Archives des Écriture - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/category/ecriture/ La communauté des écrivains Fri, 01 Jul 2022 10:08:58 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des Écriture - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/category/ecriture/ 32 32 164327860 Les études de lettres pour devenir écrivain ? https://licares.fr/podcast/etudes-lettres-pour-devenir-ecrivain/ https://licares.fr/podcast/etudes-lettres-pour-devenir-ecrivain/#respond Fri, 01 Jul 2022 10:08:58 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3345 Faut-il faire des études de lettres pour devenir écrivain ? Et à défaut, faut-il être un grand lecteur ? Ouvrons les voies à l'écriture.

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Faut-il être cultivé pour être un véritable écrivain ?

Le syndrome de l’imposteur, ce fourbe ennemi des artistes ! Nombreux sont les passionnés d’écriture à imaginer que leur parcours scolaire, leur niveau d’études ou plus généralement l’état de leur culture générale les handicapent pour réaliser leur rêve de devenir écrivain.

Bien que les biographies des auteurs publiés révèlent qu’il n’y a pas une voie unique qui mène à l’écriture, il est fréquent que les jeunes auteurs se sentent illégitimes du moment qu’ils n’aient pas un parcours littéraire.

Deux variables les inquiètent :

  • Le fait de ne pas avoir fait d’études littéraires ;
  • Le fait de ne pas être un grand lecteur.

Alors, faut-il être diplômé de lettres pour percer dans la sphère littéraire ? Et faut-il absolument être un grand lecteur pour écrire ?

Les études de lettres ne préparent pas au métier d’écrivain

En France, les études supérieures de lettres ne forment pas à l’écriture de fiction. Tu n’apprends pas à écrire de la fiction quand tu fais des études de lettres. 

La composante dite d’écriture créative qui remplit cette fonction dans les universités anglo-saxones est encore absente du cursus français.

Mais un diplôme de lettres en France te donne une large et solide culture littéraire.

Tu apprends quelles sont les grandes œuvres, les grands courants, les grands auteurs qui ont marqué le chemin de la littérature. Tu reçois les clés d’analyse de ces oeuvres pour que tu puisses les comprendre et repérer ce qui fait leur originalité, ce qui fait le style des auteurs et ce qui les rattache au courant littéraire dont elles sont issues. Je passe sur les autres matières qui composent un cursus de lettres, telles que la linguistique ou l’histoire de la langue.

Un cursus loin d’être inutile

Il n’est pas question de rejeter le cursus de lettres modernes.

Les études de lettres donnent une solide maîtrise du français, une compréhension de la langue et de la stylistique qui sont vraiment intéressantes pour toute personne qui veut travailler la langue dans ses textes.

Mais l’amour de l’écriture n’est pas un prérequis : il faut aimer la littérature et l’analyse des mots.

N’utilise pas ton parcours et tes expériences passées comme des limites mais comme autant d’éléments qui feront l’authenticité de ta plume.

N’hésite jamais à te former et à apprendre à tout moment, mais ne crée pas des insuffisances là où il n’y en a pas.

La pratique de la lecture est-elle indispensable ?

Certes, tous les chemins mènent à l’écriture et l’étude formelle de la littérature n’est pas un passage obligé. Mais qu’en est-il de la lecture ?

Peux-tu vraiment devenir écrivain sans être un grand lecteur ?

Mon but est de t’éviter le blocage du syndrome de l’imposteur : oublie cette notion de « grand lecteur » et ne te censure jamais pour écrire, même si tu lis très peu, voire pas du tout.

Là encore, il y a autant d’auteurs que de types de lecteurs. Ne pars pas perdant si tu as du mal à te motiver pour lire alors que ta pulsion d’écrire, elle, ne faiblit pas.

Oui, retrouve l’habitude de lire

Cela étant dit, je ne peux pas minimiser les bénéfices de la lecture pour améliore ton écriture, que ce soit dans sa fluidité, la richesse de ton vocabulaire ou l’exploration de ton style.

La lecture fait partie de l’arsenal de l’écrivain, et comme le fait de se former à l’écriture, c’est une pratique qui vaut la peine d’être intégrée à sa routine. 

Commence à faire rentrer de la lecture dans ta semaine si tu ne lis pas ou plus du tout. Dans un premier temps, explore des histoires dans le genre ou les thématique de celle que tu veux écrire.

Sors de l’idée de « grand lecteur » et permets-toi de commencer à ton rythme, sans pression.

