de l’observation. Si tu veux avoir plus d’idées, il faut que tu développes ta curiosité et ton sens de l’observation. Une fois que tu as utilisé tes souvenirs et expériences, il faut que tu nourrisses ton cerveau en lui proposant de nouvelles expériences et de nouveaux stimuli à partir desquels générer du sens et des idées. 

Le processus créatif ne consiste jamais à trouver des idées à partir de rien. Au contraire, notre cerveau fonctionne par association. Il a besoin de matière pour créer de la nouveauté. Et cette matière, ce sont les idées d’autres personnes. D’où le terme “inspiration”. Tu vas prendre ce que tu vois autour de toi, et tu vas le combiner ou le transformer d’une manière qui t’es unique grâce au prisme de ta vision du monde.

Il ne s’agira pas de relire son roman doudou pour la 45e fois, mais de sortir de sa zone de confort et de se laisser surprendre par des histoires vers lesquelles on ne serait peut-être pas allé au premier abord.

Les sources d’inspiration traditionnelles

Quand il s’agit de trouver une idée de roman, tu peux te tourner vers tes sources d’inspiration traditionnelles : celles que tu utilises pour te détendre, pour trouver des informations et pour apprendre de nouvelles choses.

  • Lire des romans ;
  • Voir des films ;
  • Ecouter les paroles des chansons ;
  • Regarder des documentaires ;
  • Lire des articles de journaux, de magazines ;
  • Consulter des livres d’histoire.

Ta routine d’écriture hebdomadaire doit comporter du temps de découverte.

Les rendez-vous d’artiste

Concept développé par l’autrice Julia Cameron dans son ouvrage Libérez votre créativité !, les rendez-vous d’artiste sont des sorties hebdomadaires que tu vas faire pour t’ouvrir à de nouvelles choses et faire de nouvelles expériences.

Contrairement à la lecture ou au visionnage de films qui sont des activités que tu peux faire de ton domicile, le principe du rendez-vous d’artiste, c’est de bouger.

Par exemple : aller dans un musée, visiter une galerie d’art. Mais aussi déambuler dans un marché ou aller à une exposition animalière.

Il est toujours question d’augmenter le nombre de sources d’idées auxquelles tu t’exposes.

3. Prise de notes et brainstorming

Pour que ces sources d’inspiration fassent leur oeuvre de te donnent des idées, il te faudra non seulement porter ton attention délibérément sur ce qui t’entoure, mais surtout prendre des notes !

On ne veut pas laisser toutes ces idées disparaitre de notre mémoire.

Une fois ta lecture terminée ou ton visionnage terminé, ne t’arrête pas là. Note ce qui t’a marqué. Après t’être rendu dans un zoo ou un musée, décris ce qui t’a plu et ce qui t’a déplu. Réfléchis à ce qui t’a questionné. Note les sujets spécifiques et les thèmes abordés qui ont vraiment retenu ton attention.

Une fois que tu as noté tout ce que tu voulais retenir, il sera essentiel de faire quelque chose de tes notes. Sois intentionnel. Sois proactif. Une fois par semaine, relis tes notes et essaye d’identifier 3 idées potentielles d’histoires de roman. Ensuite, développe-les sur une page chacune. Mets de l’émotion, de l’intention dans ces idées pour savoir s’il y en a une qui te motiverait à aller plus loin.

4. Les exercices d’écriture créative

Quand on cherche une idée pour écrire un roman, il est important de saisir les opportunités de tester son imagination. Plutôt que de chercher « une idée de roman », pourquoi ne pas se laisser l’opportunité de jouer, d’imaginer, et d’écrire des bouts de texte qui pourraient devenir des idées.

  • Observe des personnes autour de toi, des objets, des bâtiments : amuse-toi à écrire une page de texte en les prenant comme point de référence.  
  • Utilise des pitchs d’écriture (writing prompts) : utilise des mises en situation que l’on te propose pour écrire un paragraphe à une page.
  • Participe à des ateliers d’écriture en médiathèque ou en MJC pour être guidé par un animateur et l’émulation d’un groupe.

Plutôt que d’être obnubilé par le fait de trouver une idée d’histoire de roman, mets-toi à écrire sur tout et n’importe quoi. Laisse les idées émerger de cette façon.

Fais confiance à ton envie d’écrire. C’est ça qui fera de toi un auteur.

Les grands points de la conversation :

– Les idées ne manquent pas
– L’introspection, premier générateur d’idée
– L’importance des nouvelles expériences et de la nouveauté
– Une routine matinale propice à la rêverie

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4 questions bloquantes pour les écrivains débutants https://licares.fr/podcast/questions-ecrivains-debutants/ https://licares.fr/podcast/questions-ecrivains-debutants/#respond Thu, 27 May 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2834 Certaines questions bloquent les écrivains débutants dans l'écriture de leur roman. Apportons-leur des réponses une bonne fois pour toutes !

