Archives des fantasy - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/fantasy/ La communauté des écrivains Wed, 09 Mar 2022 16:22:57 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des fantasy - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/fantasy/ 32 32 164327860 Rencontre avec l’auteur David Bry https://licares.fr/podcast/rencontre-david-bry/ https://licares.fr/podcast/rencontre-david-bry/#comments Thu, 10 Mar 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3284 L'auteur David Bry donne ses meilleurs conseils et sa routine d'écriture à ses collègues écrivains dans une interview avec son éditeur.

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rencontre avec l'auteur David Bry

David Bry, auteur de littérature de l’imaginaire

Dans l’épisode de cette semaine, nous t’invitons à découvrir David Bry.

Auteur pour adultes et aussi pour la jeunesse, David Bry a écrit de nombreuses oeuvres de fantasy, d’anticipation et d’uchronie.

Il a publié plus de 8 romans, dont la trilogie La Seconde Chute d’Ervalon (2009, Mnémos), 2087 (2012, Black Book), Que passe l’hiver (2017, Éditions de l’Homme sans nom), Le Garçon & la ville qui ne souriait plus (2019, Éditions Lynks) et La Princesse au visage de nuit (2020, Éditions de l’Homme sans nom).

Grand dévoreur de livres, David commence très tôt à écrire ses premières histoires, passe aux pièces de théâtre, aux scénarios de jeux de rôle, et enfin retourne à ses premières amours : les romans.

Dimitri Pawlowski, fondateur des Éditions de l’Homme sans nom, lui pose 5 questions sur sa méthode d’auteur et son univers.

Deux conseils pour les jeunes auteurs

David identifie deux conseils qu’il aurait aimé recevoir à ses débuts et qu’il transmet volontiers.

  • Ne pas négliger la technique. Nous sommes heureux de l’entendre dire qu’un auteur peut beaucoup apprendre de ses pairs et des techniques de narratologie. Tu peux bien sûr avancer seul, par l’analyse de tes lectures et par le retour de bêta-lecteurs. Mais profite des conseils d’autres écrivains. Et forme-toi aux méthodes d’écriture pour gagner beaucoup de temps et éviter bien de la frustration.
  • Cultiver une discipline de travail. Tu penses que les écrivains publiés ont une facilité hors du commun pour écrire et rester concentré ? David se confie sur la difficulté qu’il peut ressentir régulièrement à trouver les mots. Ecrire n’est pas toujours facile, même pour un écrivain professionnel. Il faut s’entraîner jusqu’à développer une discipline de travail pour continuer à écrire même quand l’envie et la motivation baissent.

Les grands points de la conversation :

– Ecrire le plus souvent possible est le secret pour s’améliorer
– Savoir là où l’on veut emmener le lecteur avant de commencer à écrire
– Apprendre à écrire n’importe où, dans n’importe quelles conditions
– Tout métier peut se combiner à l’écriture si l’on organise ses priorités

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Le Worldbuilding : construire un monde imaginaire https://licares.fr/podcast/worldbuilding-construire-monde-imaginaire/ https://licares.fr/podcast/worldbuilding-construire-monde-imaginaire/#respond Wed, 01 Dec 2021 20:37:11 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3145 Le worldbuilding ou comment construire un monde imaginaire ! Voici 5 conseils pour réussir ton univers inventé dans ton roman d'imaginaire.

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construction monde imaginaire

5 conseils pour réussir son Worldbuilding

Encore un anglicisme largement utilisé pour parler d’un concept de l’art de l’écriture ! Le worldbuilding (« construction de monde ») est l’ensemble des éléments à prendre en compte quand on crée un monde imaginaire.

Un monde inventé, notamment dans le grand genre de la fantasy, sera plus ou moins inspiré de notre monde réel. Tout comme dans notre monde, une société est régie par un ensemble de règles et par une organisation de tout ce qui permet la vie et la prospérité de ses habitants.

Comme j’ai pu le dire dans l’épisode précédent sur l’écriture en fantasy, même pour un monde inventé où la magie est partie prenante, il faut suivre les règles que l’on s’est données.

Conseil n°1 : Définir les règles de son monde avant d’écrire

Même un monde inventé doit rester cohérent. Pour ce faire, je te conseille vraiment de ne pas construire ton monde au fil de la plume mais de réfléchir au préalable à ce qui le compose et à son mode opératoire.

Fonctionne en entonnoir. Par du général pour aller progressivement dans les détails.

Pose-toi deux questions essentielles :

1- Comment mes personnages changent la société dans laquelle ils évoluent ?

2- Comment les cultures / espèces de ton monde interagissent les unes avec les autres ?

Quelle conséquence pour le quotidien des personnages dans le roman ? Comment tes protagonistes vont-ils être liés dans ce monde ?

Toutes ces questions tu dois te les poser avant de commencer à écrire.

Conseil n°2 : Ne pas tomber dans le manuel scolaire

Plus tu auras réfléchi aux détails de ton monde, plus tu le visualiseras facilement et tu pourras le transposer dans ton texte.