Lis comme un auteur

Demande-toi pourquoi tu ne prends pas beaucoup de plaisir à lire. Après tout, tu crées des textes que tu destines à la lecture ! Qu’est-ce qui fait que tu perds ton intérêt quand tu lis un livre ?

  • Commence petit : tu n’as pas besoin de passer de “je ne lis jamais” à “je lis un livre par semaine”. Et si tu prenais déjà un livre et que tu lui donnais sa chance en lisant quelques pages tous les jours ou un jour sur deux ?
     
  • Donne-toi la permission de ne pas continuer si ça ne t’intéresse pas ! Tu as le droit de laisser tomber dès que tu le souhaites.
  • Mais demande-toi ce qui ne t’a pas plu : quand tu reposes un livre, demande-toi pourquoi tu n’as pas accroché. Force-toi à comprendre si ce sont les personnages qui ne t’ont pas intéressé, si ce sont les thématiques qui ne te plaisaient pas, le style de l’auteur – bref, utilise tes lectures pour affiner tes propres goûts et ton propre travail d’écriture.

Les grands points de la conversation :

– Etudier un texte n’est pas un exercice requis pour savoir écrire
– L’université française ne forme pas à l’écriture de fiction
– Le projet LICARES : le retour de l’écriture créative en formation
– Ne pas tomber dans le tout ou rien, surtout pas avec la lecture

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Les meilleurs logiciels pour les écrivains https://licares.fr/podcast/meilleurs-logiciels-pour-ecrivains/ https://licares.fr/podcast/meilleurs-logiciels-pour-ecrivains/#respond Thu, 19 May 2022 06:05:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3339 Quels sont les logiciels qui facilitent la vie des écrivains ? Acquière le bon matériel pour écrire tes romans plus efficacement.

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Quels logiciels utilisent les écrivains

Le logiciel ne fait pas l’écrivain

Tu te demandes quels logiciels acheter pour être équipé comme les écrivains professionnels ?

N’importe quel traitement de texte. Word, si tu as une licence Microsoft. Libre Office Writer, si tu préfères l’open source. Et c’est suffisant pour écrire ton roman.

Je ne vais évidemment pas m’arrêter là. Je vais partager avec toi deux types de logiciels qui peuvent t’aider à organiser plus facilement ton travail d’écriture.

Mais ne te méprends pas : ce ne seront jamais que des accessoires qui t’aideront une fois que tu auras compris comment écrire un roman et quelles sont les méthodes de travail qui fonctionnent le mieux pour toi.

Il n’y a pas d’outil magique. Il n’y a pas de dépense indispensable. Aucun logiciel ne te fera mieux écrire. C’est ta discipline, ta passion et ta persévérance qui te permettront d’améliorer ton écrire.

Une chose cependant qui elle est indispensable : les sauvegardes multiples de ton travail ! Et si possible, en ligne autant que sur des supports physiques comme les clés USB.

Cet avertissement entendu, découvrons ce que la technologie peut apporter aux écrivains !

Les logiciels d’aide à l’écriture

Il existe des logiciels payants dits « d’aide à l’écriture » spécialement développés pour les écrivains. Ceux-ci sont des logiciels de traitement de texte avec des fonctionnalités avancées.

Le plus connu s’appelle Scrivener.

Si l’installation se fait en anglais, le logiciel peut être utilisé en français.

Ils permettent notamment d’avoir une vue d’ensemble rapide sur les documents qu’utilisent l’écrivain pendant son écriture : les fiches de personnage, le plan de de découpage des chapitres, ses notes annexes…

Leur argument de vente : tout rassembler en un seul et même endroit.

Tous les documents se retrouvent dans une seule et même arborescence accessible en quelques clics sur un même logiciel, plutôt que dans différents dossiers.

Ces logiciels sont une aide à la visualisation des éléments de son histoire et peuvent en ce sens faciliter l’écriture.

Un équivalent en français et à utiliser en ligne est Scribbook.

Une autre alternative populaire parmi les écrivains est d’utiliser un logiciel de prise de notes comme Evernote pour rassembler ses documents préparatoires et de l’ouvrir sur un deuxième écran en parallèle à son traitement de texte.

Les logiciels de correction orthographique

Si ton logiciel Word ou Libre Office Writer te propose une première correction orthographique, il existe des logiciels de correction payants plus poussés, notamment parce que tu peux les programmer pour des recherches spécifiques de fautes et pour des suggestions syntaxiques.