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écrire un roman questions des écrivains débutants

4 questions qui angoissent tous les écrivains débutants

Faisant suite à la série de Johanna sur les peurs des débutants (épisodes 90, 91 et 92), je te partage mon expérience des quatre questions qui hantent tous les écrivains à leurs débuts ! J’aimerais te dire qu’une fois ton premier roman publié, elles disparaissent complètement. Mais ces petites malines ont tendance à pointer le bout de leur nez dans tes moments de doute.

En tout cas, rassure-toi, tous les auteurs se sont posés ces questions à un moment ou un autre.

Quelles sont ces 4 questions qui bloquent les écrivains débutants ?

  • Est-ce que mon livre est bon ?
  • Mon histoire est-elle assez originale ?
  • Est-ce que je vais réussir à faire publier mon roman ?
  • Mon roman se vendra-t-il ?

Tentons d’apporter une réponse qui te permette d’avancer dans ton projet de roman !

Est-ce que mon livre est bon ?

Les goûts et les couleurs

La peur universelle de ne pas être un écrivain qualifié et d’être disqualifié par son public ! Evidemment que tu te demandes si ton livre est au niveau pour tes lecteurs et surtout s’il va leur plaire.

Malheureusement, cette question est formulée de telle façon que tu n’en auras jamais la réponse !

Trouver un roman « bon » ou « mauvais » est entièrement subjectif. Car comme pour tout ce qui a trait au beau ou aux sens, chacun a sa propre idée de ce qui est bon. Je te renvoie à l’expression : les goûts et les couleurs.

Nous apprécions l’esthétique d’une oeuvre, les émotions qu’elle transmet nous touchent, selon qu’elle stimule des composantes de notre personnalité et de notre identité. Les goûts de chacun dépendent de leur composition cérébrale unique, de leur éducation, de leurs expériences de vie, de la culture dans laquelle ils ont grandi.

Tu n’auras jamais de réponse univoque à la question « est-ce que ton livre est bon ».

Il serra bon pour certaines personnes, il sera mauvais pour d’autres.

La question du professionnalisme

Une meilleure question à te poser est celle du professionnalisme de ta plume. D’ailleurs, quand les éditeurs ou les critiques disent qu’un livre est bon, ils veulent plus souvent dire professionnel qu’autre chose, puisque c’est le seul critère envers lequel on peut avoir un peu d’objectivité.

Qu’est-ce qu’un roman professionnel ?

C’est un roman dans lequel les techniques d’écriture sont maîtrisées. Entre autres : les codes de la narration selon le genre du texte, la rigueur du français (concordance des temps notamment), équilibre de l’action et du suspense, vraisemblance des personnages.

Si tu ne peux jamais avoir de certitudes que ton histoire plaira aux lecteurs ou aux éditeurs, tu peux écrire avec rigueur et améliorer ta connaissance des techniques narratives de manière à mieux transmettre tes émotions et tes idées au lecteur.

Un roman bien géré avec des techniques narratives maîtrisées a plus de chances de plaire. Les lecteurs sont sensibles à la mise en scène du suspense, à la qualité des interactions entre les personnages, à la bonne gestion des enjeux. A l’inverse, un roman avec beaucoup de problèmes de cohérence déstabilisera la lecture.

Mais même quand un roman est professionnel, des lecteurs le trouveront très bon et d’autres très mauvais.

Est-ce que mon histoire est originale ?

L’originalité n’est pas dans la thématique

Il n’y a pas de thématique universelle qui n’ait pas déjà été abordée de multiples fois dans la littérature.

Un contexte ou un objet point de départ de la narration peut être nouveau ou peu usité s’il s’agit d’une problématique ultra contemporaine. Par exemple, les super calculateurs quantiques ou la reconnaissance faciale de dernière génération. Mais il ne s’agit que d’un prétexte. Ce n’est pas la thématique de l’histoire. Et celle-ci ne n’est jamais originale pour justement être universelle. Par exemple, avec pour point de départ l’utilisation d’un super calculateur quantique, les thématiques abordées peuvent être le contrôle des masses, le contrôle des opinions, le manque d’éthique dans l’utilisation de la technologie, etc.

Vengeance, amour, trahison, résilience, aventure : l’originalité n’est pas dans la thématique. Au contraire, celle-ci se veut universelle donc familière.

L’originalité est dans sa vision du monde

L’originalité d’un roman se trouve dans l’individualité de l’écrivain.