Attention cependant à bien décider des détails qui servent à l’histoire !

Tu n’es pas là pour donner une leçon d’histoire ou de géographie à tes lecteurs. Ton roman n’est pas un mode d’emploi mais une histoire dont on veut connaître le suite.

Tu vas donc réfléchir à plus d’éléments de contexte que tu n’en partageras dans ton histoire. Le lecteur n’a besoin que de la partie émergée de l’iceberg, c’est-à-dire ce qui lui permettra de comprendre les problématiques centrales de ton roman.

Conseil n°3 : Ne jamais sacrifier la crédibilité de ton histoire

Tu peux tout imaginer. Tu peux tout faire et tout mettre en scène.

Mais même un monde inventé où la magie règne doit paraître réaliste au lecteur. Tu dois dérouler la pelote des causes et des conséquences des règles de ton monde.

Si par exemple tu décides qu’une partie de la population est immortelle :

  • Quelle incidence sur la surpopulation ?
  • Comment est-ce que les gens se reproduisent (s’ils se reproduisent) ?
  • Comment peuvent-ils subvenir à leurs besoins avec les ressources du monde ?

Toutes tes décisions ont un impact sur la société comme sur tes personnages auquel tu dois réfléchir.

Conseil n°4 : Tirer son inspiration de l’histoire des civilisations

Tu as besoin d’inspiration et de conseils pour créer un monde inventé ?

Inutile de réinventer la roue ! Tu trouveras les meilleurs exemples de ce qui divise ou soude une société dans les livres d’histoire !

Intéresse-toi à l’histoire des civilisations. Inspire toi de l’histoire de la naissance, de la prospérité, de la transformation et de la déchéance de différentes civilisations.

Etudie différents régimes, des empires aux démocraties.

Conseil n°5 : Utiliser le quotidien pour poser l’ambiance

Pour ne pas tomber dans l’écueil dont nous avons parlé dans le conseil n°2 (qui consisterait à partir dans un exposé sur ton monde), donne plutôt des détails ayant attrait aux habitudes de tes personnages et à leur quotidien.

Ces détails et anecdotes auront beaucoup plus d’impact sur ton lecteur qui visualisera d’autant mieux tes personnages et leur environnement direct.

Prends exemple sur Tolkien et sa description des habitudes et rituels des hobbits dans ses livres Le Hobbit et Le Seigneur des anneaux. Les particularités du quotidien de ces petits êtres permettent une connexion immédiate du lecteur aux héros.

Les grands points de la conversation 

  • Garde pied avec la réalité quand tu construis ton monde imaginaire
  • Planifie la construction bien en amont
  • Anticipe les conséquences de tes choix d’intrigues
  • Tout est dans le détail….

Les grands points de la conversation :

– Garde pied avec la réalité quand tu construis ton monde imaginaire
– Planifie la construction bien en amont
– Anticipe les conséquences de tes choix d’intrigues
– Tout est dans le détail

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8 conseils pour écrire un roman de fantasy https://licares.fr/podcast/8-conseils-ecrire-roman-de-fantasy/ https://licares.fr/podcast/8-conseils-ecrire-roman-de-fantasy/#respond Wed, 01 Dec 2021 18:58:26 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3137 Découvre 8 points de vigilance à garder en tête quand tu écris un roman dans le genre très populaire de la fantasy.

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écrire roman de fantasy

Ecrire un roman de fantasy : tes points de vigilance

La fantasy est un sous-genre prolifique et populaire de la littérature de l’imaginaire. Il se caractérise pour la présence du merveilleux, de la magie, dans le monde dépeint par l’auteur.

Voici 8 conseils d’écriture qui devraient d’aider à réaliser un roman de fantasy professionnel et dynamique.

Conseil n°1 : Ne te force pas à écrire une série

Un roman dont l’intrigue est résolu en un seul tome, soit un tome unique, est volontiers appelé par sa dénomination anglaise : le one shot.

Son contraire est un roman dont l’intrigue s’étend sur plusieurs volumes. Il s’agit d’une série.

La série peut être concise en 2 tomes : c’est la duologie. En 3 tomes, on parle de trilogie. Mais elle peut s’étendre sur un plus grand nombre de volumes.

La littérature de l’imaginaire est un genre qui se prête volontiers aux série. En effet, on crée des modes avec leurs propres règles et leurs propres mythologie. Aussi le développement du contexte et l’immersion dans le monde incitent de nombreux auteurs à penser leur intrigue en série.

Par ailleurs, de nombreux titres cultes (souvent repris au cinéma) sont des séries. On pense bien évidemment au totem du genre : Le Seigneur des anneaux.

Pourtant les séries ne composent pas la majorité des oeuvres éditées en fantasy, ni la majorité des grands succès commerciaux.

Sachant que l’écriture d’une série est un exercice complexe qui demande une grande maîtrise de son histoire et de sa plume, que les éditeurs sont plutôt frileux à éditer des séries au-delà des 3 tomes, je t »invite simplement à ne pas te penser contraint d’écrire une série parce que tu es dans le genre de la fantasy.

