Archives des éditeur - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/editeur/ La communauté des écrivains Thu, 04 Nov 2021 11:41:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des éditeur - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/editeur/ 32 32 164327860 7 erreurs impardonnables d’un roman pour les éditeurs https://licares.fr/podcast/7-erreurs-roman-editeurs/ https://licares.fr/podcast/7-erreurs-roman-editeurs/#respond Thu, 04 Nov 2021 11:40:58 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3112 7 erreurs à éviter dans ton roman ! les éditeurs ne pardonnent pas ces erreurs quand tu leur soumets ton roman pour la publication.

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erreurs dans roman éditeurs

Les erreurs à éviter quand on soumet son roman aux éditeurs

Pas de panique ! Un éditeur n’attend pas un texte parfait quand il reçoit le manuscrit d’un auteur. Son travail est de repérer les potentiels et de parfaire le texte avec son auteur pour qu’il soit au niveau de la publication.

Cependant, les éditeurs ont quand même un certain standard. Ils ne peuvent pas se permettre de dépenser trop de temps et d’énergie à modifier complètement un texte, quand bien même ils trouveraient l’idée de l’histoire intéressante.

Il y a des erreurs et des approximations qui sont rédhibitoires quand il s’agit de choisir un texte pour l’éditer.

Je porte ta vigilance sur 7 erreurs à éviter dans ton roman pour multiplier tes chances d’avoir une réponse positive des éditeurs.

Erreur n°1 : Ecrire des dialogues déconnectés de ce qui se passe autour

Le dialogue n’est pas une parenthèse dans ta narration déconnectée du reste. Ce n’est pas une coupure dans l’histoire qui sort les personnages du lieu ou de la temporalité de l’action.

Pour éviter de donner cette impression que les dialogues sont déconnectés du reste, il est important de rester vigilant sur les points suivants :

  • Attention aux dialogues qui seraient des suites de répliques sans incises narratives. Si, bien évidemment, il ne s’agit pas de surcharger les dialogues d’incises, celles-ci ont un rôle important : elles donnent des clés visuelles au lecteur sur ce qui se passe autour des personnages qui parlent.
  • Car les personnages parlent dans un environnement. Il se passe des choses autour d’eux, leurs corps sont peut-être en mouvement. La parole ne doit pas être déconnectée de cet environnement.
  • Ce n’est pas au lecteur d’imaginer par lui-même tout cet environnement. Ton texte doit lui en donner des clés, dans les répliques comme dans les incises.

Erreur n°2 : Faire descriptions trop lourdes de détails

Ne cède pas à la tentation de faire des « pavés de description. »

Par exemple, ne donne pas tous les éléments sur le physique d’un personnage dans un même paragraphe. Saupoudre certains détails à des moments où ils auront plus d’impact pour l’histoire.

Si tu écris à la 1ere personne, il peut être tentant de tomber dans le cliché du personnage qui s’observe dans son miroir et qui se met à se décrire de la tête au pieds. Attention aux descriptions qui sont clairement artificielles.

Erreur n°3 : Oublier de fermer les portes qui ont été ouvertes

Connais-tu le terme anglais plot hole ? Il désigne des aspects de la narration qui sont laissés en suspens par l’auteur.

Pas parce qu’il fait le choix de laisser le lecteur interprété les événements comme il le souhaite ou de faire ses propres déductions, mais parce qu’il a oublié de reprendre et conclure le fil de cet arc narratif secondaire !

Quand on arrive à la fin du roman, toutes les portes narratives ouvertes doivent avoir été refermées – sauf dans le cas de la poursuite claire de la narration sur un autre tome.

On peut évidemment vouloir faire une fin ouverte ou laisser le lecteur faire sa propre interprétation de quelque chose, mais cela doit être clair et assez d’indices doivent être laissés pour qu’il puisse faire sa déduction.

Il faut éviter au maximum de donner une impression de « non terminé ».

Erreur n°4 : Faire des personnages trop caricaturaux

Parmi les erreurs rédhibitoires dans ton roman pour les éditeurs, plusieurs concernent les personnages.

Tu le sais désormais : un bon personnage est un personnage multidimensionnel. C’est un personnage complexe et vraisemblable.

Cela n’exclut pas de donner un trait de personnalité fort, exacerbé dans ta description de cet individu. Par exemple, il peut être d’une jalousie maladive qui colore ses interactions avec les autres.

Mais il ne doit pas être que ça. Tu dois bannir le personnage qui ne présente qu’une seule émotion exacerbée et qui se résume à elle (le trop gentil, trop méchant, trop jaloux…).

C’est en particulier vrai pour les personnages secondaires que l’on a souvent moins travaillés que les personnages principaux. Ou l’antagoniste qui n’est là que pour s’opposer au héros.

En réalité, tous les personnages doivent être crédibles et donc complexes.

Erreur n°5 : Stimuler insuffisamment l’imaginaire du lecteur

Si je t’ai mis en garde sur le fait de ne pas attendre du lecteur qu’il s’imagine tout l’environnement de ton roman, de lui donner assez d’informations pour le guider dans ce que tu veux lui montrer, je ne veux pas que tu tombes dans l’excès inverse.

Ne dicte pas au lecteur tout ce qu’il doit ressentir de peur qu’il se « trompe », de peur que ce que tu veux dire ne soit pas assez clair.

Fais confiance à ton lecteur et essaie de rester subtil.

Tu n’as pas besoin de lui dire qu’il doit être triste, en colère ou heureux pour ton personnage.

Peins un tableau assez vif et coloré pour que ces émotions le saisissent d’elles-mêmes.

Erreur n°6 : Avoir trop de personnages

Une histoire avec trop de personnages est une histoire difficile à suivre pour le lecteur. C’est aussi une histoire dans laquelle il se souvient difficilement de la psychologie de chaque personnage.

Mieux vaut moins de personnages mais des personnages creusés et mémorables.

Même si cela est plus vrai dans un one shot que dans une série, il n’en reste pas moins que le moins vaut le plus !

Evite ces erreurs dans ton roman pour accrocher les éditeurs.

Erreur n°7 : Faire des personnages passifs

Toutes tes intrigues, principales et secondaires, doivent avoir des répercussions sur tes personnages. Sur leur état mental, sur leur progression, sur leurs décision, etc.

Si le personnage est indifférent ou victime à ce qui lui arrive, ton lecteur le sera aussi forcément.

Aussi il est important que ton personnage ne soit pas attentiste : il doit réagir aux événements. Il doit bouger.

Cela ne veut pas dire qu’il comprend toujours ce qui se passe ou qu’il ne prend pas de mauvaises décisions, mais il en prend.

Il faut absolument que tu trouves un lien entre le déroulé de l’intrigue et l’évolution des personnages.

La liste de ces erreurs n’est pas exhaustive mais les éditeurs seront plus indulgents avec ton roman si tu as prêté attention à toutes celles-ci !

Les grands points de la conversation :

– Les personnages ne doivent pas subir l’action pour une narration réussie
– Eviter le « trop » (trop de personnages, trop de dialogues, trop de descriptions)
– Se méfier des cliffhangers et des arcs non résolus
– Un roman bien travaillé en amont est un roman plus simple à écrire

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Ep #81 – Concours d’écriture et appels à texte https://licares.fr/podcast/concours-decriture-appel-a-texte/ https://licares.fr/podcast/concours-decriture-appel-a-texte/#respond Thu, 04 Feb 2021 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2581 Faut-il participer à un appel à texte ou à un concours d'écriture pour lancer sa carrière d'écrivain ? Lucie Castel conseille les futurs auteurs.

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Concours et prix littéraires

Concours et appels à texte : faut-il participer ?

Les maisons d’édition mais aussi de nombreux organismes qui veulent promouvoir la création artistique (collectivité, institutions privées et publiques) organisent des concours d’écriture.

Qu’il s’appelle concours littéraire ou appel à texte, le principe est le même : l’organisateur du concours d’écriture propose un thème, un format (nouvelle ou roman), parfois un nombre de mots, et en appelle à la créativité des auteurs jusqu’à une date butoir.

Ce que l’on peut attendre d’un concours d’écriture

Le temps écoulé, il choisit un ou plusieurs gagnants selon les modalités exprimées dans le règlement du concours d’écriture et leur remet le prix prévu.

Il peut s’agir d’une simple distinction. C’est ce qu’on appelle les prix littéraires. Les plus prestigieux s’accompagnent de la remise d’une somme d’argent ou d’un autre avantage.

Dans le cadre des appels à texte, le plus souvent, la récompense est une publication de l’œuvre du gagnant.

Outre le prestige et la fierté de remporter un concours d’écriture, parlons stratégie.

Est-ce un tremplin pour lancer une carrière d’auteur ? Et en conséquence, est-ce que les jeunes auteurs doivent répondre à ces appels à texte ?

Les appels à texte sont des opportunités de montrer sa plume à une maison d’édition. Aussi, si celle-ci intéresse l’auteur pour la publication de son œuvre, ce peut être une façon de créer des contacts et de se faire connaître d’elle.

Mais attention de ne pas attendre plus d’un concours d’écriture qu’il ne le promet : tous les appels à texte n’ont pas pour vocation de déboucher sur un contrat et une collaboration qui va au-delà de la publication du texte proposé.

De même, tous les prix littéraires ne se valent pas pour dynamiser les ventes ou la carrière d’un écrivain.

Il va falloir porter une attention toute particulière aux petites lignes : qui organise le concours ? Que prévoit le règlement intérieur ?