Le logiciel Antidote est certainement le plus connu. Il s’intègre à ton logiciel de traitement de texte.

Il fait un balayage de ton fichier, puis te propose une correction : orthographe, accords, répétitions, mais aussi tournures de phrase trop longues, absence de verbes, défaut de ponctuation…

Attention, à toi de vérifier si tu veux suivre les indications du logiciel !

Il est possible que tu aies sciemment décidé d’utiliser une tournure de phrase ou un certain mot. Tout ne sera pas une erreur.

Antidote ne vient pas se substituer à ta propre expertise de la langue, mais il est un bon assistant qui pointe des points de vigilance à vérifier.

Les grands points de la conversation :

– Les logiciels d’écriture ne sont pas indispensables
– Si tu as le budget et des difficultés d’organisation, n’hésite pas à tester des logiciels comme Scrivener
– Si tu as le budget et des difficultés de français, n’hésite pas à tester des logiciels comme Antidote
– N’oublie jamais de faire plusieurs sauvegardes de ton travail

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3 conseils pour réussir la fin de son roman https://licares.fr/podcast/3-conseils-reussir-la-fin-de-son-roman/ https://licares.fr/podcast/3-conseils-reussir-la-fin-de-son-roman/#respond Thu, 21 Apr 2022 06:30:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3310 La dernière impression que le lecture a de ton histoire est cruciale ! Découvre trois conseils pour réussir la fin de ton roman.

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bien terminer son roman

Comment réussir la fin de son roman ?

Pour répondre à cette question, demandons-nous quel est le rôle de la fin d’une histoire, quelque soit le genre romanesque.

  • La fin de l’histoire va fermer les portes des intrigues ouvertes pendant le roman.
  • Elle va achever le voyage commencé au début du livre.

On pourrait penser que la fin n’est pas un moment clé et que si elle est ratée, le lecteur n’en restera pas moins satisfait de sa lecture.

C’est rarement le cas. N’oublie pas que c’est la dernière impression qui compte. C’est elle qui détermine ce que le lecteur va garder en mémoire de ton livre. La fin est cette dernière impression. C’est cette ultime émotion qui lui fait décider s’il a apprécié son expérience de lecture en globalité. Elle colore son jugement.

Réussir la fin de ton roman est donc crucial. Il ne faut pas la bâcler, et il ne faut pas la négliger.

Voyons trois éléments qui assurent une fin de qualité à ton roman.

1. La fin doit être cohérente avec le reste de la narration

Il n’est pas rare de vouloir surprendre le lecteur avec sa fin. Plutôt que de faire totalement retomber la tension narrative, de vouloir le laisser sur une note haute, sur des sensations fortes qui lui font penser à ton livre pour de longues semaines encore après l’avoir lu.

Mais attention à ne pas confondre surprise et incohérence.

Pour réussir la fin de ton roman, tu dois la rattacher au reste de ton histoire.

Il faut que ta fin soit plausible, donc qu’elle fasse partie intégrante de ta narration. Les pièces du puzzle que le lecteur n’avaient pas réussi à assembler jusque-là s’emboîtent, et les révélations sont logiques par rapport à ton histoire.

Tu n’arnaques pas le lecteur, tu lui montres à quel point tu as bien conçu ton histoire.

2. La fin doit fermer les portes que l’auteur a ouvertes

La fin est l’aboutissement d’un cheminement pour tes personnages. Tu leur as fait subir un certain nombre d’épreuves, tu les as mis face à des opportunités… La fin est le moment où les révélations permettent au lecteur d’avoir le panorama complet du voyage des tes personnages.

Il est entendu que tu peux vouloir laisser certaines intrigues inachevées. Peut-être veux-tu sciemment laisser la conclusion de quelque chose à l’appréciation de ton lecteur. Peut-être veux-tu créer de la frustration par rapport à des révélations qui ne viennent jamais.

Attention, tu dois t’assurer de deux choses pour réussir la fin de ton histoire malgré tout.