Fais le choix du one shot ou de la série selon ce qui est le plus pertinent pour ton histoire.

Conseil n°2 : Ne te perds pas dans les détails dans tes descriptions

Les auteurs d’un roman de fantasy vont, par définition, créer un monde de toute pièce ou insuffler au monde réel une réalité alternative.

Cependant n’oublie pas que tu n’es ni historien, ni architecte. Tu n’écris pas un livre d’histoire ou un recueil mythologique sur le monde que tu as créé.

De plus, trop d’éléments nouveaux peuvent vite perdre le lecteur. Par exemple : un grand nombre de nouvelles espèces, de multiples religions aux rites inconnus, ou même une carte politique compliquée avec de nombreux royaumes.

Le décor que tu construis autour de ton intrigue ne doit jamais prendre le dessus sur ton intrigue elle-même. Le lecteur suit les aventure de ton ou tes protagonistes.

Conseil n°3 : Mêle intrigue principale et intrigues secondaires

Ce conseil est valable pour tous les romans, mais particulièrement lorsque tu écris un roman de fantasy.

Les intrigues secondaires s’entremêlent avec l’intrigue principale

Classe les actions qui relèvent de l’intrigue principale et celles qui sont du ressort des intrigues secondaires. Comment intéragissent-elles ? Comment les intriguent secondaires contribuent et reflètent l’intrigue principale ?

Il est important que tu n’écrives pas plusieurs romans en un. Toutes les lignes narratives doivent servir ton action principale.

D’ailleurs, attention à ne pas surmultiplier les intrigues au risque de perdre le lecteur en cours de route !

Conseil n°4 : Crée un monde crédible

Même si ton histoire ne prend pas place dans notre monde, il faut que tu gardes une certaine logique intrinsèque au monde que tu crées.

Tu crées un certain nombre de règles qui régissent ton monde. Il ne faut pas tu trahisses ces règles si tu veux que ton histoire ne perde pas son sens.

Je ne parle pas de recréer la logique et les règles de notre monde dans ton univers. Je pense à Terry Pratchette par exemple, passé mettre dans le caractère ubuesque de l’organisation de sa cité dans son oeuvre du Disque-monde. Mais ta logique (ou ton illogisme) doit rester égal à lui-même.

Ainsi, tu respecteras le principe de vraisemblance, cela même dans un univers de fantasy.

Conseil n°5 : Ne cherche pas à toujours expliquer la magie

Dans un monde imaginaire, tu as le droit d’établir des présupposés sans leur donner d’explications scientifiques ou logiques.

Le licorne, les dragons, les griffons peuvent exister sans que tu donnes une explication rationnelle à leur capacité à générer du feu ou à courir sur les arcs-en-ciel par exemple.

Tu peux donner des explications si cela t’importe, mais attention de ne pas te sentir obliger de mettre du rationnel là où il n’y en a pas.

Conseil n°6 : Evite les clichés

Difficile d’être complètement original, oui, même dans un roman de fantasy !

Ce qui fera l’originalité de ton histoire, ce sont moins les briques qui construisent ton monde que les interactions entre tes personnages.

Et cela n’est pas grave : les lecteurs seront satisfaits de retrouver certains motifs narratifs récurrents, certains tropes qui caractérisent le genre de la fantasy.

Cela étant dit, attention bien évidemment à ne pas utiliser des motifs qui perdent de leur impact et de leur sens à force d’avoir été réutilisés… évite les clichés.

Conseil n°7 : Planifie toute ta série

Je suis une fervente utilisatrice du plan détaillé pour l’écriture de mes romans. Plus ou moins détaillé, mais en tout cas, il me faut une feuille de route dans laquelle je prévois les grands temps de mon histoire.

Si tu écris une série de fantasy, il sera très important de prévoir une telle feuille de route pour ta série entière, puis ensuite pour chaque volume.

Il doit se passer quelque chose dans chaque tome. Une action et sa résolution doivent prendre place dans chaque volume.

Mais il faut également construire le plan général de la série, dans sa totalité, dans lequel s’imbrique chaque plan de chaque tome, pour que le fil narratif soit cohérent.

Conseil n°8 : La nuance, toujours la nuance

La fantasy est souvent le terrain d’affrontement de deux concepts absolu : le bien et le mal.

Or, il s’agit le plus souvent d’un raccourci propice à résumer des histoires complexes et prolifiques.

Les meilleurs histoires de fantasy sont celles qui apportent de la nuance, notamment dans les motivations et les personnalités des héros.

La frontière entre le bien et le mal n’a pas besoin d’être tranchée. Il est au contraire intéressant de donner plus de relief à ton action et à tes personnages en montrant les conséquences des choix des hommes.