Une chose est sûre, si le thème plait à l’auteur, c’est une très bonne façon de se confronter à l’écriture professionnelle. C’est-à-dire l’écriture avec des contraintes : de temps (une deadline) et de mots (un format roman par exemple).

Les grands points de la conversation :

– L’importance primordiale du règlement intérieur
– Gagner un concours : quel impact sur la carrière de l’auteur
– Le format nouvelle ou le format roman
– Les limites du concours d’écriture

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Comment écrire un roman en 7 étapes : de l’écriture à la publication https://licares.fr/podcast/comment-ecrire-un-roman/ https://licares.fr/podcast/comment-ecrire-un-roman/#comments Thu, 26 Nov 2020 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2271 Comment écrire un roman que tu destines à la publication ? Note les 7 étapes indispensables pour finaliser ton projet d'écriture de livre.

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Comment écrire un roman : les étapes de ton projet

Reprenons les bases pour diviser ton projet de roman en 7 grandes étapes qui te prendront chacune une à plusieurs semaines selon le temps que tu vas dédier à cette aventure.

Nous considérons le cas d’un roman que tu vas vouloir faire publier en maison d’édition. Pour l’autoédition, les étapes sont les mêmes jusqu’au moment où, plutôt que d’envoyer ton manuscrit aux éditeurs, tu vas enclencher le processus de la mise en ligne et les étapes marketing connexes.

Comment écrire un roman ? Voici ta checklist des grands temps entre l’idée du roman et la soumission à l’éditeur.

Celle-ci vaut pour tous les genres littéraires. Tu te demandes comment écrire un roman fantastique, comment écrire un roman policier, comment écrire un roman d’amour ou tout simplement comment écrire un roman généraliste ? Tu vas suivre ces mêmes 7 étapes pour aller au bout de ton projet.

Etape n°1 : Préciser l’idée fondatrice de ton roman

comment écrire un roman fantasy

Comment écrire un roman ? Il te faut une idée ! Jusque là, c’est plutôt simple. Enfin… Il y aurait fort à dire sur la complexité à s’arrêter à une idée et à croire assez en elle pour lui donner sa chance de devenir un roman. Mais cette première étape va justement te permettre de valider ton idée.

Avant de laisser ton imagination construire tes personnages, avant de te perdre dans les flashs des scènes qui te viennent spontanément, tu dois synthétiser l’idée de ton roman en un phrase simple.

Cette phrase répond à la question suivante : sur quoi et sur qui je veux écrire ? Elle va te permettre d’être au clair sur les grands thèmes qui vont sous-tendre ton roman.

Cette étape est essentielle car elle te permet de te lancer dans ton projet avec une grande clarté sur ton intention et un fil conducteur. C’est d’ailleurs pour cela que nous l’appelons l’intention littéraire.

En sachant là où tu veux en venir avec ton histoire, tu vas pouvoir :

  • Avancer efficacement dans ton texte.
  • En parler de manière claire et synthétique, notamment en aval, aux éditeurs.

Etape n°2 : Faire le travail préparatoire à l’écriture

Les recherches, le plan, et tout ce qui vient avant l’écriture

Un auteur se lance rarement dans l’écriture sans avoir réfléchi au préalable à son histoire et sans avoir noté méthodiquement les éléments qui allaient en être les piliers. Le travail préparatoire est presque à lui seul la réponse à comment écrire un roman de qualité professionnelle.

Ce travail est en fait une multitude de documents de travail.

  • Les recherches, plus ou moins longues selon le genre du livre que l’on écrit et notre connaissance préalable des thématiques et lieux abordés.
  • La création des personnages, et la compilation des fiches de personnages.
  • Le choix des grands rebondissements ou pivots qui viendront rythmer le récit.
  • Le plan de découpage des chapitres, plus ou moins détaillé, plus ou moins abouti selon les auteurs, qui met ces rebondissements dans un ordre et une temporalité.

Tous les auteurs réfléchissent au moins aux trois premiers éléments avant d’écrire. Il s’agit de la colonne vertébrale de leur histoire, sur laquelle ils viendront greffer la chair du texte.

Combien de temps passer sur le travail préparatoire ?

Une question récurrente que l’on nous pose est le temps à passer sur le travail préparatoire. Certains passionnés d’écriture ont l’impression de se perdre dans leurs recherches. D’autres d’être trop minutieux dans leurs fiches de personnage.

Il n’y a jamais une bonne réponse applicable à tous. L’écriture n’est pas une science, mais une pratique éminemment personnelle et chacun doit faire des tests pour trouver sa méthode de travail efficace.

Cependant… Comme souvent, c’est une histoire de juste milieu. Il ne faut pas bâcler son travail préparatoire pour ne pas être coincé ensuite, mais il ne faut pas non plus s’y complaire.

Après avoir fait un rapide sondage parmi les auteurs de ma connaissance, le temps qu’ils accordent au travail préparatoire varie de une à trois semaines.

Envisage de te donner un mois maximum pour mettre en place toutes tes idées et tes personnages, mais de ne pas reculer plus l’écriture.

Ne commence pas à rédiger dans ton plan, ne te perds pas dans des recherches de niveau universitaire pour un récit qui est avant tout une fiction.

Etape n°3 : L’écriture du premier jet de ton roman

comment écrire un roman d'amour

L’essence du premier jet

On arrive enfin à l’étape de l’écriture du premier jet elle-même ! Le premier jet, comme son nom l’indique, est un point de départ. C’est un brouillon. C’est un document de travail.

Cela ne veut pas dire qu’il ne sera pas du tout abouti et que tu devras le réécrire entièrement. Cela veut simplement dire que tu ne dois pas tomber dans le perfectionnisme de vouloir un roman finalisé dès cette étape.

Je dis toujours à nos élèves des formations de LICARES qu’ils n’ont qu’un seul but à l’étape du premier jet : le terminer le plus vite possible. Arriver à la fin pour avoir leur base de travail et avoir enfin leur roman de façon tangible et plus seulement dans leur tête.

Eviter les longues pauses dans l’écriture

En conséquence, je te conseille de ne pas faire de longues pauses dans l’écriture de ton roman. J’aime l’analogie des salles de sport. Quand on s’arrête d’aller à la salle pendant deux semaines (et qu’on est pas très athlétique à la base), il est tellement difficile de se remotiver. De fournir les efforts pour retrouver une cadence où l’entraînement devient plus facile. Souvent deux semaines se transforment en deux mois, en six mois, en un an.

Il en est de même pour l’écriture. Faire une pause de plusieurs semaines dans l’écriture de son roman nous met en danger de retarder considérablement son achèvement car l’effort à fournir pour retrouver un rythme de travail et la bonne concentration n’en sera que plus grand.

Par ailleurs, une longue pause dans l’écriture accroît le risque d’incohérences dans l’intrigue et de problèmes de structure. Tu oublies les détails que tu as déjà donnés, le rôle que tu prévoyais pour une scène… Bref, ton cerveau repart presque de zéro et le lecteur va voir les raccords.

Viser une routine d’écriture quotidienne

Il n’y a pas de rythme d’écriture unique et parfait. Il n’y a que le rythme d’écriture qui te permet d’avancer au plus vite dans notre roman tout en faisant face aux autres priorités de ta vie.

Mais force est de constater que de très nombreux auteurs louent l’efficacité d’une routine d’écriture journalière.

Pourquoi écrire tous les jours ? Justement pour ne jamais perdre le fil de son histoire et s’apprendre à ne pas dépendre de la motivation pour écrire mais de l’habitude.

Chez LICARES, nous préconisons d’écrire 5 jours dans la semaine quand nous parlons d’écrire tous les jours.

Au-delà de la cohérence du texte, cette régularité développe la fluidité de ton écriture. Et bien sûr, c’est un moyen efficace de t’assurer d’avancer encore et toujours dans son histoire.

Je te conseille de faire des séances d’écriture plus courtes, par exemple de 45 minutes ou 1 heure, mais de les faire plusieurs fois par semaine, plutôt que d’attendre le week-end pour écrire une demi-journée complète.

Il y a de grands points positifs à faire de longues séances d’écriture, mais il y a aussi un risque accru qu’un imprévu survienne et que tu ne puisses finalement pas écrire. Auquel cas, tu passeras une semaine sans avancer ton texte.

Etape n°4 : Laisser pauser, puis corriger

3 semaines sur autre chose !

Ça y est ! Ton premier jet est bouclé ! Bravo ! Et tu vas célébrer cela comme il se doit… en faisant une pause !

Il ne s’agit pas simplement de reprendre ton souffle, même si après plusieurs semaines de concentration et de travail intellectuel, cela se justifie complètement.

Je t’invite à faire une pause pour augmenter l’efficacité de tes corrections à venir. Après des semaines d’écriture et sûrement un peu de relecture au fur et à mesure, ton cerveau est habitué à ton texte.

Tu n’es plus en mesure de prendre le recul nécessaire pour juger des éléments superflus ou manquants, ou tout simplement pour faire un travail efficace sur les fautes d’orthographe et de syntaxe.

A titre personnel, je laisse pauser mon roman 3 semaines avant de le reprendre.

Ne pas craindre l’étape des corrections

Je sais que certains jeunes auteurs ont très peur de ne pas réussir à se replonger dans leur texte et de se remettre au travail s’ils font une telle pause. Mon analogie de la salle de sport se retourne contre moi !

Il est important de ne pas se lancer dans les corrections avec l’idée que l’on est parti pour réécrire son roman. Il s’agit rarement de déconstruire tout le travail fait.

Le travail de relecture et correction est un travail différent de celui du premier jet.