  • Tu dois rendre le lecteur complice de ce choix narratif. En d’autres termes, il ne faut pas que le lecteur ait l’impression d’être tombé dans un « trou narratif » (le fameux plot hole) et que tu as juste oublié une partie de ton histoire ! Il ne faut jamais qu’il ait l’impression que tu as juste mal corrigé ton roman.
  • Tu dois éviter de faire des fins incertaines sur ton intrigue principale. Tu peux le faire sur tes intrigues secondaires, mais le lecteur veut une résolution pour l’intrigue principale. Sinon tu le laisses avec l’impression que le roman est inachevé. N’oublie pas que s’il est facile d’ouvrir des portes, tout le travail de l’écrivain consiste à les refermer avec savoir-faire : à développer une intrigue jusqu’à sa conclusion.

3. La fin doit être pensée lors du travail préparatoire

Si tu veux implémenter le conseil numéro 1 et faire en sorte que ta fin soit la conclusion logique de toute ton histoire, tu ne peux pas décider de la fin une fois que tu arrives à cette partie du récit.

Les fins les plus réussies sont celles qui concluent avec brio une histoire. Elles ne donnent pas l’impression qu’elles sont interchangeables avec d’autres fins qui auraient tout aussi bien terminé la narration.

Pour arriver à cet effet, je t’encourage à réfléchir à la fin de ton histoire dès la phase du travail préparatoire. Au moment où tu réfléchis à ton intrigue, force-toi à définir une fin.

Pas de panique ! Tu pourras changer d’avis 20 fois après coup !

Mais le fait d’avoir ce cap, cette idée de fin en tête, va te permettre de rendre tout le récit cohérent par rapport à elle. Et à chaque fois que tu changeras d’idée, tu sauras quoi faire évoluer dans ton récit pour garder cette cohérence.

Les grands points de la conversation :

– Il faut éviter le deus ex-machina, encore plus à la fin du récit
– Une bonne fin peut être heureuse, malheureuse, ce n’est pas la tonalité qui compte
– Réussir sa fin implique presque toujours de l’imaginer dès le début de l’histoire
– Il est toujours possible de ne pas tout révéler à son lecteur et de laisser quelques portes ouvertes

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Comment mélanger les genres littéraires https://licares.fr/podcast/melanger-genres-litteraires/ https://licares.fr/podcast/melanger-genres-litteraires/#respond Fri, 08 Apr 2022 10:43:26 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3302 Peut-on mélanger les genres littéraires ? Y a-t-il une bonne façon de le faire ? Lucie te propose des pistes pour le faire dans ton roman.

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écrire un livre : genres du roman

Mélanger les genres littéraires : originalité ou infamie ?

Genres littéraires et collections éditoriales

Nous abordons la littérature en classant les romans selon le type d’histoire au coeur de l’intrigue. C’est ce qu’on appelle les genres romanesques ou par facilité de langage, les genres littéraires.

A la littérature généraliste (dite littérature blanche) se juxtapose la littérature de genre, elle-même segmentée en genres et sous-genres. Chaque genre a ses codes : des motifs narratifs récurrents reviennent dans les romans d’un même genre et les lecteurs ont un horizon d’attente précis de ce qu’ils trouveront dedans.

Pour les éditeurs, il s’agit d’organiser leurs publications selon des collections éditoriales. Celles-ci rassemblent les romans d’un genre ou d’un sous-genre donné, avec un marketing orienté pour le public susceptible de s’y intéresser.

Des cases imperméables ?

Cette subvision en genres et sous-genres condamne-t-elle les auteurs à rester sagement dans une case pour ne pas décevoir les lecteurs et offenser les éditeurs ?

Les genres littéraires sont-ils hermétiques ou peut-on envisager de glisser les codes d’un genre dans un autre ?

Repondons à cette question dans l’épisode du jour !

Ne pas confondre thèmes et genres littéraires

Il est important de noter qu’aucun thème n’est la propriété exclusive d’un genre. Ce n’est pas parce que tu n’écris pas une romance que tu ne peux pas explorer une histoire d’amour dans ton roman. Ce n’est pas parce qu’il y aurait un meurtre que ton roman est forcément un polar.

Pour cerner le genre de ton roman, il faut que tu définisses quel est le thème principal de ton histoire. Quelle est la pièce du puzzle sans laquelle il n’y a pas d’histoire ?

Si le coeur de ton roman est l’histoire d’amour, tu es certainement dans le grand genre de la romance. Si au contraire, cette histoire est accessoire, dans le sens où elle enrichit ton récit sans être sa raison d’être, sans être ton intention littéraire (ce qui fait que tu veux raconter cette histoire-là), alors ce n’est pas une romance.

Tous les genres se combinent mais on hiérarchise !