Les grands points de la conversation :

– Commencer dans la fantasy par un one-shot ou une série courte
– La bonne gestion du nombre de sous-intrigues
– Comment faire un plan quand on écrit une série
– Rester crédible sans avoir besoin de tout expliquer

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Ecrire un polar : les grands tropes du roman policier https://licares.fr/podcast/les-grands-tropes-du-polar/ https://licares.fr/podcast/les-grands-tropes-du-polar/#respond Thu, 02 Sep 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2969 Les tropes sont des motifs narratifs récurrents. Voici les tropes les plus populaires dans le genre du polar (roman policier, thriller...).

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les grands tropes du genre polar

Les tropes que l’on retrouve dans le polar

Un trope est un anglicisme qui fait référence à un motif narratif récurrent. Il s’agit d’un thème, d’un ressort narratif ou, par extension, d’un archétype de personnage que l’on retrouve à répétition dans les romans. Certains tropes sont emblématiques d’un genre romanesque en particulier.

Intéressons-nous aux grands tropes du polar. Les plus communs, les plus efficaces.

Nous nous pencherons sur des thématiques qui se recoupent sur les deux grands sous-genres de la catégorie du polar, à savoir le polar les romans policiers et les thrillers.

Pour rappel, la distinction entre les deux est la suivante. Tous les sous-genres du polar développent une intrigue autour d’une intention criminelle (le plus souvent qui s’est réalisée par un meurtre, un kidnapping, ou un autre acte qui atteint à la sécurité des personnes. Mais le roman policier se concentre sur la collecte des preuves qui vont révéler et faire tomber le coupable. Le plus souvent le point de vue est celui d’une figure d’enquêteur. En revanche, le thriller est centré sur la course des personnages pour survivre à la menace qui pèse sur eux. C’est le roman du suspense par excellence.

Les figure de l’enquêteur

Les romans policiers ont leur figure d’enquêteur. La résolution de l’intrigue, meurtre ou disparition, se fait avec le concours d’un personnage qui va permettre l’éclaircissement final. Aussi les tropes du polar ne font pas l’économie de caractériser la figure de l’enquêteur.

L’enquêteur au bout du rouleau

La tendance des polars de ces dix dernières années est de faire des figures d’enquêteurs à la moralité grise. Leurs moeurs sont douteuses et leur santé mentale est chancelante. Ils sont parfois alcooliques, droguées, en sévère dépression… Il a des problèmes relationnels, il est divorcé, veuf, et en conflit avec sa hiérarchie. Bref, au bord de la rupture sociale.

Il peut avoir vécu un grand traumatisme. Soit dans sa vie personnelle, soit dans sa vie professionnelle (une affaire précédente qui s’est mal passée).

En conclusion, il ne semble pas avoir les épaules pour mener à bien l’enquête au début de l’histoire. Or, l’enquêteur va en fait se servir de cette « ultime » enquête comme d’un tremplin vers sa rédemption. Il renoue avec ses capacités professionnelles et avec son entourage.

Attention, sois bien dans la nuance quand tu choisis ce type de personnage. Il est facile de tomber dans la caricature.

L’enquêteur de génie

Hercule Poirot, Sherlock Holmes, pour ne citer que les deux plus emblématiques. Cet enquêteur a une intelligence bien supérieure à la moyenne, et surtout, supérieure au lecteur. Le lecteur doit apprécier qu’il avait lui aussi tous les indices dans le texte, mais qu’il n’a pas été capable d’arriver aux conclusions de l’enquêteur.

L’enquêteur de génie a souvent aussi des difficultés relationnelles. Son génie est enfermant. Il le plonge dans la solitude d’être différent. Ce génie a du mal à créer des liens à égal à égal avec les autres. Il évolue difficilement en société. Son intellect le met à part. Parfois son physique aussi le distingue. Il peut avoir des tocs. Ou parfois des accessoires fétiches.

L’enquêteur malgré lui

Grande figure du thriller, il s’agit du personnage qui se retrouve au coeur du mystère alors qu’il n’est pas un enquêteur. Il semble même plutôt mal équipé pour s’opposer à l’antagoniste et résoudre l’énigme. Il est une victime. L’histoire commence et le propulse au coeur du danger alors qu’il n’avait aucune intention d’y prendre part et qu’il ne sait pas ou n’a jamais enquêté.

Plus tard, une bascule s’opère. De victime, il finit par incarner pleinement l’étoffe de l’enquêteur ou plutôt de celui qui résoudra l’intrigue et brisera le danger.

Les meutres du polar

Le meurtre ritualisé

Quoi de plus efficace pour choquer les personnages et donner une personnalité singulière au meurtrier que de ritualiser le crime ?

Par exemple, ce peut être des meurtres commis avec un cérémonial satanique. Le lecteur va tout de suite visualiser l’ambiance et les enjeux derrière un tel parti pris.

Axer le meurtre sur une mythologie ou une symbolique est un moyen de communiquer facilement et efficacement avec le lecteur.

Le lecteur s’interroge forcément sur le message que veut faire passer le tueur par une telle mise en scène de son crime. Le lecteur de polar est friand de mystères, d’énigmes. La ritualisation rend le meurtre original. Attise sa curiosité.