Relance-toi dans ton roman progressivement. De la même manière que tu n’as pas besoin de retourner à la salle de suite 6 fois par semaine, reprends le fil de ton histoire au ralenti, à raison de quelques pages à relire tous les soirs, pour ensuite augmenter la cadence quand tu sens ton action t’enthousiasmer à nouveau.

Etape n°5 : Le retour des tiers

comment écrire un roman historique

A ce stade, tu as fait tout ce que tu pouvais par toi-même.

Je ne sais pas comment écrire un roman sans faire appel à des personnes extérieures qui pourront porter un œil nouveau sur ton récit. Je t’invite donc à chercher l’appui de bêta lecteurs et / ou de correcteurs éditoriaux freelance.

Les bêta lecteurs

Les bêta lecteurs sont des lecteurs bénévoles qui acceptent de relire ton texte. Selon leurs compétences et leurs appétences, ils seront en mesure de te signaler les erreurs de français. Ils te donneront leur point de vue sur l’équilibre de l’action et sur la vraisemblance de ton récit.

Si possible, tes bêta lecteurs sont des lecteurs du genre dans lequel tu écris, afin de t’assurer que leurs retours soient les plus pertinents.

La plupart des auteurs trouvent leurs bêta lecteurs parmi leurs proches, parmi leurs lecteurs et parmi des collègues auteurs.

Je te conseille d’avoir le retour d’au moins deux personnes différentes. Tu intègreras ensuite, si cela te parait pertinent, leurs remarques pour une version finale de ton texte.

Les correcteurs éditoriaux freelance

J’ai déjà eu l’occasion de te faire connaître le métier de correcteur éditorial. Contrairement aux bêta lecteurs, le correcteur est un professionnel. Son travail est donc soumis à rémunération.

Le correcteur connait les exigences des éditeurs. Il peut te proposer un retour beaucoup plus détaillé, notamment sur les problèmes éventuels de structure de ta narration.

Tu vas beaucoup apprendre sur ton écriture et comment améliorer ton roman auprès des correcteurs. Quand tu signes avec un éditeur, c’est un correcteur éditorial qui le plus souvent va faire le fameux travail de correction. Il s’agit de la même prestation.

Il n’y a pas de régulation de ce métier. Trouver un bon correcteur avec qui tu noues une relation de confiance n’est pas toujours plus facile que trouver de bons bêta lecteurs.

Qui privilégier : bêta ou correcteur ?

Si tu es en mesure de faire appel aux deux, je te dirais de faire appel aux deux !

Dans le cas contraire, trois points peuvent t’aiguiller dans ton choix :

  • Ton expérience. Si tu débutes tout juste dans l’écriture, le retour d’un professionnel peut être un tremplin pour t’améliorer. Aussi je te recommande d’avoir recours à un correcteur. Si tu es plus aguerri, que tu connais tes points forts et tes faiblesses, que tu as déjà signé avec un éditeur, nul besoin de doubler la prestation de correction que tu recevras de toute façon de la part de ton éditeur.
  • Ta bourse. Es-tu en capacité de mettre entre 800 et 1500€ dans une prestation de correcteur ? Le correcteur va travailler jusqu’à un mois sur ton texte. Il te demandera une rémunération en conséquence.
  • Ton réseau. Qui peux-tu solliciter dans ton entourage ? Si tu as déjà plusieurs bêta lecteurs potentiels, tu peux déjà avoir leur retour et l’intégrer à ton texte avant de faire la démarche de solliciter un correcteur.

Etape n°6 : Cibler les bons éditeurs

Ton manuscrit est réellement terminé ! Il est prêt à être envoyé aux éditeurs !

Tu entames désormais la joyeuse partie des candidatures spontanées. Celle-ci commence avec la recherche de tous les éditeurs qui seraient en mesure de vendre ton livre.

Je te renvoie à de précédents podcasts où je t’explique en détail que tu dois faire ta sélection selon deux critères :

  • Le genre de ton roman. Tu dois savoir dans quel grand genre ton roman se classe. Tu vas choisir des éditeurs qui ont des collections proposant ce genre.
  • La capacité de promotion de l’éditeur. Entre petit et grand éditeur, relation plus personnelle et plus grosse distribution, panache les éditeurs que tu vas solliciter.

Etape n°7 : Rédiger le dossier de soumission

Voilà ! Tu es prêt à envoyer ton manuscrit !

Pour mettre toutes les chances de ton côté, tu vas faire parvenir ta candidature spontanée avec un superbe CV et une lettre de motivation. En l’occurrence, un dossier de soumission dont la pièce maîtresse est une note d’intention.

Celle-ci explique de manière résumée ce dont ton livre parle, mais surtout, il le présente à l’éditeur dans des termes qui vont le convaincre qu’il pourra le vendre facilement.

La formation Devenir écrivain : Projet best-seller de LICARES rentre dans le détail de la rédaction du dossier de soumission et comprend un modèle clé en main, prêt à l’emploi, à personnaliser avec les détails de ton roman.

ÉPINGLE CET ARTICLE SUR PINTEREST !

comment écrire un livre

Les grands points de la conversation :

– La phrase d’intention littéraire n’est pas un gadget
– Pourquoi il ne faut pas s’éterniser sur le travail préparatoire
– Viser dans la mesure du possible une heure par jour
– La différence entre bêta lecteur et correcteur

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Ep #70 – Les critères de sélection des éditeurs https://licares.fr/podcast/criteres-editeurs/ https://licares.fr/podcast/criteres-editeurs/#comments Thu, 19 Nov 2020 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2242 Quelles sont les critères des romans qui sont retenus par les éditeurs ? Découvre deux caractéristiques de tous les manuscrits sélectionnés.

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Les critères de sélection des maisons d'édition

Quels sont les critères qui font l’unanimité chez les éditeurs ?

Si un éditeur accepte ton texte après que trois autres l’ont refusé, c’est bien la preuve que tous ont des critères et des exigences qui varient et n’entrent pas toujours en résonnance avec ton manuscrit lorsque tu le soumets.

Et pourtant, même ces différences relèvent des deux mêmes critères sur lesquels les éditeurs se basent pour sélectionner les manuscrits.

Tous les éditeurs recherchent :

  1. Une histoire facile à vendre
  2. Un manuscrit facile à publier

Une histoire qui séduira le lectorat

Parler des maisons d’édition comme étant des entreprises qui vendent un produit à une clientèle n’est pas mépriser le bien culturel qu’est le livre ou la qualité d’artiste de l’auteur.

C’est être réaliste sur les stratégies que doivent mettre en place les éditeurs pour survivre dans un marché hautement concurrentiel.

Ils doivent connaître le mieux possible leur clientèle, à savoir le lectorat. Ils peuvent ainsi lui proposer des livres qui répondent à ses goûts et ses exigences. C’est aussi tout l’intérêt de scinder leur catalogue en collections pour cibler les lecteurs encore plus précisément.

Nous avons pu te dire à de nombreuses reprises qu’il était important de cibler les maisons d’édition qui vendent le genre d’histoire que tu écris. A ton niveau, tu ne peux que connaitre les auteurs publiés par cette maison. Tu peux de cette façon t’assurer que tu frappes à la bonne porte. Lis leurs romans, présente le tien comme étant précisément dans leur ligne éditoriale.

Ce que tu ne sauras jamais à l’avance et qui entre en jeu dans leur sélection, c’est la stratégie commerciale que l’éditeur souhaite mettre en place pour les trois années à venir. Il peut vouloir mettre plus de moyens sur une collection et moins sur une autre. Il peut déjà avoir tout juste signé une histoire dont les grandes thématiques sont de son point de vue trop semblables aux tiennes.

Un manuscrit facile à publier

Une charge de travail raisonnable pour le risque commercial engagé

Toujours dans un esprit de minimiser la prise de risque et de faire une sélection efficace, les éditeurs vont rechercher des manuscrits sur lesquels le travail éditorial à fournir sera raisonnable.

Si l’éditeur juge que ton roman en l’état doit être complètement revu et que la structure elle-même de la narration est à retravailler, il te proposera de lui resoumettre plus tard ou te dira non.

Nous sommes d’accord qu’une grande partie du travail de l’éditeur, et qui justifie la part qu’il garde sur les ventes, est son expertise de correction sur le texte. Toutefois, s’il veut garder un cap de rentabilité, surtout dans un contexte où il a l’embarras du choix des soumissions, il préférera toujours travailler sur un manuscrit déjà de qualité professionnelle.

Un manuscrit déjà bien construit

Quels sont les critères d’un manuscrit de qualité professionnelle pour les éditeurs ? Pas de panique, l’éditeur ne recherche pas le livre parfait en tout point ! Mais il va remarquer si ton manuscrit contient les éléments suivants qui font l’unanimité d’une histoire bien construite :

  • Des personnages attachants, charismatiques, auxquels on s’attache.
  • Une action crédible, bien équilibrée sur la durée du livre.
  • Pour la littérature de genre, la présence des éléments narratifs attendus dans ce genre (les fameux codes du genre).

S’il ne peut jamais avoir d’assurance qu’un livre va bien se vendre, il sait que tous les livres plébiscités par le public répondent au moins à ces critères.

Les grands points de la conversation :

– Le lectorat est la clientèle des maisons d’édition
– Les éditeurs doivent connaître les tendances
– Il s’agit pour eux de travailler sur un texte mais pas de le réécrire
– Le point commun des best-sellers

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Ep #69 – Comment trouver la bonne maison d’édition https://licares.fr/podcast/trouver-maison-edition/ https://licares.fr/podcast/trouver-maison-edition/#respond Thu, 12 Nov 2020 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2231 Comment choisir une maison d’édition pour publier ton roman ? Voici quelques règles pour trouver la bonne maison d'édition pour ton projet.