Les genres se combinent à l’infini

Oui, tu peux mélanger les genres littéraires. La beauté de la littérature de genre est son élasticité et sa porosité. C’est la genèse même des nombreux sous-genres dans les grands genres littéraires. Ils viennent qualifier l’intention littéraire (le thème central de l’histoire) mais aussi le contexte de l’histoire, ce qui la caractérise et lui donne son caractère unique.

Tu écris un polar dans un contexte fantastique ? Tu écris certainement un polar fantastique. Ou une romance sur fond d’enquête ? Il s’agit peut-être de romantic suspense.

Il fait hiérarchiser les genres comme on hiérarchise les intrigues

La seule question que tu dois te poser est celle de la hiérarchie des genres dans ton histoire, qui est aussi celle des enjeux dans ton intrigue.

Dans le cas d’un thriller fantastique : est-ce que, si tu devais absolument choisir, l’intrigue policière pourrait se suffire à elle-même ? Est-elle le coeur de ton histoire ? Pourrait-elle exister en dehors du contexte fantastique ? Ou alors, est-ce qu’elle n’est qu’un ressort pour développer l’univers fantastique ? N’est-elle qu’un prétexte au voyage dans un univers fantastique ?

En répondant à cette question, tu pourras hiérarchiser les enjeux dans ton roman. Plus tard, l’éditeur à qui tu soumettras ton roman saura facilement à quel type d’histoire il a affaire.

Il faut éviter au maximum de donner l’impression que deux histoires existent en parallèle et pourraient donner lieu à deux romans différents de deux genres différents.

Ne pas trahir le lecteur

Ce que tu dois retenir si tu veux mélanger les genres littéraires, c’est que tu ne peux pas casser les codes qui constituent le fondement des genres. Tu ne peux pas écrire une romance qui finit mal. Si tes personnages meurent à la fin, ce n’est plus une romance. Et ce n’est pas grave ! Mais tu ne peux pas demander à la romance qu’elle se torde pour intégrer ton histoire, pas sur un code aussi fondateur du genre que le happily ever after.

Et encore une fois, ce n’est pas grave ! Il te faudra par contre soumettre ton roman au bon éditeur, celui qui est susceptible de vendre une histoire comme la tienne.

Ne sois pas non plus surpris si un éditeur classe ton roman dans un genre qui n’est pas celui auquel tu aurais pensé. Il n’est pas rare de retrouver des romances ou même des récits fantastiques en littérature blanche si l’éditeur pense qu’il peut les marketer facilement à ce plus grand public.

Outre le choix des thématiques qui te tiennent à coeur au moment de l’écriture, souviens-toi que la classification par genre est avant tout un repère d’achat pour le lecteur, donc un code marketing.

Les grands points de la conversation :

– La classification en genre est un outil d’analyse et de vente du livre très puissant
– Les genres sont poreux et compatibles
– Il y a toujours un genre légèrement plus présent que l’autre
– L’originalité d’une oeuvre se fait dans le traitement de l’histoire et pas par le genre

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3 scènes clés dans une romance https://licares.fr/podcast/scenes-cles-romance/ https://licares.fr/podcast/scenes-cles-romance/#comments Thu, 24 Mar 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3291 Découvre les 3 scènes clés que tu dois intégrer à ton récit pour écrire une histoire d'amour exceptionnelle et réussir une romance.

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tropes dans une romance

Les scènes récurrentes en romance

La littérature sentimentale ou romance est un grand genre romanesque qui peut s’égrainer en de nombreux sous-genres.

Romance contemporaine, romance historique, dark romance, romantic suspense… Le genre de la romance est caractérisé par la mise en scène d’une histoire d’amour exceptionnelle qui se conclut par une fin heureuse.

Peu importe l’univers mis en scène, des motifs narratifs récurrents se retrouvent dans toutes les romances. Et un certain nombre de scènes clés font partie de l’horizon d’attente du lecteur ou de la lectrice de romance.

Les trois scènes suivantes sont les piliers d’une romance réussie.

1. La première rencontre des amoureux

Une romance donne une place centrale à une histoire d’amour. La raison d’être du roman est l’histoire d’amour.

Aussi, le premier nœud narratif essentiel est celui qui marque le début de cette histoire d’amour.

Et tout commence par une rencontre.

Cette rencontre n’est pas anecdotique puisqu’elle va changer la vie des personnes qui se découvrent.