Tout écrivain débutant craint de ne pas être assez original, persuadé qu’il doit surprendre son lecteur pour le captiver. Mais l’originalité est innée à chaque roman et s’exprime dans le choix des mots de son auteur, dans la combinaison des thématiques et des traits des personnages que lui seul peut imaginer.

En effet, aucun autre livre ne ressemblera au tien, parce que c’est toi qui as écrit ton roman. Il y transparaît ta vision du monde, ta vision de ton héros, de vision de l’amour, de la trahison, de l’aventure.

Tu peux traiter des mêmes thèmes qu’un autre auteur, suivre la même trame narrative, pourtant vos histoires seront différentes et uniques.

L’originalité s’exprime forcément, d’elle-même, et tout comme les goûts et les couleurs, elle plaira ou non à ton lecteur sans que tu aies de prise sur ce jugement.

Quelle histoire ai-je envie d’écrire ?

Une meilleure question est certainement : quelle histoire ai-je envie d’écrire ?

Une fois certain que ton histoire est par définition originale, plutôt que d’essayer encore et toujours de la rendre plus originale en cherchant les thématiques les moins fréquentes ou les objets qui ont encore peu été des déclencheurs d’action, je t’invite à te concentrer sur celles et ceux qui te motivent et activent ton imagination.

Est-ce que mon roman sera publié ?

Tu ne peux pas le savoir

Troisième des questions de tous les écrivains débutants, il y a celle de la publication. Puisqu’on définit traditionnellement sa légitimité d’auteur par l’étape du contrat d’édition, les écrivains débutants mettent de grands enjeux derrière la publication.

Je suis désolée, tu ne pourrais jamais avoir la sécurité que ton roman sera publié à moins d’écrire sur commande.

Une fois que tu es sûr de proposer un roman professionnel, l’éditeur a sa propre subjectivité sur le genre d’histoire qui lui plait et qui peut plaire à son lectorat.

Il a aussi une vision stratégique de publier des romans de thématiques différentes tout au long de l’année. Tu peux manquer de chance et lui proposer un texte alors qu’il vient de signer quelque chose qui pour lui est très similaire. Ce n’est pas ton livre le problème, mais une question de choix commerciaux.

Mettre toutes les chances de ton côté

Par contre, tu peux augmenter tes chances que ton roman passe l’étape du comité de lecture. Pour cela, tu dois connaître le monde de l’édition. Tu dois connaître le métier de l’éditeur et ce qu’il recherche. Plus tu connais ses besoins, plus tu parles son langage, mieux tu cibles les maisons d’édition, plus tu mets toutes les chances de ton côté.

Sois conscient qu’il y a toujours une partie de la sélection qui t’échappe et qu’un refus n’est pas toujours la faute de ton manuscrit ! Pour autant, tente cette sélection dans les meilleures conditions.

Est-ce que mon roman va marcher ?

Tu peux soigner ton écriture

La dernière des questions que se posent les écrivains débutants combine l’idée de plaire aux lecteurs et de connaître un succès commercial avec son roman. Mon roman aura-t-il du succès ?

Malheureusement, si une recette à best-sellers existait, les éditeurs l’emploieraient à tour de bras.

De la même manière que tu vas tout faire pour intéresser les éditeurs par ton professionnalisme et la connaissance du milieu éditorial, tu vas mettre toutes les chances de ton côté en écrivant un roman professionnel. Tu rempliras ta part du contrat de suivre les codes du genre si tu publies de la littérature de genre, d’équilibrer ton action et de ménager du suspense, de créer des émotions et du lien entre ton lecteur et des personnages vraisemblables.

Un roman qui n’a pas ses éléments à beaucoup moins de chance de faire parler de lui et d’être recommandé.

Tu ne peux pas prévoir le succès du marketing

Le succès commercial d’un roman ne repose pas sur l’histoire ou l’écriture seule. Les éléments de vente sont tout aussi importants. Or, si tu publies avec un éditeur, il a le contrôle total sur ces éléments. Entre autres : le choix de la couverture, le choix du titre et de la 4e de couverture.

Si tu n’as pas d’antécédents de ventes, il est difficile de négocier sur le nombre de tirages et sur le budget alloué à la publicité pour ton livre. Tout cela compte pour augmenter les ventes.

Tout cela t’échappe et fait partie de la compétence professionnelle de ton éditeur et de sa stratégie commerciale globale.

Il faut lâcher prise. Ne te mets jamais la pression du succès, surtout quand celui-ci n’est pas le seul fait de ton histoire.

D’ailleurs, le succès peut arriver à n’importe quel moment. Au premier roman comme au 4 ou au 5e roman. Et même lorsque l’un de tes livres est un succès, tu n’es pas assuré de faire d’aussi bonnes ventes au prochain.