Le meurtre impossible

L’auteur met en scène un meurtre qui ne devrait pas pouvoir avoir eu lieu. Tu crées une énigme autour de la faisabilité du meurtre. Comment le meurtrier a-t-il réussi à accomplir son crime ?

Ce trope du polar excite l’imagination du lecteur qui vient chercher une énigme difficile à résoudre.

Et il n’est pas facile de créer cette illusion. L’intrigue doit être pensée dans ses moindres détails. Elle doit surtout respecter le principe de vraisemblance.

Le quiproquo

Parmi les tropes du polar contemporain, c’est sans doute le plus répandu.

Quand l’histoire démarre, le lecteur pense avoir affaire à un type de mystère, un type de tueur ou à une motivation spécifique (par exemple, un meurtre par vengeance). Or, dans le dernier tiers du livre, le lecteur se rend compte qu’on l’a induit en erreur.

En réalité, le motif du meurtre est tout autre, par exemple.

Il faut que le lecteur ne le voit pas venir mais que pourtant le quiproquo soit crédible. Il faut qu’il ait les indices sous le nez mais qu’il passe à côté.

Le serial killer

La figure du serial killer n’en a pas fini de fasciner. Son fonctionnement psychologique est tellement en dehors de celui d’un être humain normal qu’il défie la logique et donc attise la curiosité. Il n’est presque plus totalement humain.

Sa façon de voir l’autre, ses motivations sont tellement en dehors de la sphère de compréhension d’un être humain normal que le lecteur ne peut s’empêcher d’essayer de les rationaliser encore et toujours. Il veut connaître ces motivations excentriques.

Le serial killer commet de nombreux meurtres, et souvent il ritualise ses crimes. Il est donc l’assassin parfait pour écrire un roman rempli de rebondissements et de retournements de situation.

Le compte à rebours

Le temps est compté. Les meurtres vont s’enchaîner si le coupable n’est pas appréhendé. Ou la fenêtre pour le capturer risque de se refermer. Dans un cas comme dans l’autre, le protagoniste doit faire vite.

Le lecteur est entraîné dans un rythme effréné. L’angoisse se creuse. Le compte à rebours est bien sûr un outil privilégié du suspense, donc des page turners. L’anticipation incertaine des événements à venir est la définition même du suspense.

Les grands points de la conversation :

– Les différentes figures d’enquêteurs
– Ne pas tomber dans le cliché en suivant les tropes du polar
– Pourquoi le serial killer fascine encore et toujours
– Employer tout ce qui peut servir à faire monter le suspense

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Les grands tropes des romans de fantasy https://licares.fr/podcast/tropes-romans-de-fantasy/ https://licares.fr/podcast/tropes-romans-de-fantasy/#respond Thu, 26 Aug 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2951 Les tropes sont des motifs narratifs récurrents. Voici les tropes les plus populaires sur l'ensemble des sous-genres de la fantasy.

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les grands tropes de la fantasy

Les tropes que l’on retrouve dans les romans de fantasy

La fantasy est un genre romanesque dans lequel le merveilleux a une existence à part entière. A l’inverse du fantastique, dans lequel le surnaturel pourrait se révéler une facétie du héros, la fantasy accepte la magie comme faisant partie des mondes mis en scène.

Fantasy est un terme parapluie que l’on peut diviser en de nombreux sous-genres. Les tropes dont nous allons parler se retrouvent dans une majorité de ces sous-genres.

Pour rappel, trope est un mot anglais voulant dire récurrence scénaristique ou motif littéraire. Plus simplement : un motif ou un thème qui se répète d’une histoire à l’autre. Certains tropes sont particulièrement présents dans un genre particulier et contribue même à définir le genre.

Explorons les tropes les plus emblématiques des romans de fantasy.

Le voyage initiatique

Le héros de fantasy va vivre des épreuves qui vont le faire évoluer. Quand ces épreuves le font voyager pour le faire passer le héros de l’enfance ou de l’âge de l’innocence, à l’âge adulte, ou l’âge de la maturité, on parle de voyage initiatique.

Nombreux sont les héros de fantasy qui sont des enfants ou sortent tout juste de l’enfance au début du roman. Ils vont se construire à travers les expériences qu’ils vivront dans l’histoire.

Le jeune héros est malléable. Il va s’affirmer grâce à ses expériences et ses épreuves. Le roman est le récit de sa transformation et de sa révélation.

Ce trope permet une plus grande amplitude de rebondissements pour l’évolution du personnage. La personnalité du héros n’est pas encore complètement formée alors qu’il se met en chemin. L’effet est puissant : pour le lecteur, le personnage à la fin du récit est presque une nouvelle personne par rapport au début.

Attention, qui dit parcours initiatique dit initiation. Il faut que les événements du récit soit à la hauteur de la perte d’innocence et de révélation du héros ou de l’héroïne.

Les tropes liés aux personnages

Le héros est l’élu

Le protagoniste est une personne très spéciale. Il ne le sait peut-être pas au début de l’histoire, mais il a été choisi parmi tous les autres par une autorité ou une puissance supérieure.