Pour que l’histoire d’amour soit exceptionnelle, un ressort courant est de créer une rencontre qui n’aurait pas dû avoir lieu.

Plus les amants auront des personnalités différentes, des vies différentes, plus les lecteurs seront interpelés par la façon dont ils arriveront à surmonter leurs différences pour créer une vie ensemble.

2. L’acte manqué

Alors que les amants vont concrétiser leur amour par une marque d’affection importante, un premier baiser ou une nuit d’amour, ils sont interrompus ou s’interrompent.

Ou alors, bien qu’ils aient concrétisé d’une façon ou d’une autre leur attirance l’un pour l’autre, quelque chose ou quelqu’un vient subitement rompre leur idylle et créer du doute.

C’est une façon de créer un ascenseur émotionnel pour le lecteur qui voit la montée puis la crispation du désir. Il voudra continuer à lire après cette frustration pour savoir si les amants vont surmonter cet obstacle.

Il s’agit tout simplement de créer du suspense dans la romance.

On amène de l’incertitude pour que le lecteur s’investisse dans l’histoire et veuille connaître la suite.

3. La déclaration d’amour publique :

Ce qui fait la puissance de l’histoire d’amour, c’est son caractère exceptionnelle. Et l’un des marqueurs qui font sortir l’histoire de l’ordinaire, c’est la qualité de la déclaration d’amour. La démonstration de cet amour et tout ce que les amants sont prêts à faire l’un pour l’autre. 

Ainsi, on a souvent une culmination en déclaration publique.

La romance est à un moment crucial et incertain… Les amants pourraient voir leur couple se briser. Pour que le lecteur ait son happy end, il faut que l’un des personnages fasse une déclaration magnifique, devant témoins, qui prouve sa dévotion à son amant.

Une fois la déclaration faite en public, il n’y aura plus de doutes sur les sentiments de l’un envers l’autre. Le lecteur aura la preuve qu’aucun obstacle ne pourra séparer les amants.

Les grands points de la conversation :

– Les scènes clés se retrouvent dans tous les sous-genres de la romance
– Dans une romance, l’histoire d’amour doit être exceptionnelle
– La rencontre est d’autant plus remarquable que les personnages sont différents
– La création de suspense n’est pas réservé aux romans d’aventure ou aux polars

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Publier avec un contrat à compte d’auteur ou à compte d’éditeur https://licares.fr/podcast/contrat-compte-dauteur-ou-compte-editeur/ https://licares.fr/podcast/contrat-compte-dauteur-ou-compte-editeur/#respond Thu, 16 Dec 2021 07:02:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3165 Sais-tu faire la différence entre un contrat à compte d'auteur et un contrat à compte d'éditeur ? Ne te trompe pas pour publier ton roman.

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contrat d'édition compte d'auteur

Qu’est-ce qu’un contrat à compte d’auteur et un contrat à compte d’éditeur ?

Lorsque tu recherches des maisons d’édition en ligne, tu dois apprendre à faire la différence entre les vrais éditeurs et les prestataires de service.

Ces derniers ne se présenteront souvent pas comme tel, mais comme des éditeurs ! Or ils n’en sont pas : un éditeur publie ton livre en te proposant un contrat à compte d’éditeur. Il prend tous les risques financiers liés à la publication du livre.

Un prestataire de service est un partenaire commercial qui ne prend qu’une partie du risque en te faisant signer un contrat à compte d’auteur.

Tes droits et tes obligations ne sont pas les mêmes selon ces deux contrats. Et malheureusement, ils n’auront pas le label « à compte d’auteur » ou « à compte d’éditeur », donc c’est entièrement à toi de reconnaître avec qui tu travailles et ce que tu signes.

Le contrat à compte d’éditeur

Le contrat à compte d’éditeur est le contrat que tu signes avec une maison d’édition traditionnelle.

L’éditeur choisit de publier ton livre et il engage tous les frais qui concernent :

  • La correction ;
  • La maquette des différents formats ;
  • L’impression et la distribution ;
  • La communication et ta participation aux salons.

Tu ne payes rien : tu n’achètes pas de stock et tu ne participes pas financièrement à une quelconque prestation.

C’est l’éditeur qui te paye de la façon suivante :

  • Des à-valoir (que tu conserves même si ton livre ne se vend pas)
  • Des droits d’auteur annuels sur la vente de tes livres qui s’élèvent en moyenne de 8 à 12% du prix du livre.