La seule chose sur laquelle tu as du contrôle est ton écriture, l’amélioration et la professionnalisation de ton écriture. C’est là-dessus que tu dois tout miser.

Les grands points de la conversation :

– Ce qui fait un roman de qualité professionnelle
– La fausse question de l’originalité
– Le problème des analyses des succès après coup
– Le danger d’ouvrir une ligne éditoriale chez un éditeur

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Ep #92 – Ecrire un roman qui va plaire aux lecteurs https://licares.fr/podcast/roman-plaire-lecteurs/ https://licares.fr/podcast/roman-plaire-lecteurs/#respond Thu, 22 Apr 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2755 Comment s'assurer que son roman va plaire aux lecteurs ? Explorons une grande peur des écrivains débutants : et si je n'ai pas de lecteurs ?

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La peur de ne pas plaire

La peur de l’écrivain de ne pas plaire aux lecteurs

Une peur récurrente des artistes est celle du rejet. Et si les lecteurs n’aiment pas mon histoire ? Et s’ils trouvent que j’écris mal ? Est-ce que cela vaut vraiment la peine de faire tous ces efforts pour écrire mon roman et me porter à nu, si les autres l’accueillent avec indifférence, voire mépris ?

Nul ne peut savoir à l’avance si son roman trouvera son lectorat ! Mais notre biais de négativité nous entraîne plus souvent vers le scénario catastrophe que vers l’éventualité que notre livre remporte un franc succès.

Alors, peut-on jamais avoir la sécurité que son livre va plaire aux lecteurs ?

Les goûts et les couleurs

Toute oeuvre est soumise à la dure règle des goûts et des couleurs. Autrement dit, chacun a ses propres codes esthétiques qui lui font aimer ou non un roman. Le vécu, l’éducation, la culture, les influences auxquelles on a été exposées, viennent cimentés nos goûts.

Prépare-toi, ton roman ne va pas plaire à tous les lecteurs.

Mais cela n’aura rien à voir avec ton roman et tout à voir avec le goût personnel de ces lecteurs. Que ce soit le thème de ton histoire, ou ta façon d’écrire, il n’y a pas de recette esthétique qui pourrait plaire à tout le monde. Pire, plus tu essayeras d’être consensuel, plus tu perdras cette individualité qui distingue ton roman et ton écriture de ceux des autres.

Le contraire est aussi vrai. Il y aura des lecteurs qui partageront ton esthétique, ton imaginaire. Des personnes qui aimeront les mêmes choses que toi et qui apprécieront ta tournure d’esprit. Ce seront tes lecteurs et tu ne dois te soucier que d’eux. Tu auras des lecteurs et ils seront heureux de trouver ton texte.

La part de l’éditeur dans la portée du livre

A la question « aurais-je des lecteurs ? », tu dois donner sa part de responsabilité à ton éditeur si tu publies en maison d’édition.

N’oublie pas que c’est son rôle de mettre ton livre entre les mains du plus grand nombre de lecteurs possible, et tout spécialement, ceux qui sont le plus susceptibles d’apprécier ton roman.

Le marketing du livre n’est pas une science exacte. Tout comme le budget qui sera assigné à ton roman (cela est rarement prévu dans les contrats) est rarement celui d’une tête d’affiche. Mais ne fais pas le raccourci immédiat « j’ai peu de lecteurs, donc mon livre est nul ». Pose-toi la question de sa distribution et de sa promotion. Interroge ton éditeur pour savoir ce qu’il entreprend.

Même un roman imparfait peut plaire aux lecteurs

Le perfectionnisme est le plus vilain défaut de l’écrivain. Dans notre quête de toujours nous dépasser et de créer la meilleure oeuvre possible, nous perdons parfois de vue qu’un roman n’a pas besoin d’être parfait pour plaire aux lecteurs.

Un lecteur peut tout à fait trouver des choses à redire sur un roman et quand même avoir apprécié son expérience de lecture globale ! C’est d’ailleurs souvent le cas. Ne t’a-t-on pas déjà recommandé un livre en te disant : « accroche-toi, il faut passer les 30 premières pages où c’est un peu long, mais après, ça vaut vraiment le coup ! » ou même « rien que pour le méchant, il faut que tu lises ce livre ! »

Je m’adresse aux auteurs débutants : ton premier roman aura ses forces et ses faiblesses. Il manquera de tout ce qu’il te reste encore à apprendre en écrivant tes prochains romans, et il bénéficiera de ta candeur, de ton énergie et de toutes tes idées. Il ne sera pas parfait, mais des lecteurs seront heureux de l’avoir lu.