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Cibler une maison d'édition

Peut-on vraiment choisir sa maison d’édition ?

Ton premier réflexe est sûrement de te dire qu’il n’y a pas vraiment de choix quand il s’agit de trouver une maison d’édition pour publier ton roman.

Tu choisis la maison qui accepte ton texte ! Trouver un éditeur parait un tel parcours du combattant que tu serais bien en peine de faire la fine bouche.

Et pourtant, de la même manière qu’une candidature spontanée à un emploi a plus de chances d’aboutir si tu vises des entreprises qui correspondent à ton parcours et à tes compétences, tu peux cibler les maisons d’édition qui correspondent le mieux à ton roman.

Il ne s’agit pas de restreindre ta soumission à un ou deux établissements. Mais dans les centaines de maisons d’édition qui acceptent des manuscrits, sois stratégique et connais les spécificités de celles qui publient des romans dans la ligne du tien, ne serait-ce que pour pouvoir personnaliser ton dossier de soumission de façon attractive.

La base : connaître le genre de son roman

On ne te le répètera jamais aussi, pour pouvoir démarcher un éditeur intelligemment, tu dois savoir dans quelle grande catégorie romanesque ton roman se situe.

Peut-être écris-tu de la littérature généraliste, aussi dite littérature blanche, et la question est alors vite réglée. Mais nombreux sont les auteurs à écrire de la littérature de genre.

Romance, fantasy, science-fiction, polar : identifie le grand genre dans lequel tu écris pour ensuite déterminer quelles sont les maisons d’édition qui proposent des collections correspondantes.

Il n’est pas essentiel que tu repères le sous-genre où peut se classer ton roman, car un éditeur qui publie un genre donné propose en général tous ces sous-genres. Ce peut être par contre une aide à l’écriture.

Repérer les éditeurs et leurs collections

Si l’on écrit un roman généraliste, inutile de cibler une maison d’édition spécialisée dans les littératures de l’imaginaire. Non seulement elle ne sera pas intéressée par notre roman, mais elle ne nous aiguillera pas vers un autre éditeur, cela n’est pas son rôle.

Même si elle s’intéressait à notre livre, elle n’aurait pas fidélisé la communauté des lecteurs qui nous permettrait de faire des ventes intéressantes.

Il est important de reconnaître les maisons d’édition qui sont déjà installées dans le genre dans lequel on écrit, et celles qui ouvrent tout juste une collection dans ce genre. C’est un plus grand risque d’être parmi les premiers auteurs publiés dans une nouvelle collection, du fait même que le public peut être frileux ou ignorant de cette collection. De même, l’éditeur qui débute sur un nouveau marché peut avoir moins de connaissances sur celui-ci.

Comment connaître les éditeurs qui publient des romans dans le genre dans lequel on écrit ?

  • D’abord en les repérant soit par une recherche Internet, soit en regardant les couvertures en librairie.
  • Puis en lisant des romans des éditeurs et collections qui nous intéressent pour avoir un avant-goût du type d’histoire et de plume qui ont pu être publiées.

Petit ou grand éditeur ?

L’expérience de collaboration avec un grand éditeur n’est pas toujours moins bonne ou meilleure que celle d’avec un petit éditeur.

D’une manière générale, il y a plus d’intermédiaires qui interviennent dans la sélection et dans la préparation de son roman quand on travaille avec une grande structure. L’avis de l’auteur est moins sollicité pour les éléments liés à la vente (notamment le choix de la couverture ou de la 4e de couverture).

On pense souvent que grande maison d’édition veut dire plus de moyens pour promouvoir son roman. Cela est tout à fait vrai. Mais encore faut-il que la maison d’édition mettent ces moyens au service de notre roman. Ce n’est pas toujours le cas, surtout quand elle a un grand nombre d’auteurs qui publient sur une même année, ou qu’elle a fait un choix budgétaire de privilégier certaines collections par rapport à d’autres.

Le prestige et la légitimité d’un grand nom de l’édition restent malgré tout le Saint Graal de la majorité des auteurs. Ils y voient la validation de leur statut d’auteur, de leur carrière, et même de leur roman.

A noter que de nombreux auteurs signent dans de plus grande maison après plusieurs romans ou pour l’édition poche de leur manuscrit.

Le va-et-vient entre petite et grande maison d’édition est assez courant dans une carrière.

La stratégie la plus pertinente serait la suivante : panacher sa soumission entre grands et petits éditeurs qui ont des collections établies dans le genre de notre roman.

Ressource : retrouve la liste des éditeurs français classés par genre sur ce site :
EDIT, Annuaire des éditeurs

Les grands points de la conversation :

– Apprendre à connaître les éditeurs, même les gros
– Qu’est-ce qu’une bonne maison d’édition pour son projet
– Caster son éditeur, c’est possible
– Lire les grands noms du genre dans lequel on écrit

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Ep #68 – Le marché du livre face à la crise du Covid https://licares.fr/podcast/crise-marche-livre-covid/ https://licares.fr/podcast/crise-marche-livre-covid/#respond Thu, 05 Nov 2020 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2222 Quelle est la situation des acteurs du marché du livre, dont les auteurs, du fait de la crise sanitaire du COVID et le reconfinement ?

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Le marché du livre fermé

Le marché du livre touché de plein fouet par la crise du coronavirus

Du côté des libraires

Alors que les Français prennent leurs marques dans ce second confinement de novembre 2020, les libraires ont fait l’actualité en protestant la fermeture de leurs établissements. Les livres ne sont pas considérés par le gouvernement comme des produits essentiels. Les bibliothèques sont elles aussi fermées.

Cette décision a engendré la fermeture des rayons livres des grandes surfaces et grands magasins. En cascade, les rayons de produits qui ne sont pas jugés de première nécessité ferment aussi.

De nombreux libraires qui avaient mis en place des systèmes de « click and collect », pour tenter de conserver une activité, ne peuvent quand même pas ouvrir du tout.

La crise du marché du livre précède le COVID. La librairie indépendante française est depuis de nombreuses années dans la tourmente. D’abord fragilisée par la concurrence des grandes surfaces, l’étau se resserre sur elles chaque jour que croit l’utilisation des services en ligne pour l’achat de livres. Et par service en ligne, entendons le géant Amazon, le plus gros vendeur de livres au monde.

Rappelons d’ailleurs que vendre des livres était la finalité première d’Amazon. La société a commencé comme une boutique en ligne de livres avant de se diversifier à tous les produits possibles et imaginables.

La crise sanitaire vient porter un nouveau coup à un commerce déjà très fragile. Il ne s’agit pas pour nous de débattre sur le caractère essentiel ou non du livre, mais de voir les conséquences de la crise sanitaire pour les acteurs de la chaîne et surtout pour les auteurs.

Du côté des éditeurs

Les éditeurs ont un rôle pivot dans la marché du livre. Les petits et moyens éditeurs font une bonne partie de leur chiffre d’affaires grâce aux ventes réalisées dans les salons du livre. Or, ceux-ci ont été annulés en masse depuis le début de la crise. Tous les salons du premier trimestre 2021 ne devraient pas non plus avoir lieu.

C’est un manque à gagner énorme pour ces petites structures.

Quant aux grands éditeurs, avec les librairies et les grandes surfaces fermées, c’est une part fondamentale de leurs canaux de distribution qui est bloquée.

Ne parlons pas de tous les autres acteurs de la chaîne du livre : imprimeurs, diffuseurs, distributeurs… qui travaillent au ralenti.

Les conséquences de la crise pour les auteurs

Moins de prise de risque

Les librairies et les grandes surfaces rouvriront. Les éditeurs avec une trésorerie suffisante pour dépasser la crise reprendront leur activité. Mais avec quelle stratégie éditoriale ?

Le risque pour les auteurs n’est pas tant que les éditeurs arrêtent de publier des textes mais qu’ils soient encore plus sélectifs sur ce qu’ils choisissent pour diminuer au maximum les risques d’échecs commerciaux.

Minimiser les risques, c’est par exemple se retrancher derrière les « valeurs sûres » plutôt que de parier sur de nouveaux auteurs. C’est miser sur des traductions de best-sellers anglo-saxons plutôt que de mettre des fonds sur de nouveaux auteurs français.

L’année 2020 et certainement l’année 2021 seront des années très difficiles, car même si l’auteur décroche un contrat d’édition, les canaux de vente sont moins nombreux qu’auparavant.

Encore plus de professionnalisme attendu

Cela étant dit, il est trop tôt pour te décourager même si tu es un jeune auteur qui allait soumettre son premier manuscrit.

Plus que jamais en temps de crise, les êtres humains ont besoin de l’exutoire qu’est l’art et la création artistique.

Le littérature n’est pas prête de devenir obsolète. L’imaginaire et la créativité humaine sont les moteurs de notre renouveau et de notre bien-être. De nouveaux textes seront toujours publiés et de nouveaux auteurs continueront à faire carrière.

Toutefois, si la sélection devenait plus poussée parmi les comités de lecture, il est essentiel que les auteurs présentent un texte le plus soigné possible. De même, le dossier de soumission sera un argument de vente encore plus important.

Que ce soit la formation de LICARES ou une autre, mets toutes les chances de ton côté !

Le futur du livre est numérique ?