L’éditeur conserve 90% du montant de tes droits d’auteur pour se rémunérer et subvenir à ses frais.

Vérifie bien que l’éditeur que tu démarches fasse un travail de correction sur ton texte. Certains éditeurs peu scrupuleux, bien qu’ils te proposent un contrat à compte d’éditeur, ne font pas un travail de correction alors qu’il s’agit de la base du travail éditorial. Tu ne veux pas juste un distributeur quand tu t’engages auprès d’un éditeur !

Le contrat à compte d’auteur

Tu peux reconnaître très facilement un contrat à compte d’auteur : il comporte des clauses qui te demandent d’engager tes finances personnelles pour promouvoir ton livre.

Le prestataire de services te demande de payer une ou plusieurs prestations.

Cela peut être de payer la correction de ton livre ou alors d’acheter un certain nombre d’exemplaires. Il répartit le risque de la vente de ton livre avec toi en prenant en charge des étapes lourdes, comme la distribution, mais en s’assurant de n’être pas déficitaire comme il reçoit quand même de l’argent de ta part.

Avant la percée de l’autoédition, les contrats à compte d’auteur étaient une alternative qui donnait à l’auteur plus de contrôle sur la publication de son roman.

Désormais, avec la facilité de la mise en ligne des livres et un certain nombre d’entreprises qui proposent des services de distribution aux autoédités, la pertinence d’un contrat à compte d’auteur est largement discutable.

Les grands points de la conversation :

– Ce qu’est un contrat à compte d’auteur
– Ce qu’est un contrat à compte d’éditeur
– La différence entre un éditeur et un prestataire de service
– Comment reconnaître un contrat à compte d’auteur à coup sûr
– La différence entre un contrat à compte d’auteur et l’auto-édition

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Ecrire une comédie romantique de Noël https://licares.fr/podcast/ecrire-comedie-romantique-noel/ https://licares.fr/podcast/ecrire-comedie-romantique-noel/#comments Thu, 09 Dec 2021 11:55:12 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3159 4 conseils pour écrire une comédie romantique de Noël. Découvre les codes de ce genre très populaire et saisonnier !

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rom com de noel

Ecrire une comédie romantique… de Noël spécifiquement !

Qu’est-ce qu’une niche littéraire ?

Les genres romanesques correspondent à des types d’histoires qui reprennent des schémas narratifs récurrents. Le polar, la romance, la science fiction… Tu connais tous ces genres qui s’émancipent de la littérature généraliste pour se constituer en genre à part entière.

Mais tu peux aller plus loin dans la subdivision ! Tous les genres ont de multiples sous-genres et on va même jusqu’à mettre en avant un motif narratif très populaire pour créer de nouvelles dénominations.

Par exemple, la bit-lit, sous-genre qui se rattache tantôt à la romance paranormale, tantôt à l’urban fantasy, se caractérise par la mise en scène de créatures aux crocs acérés : vampires, évidemment, loups-garous et démons.

On parle de « genre de niche » ou de « public de niche » lorsque l’on destine son roman à des lecteurs qui recherchent un certain type d’histoire avec des archétypes très codifiés. Un auteur de niche est un auteur qui fait le choix de n’écrire que des histoires avec ces archétypes particuliers.

La comédie romantique de Noël : numéro 1 des ventes !

Bien que l’on identifie plus souvent la niche avec un trope très resserré, donc un nombre de lecteurs très restreint, certaines de ce niche peuvent faire l’objet d’un effet de mode ou d’un engouement saisonnier.

La bit-lit s’est affirmée en tant que telle autour du phénomène Twilight dans les années 2000.

Et la comédie romantique de Noël ? Il s’agit par définition d’une niche saisonnière. Mais quelle niche ! Chaque année, des millions de lectrices et de lecteurs dévorent les romans de Noël et consacrent de nouveaux best-sellers.

La durée de vie des romans de Noël est aussi courte que leurs ventes sont fulgurantes. Ils sont publiés à partir de la mi-octobre et les ventes dégringolent à partir de janvier.

Les codes, toujours les codes

La comédie romantique ou rom-com (de l’anglais romantic comedy) est un sous-genre de la romance. Elle se définit par trois éléments essentiels à l’histoire :

  • Une histoire d’amour qui est la raison d’être de l’intrigue. Une comédie romantique est une romance ;
  • Des éléments qui génèrent l’humour : une comédie romantique est un vaudeville et pas juste une romance. Il faut des situations cocasses ou ubuesques, quiproquos, légèreté du ton.
  • Une galerie de personnages secondaires du côté de chacun des personnages principaux qui viennent aider ou contrarier la romance et qui contribuent à l’humour.