Ne pas confondre rejet de son livre et rejet de soi

Le mot de la fin concernera la distanciation que tu dois t’entraîner à faire entre le rejet de ton livre, par des lecteurs à qui il ne plaira pas, et la sensation d’être jugé.

Redonne au lecteur son stricte périmètre de contrôle et garde le tien. Une personne qui n’apprécie pas ton style ou tes idées ne te rejette pas en tant que personne. En plus, il ne s’agit que d’une production de ton esprit, il se pourrait même qu’une prochaine lui plaise.

Alors entraîne-toi à ne pas te laisser attendre aussi durement par les critiques qui pourraient venir. N’oublie pas, cela n’a rien à voir avec toi ou avec ton livre et tout à voir avec les goûts et les expériences des personnes qui le découvrent.

Les grands points de la conversation :

– Mieux vaut ne pas plaire à tout le monde
– Mais si, tu auras forcément des lecteurs
– Le mythe de la perfection
– Les critères des éditeurs

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Ep #91 – Ecrire assez bien pour se lancer dans un roman https://licares.fr/podcast/ecrire-assez-bien-roman/ https://licares.fr/podcast/ecrire-assez-bien-roman/#respond Thu, 15 Apr 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2737 Comment remédier à la peur de ne pas écrire assez bien quand on est un écrivain débutant qui se lance dans son premier roman ?

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la peur de ne pas écrire assez bien

La peur de l’écrivain débutant de ne pas écrire assez bien

Ce deuxième volet autour des peurs des écrivains débutants se concentre sur la peur de ne pas écrire assez bien.

Et si notre texte n’était pas au niveau des écrivains qui sont publiés ? Et s’il n’était pas digne d’être présenté à des lecteurs ? Serons-nous incapables de faire justice à cette histoire pourtant merveilleuse que nous avons dans la tête ?

Les inscriptions à la session du 3 mai de la formation Devenir écrivain : Projet best-seller sont ouvertes !
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Essayons de ne pas partir perdant et de comprendre ce qui fait objectivement un bon niveau d’écriture. Qu’est-ce que écrire assez bien pour se lancer avec confiance dans un projet de roman ?

Ecrire assez bien : les qualités d’un bon texte

Il n’y a en fait pas de réponse objective et univoque sur ce qui fait qu’un texte est considéré comme digne d’être présenté à des lecteurs. Si l’on s’en tient strictement à l’écriture et non à la structure du roman, deux critères sont indispensables :

  • La qualité du français : un texte professionnel est un texte propre qui se conforme à toutes les règles de la langue.
  • La qualité littéraire : un texte littéraire est un texte dont les mots ont été choisis pour leur pouvoir d’évocation.

Si la rigueur du français peut être assurée facilement, pas par l’auteur seul, mais par le concours de ses bêta-lecteurs puis de son équipe éditoriale, la qualité littéraire d’un texte est une donnée beaucoup plus nébuleuse.

Est-ce un texte où l’auteur fait des métaphores filées et utilisent des mots rares ? Non, on peut avoir un style incisif et minimaliste et écrire de la littérature. C’est tout le problème pour un jeune auteur : il n’y a pas de checklist d’éléments indispensables à un texte littéraire !

Retiens cette idée de pouvoir d’évocation des mots : ton objectif devrait être de dire les choses de la façon la plus précise possible, en choisissant chaque mot pour sa justesse dans la transposition de ce que tu as dans la tête sur le papier.

Ne te laisse surtout pas bloquer par la peur de ne pas être assez littéraire.

Le premier jet est un brouillon

Et s’il y a une phase de l’écriture en particulier où tu ne dois pas te soucier d’écrire assez bien, c’est lors de ton premier jet.

Le premier jet n’est pas l’étape de travail minutieux sur les tournures de phrases et le vocabulaire. Le premier jet est un brouillon.

Même si tu recherches dès la première formulation la meilleure façon de dire les choses, ne perds jamais de vue qu’il s’agit d’une première version que tu vas retravailler.

Un roman s’écrit en plusieurs couches. Chaque couche vient améliorer ton texte, et ce jusqu’à l’intervention de personnes extérieures (des bêtas-lecteurs et/ou un correcteur professionnel). Ces personnes vont te porter assistance et te donner une autre perspective sur ton texte pour aller encore plus loin. 

A la phase de correction, tu vas te poser toutes les questions importantes pour être sûr d’avoir donné le meilleur de toi-même d’un point de vue stylistique. Tu t’assureras avoir fait attention à tous les points de vigilance concernant le français, tes tics de langage éventuels et les éléments de style qui te tenaient à coeur.

Et c’est seulement à la fin de ce procédé que tu décides que ton texte est prêt à être envoyé à un éditeur. Et même à ce moment-là, on ne te demande pas que ton texte soit parfait. Il doit être propre et professionnel.