L’ebook contre-attaque

La France a mis longtemps à parier sur le numérique. Que ce soit les acteurs de la chaîne du livre ou les lecteurs eux-mêmes, les habitudes de lecture sur liseuse, puis tablette, puis téléphone, se sont développées plus lentement que dans d’autres pays.

Outre l’attachement du public à la sensation du papier et au fait de tourner les pages, les professionnels du livre craignaient la déferlante du piratage qu’a connu le monde de la musique et du cinéma. Il serait toutefois trop simpliste de comparer la crise du marché du livre à celle du CD ou du DVD.

Ne minimisons pas les efforts des éditeurs et des grandes librairies ces dernières années pour rentrer plus massivement dans le marché du livre numérique. Pratiquement tous les éditeurs vendent aussi leurs livres au format numérique. Si Amazon a imposé son monopole comme plateforme de vente, la plupart des éditeurs vendent aussi sur leur propre site Web et sur les grandes plateformes concurrentes.

Et les lecteurs ? Tout semble indiquer que la crise sanitaire accélère l’acclimatation au livre numérique d’une partie des lecteurs partout en Europe.

L’auto-édition fera-t-elle de nouveaux adeptes ?

Imaginons un scénario où le livre numérique continuerait à prendre de l’ampleur, voire où les éditeurs seraient de plus en plus nombreux à proposer un contrat pour les droits numériques d’un roman et non les droits papier.

Dans un tel contexte, il serait légitime que de plus en plus d’auteurs se tournent vers l’auto-édition. Un auteur qui s’assure que son texte est d’une qualité professionnelle et qui étudie le marketing du livre sur Amazon sera-t-il toujours aussi attiré par la légitimité apportée par la maison d’édition et son savoir-faire commercial ? Alors que les lecteurs sont beaucoup moins regardant sur l’origine du livre quand ils achètent un ebook ? Et surtout que la rémunération de l’auteur passe de moins de 10% à 70% du prix de son livre quand il vend seul sur Amazon ?

Le pronostic de Licares est l’émergence encore plus forte d’une génération d’auteurs hybrides, qui publient à la fois en maison d’édition et s’essayent aussi à l’auto-édition.

L’audiobook, la 5G du livre ?

Parmi les marchés émergents qui vont marquer le futur du livre, citons le livre audio ou audiobook. De la même façon que le podcast fait désormais concurrence aux vidéos dans le marché de divertissement, de plus en plus d’éditeurs de par le monde doublent leurs sorties papier/ebook d’une sortie en livre audio.

A l’heure actuelle, seuls les grands éditeurs en France se lancent dans cette démarche encore très coûteuse. Il y a certainement un train à prendre en marche ! Un train dans lequel les auteurs en auto-édition aussi se lanceront avec la démocratisation des outils de production des livres audio.

En conclusion, ce n’est pas le moment pour les jeunes auteurs de se décourager. La crise du marché du livre ne veut surtout pas dire la fin de la publication de romans, dans une forme ou une autre. L’aventure est loin d’être terminée avant même d’avoir commencé. Ta priorité : écrire ton roman du mieux que tu le peux !

Les grands points de la conversation :

– Les librairies plus que jamais en péril
– Tous les acteurs de la chaîne du livre souffrent
– Le ciel est gris pour les auteurs mais ce n’est pas leur première tempête
– Il y aura toujours des perspectives pour de nouvelles carrières

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Ep #67 – 4 erreurs d’un premier contrat d’édition https://licares.fr/podcast/premier-contrat-edition/ https://licares.fr/podcast/premier-contrat-edition/#respond Thu, 29 Oct 2020 07:55:25 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2195 4 erreurs commises lors de la signature de son premier contrat d'édition qui découlent toutes du même mal : le syndrome de l'imposteur !

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Femme qui tient son premier contrat d'édition

Retour sur un premier contrat d’édition

Dans cet épisode du podcast Devenir écrivain, Lucie t’explique ce qu’elle considère être les quatre erreurs qu’elle a commises lors de sa première collaboration avec un éditeur.

Publiée chez un petit éditeur canadien il y a plus de 10 ans, Lucie ne revient pas sur les manquements de son collaborateur, mais sur ce qu’elle juge avoir été les siens et qu’elle retrouve trop souvent chez les jeunes auteurs.

Toutes ces erreurs découlent d’un seul et même blocage psychologique : le syndrome de l’imposteur.

Quand l’auteur est persuadé qu’il n’est pas encore au niveau, quand il pense que décrocher son contrat est un coup de chance, quand il met un enjeu énorme derrière cette première publication : il fait des erreurs qui peuvent venir gâcher ce premier contrat d’édition.

1. L’éditeur ne te fait pas une faveur en te publiant

Le mythe de l’éditeur mécène

Pour la plupart des auteurs, signer son premier contrat d’édition, c’est l’aboutissement d’un rêve. C’est la récompense d’un dur labeur de longs mois, voire plusieurs années. C’est le début, enfin, de sa carrière d’écrivain.

Or, sachant le nombre de soumissions que reçoivent chaque jour les éditeurs et la compétitivité du marché, se voir proposer un contrat d’édition est souvent perçu comme gagner au loto. On a l’impression qu’il s’agit d’une question de chance plus qu’un résultat qu’on peut influencer.

Il est facile de penser que l’éditeur est tout puissant dans ce choix (puisqu’il le fait) et qu’il fait et défait les carrières des auteurs (puisque dans la conception de l’édition traditionnelle, c’est le contrat d’édition qui apporte la légitimité d’auteur).

Et là, c’est le début d’une relation avec l’éditeur qui n’est plus une relation partenariale d’égal à égal mais une relation déséquilibrée où l’auteur voue reconnaissance et service à l’éditeur.

Reconnaître l’éditeur comme un chef d’entreprise

Il est essentiel de sortir de cette illusion que l’éditeur te fait une faveur quand il choisit ton roman. S’il le choisit, c’est qu’il voit dans ton roman le potentiel pour qu’il se vende. C’est ton travail d’écriture qui conditionne ce choix.

Oui il y a une part de chance : l’éditeur doit prendre le temps d’étudier ta soumission et celle-ci doit s’aligner avec ce qu’il recherche pour sa ligne éditoriale au moment où il en prend connaissance.

Mais l’éditeur n’est pas un mécène. Il dirige une entreprise qui vend des livres. Quand il choisit ton livre, il fait un pari sur sa capacité à le vendre. Il prend un risque commercial. Tu peux certes être reconnaissant qu’il prenne ce risque (nous ne te disons pas de prendre de haut tes collaborateurs ;)), mais sois conscient qu’il s’agit de son métier. Le commerce est la pratique de la mesure et de la gestion des risques.

Ce n’est pas à l’auteur qu’incombe le succès commercial du livre

L’éditeur distribue et vend ton livre. En ce sens, une fois que tu as fait ta part du marché, c’est-à-dire que tu lui as proposé un livre de qualité professionnelle et que tu as travaillé en bonne entente avec lui à la correction de ton texte, il est le garant du succès commercial de ton livre.

Nous l’avons dit à plusieurs reprises, il n’y a pas de formule magique pour s’assurer qu’un livre soit un best-seller. Ton éditeur n’est pas forcément en faute qui le livre ne marche pas. Il peut avoir fait tout son possible pour porter ton manuscrit, mais que la tendance lui soit défavorable.

Quand bien même, c’est à lui qu’incombe la tâche de le promouvoir. Toi auteur ne peux jamais être tenu responsable d’un échec commercial avec un produit professionnel. N’endosse jamais cette responsabilité.

2. Lis toujours ton contrat et sache que tout est négociable

La deuxième erreur de débutante de Lucie a été de ne pas lire dans le détail son premier contrat d’édition et de ne pas chercher le conseil d’un professionnel du droit pour s’assurer qu’il était en règle.

Dans un autre épisode, Lucie expliquait qu’elle a ainsi manqué des clauses d’un contrat à compte d’auteur qui étaient insérées dans ce qui devait être un contrat à compte d’éditeur.

Attention, comme l’a fait le premier éditeur de Lucie, tu t’entendras peut-être dire qu’on te fait signer un « contrat type ». Certes, il peut s’agir d’un contrat que cet éditeur fait signer à tous ses auteurs. Ou d’un contrat qui ressemble à de nombreux contrats que d’autres maisons d’édition font signer.

Mais d’un point de vue légal, le contrat type d’édition n’existe pas. Chaque contrat peut avoir des clauses différentes. Aussi, il est essentiel que tu prennes le temps de les lire, que tu en comprennes chaque ligne et ses implications. Prends conseil auprès de tes collègues auteurs mais surtout d’un avocat spécialisé.

Enfin, sache que tout est toujours négociable dans un contrat. En tant qu’auteur qui débute, tu n’as bien sûr pas les arguments de nombre de ventes et de popularité qui te mettent dans une position de force pour faire passer tous les termes que tu désires.

Mais cela ne veut pas dire que tu dois tout accepter si tu ne le souhaites pas. Communique avec ton éditeur, fais-lui part de tes réflexions et ne pars pas du principe que les choses sont figées par la coutume même s’il prétendrait le contraire.

3. Pose toutes tes questions !

Ne te mets jamais en tête que tu dois être le plus effacé possible face à l’éditeur pour qu’il t’apprécie.

Tu as face à toi un professionnel avec qui tu te lies pour une relation contractuelle. Poser des questions, être rassuré, savoir exactement ce qui t’attend pour ton livre : rien de cela ne devrait irriter ou braquer ton interlocuteur.