Il a des qualités que cette puissance sait être exceptionnelles et elle remet entre ses mains la destinée de tous.

L’aventure ne peut pas être vécue par quelqu’un d’autre.

Le lecteur aime quand il ne voit pas en quoi le personnage est exceptionnel au début. Il ressemble à tout le monde, voire même, il est insignifiant. Il y a alors beaucoup à faire pour que le personnage se révèle être le héros que les autres attendent. Sa transformation n’en est que plus impressionnante.

Le héros malgré lui

Parmi les tropes communs des héros de fantasy, il y a le héros qui n’a rien demandé à personne et qui se passerait bien de devoir partir accomplir sa quête.

Il ne veut pas de ces responsabilités. Il se présente parfois comme allergique à l’aventure.

Mais, poussé par les événements, les autres, ses valeurs, il se met en chemin. Et il fait sienne cette aventure, marquant ainsi l’évolution et la transformation attendues pour ce personnage.

La figure du mentor

Je parle parfois de trope par abus de langage pour qualifier les archétypes de personnage, en fantasy comme dans les autres genres. Cela me permet de te parler de la figure du mentor, du guide, du pygmalion.

C’est une figure récurrente qui va de paire avec celle du jeune héros sans repères.

Si l’on est face à un protagoniste qui ne s’est pas encore révélé dans son potentiel, il faut quelqu’un qui l’aide à emprunter le chemin.

La figure du mentor permet de jouer sur la complexité de la relation entre le mentor et le héros (figure paternelle, pygmalion…).

Le héros va évoluer jusqu’à se détacher de son mentor pour exister par lui-même. S’opère alors dans l’histoire une bascule où il est seul face à sa quête.

La force maléfique est de retour

La fantasy est un genre qui se prête évidemment bien aux antagonistes non-incarnés : les énergies, les entités, les puissances cosmiques. Bref, le Mal, avec un grand M, qui corrompt les hommes et veut faire régner le chaos.

L’un des tropes de fantasy très populaire est celui de la force maléfique qui se réveille sournoisement.

Ce Mal est en sommeil depuis des décennies, des siècles. Les habitants pensent qu’il a été vaincu et vivent en paix.

Or soudain, des signes indiquent qu’il est de retour. Mais personne ne prend au sérieux la gravité de la situation. Les habitants ont du mal à réagir. Ils auraient pu faire quelque chose mais ne l’ont pas fait. Seul le héros et ses compagnons se préparent à l’affrontement.

Ce double trope des signes ignorés et du Mal qui se réveille permet de traiter les thèmes du déni, de l’entêtement.

Les tropes liés au monde

Le monde manichéen

Les romans de fantasy sont souvent des oeuvres où la morale est des plus manichéennes : c’est la lutte du Bien contre le Mal. Le camp des défenseurs du bien est en guerre contre les anti-valeurs du mal. La justice, la bonté, la liberté sont en danger d’être piétinées par la sournoiserie, la décadence et la cruauté.

Cette polarisation à l’extrême permet de générer des conflits violents et de décupler l’enjeu de la victoire. Le héros, même avec ses défauts et ses failles, est foncièrement bon, tout comme ses compagnons qui l’aident à remporter la victoire. L’antagoniste, lui, ne peut pas être sauvé.

C’est ce manichéisme qui fait que le récit de fantasy est un récit épique. Il donne son sens au sacrifice du protagoniste et le rend héroïque. Plus la cause est noble et absolue, plus l’enjeu de la victoire est grand.

Le monde figé depuis des années au début du roman

L’idée d’un Mal qui sommeille et dont on ignore les signes d’activité est encore plus crédible si le monde du roman, dans son contexte de départ, est un monde qui vit en paix depuis de longues années. Plus il est figé, immobile, obnubilé par le quotidien, plus il lui est facile de garder ses oeillères.

La présence d’artéfacts magiques

Les artéfacts magiques surpuissants font partie des tropes des romans de fantasy. Les personnages ne pratiquent pas seulement la magie, ils ont des objets qui concentrent un grand pouvoir et qui peuvent se montrer déterminants pour la réussite de leur quête.

Pour que le héros entre dans la légende, il lui faut un objet magique à sa hauteur. Cet objet peut avoir un rôle direct dans sa transformation : il lui apporte une force ou un pouvoir qui le rend exceptionnel. C’est le cas, par exemple, de l’épée légendaire Excalibur.

Cet artéfact est si spécial qu’il devient même un personnage à part entière, tel l’anneau dans Le Seigneur des anneaux.

Il a une symbolique et une valeur morale. Il renforce le récit épique en lui donnant un caractère légendaire.

La coloration médiévale

Un univers de fantasy n’est pas forcément une monde médiéval avec de la magie. Certains sous-genres, comme l’Urban fantasy, mettent en scène des villes modernes. Mais d’autres genres, la High fantasy notamment, s’ancrent très souvent dans des époques médiévales fantasmées.