L’écriture est une pratique

Si tu veux écrire assez bien pour faire un roman digne d’être lu et publié, il ne te reste plus qu’à vaincre le plus gros blocage des auteurs, débutants et confirmés : le perfectionnisme !

Le risque est de ne jamais trouver ton écriture assez bonne. Tu vas fonctionner par vagues. Certains jours, ta production trouvera grâce à tes yeux. D’autres fois, tu ressentiras le besoin de réécrire 25 fois les mêmes pages car ce ne sera « toujours pas encore ça ».

Il est essentiel quand tu te lances dans ton premier roman de garder en tête la nature du travail d’écriture.

Il s’agit d’une pratique.

C’est par la répétition, en écrivant, encore et toujours, que tu t’améliores. Il faut écrire pour écrire avec de plus en plus d’aisance et de confiance en soi.

Bien sûr à cela s’ajoute la lecture, vecteur indispensable pour émuler et progresser, ainsi que cette attention portée aux détails lors de la correction. Ton texte sera par définition toujours perfectible.

Ne pars pas perdant en te demandant si tu vas être capable d’écrire un roman et si ce sera assez bien. Ce sera ce que tu es capable de faire aujourd’hui. Ce sera le résultat de tout l’effort, de toute la passion, de toute la motivation dont tu disposes aujourd’hui. Et ce sera par définition suffisant. 

Les grands points de la conversation :

– Echouer par anticipation
– Toute transposition de l’esprit au papier est imparfaite
– Une écriture qui risque de ne jamais être assez bonne
– Accepter l’éternel work in progress

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Ep #90 – Aller au bout de son premier roman quand on est écrivain débutant https://licares.fr/podcast/ecrivain-debutant/ https://licares.fr/podcast/ecrivain-debutant/#respond Thu, 08 Apr 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2726 Parmi les blocages de l'écrivain débutant, on ne parle pas assez de la peur de l'effort : la peur d'un travail qui va être long et difficile.

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La peur de l'effort à faire

La peur de l’écrivain débutant de s’engager dans quelque chose de long et difficile

Johanna, notre coach en développement personnel, inaugure une mini-série de 3 épisodes du podcast consacrée aux difficultés de l’écrivain débutant.

L’écriture d’un roman est un projet qui demande plusieurs mois de travail et de persévérance. Si certains sont exaltés par leur projet, d’autres s’inquiètent du chemin à parcourir.

Seront-ils capables de fournir autant d’efforts ? Garderont-ils leur motivation jusqu’au bout ?

La peur de l’effort à faire peut être une peur paralysante qui amène l’écrivan débutant à partir perdant et à procrastiner.

Comment se lancer dans l’écriture de son roman même quand notre projet nous parait au-delà de nos forces ?

Retrouve Lucie Castel dans une masterclass gratuite et inédite jeudi 8 avril à 20h (heure de Paris) sur le thème : 5 conseils d’écriture pour les auteurs débutants.
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Dédramatiser la douleur

Un premier point d’action consiste à dédramatiser la difficulté à venir. Et si écrire un roman n’était pas un chemin long et difficile, ou en tout cas, n’était pas juste un chemin long et difficile ?

On ne part pas pour 4 mois de galère

L’écrivain débutant doit rester connecté aussi souvent que possible au plaisir d’écrire. S’il souhaite écrire un roman, c’est bien qu’il trouve un contentement et une fierté dans l’acte d’écrire. Imaginer une histoire, créer des personnages, s’interroger sur le choix des mots et des tournures de phrase – ce ne sont pas juste des sources de frustration.

Il importe de ne pas occulter le plaisir que l’on éprouve à écrire en se concentrant complètement sur la difficulté perçue. Et si on ne partait pas pour 4 mois de galère mais bien 4 mois où l’on va pouvoir s’adonner à sa passion et explorer son imaginaire comme on ne l’a encore jamais fait auparavant ?

De même, et si la rigueur et la concentration demandées n’étaient pas aussi accablantes que tu te l’imagines ? N’oublie jamais que nous avons tous des tendances perfectionnistes qui nous font dramatiser l’effort car nous imaginons facilement les extrêmes.

Quand le loisir devient une obligation

La plupart des personnes qui bloquent de peur du travail à accomplir ont de bonnes intentions. Elles souhaitent mener leur projet sérieusement. Elles mettent de l’enjeu à réussir, à aller au bout. Mais elles intériorisent aussi cette idée de « travail » justement. L’écriture qui était jusque là une passion et un loisir se teinte d’obligation et de sérieux.

Or, notre éducation a contribué à nous faire faire des raccourcis dichotomiques.