Ne laisse pas ton syndrome de l’imposteur te mettre en difficulté. Plus tu auras toutes les informations dont tu penses avoir besoin, meilleure sera votre relation et ta capacité à anticiper ce que tu dois faire dans les temps.

Tant que tu communiques dans le respect, la politesse et selon les canaux que vous avez convenu ensemble (mail, téléphone…), tu n’as pas à avoir peur de déranger ton éditeur. Il est ton interlocuteur dans votre relation de travail.

Comment peux-tu apprendre si tu ne poses pas de questions ? C’est comme ça que tu passeras de débutant à auteur qui a de la bouteille. C’est à travers l’expérience professionnelle et humaine de ton éditeur que tu avanceras.

4. Ton premier contrat ne présage rien des suivants

Après son premier contrat d’édition qui a donné lieu à une mauvaise expérience, Lucie craignait pour la suite. Comment rebondir quand le premier contrat s’est mal passé ? Est-ce qu’une mauvaise expérience – surtout la première – plombe une carrière ?

Heureusement, il n’en est rien.

Ton premier contrat d’édition ne présagera rien des suivants. Ce n’est pas parce que les choses ne se dérouleraient pas comme prévu que tu serais blacklisté par les éditeurs et que tu serais bloqué ensuite.

Il te faudra à nouveau proposer un roman de qualité professionnelle qui intéressera un éditeur.

Mieux, si tu as des antécédents de vente corrects voire bons, tu auras des arguments supplémentaires pour séduire les éditeurs. Si ce n’est pas le cas, l’éditeur va quand même considérer d’abord le produit que tu lui proposes et s’il pense pouvoir le vendre.

La relation de collaboration avec un éditeur est finalement semblable à la plupart des collaborations professionnelles. La part de relation humaine est très importante. Pour que les choses se passent bien, il faut une bonne communication et venir avec l’intention d’être à l’égal de son collaborateur, tant en professionnalisme qu’en respect de ses obligations contractuelles.

Les grands points de la conversation :

– Le syndrome de l’imposteur qui te fait accepter n’importe quoi
– L’éditeur n’est pas ton copain
– La part de mérite qui revient à l’auteur
– Un premier contrat d’édition n’est qu’un début

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Ep #57 – Combien gagne un écrivain ? https://licares.fr/podcast/remuneration-d-auteur/ https://licares.fr/podcast/remuneration-d-auteur/#respond Fri, 21 Aug 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2090 Combien gagne un écrivain ? Est-ce que la rémunération de l'auteur lui permet de vivre de sa plume ? Parlons argent sans tabou !

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Les deux composantes principales de la rémunération d’un auteur publié en maison d’édition sont ses à-valoir et ses droits d’auteur. Roman après roman, il cumule ses gains.

LUCIE CASTEL
Combien gagne un auteur

Un auteur peut-il vivre de sa plume ?

La plupart des personnes qui rêvent d’une carrière d’écrivain voudrait pouvoir en faire leur activité principale. Quand on est passionné d’écriture, quelle joie d’envisager en faire son métier ! De pouvoir s’organiser autour de l’écriture !

Seulement la réalité bassement matérielle nous rattrape vite. Combien gagne vraiment un auteur ? Peut-on vivre de son écriture ? Peut-on se tirer un salaire décent et régulier grâce à ses romans ?

Il n’y a pas de réponse univoque à cette question dans le sens où chacun a une idée différente de ce qu’il considère un revenu acceptable. Est-ce l’équivalent d’un SMIC ? Est-ce le passage de la barre des 2000€ ? Bien davantage ?

Une chose est sûre, un écrivain qui publie des livres traditionnellement dans une maison d’édition (et qui n’écrit pas à la commande) ne touche pas un salaire fixe. Ses revenus vont fluctuer car une grande partie de ceux-ci dépendent des ventes de ses livres… qui fluctuent de mois en mois, d’année en année.

La rémunération des auteurs

La rémunération des auteurs se compose de deux parties :

  • LES DROITS D’AUTEUR
  • LES À-VALOIR

Les droits d’auteur

A quoi correspondent les droits d’auteur ?

Lorsque l’auteur remet son livre à son éditeur, celui-ci va se tourner vers un certain nombre de prestataires pour le vendre et le distribuer. Tous ces acteurs de la chaîne du livre touchent eux-aussi un pourcentage sur le prix de vente du livre. Le prix du livre est fixe et encadré par la loi.

Les droits d’auteurs correspondent à votre part sur la vente de chaque livre et/ou de chaque produit dérivé de votre livre selon ce que vous avez négocié dans votre contrat.

L’éditeur vous reverse un pourcentage sur le prix de vente de votre livre. Ce pourcentage peut varier en fonction du format du livre. En effet, l’éditeur devra peut-être faire appel à un prestataire supplémentaire pour éditer votre livre au format poche par exemple.

Dans tous les cas, chaque format ayant son prix (grand format, poche, ebook), vos gains seront différents selon le format dans lequel est proposé votre livre et évidemment le volume de ventes.

Dans l’idéal, l’auteur veut être édité dans un maximum de formats pour multiplier ses possibilités de vente.

La rémunération des auteurs

Comment se calculent vos droits d’auteur ?

  • En moyenne, l’auteur touche environ 8% du prix du livre grand format en droits d’auteur. Il s’agit d’une fourchette qui va généralement de 8% à 12%. Soit, sur un livre grand format à 20€, l’auteur touche entre 1,60€ et 2,40€.
  • Ce pourcentage tombe à 5% en moyenne pour un livre de poche. Soit pour un livre poche d’un montant moyen de 7€, 0,35 centimes par livre.
  • Pour le format numérique, la moyenne est plus aux alentours des 10% à 12%, mais le prix des ebooks fluctuent beaucoup, entre 4€ et 12€, parfois moins selon les offres promotionnelles.

Il est fréquent que le pourcentage que touche l’auteur soit modulé dans le contrat. Souvent, l’éditeur prévoit que l’auteur touche 8% de droits papier jusqu’à 10 000 exemplaires vendus, 10% entre 10 001 et 20 000, 12% au-delà.

Tant que votre livre est vendu, vous recevez des droits d’auteur. Ainsi, pour maximiser votre rémunération d’auteur, 4 facteurs principaux entre en jeu :

> Le pourcentage négocié dans votre contrat
> Le volume des ventes réalisé
> La durée de vie de votre roman (rééditions par exemple)
> Le nombre de romans que vous publiez

Notez que la plupart de ces points ne sont pas de votre compétence ou pas complètement de votre ressort. C’est le savoir-faire de l’éditeur, son réseau, et son engagement envers votre livre qui vont multiplier vos chances de multiplier vos ventes.

Les à-valoir

Qu’est-ce qu’un à-valoir ?

La deuxième composante de votre rémunération d’auteur, et la plus importante pour un début, consiste dans les à-valoir. Les « à-valoir » sont une avance sur les droits d’auteur. Ils représentent le risque financier qu’accepte de prendre l’éditeur pour vous avoir dans son catalogue.

Il s’agit d’un pari que fait l’éditeur sur votre futur succès. L’éditeur vous propose une somme d’argent qui correspond à un volume de ventes. Que vous réalisiez ces ventes ou non, vous n’êtes pas redevable de cette somme.

Il n’y a pas d’encadrement sur le montant des à-valoir, si ce n’est qu’ils ne peuvent pas être de 0€. L’auteur peut faire le choix de renoncer à ses à-valoir, mais l’éditeur lui propose toujours au moins plusieurs centaines d’euros.

A titre indicatif, un auteur débutant se voit souvent proposer entre 500 et 800€.

Cette somme se négocie et monte évidemment quand l’auteur a fait ses preuves avec des volumes de vente qui rassurent les éditeurs sur le risque qu’ils prennent. Après un ou plusieurs romans, il peut se voir proposer entre 1000€ et 3000€. S’il enchaîne les best-sellers, il peut bien sûr prétendre à beaucoup plus. Il n’y a de limite que le budget de l’éditeur et sa politique de prise de risque.

Plus l’auteur signe avec une grande maison d’édition plus celle-ci aura les moyens financiers pour lui proposer des à-valoir intéressants. Toutefois, une grande maison d’édition est aussi un établissement qui signe de nombreux auteurs. Il n’est pas dit qu’elle donnera bien plus à un auteur débutant qu’un plus petit établissement.

Ça fait combien ?

Les à-valoir sont très intéressants car il s’agit d’une somme que l’auteur est sûr de toucher peu importe si son roman marche ou pas.

Par contre, comme il s’agit d’une avance, il ne touchera pas de droits d’auteur tant que ceux-ci n’auront pas excédé l’avance. Ainsi, si vous avez négocié 1000€ d’à-valoir, vous commencerez à toucher vos droits d’auteur quand les ventes généreront 1001€ pour vous.

Tout cela est imbriqué avec le volume des ventes de votre roman. Il est délicat de dire quel est le nombre moyen de romans que vend un auteur débutant car cela est très variable, en fonction de :

  • La taille de la maison d’édition et du tirage qui lui est proposé.
  • Du genre dans lequel il publie.
  • Du format dans lequel le livre est publié.

On résonne généralement par pallier. Atteindre les 1000 exemplaires avec un premier roman est déjà un plafond stratégique, même si les éditeurs commencent à s’intéresser plus sérieusement à vous à la barre des 5000 ventes. Il n’est pas rare qu’un premier roman tourne autour des 500 à 800 ventes.

Par déduction, un auteur qui s’est vu proposer 1000€ d’à-valoir par sa maison d’édition ne commencera à toucher ses droits d’auteur qu’à partir du 626e exemplaire vendu si son pourcentage est fixé à 8% pour du grand format à 20€.