De sociétés rustres et obscurantistes, à des villes flamboyantes et bouillonnantes d’inventions, l’auteur a un large choix. Mais force est de reconnaître que dans l’imaginaire collectif, le mot « fantasy » génère d’abord des images de châteaux et de cavaliers.

Les grands points de la conversation :

– Un héros en devenir pour un parcours initiatique réussi
– Même l’élu doit avoir une marge d’évolution
– Le héros se dépasse quand son guide se retire
– L’esthétique la plus commune en fantasy est une époque médiévale fantasmée

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Ep #54 – Écrire dans le genre Urban Fantasy https://licares.fr/podcast/ecrire-urban-fantasy/ https://licares.fr/podcast/ecrire-urban-fantasy/#comments Thu, 30 Jul 2020 12:25:46 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2018 Quelle est la meilleure stratégie pour un nouvel écrivain dans le contexte actuel : trouver une maison d'édition ou s'auto-éditer ?

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La grande différence entre l’urban fantasy et la fantasy, c’est que la plus grande partie de l’intrigue se passe dans notre monde contemporain.

LUCIE CASTEL
Ecrire un roman d'urban fantasy

L’urban fantasy ou fantasy urbaine, sous-genre de la fantasy

Parmi les multiples genres et sous-genres de la littérature de l’imaginaire, il en est un qui a particulièrement le vent en pompe. Il s’agit de l’urban fantasy.

On parle indifféremment de fantasy urbaine et d’urban fantasy. La référence à la ville peut être élargie pour désigner l’ensemble de notre monde contemporain, même si au sens strict, la plupart des histoires se situent au moins en partie dans un milieu urbain.

L’urban fantasy, c’est un genre d’histoires où le merveilleux existe et apparaît dans notre société non magique.

Celui-ci est incarné par des créatures fantastiques ou mythologiques (vampires, loups-garous, elfes, anges, démons, dieux, sirènes, sorcières…). Le monde magique co-existe avec la société humaine classique et moderne, le plus souvent de façon clandestine.

L’intrigue force la confrontation de ces deux cultures d’une façon ou d’une autre.

La querelle des genres

C’est à partir des années 80 que le terme « urban fantasy » commence à se diffuser pour parler de ce type d’histoires, même si certains auteurs des décennies précédentes préfigurent le genre.

Dès le début, sa définition et son périmètre déchaînent les passions, comme souvent quand il s’agit de définir les genres !

Les critères qui font l’unanimité sont : l’irruption de magie ou de surnaturel dans notre monde moderne. Par moderne, on considère une période temporelle du XIXe siècle à notre époque.

Une oeuvre comme Le Monde de Narnia de C. S. Lewis fait grand débat. Il est généralement convenu que ce n’est pas de l’urban fantasy, mais de la fantasy. En effet, même si les personnages principaux sont des humains du monde moderne, et que le monde de Narnia évolue bien secrètement et parallèlement à notre monde, il s’agit d’un monde féérique qui n’a pas vraiment d’interaction avec le nôtre. Et surtout, l’action des livres se passe essentiellement dans ce monde féerique.

Romance paranormale et Bit Lit

L’urban fantasy peut très bien croiser d’autres sous-genres de la fantasy. Parmi les plus à la mode, citons la romance fantastique ou romance paranormale où les codes de l’urban fantasy viennent enrichir une histoire d’amour au centre du récit.

La Bit Lit est un sous-genre de l’urban fantasy, centrée autour du mythe du vampire.

Rappelons que quand on qualifie une histoire dans un genre donné, on parle en fait du genre prédominant. En effet, presque toutes les histoires empruntent des éléments de plusieurs genres, de telle façon qu’il est parfois compliqué de décider dans quelle case éditoriale on peut bien la mettre.

Urban fantastique

L’urban fantasy se situe à la confluence de la fantasy (présence de magie et de créatures fantastiques) et du fantastique (irruption du surnaturel dans un cadre réaliste).

Mais on peut voir une branche à part pour les récits qui sont plus du côté du fantastique que de la fantasy. On parle d’urban fantastique. Dans ce sous-genre jumeau de l’urban fantasy, le surnaturel et la magie sont des éléments dont l’existence peut être remise en cause par le lecteur.

En urban fantasy, la magie et ses détenteurs existent. Il n’y a pas d’ambiguïté, il n’y a pas de suspicion de mensonge ou de folie. En urban fantastique, par contre, le lecteur est plongé dans le malaise de l’irruption du surnaturel mais avec un doute persistant sur son existence. Le protagoniste est-il fou ? Est-il victime d’hallucinations ? D’une mise en scène ?

L’oeuvre de H. P. Lovecraft peut répondre à ces critères.

Des exemples d’urban fantasy

Voici des exemples d’œuvres dans le genre de l’urban fantasy pour vous donner envie de découvrir ce genre passionnant et pourquoi pas d’en écrire !