D’un côté, il y a la détente, le loisir et le plaisir. De l’autre, le travail, les responsabilités et la discipline. Quand l’écriture devient travail, on s’inquiète de perdre tout plaisir et nos mécanismes de résistance se mettent alors en branle.

Il est fondamental de questionner cette dissociation. Et si la rigueur que demande l’écriture d’un roman n’enlevait en aucune façon le plaisir ?

Un projet avec de nombreuses étapes

Outre cette peur de la rigueur et de la discipline attendues, c’est la taille du projet en elle-même qui peut être bloquante. 300 pages à écrire ! 4 mois de travail ! Réussir à écrire une histoire cohérente et captivante alors que je ne sais pas par quel bout commencer l’histoire !

L’écrivain débutant se sent vite dépasser par l’ampleur de la tâche.

La solution est toujours remédier à la confusion en clarifiant le plus possible son projet.

Dans le cadre de l’écriture d’un roman, il s’agit :

  • De prendre le temps de faire le travail préparatoire, autrement dit de travailler en amont de l’écriture ses personnages, les grandes actions de son histoire, voire d’établir un plan détaillé. On définit là où l’on va avec son histoire, comment l’on souhaite que celle-ci se déroule, ce qu’il adviendra de nos personnages.
  • De clarifier les différentes étapes de l’écriture et du travail de relecture, avec si possible des dates d’échéances prévisionnelles pour chaque étape. Ainsi, on sait ce que l’on est censé faire à chaque étape et on a un moyen de suivre sa progression.
  • De découper ses séances d’écriture en temps de travail réaliste avec des objectifs clairs : un nombre de séances réalistes par rapport à ses autres obligations, d’une durée réalisable, un nombre de mots à réaliser, un scène particulière à écrire par exemple. Le plan détaillé prend tout son intérêt pour agir comme une boussole, comme une carte à suivre tout au long des mois d’écriture.

L’idée est de rendre la réussite du projet inévitable en avançant petit à petit, étape par étape. Et surtout en étant le plus clair et précis possible sur des tâches qui nous paraissent tout à fait réalisables !

Les grands points de la conversation :

– Personne ne veut se lancer dans un projet qu’il ne peut pas gérer
– La dichotomie à bannir : travail vs plaisir
– Ecrire un roman est une aventure passionnante
– On ne peut pas « échouer » quand on se lance dans un roman, même si on le finit pas

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3 conseils en cas de blocage dans son roman https://licares.fr/podcast/conseils-blocage-ecriture-roman/ https://licares.fr/podcast/conseils-blocage-ecriture-roman/#respond Thu, 25 Mar 2021 07:03:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2694 Tu n'arrives pas à te lancer ou tu sèches après quelques chapitres ? Découvre comment surmonter ce blocage d'écriture dans ton roman.

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page blanche bloquer dans son roman

3 façons de surmonter le blocage dans l’écriture de son roman

Tu as une idée d’histoire qui te plait ou un personnage que tu as bien en tête. Tu es prêt à te lancer dans ton roman. Et pourtant tu sèches. Tu n’arrives pas à trouver tes mots. Tu tournes autour du pot.

Parfois tu arrives à écrire quelques chapitres, puis plus rien. Tu es en plein blocage dans ton roman.

Voici les 3 causes principales qui génèrent ce blocage d’écriture et comment le surmonter.

1. Ce n’est pas le bon moment pour toi d’écrire cette histoire

Parfois, malgré ton enthousiasme pour ton idée d’histoire, tu n’arrives pas à te mettre dans l’écriture. Ton idée te passionne et tu es convaincu qu’elle a du potentiel, mais l’inspiration et la motivation te font défaut.

Il se peut que ce ne soit pas l’histoire que tu doives écrire à ce moment.

Une histoire trop personnelle

Peut-être remue-t-elle trop de choses avec lesquelles tu n’es pas encore en paix. Peut-être une autre histoire doit être dite pour que certaines choses sortent.

Je prends mon exemple personnel. J’ai depuis plusieurs années une histoire en tête, un parcours de femme touchée par l’infertilité. Lorsque j’ai voulu écrire cette histoire, mes propres blessures étaient encore trop vives. Je rouvrais des plaies alors même que j’essayais de faire le deuil de ma propre infertilité.

J’ai été incapable d’écrire cette histoire à ce moment-là alors qu’elle me tenait particulièrement à cœur. Plusieurs années plus tard, j’ai repris cette histoire et j’ai pu l’écrire.

A l’inverse, une élève de LICARES n’arrivait pas à se lancer dans une histoire de fantasy. Nous avons découvert ensemble dans nos échanges que l’histoire qu’elle voulait vraiment écrire à ce moment-là était une histoire plus personnelle où elle pourrait partager un vécu qu’elle avait besoin de mettre en mots.