Les autres droits

Et si votre livre est adapté au cinéma ? En BD ? En audiobook ? Et s’il est vendu à l’étranger ?

Tous ces formats qui retranscrivent votre texte et l’adaptent sont régis par d’autres droits que vous négociez également dans votre contrat.

Retenez que vous n’avez aucune obligation à céder tous vos droits à votre éditeur. Il s’agit d’une négociation où vous décidez si l’argent et les conditions qu’il vous propose pour ces droits additionnels vous satisfont.

Notre conseil : renseignez-vous sur le réseau de la maison d’édition. De la même façon qu’il est parfois bienvenu de ne pas céder les droits poche à une maison d’édition qui n’a jamais réussi à placer ses livres chez un éditeur poche, pourquoi donner vos droits audiovisuels à un éditeur qui ne démarchent pas les producteurs ?

Vous avez peut-être l’impression que vous ne ferez de toute façon rien de votre côté de ces droits. Mais si la maison d’édition n’en fera rien non plus, il faut peut-être parfois penser long terme plutôt que d’accepter la somme mise sur la table, à moins que celle-ci soit intéressante.

Un aparté sur les droits numériques. Il est peu probable que votre éditeur vous permette de lui vendre les droits papier mais pas les droits aux formats numériques. Après tout, ceux-ci font partie d’un chiffre parfois très important de ses ventes selon le genre de votre roman.

Alors, peut-on vivre de sa plume ?

On ne va pas se mentir, votre rémunération d’auteur prend du temps à devenir intéressante. Pour atteindre le point de bascule que représente l’équivalent de 12 mois de salaires, et le dépasser, il faut que l’auteur entre dans un cercle vertueux où non seulement il est un bon vendeur mais il multiplie les romans.

Un auteur professionnel en édition traditionnelle publie un à deux livres par an. Il ne peut pas espérer se dégager des revenus en publiant moins, sauf si l’un de ses livres dépasse toutes les prévisions et s’envole en nombre de ventes.

Il est compliqué de vivre de sa plume avant d’avoir publié un certain nombre de romans qui alimentent ses revenus récurrents de droits d’auteur. Mais une fois le système rodé et son nom installé, cela est possible. Il faut persévérer et continuer à proposer des romans !

Et l’auto-édition ?

La rémunération de l’auteur indépendant

Un auteur qui publie lui-même ses livres n’est pas payé en droits d’auteur. Il touche le produit de la vente du livre comme s’il vendait un produit.

Il fixe lui-même le prix de son livre et engage des coûts de production en amont :

  • Travail éventuel avec un correcteur éditorial
  • Travail avec un graphiste pour la couverture
  • Publicité sur les réseaux sociaux et les plateformes de vente

Et en aval :

  • Commission prise par les plateformes de vente (qui diffèrent selon s’il s’agit d’un ebook ou d’une impression papier à la demande).

A titre d’exemple, sur Amazon un roman au format Kindle est généralement vendu entre 2,99€ et 6,99€. Amazon prend une commission de 30% fixe sur ce prix pour chaque vente réalisée. L’auteur empoche donc les 70% restant.

Ma petite entreprise…

Il est aisé de penser que les auteurs indépendants peuvent plus facilement vivre de leur plume que les auteurs édités traditionnellement. Et c’est le cas, du moins en début de carrière.

Un auteur qui se formerait au marketing web, qui serait prêt à investir un peu d’argent dans son projet, et beaucoup de temps, qui persévérerait pour améliorer son classement et ses ventes : cet auteur a plus de contrôle sur sa destinée littéraire qu’un auteur qui s’en remet totalement à une maison d’édition. Il peut générer des revenus bien plus importants que ne le peut un auteur en édition traditionnelle sur une publication, à moins que ce dernier produise un best-seller.

Toutefois, nombreux sont les auteurs qui se lancent en auto-édition et échouent à stabiliser leurs revenus.

Car plus encore que dans l’édition traditionnelle, l’auteur indépendant doit se constituer une backlist, une liste de romans publiés, pour multiplier ses sources de revenus.

Si un auteur en édition traditionnelle doit publier 1 à 2 romans par an pour constituer son catalogue, on conseille à l’auteur indépendant d’en écrire 3 ou 4. C’est un rythme extrêmement soutenu qu’il faut être en mesure de suivre et qui ne correspond pas à tous les genres.

Les grands points de la conversation :

– La différence entre à-valoir et droits d’auteurs
– Ce qu’il faut négocier avec son éditeur
– Comment augmenter la rémunération de l’auteur ?
– Les contrats à l’étranger et au cinéma
– Qu’en est-il de l’auto-édition ?

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Ep #53 – Choisir entre l’auto-édition et l’édition traditionnelle https://licares.fr/podcast/auto-edition-ou-maison-edition/ https://licares.fr/podcast/auto-edition-ou-maison-edition/#respond Thu, 23 Jul 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=1999 Quelle est la meilleure stratégie pour un nouvel écrivain dans le contexte actuel : trouver une maison d'édition ou s'auto-éditer ?

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Vous ne pouvez pas demander à l’auto-édition de vous donner ce que publier en maison d’édition vous apportera, et vice versa.

LUCIE CASTEL
Auto-édition ou maison d'édition

La différence fondamentale entre auto-édition et édition traditionnelle

Vous avez écrit votre roman et il est désormais temps de le proposer au public. Vous voulez le publier. Pour cela, deux choix principaux s’offrent à vous.

  • Soumettre votre roman à un éditeur, ce que l’on appelle l’édition traditionnelle,
  • Auto-éditer votre livre, soit gérer le processus éditorial vous-même.

La première chose à retenir est qu’aucune de ces deux solutions ne devrait être vécue comme un choix par défaut. On ne se lance pas dans l’auto-édition parce que son texte a été refusé par un éditeur. De même, on ne propose pas son texte à une maison d’édition si l’on n’est pas prêt à compromettre et à suivre les conseils et les corrections des professionnels avec lesquels on va travailler.

Chacune de ces alternatives a ses avantages et ses inconvénients. Chacune va apporter à l’auteur quelque chose que l’autre ne lui donnera pas.

La recherche de légitimité

Le premier réflexe de la plupart des aspirants auteurs sera de trouver un éditeur pour être publié par une maison d’édition.

Et pour cause : historiquement, c’est la publication en maison d’édition qui fait la légitimité de l’auteur. Les professionnels du milieu éditorial adoubent l’auteur. Jusqu’à très récemment, l’éditeur offrait la seule voie de diffusion des textes.

L’auto-édition a toujours eu cours. Que ce soit des pamphlets satiriques, des récits érotiques, ou bel et bien des romans, l’impression artisanale a permis à des auteurs à travers les siècles de s’affranchir des voies conventionnelles.

Mais jusqu’à la révolution Internet, la diffusion de romans hors des circuits traditionnels est anecdotique. Le coût de production des livres est tel que ce sont souvent des éditeurs qui participent à la diffusion clandestine et pas des particuliers.

Bref, dans la tête du public comme dans la tête des auteurs, un véritable auteur est un auteur publié en maison d’édition. Voire un auteur dont le livre est présent sur l’étagère d’une librairie.

Il faut une grande confiance en soi, en sa passion et en son propre processus éditorial pour pouvoir s’affranchir de ce besoin de légitimité extérieure. C’est cette recherche de légitimité qui va pousser les auteurs avant toute autre chose vers l’édition traditionnelle.

Ce qu’apportent les éditeurs

L’expertise d’un professionnel du livre

Si les éditeurs ont eu si longtemps l’exclusivité de déterminer quels sont les textes dignes d’être publiés, c’est d’abord pour le travail qu’ils fournissent pour approfondir et sublimer ces textes. Le roman n’est pas le texte brut de l’auteur, mais le texte qui est passé entre leurs mains.

Ainsi, l’étape de la correction éditoriale est un passage essentiel pour que le manuscrit devienne le roman qui enchantera les lecteurs. Confronter son texte à une équipe de professionnels capables de nous pousser dans nos retranchements et de polir le texte est une expérience passionnante. Elle va permettre à l’auteur de s’améliorer et de se professionnaliser.

Outre son apport au texte, l’éditeur va ensuite assurer tout le processus de commercialisation du livre. Il va prendre les risques financiers pour créer l’objet livre et le diffuser.

L’éditeur a les contacts qui vont permettre de mettre le livre entre les mains du plus grand nombre de lecteurs possible. Il va trouver et négocier avec des prestataires. Il va proposer une expertise commerciale.

A ce jour, il faut être édité par une maison d’édition pour voir son livre en librairie ou en bibliothèque.

Une relation commerciale

En échange de ces services, l’auteur va céder jusqu’à plus de 90% de ses revenus sur ses ventes.

Attention donc à ne pas accepter un contrat où l’éditeur ne fait pas tout ce travail qui justifie sa part sur les ventes.

L’auteur va accepter de faire des compromis sur son texte et de s’en remettre à l’expertise de ses collaborateurs pour tout ce qui va constituer les éléments de vente du livre : le titre, la couverture, la quatrième de couverture, la stratégie promotionnelle.

Signer avec un éditeur, c’est accepter de lui faire confiance à lui et son équipe. C’est prendre un risque comme pour toute collaboration où l’on délègue son contrôle.

Pourquoi choisir l’auto-édition ?

Le travail de l’auteur auto-édité

Sortir un roman en auto-édition ne peut pas être un choix par défaut juste parce que son texte aurait été refusé par un éditeur.