Romans :

  • Neverwhere, Neil Gaiman, J’ai Lu, 1998
  • Traverses : anthologie de fantasy urbaine, Léa Silhol, L’Oxymore, 2002
  • Le Dernier magicien, Megan Lindholm, Mnémos, 2003
  • Artemis Fowl, Eoin Colfer, Gallimard Jeunesse, 2001-2013

Séries TV :

  • Buffy contre les vampires
  • Charmed
  • Supernatural
  • Les Nouvelles Aventures de Sabrina

Films :

  • Highlander
  • The Crow
  • La Jeune fille de l’eau
  • Big Fish

Les grands points de la conversation :

– La guerre des genres !
– Définir l’urban fantasy
– La frontière entre fantasy et fantastique
– Les œuvres emblématiques du genre

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Ep #47 – 5 erreurs à ne plus commettre en fantasy https://licares.fr/podcast/5-erreurs-fantasy/ https://licares.fr/podcast/5-erreurs-fantasy/#respond Thu, 11 Jun 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=1937 Tu veux écrire de la fantasy ? Voici 5 conseils pour éviter les erreurs de débutant quand tu te lanceras dans ton projet de roman !

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Il faut distiller l’historique du monde que l’on a créé tout au long du roman et surtout pas le plaquer sur les premiers chapitres.

LUCIE CASTEL
Ecrire en fantasy

La fantasy ou le plaisir d’imaginer un nouveau monde

La fantasy est un genre particulièrement stimulant car il n’est pas soumis aux limites et aux lois de notre monde physique réel.

1) Ne pas rendre la structure de son monde invraisemblable

En fantasy vous êtes le maître de votre monde. Si vous voulez créez un monde plat, posé sur le dos de trois éléphants eux-mêmes en équilibre sur une tortue, nul ne peut brimer votre imagination.

Gardez cependant cela en tête : il faut que le lecteur puisse se laisser convaincre par l’illusion que ce monde existe.

Il faut que les personnages qui évoluent dans ce monde imaginaire aient des réactions normales, cohérentes pour ce monde tel que nous l’avons décrit. Ainsi le lecteur pourra se dire « dans le cadre de ma lecture, j’y crois. »

2) S’assurer de la cohérence de son monde

La vraisemblance du monde que l’on crée est intimement lié à la cohérence que l’on va mettre en place. Il faut que vous appliquiez les règles que vous avez décrites pour votre monde. Il ne faut jamais que le lecteur se demande s’il est normal qu’un personnage puisse faire telle ou telle chose.

3) Ne pas perdre le lecteur dans le vocabulaire inventé

Attention à ne pas surmultiplier les mots inventés, surtout au début du livre. Cela aurait pour effet d’apporter une grande confusion au lecteur et de rompre l’immersion dans l’histoire. Le lecteur de ne devrait pas avoir à lire votre histoire avec un glossaire à portée de main. Les mots inventés devraient être juste assez nombreux et employés de telle façon à ce qu’ils s’en souviennent et repèrent de suite à quoi ils font référence.

Le test ultime quand on invente des mots, c’est de les prononcer à voix haute. Il faut que votre lecteur soit en capacité de les prononcer à haute voix avec une grande facilité. Sinon, il les repérera peut-être dans le texte mais vous perdez l’opportunité que ces mots passent à la postérité.

4) Ne pas multiplier les descriptions

En créant un univers de toute pièce, il devient nécessaire de le décrire au lecteur de telle façon à ce qu’il puisse s’y immerger et en comprendre tous les rouages qui diffèrent de notre monde. Vient alors la nécessité d’être subtil et pointu : trop de description, tue la description. Dans une société formatée à la consommation des images et à une cadence soutenue d’action, nous ne pouvons vous conseiller que d’être attentif à ne pas tomber dans l’exposition de votre monde sur un voire des chapitres entiers.

Cela ne veut absolument pas dire que les descriptions sont à bannir ! Il importe juste qu’elles concises, dynamiques et pertinentes là où elles sont placées.

Une astuce pour donner au lecteur la profusion de détails qui lui est nécessaire pour bien comprendre le nouveau monde dans lequel il évolue : alterner paragraphes de description et informations données dans les dialogues.

5) Ne pas rater son incipit

Ce dernier conseil découle du précédent. Attention à ne pas ouvrir votre livre par la description de votre monde, à moins de le faire d’une manière qui va vraiment piquer la curiosité du lecteur.

N’oubliez pas que l’incipit, le début de votre roman, a un rôle précis et primordial : il doit donner envie au lecteur de s’engager dans la lecture.

Aussi, ne décrivez pas votre monde sur le premier chapitre, n’en faites pas non plus l’historique. Ce n’est pas parce que votre roman se situe dans un univers imaginaire que vous pouvez faire l’impasse sur le côté accrocheur de votre début.

Réécoutez l’épisode 45 du podcast : Comment réussir le début de son roman (l’incipit) ?

Les grands points de la conversation :

– Ce qui caractérise la fantasy
– Comment rendre son univers vraisemblable
– Le roman reste-t-il cohérent ?
– Se faire violence sur les descriptions
– Pourquoi l’incipit est encore plus délicat en fantasy

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