Les questions à se poser

Pour identifier si ton blocage vient de l’histoire que tu as choisie d’écrire, je t’invite à te poser trois questions :

  • Qu’est-ce que je ressens quand je veux écrire cette histoire ?
  • Qu’est-ce que je veux vraiment écrire aujourd’hui ?
  • Est-ce que je me sens assez fort pour écrire aujourd’hui ?

Il faut parfois accepter de mettre son projet en cours de côté pour sortir du blocage. Plutôt que de t’acharner, essaye de travailler sur une autre histoire. Si tu n’as aucun blocage sur cet autre roman, alors le problème venait bien de la thématique de ton histoire précédente.

Pas d’inquiétude. Tu ne renonces pas forcément pour de bon à cette première histoire. Tu pourras la reprendre quand ce sera le bon moment pour toi.

2. Ton cerveau te protège de l’échec et du rejet

Ton manque de motivation et ta difficulté à trouver les mots sont peut-être la matérialisation de ton anxiété.

La peur du jugement

Ton cerveau est une formidable machine qui n’a qu’un seul but : te protéger. Aussi, il a créé des mécanismes de défense contre tout ce qu’il perçoit être un danger pour toi – danger physique mais aussi émotionnel.

Lorsque tu écris un roman que tu souhaites partager avec des lecteurs, tu t’exposes à leur jugement. Or, même si intellectuellement tu fais la distinction entre qui tu es et ton histoire, tu peux difficilement t’empêcher de faire l’amalgame entre la critique de ton roman et la critique de qui tu es en tant que personne. Après tout, ton roman est une partie de toi. C’est le fruit de ton imaginaire, de ce dont tu as été capable de faire et de rêver à un instant T.

Aussi tu mets un fort enjeu à ton projet d’écriture. Et ton cerveau détecte un grand risque : le risque du refus, de l’échec, de l’abandon.

En voulant te protéger de cette blessure d’égo potentielle, il développe des parades qui te détournent de l’écriture. Page blanche, doute de nos idées et décisions, déconcentration pour ne citer qu’elles.

Dialoguer avec son cerveau

Il faut calmer tes peurs et désamorcer ce mécanisme de défense. Pour cela, tu dois doucement reprogrammer ton cerveau avec des pensées apaisées.

N’aie pas peur de te parler, même si c’est un peu déconcernant au début. Rassure-toi, en te répétant :
« j’entends bien ta peur mais tout va bien se passer. »

Tu dois diminuer l’enjeu que tu mets dans l’écriture pour sortir ton roman du blocage créatif.

Scénariser le pire

Une autre façon de te rassurer et donc de sortir du blocage avec ton roman est de te laisser dérouler le scénario catastrophe.

Admettons que les critiques de ton roman soient toutes négatives ou que les éditeurs te boudent. Que feras-tu ?

Prépare ton plan B. Tu écriras un autre roman. Tu persévéras. Et tu survivras.

En dédramatisant nos peurs de cette façon par la logique et la planification, nous calmons nos angoisses profondes, nous faisons redescendre la pression des enjeux.

3. Tes idées ne sont pas assez claires, d’où le blocage dans ton roman

La confusion est une briseuse de motivation hors pair.

Es-tu sûr de savoir où tu souhaites aller avec ton histoire ?

Si ton intention littéraire est floue, tu n’as pas un socle assez solide pour dérouler tes rebondissements. Tu te poses sans arrêt des questions sur la direction à prendre et tu doutes que ce soit la bonne.

Ne pas savoir où aller entraîne une fatigue et une crainte qui te détourne de ton histoire.

Formaliser son intenton littéraire

Je te propose l’exercice suivant :

  • Résume tout ton roman ou ta série en une seule phrase (3-4 lignes).
  • Lis-la à voix haute à quelqu’un qui ne connait pas l’histoire.

Est-ce que cette personne a compris ton histoire ? Peut-elle simplement la reformuler ?

Si ce n’est pas le cas, ton idée n’est pas assez claire.

N’oublie pas que ton histoire doit avoir un thème principal, un thème central. C’est celui-là même que tu résume. Tous les autres thèmes sont secondaires et ne font que renforcer et ramener vers ce thème principal.

En creusant ton intention littéraire, tu surmontes en général le blocage de ton roman.

Les grands points de la conversation :

– Une bonne idée sur le papier ne suffit pas
– Faire la distinction entre acharnement et persévérance
– Les mécanismes de fuite de notre cerveau
– L’exploration des peurs pour dépasser les blocages
– Le besoin de clarté

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