Si l’on veut qu’un livre auto-édité marche, c’est à dire qu’il se vende d’une manière satisfaisante, il faut se former au marketing Web et investir suffisamment pour promouvoir son livre auprès du bon public.

Un auteur auto-édité n’est plus seulement un auteur : c’est aussi un éditeur et un commercial. Il doit maîtriser les étapes du travail éditorial pour les accomplir lui-même ou payer pour les déléguer.

On notera qu’avec la démocratisation du free-lance grâce à Internet, il est bien plus facile de trouver des partenaires de qualité, tels que des correcteurs free-lance qui souvent travaillent par ailleurs pour les maisons d’édition. Aussi les éditeurs n’ont plus l’exclusivité du perfectionnement du texte.

Outre la correction, l’auteur doit faire mettre en forme son livre, choisir un titre et commander une couverture, réaliser la 4e de couverture, et bien sûr réfléchir à une stratégie de promotion et de diffusion.

Même si l’impression à la demande permet aux auteurs indépendants de proposer des copies papier de leurs livres, le marché de l’auto-édition est essentiellement numérique. En effet, le papier demande de trouver des distributeurs qui sont encore peu nombreux en France à travailler avec les indépendants, et la marge de bénéfices est moins importante que sur le numérique.

Alors pourquoi faire ce choix ?

Faire le choix de l’auto-édition, c’est avant tout vouloir s’affranchir de sa relation aux éditeurs. On pourrait même dire de sa « dépendance » aux éditeurs.

L’auteur en auto-édition a le contrôle sur tout le processus éditorial. Il fait tous les choix qui concernent son livre et sa promotion. Il n’a plus de compromis à faire envers un tiers, l’auteur est seul mettre à bord.

L’auto-édition attire de nombreux auteurs qui sont déjà publiés en maison d’édition. Ils y viennent une fois qu’ils ont une meilleure connaissance du circuit du livre et du marché du livre.

Certains parce qu’ils sont déçus de leur relation de travail avec les éditeurs. D’autres estiment ne pas pouvoir acquérir la notoriété et les chiffres de vente qu’ils souhaitent avec ce que leur proposent les éditeurs.

S’il est difficile de vivre de sa plume en étant édité traditionnellement, il est possible de se dégager un salaire en auto-édition. Evidemment, cela demande d’en faire son activité principale et il y a le risque inhérent à toute activité en indépendant.

Mais il n’en demeure pas moins que pour l’auteur qui n’est pas multi best-seller ou lauréat de prix littéraire, les revenus générés par l’auto-édition sont bien plus importants que les revenus touchés par les auteurs traditionnels.

Quel est le meilleur choix pour un premier roman ?

Les questions à se poser

L’auteur qui publie pour la première fois doit faire le point sur son rapport à son texte. Quel est son objectif à court et moyen terme ?

  • Dans quel mesure l’auteur pense-t-il que sa légitimité passe par les éditeurs ?
  • A-t-il confiance en sa capacité à se constituer un réseau de correcteurs et de prestataires pour créer un roman mature et professionnel ?
  • Est-il prêt à se former au marketing Web ? A passer autant de temps sur l’écriture que sur les étapes de commercialisation du livre, avant de pouvoir rémunérer une équipe ?
  • Est-il prêt à ce que ses ventes soient en majorité au format numérique ?
  • Souhaite-il générer des revenus avec ses livres et en faire son activité principale le plus rapidement possible ?

A l’heure où nous rédigeons cet article, la plupart des auteurs qui débutent envisagent encore leur légitimité par le prisme du choix des maisons d’édition. Etre choisi par un éditeur et voir son livre sur les rayonnages des librairies restent l’apanage de l’auteur accompli dans notre inconscient collectif.

Notre conseil pour se lancer

Nous encourageons les jeunes auteurs à démarcher les éditeurs quand ils se lancent pour la première fois. L’expérience acquise par la collaboration avec les professionnels de l’édition va être très intéressante. Elle contribuera à faire évoluer sa plume et comprendre les étapes du travail éditorial.

La publication en maison d’édition permettra à l’auteur de savoir ce qu’il apprécie dans sa relation avec les éditeurs. Mais aussi ce sur quoi il ne veut plus compromettre.

Une fois qu’il aura une plus grande confiance en son écriture, il appréciera davantage l’aventure entreprenariale de l’auto-édition.

C’est une aventure formidable pour découvrir tout ce qui fait le marketing du livre et pour vivre enfin de sa plume.

Chez LICARES, nous pensons que l’hybridation entre publication traditionnelle et auto-édition est l’avenir pour les écrivains qui souhaitent faire de l’écriture leur métier !

Les grands points de la conversation :

– Le vrai rôle des éditeurs
– Les auteurs indépendants sont des chefs d’entreprise
– Qui donne la légitimité d’auteur ?
– La présence en salon
– Les cas où il vaut mieux s’auto-éditer

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Ep #52 – Les problèmes des auteurs publiés https://licares.fr/podcast/problemes-auteurs-publies/ https://licares.fr/podcast/problemes-auteurs-publies/#comments Thu, 16 Jul 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=1989 Quand est-ce qu'écrire devient plus facile ? Les auteurs publiés ont eux aussi des problèmes qui leur donnent bien envie de répondre... jamais.

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Plus vous vendrez de romans, plus les enjeux deviendront importants pour vous et votre éditeur. Vous n’en avez pas fini d’avoir peur de l’échec !

LUCIE CASTEL
Problèmes d'auteur

Quels sont les problèmes des auteurs publiés ?

Quand est-ce qu’écrire devient plus facile?

Cette question, de nombreux jeunes auteurs se la posent en croisant les doigts très forts que la réponse soit « une fois le premier roman publié ».

Une fois le premier roman publié, je pourrai enfin souffler et ressentir la sécurité d’être un écrivain accompli.

Si seulement ! Mais l’insécurité, le syndrome de l’imposteur et la peur de l’échec ne disparaissent pas à la signature de son premier contrat d’édition. Les problèmes des auteurs publiés existent bel et bien. Heureusement nous gagnons un peu de fierté et de confiance en nous à chaque nouvelle étape franchie, mais nouvelle étape veut aussi dire nouveau challenge.

A chaque nouveau roman, l’écriture devient plus facile

Pour ce qui est de notre technique et de notre style, la pratique crée l’aisance. C’est roman après roman que l’auteur va affiner sa voix et comprendre quelle méthode de travail lui convient le mieux.

En cela, oui, rassurez-vous, écrire devient plus facile si l’on travaille avec rigueur et passion. Le travail est récompensé même si parfois les mots continuent à venir difficilement même après de multiples romans.

Mais les doutes persistent

Une constante demeure malgré tout qui nous fait répondre « jamais » à la question « quand est-ce que l’écriture devient plus facile ? »

Il s’agit des doutes liés à l’acte de rendre son travail public. Soyez bien conscient qu’une fois votre premier roman publié, votre aventure d’auteur ne fait que commencer. Vous allez être confronté à des situations qui ébrécheront votre confiance en vous et en la qualité de votre texte.

Par exemple, l’un de vos livres se vendra beaucoup moins bien que le précédent. Ou il recevra des critiques très négatives.

A chaque étape de votre carrière, les enjeux seront différents. Une fois que vous avez publié pour la première fois, il est question de signer à nouveau, de faire plus de ventes, de mieux négocier ses contrats, etc.

3 conseils pour cultiver sa confiance en soi

Pour être le mieux armé dans cette grande et belle aventure, voici trois leviers qui vous permettront de travailler votre confiance en vous et qui agiront comme des garde-fous à l’échec ou pour mieux encaisser l’échec. Travaillez dès à présent sur les problèmes des auteurs publiés.

Toujours se former

Il n’y a rien qui donne un sentiment de contrôle comme le fait d’aller chercher la technique, la méthode et l’information. En cela, il est essentiel de continuer à se former tout au long de sa carrière et à chaque nouvelle étape où l’on en ressent le besoin.

Que ce soit avec LICARES ou auprès d’un autre organisme, que ce soit au moyen de podcasts gratuits ou de livres, prenez du temps pour comparer votre méthodologie et votre technique à celles d’autres auteurs.

S’entourer d’une bonne équipe

A plusieurs, on est plus fort. Le slogan de LICARES marche encore plus une fois que l’on a lancé sa carrière. Il est essentiel de trouver à terme le bon éditeur, celui avec qui on va nouer une relation de confiance, d’égal à égal, et qui saura nous conseiller pour prendre les bonnes décisions pour notre carrière.

En autoédition, c’est l’ensemble de son équipe éditoriale qui doit être petit à petit triée et composée de collaborateurs en or. Du correcteur éditorial, au graphiste, en passant par le community manager.

Apprendre de ses erreurs et ne jamais se culpabiliser

Enfin, il faut travailler activement à accueillir les émotions désagréables que sont la déception, l’humiliation et la tristesse. L’échec ne doit plus être vu comme un point d’arrêt mais comme une fourche sur notre chemin qui nous oblige à recentrer le GPS pour recalibrer notre direction.

Tellement de facteurs entrent dans la réussite ou l’échec des ventes d’un livre. Il est essentiel de ne jamais remettre en question notre talent, notre carrière, nos possibilités à cause d’un dérapage. Celui-ci arrivera, c’est presque inévitable. Il ne doit jamais être une excuse pour abandonner.

Les grands points de la conversation :

– Mais quand est-ce que ça devient plus facile ?
– La désillusion des auteurs publiés
– La course contre soi-même
– L’importance de son équipe
– A quoi il faut s’attendre

Écoutez l’épisode :

Votre bonus :

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