La comédie romantique de Noël est encore plus cadrée.

Voici les 4 éléments que doivent contenir absolument les comédies romantiques de Noël.

1. Noël, un personnage à part entière

Ta comédie romantique de Noël ne fait pas que se passer à Noël. C’est tout le folklore de Noël qui l’habite. Noël est presque un personnage à part entière, avec sa mythologie et ses traditions.

La neige, les sapins, les décorations, la course au cadeau, le repas de famille… Tu dois tout mettre en scène dans ta rom-com de Noël.

Ce sont autant de symboles que les fans du genre s’attendent à retrouver dans ton roman. Ce n’est pas accessoire . Tous les éléments de Noël doivent servir à faire avancer l’histoire d’amour.

2. La time line de Noël

L’action de la comédie de Noël se déroule de quelques jours avant Noël jusqu’au jour de l’an.

Cette temporalité restreinte impose une action assez rapide, avec un enchaînement de péripéties sur ces quelques jours.

Il faut que l’histoire d’amour culmine le jour de Noël. La scène la plus importante, la plus forte de l’histoire se passe le jour de Noël. Par exemple, l’aveu des sentiments ou la demande en mariage.

Pour un maximum de tension dramatique, le défi le plus important que traverse le couple, le risque ou la consommation de la rupture se faire lui la veille de Noël.

3. Noël crée la possibilité de l’histoire d’amour

Toujours dans l’idée que le thème de Noël n’est pas juste un thème parmi d’autres dans ton roman, c’est Noël qui crée les conditions de la rencontre de tes personnages principaux.

Tu dois lier l’histoire d’amour à Noël.

Par exemple, tes personnages se rencontrent en cherchant leurs cadeaux. Ou l’un des personnages travaillent dans une industrie en lien avec Noël (manager dans un grand magasin, artisan, etc.).

Leur rencontre est portée par la période de Noël. Cette histoire ne pourrait pas avoir lieu en dehors de la période de Noël.

4. Un ton léger plein de bons sentiments

La comédie romantique est un vaudeville qui se veut léger dans les thèmes abordés comme dans le ton de la langue. C’est encore plus vrai pour la rom-com de Noël.

Tu peux évidemment aborder des thèmes plus lourds en filigrane (le deuil par exemple), mais tu ne dois pas tomber dans le drame et dans l’exploration de ces thèmes si tu veux coller au genre.

Pense bonbon de Noël !

Trouver son originalité dans un roman de niche

Les conseils que j’ai pu te donner concernant l’originalité de ton histoire seront les mêmes ici.

Si tu écris une comédie romantique de Noël, ce n’est pas sur les archétypes de Noël que tu fais la différence. Tu dois te conformer à l’horizon d’attente de ton public pour que ton livre marche, pour qu’il fasse partie du genre.

Ce qui te différenciera, ce sont tes personnages et leur personnalité. C’est la façon dont tu orchestreras les rencontres et l’enchaînement de tes péripéties. Tout simplement, c’est ta plume et la tonalité qui t’est propre.

Les grands points de la conversation :

– Noël n’est pas un prétexte mais un personnage à part entière dans la rom-com de Noël
– Il faut suivre les codes du genre pour satisfaire le lecteur
– L’histoire d’amour se crée grâce à Noël et s’étoffe dans ses préparatifs
– La rom-com de Noël marche très vite mais a une durée de vie très courte

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Choisir le point de vue de sa narration https://licares.fr/podcast/point-de-vue-de-sa-narration/ https://licares.fr/podcast/point-de-vue-de-sa-narration/#respond Thu, 02 Dec 2021 10:28:58 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3152 Le narrateur à l'intérieur ou pas de l'histoire : entre intradiégétique et extradiégétique, quel point de vue choisir pour ta narration ?

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points de vue narration

Les différents points de vue possibles pour ta narration

Quand tu écris un roman, tu dois te poser la question de la personne qui raconte ton histoire : ton narrateur.

Tu as deux possibilités le concernant. Il peut être une personne identifiée ou une voix qui n’a pas de rôle dans les événements de ton intrigue.

Lorsque que le narrateur fait partie de l’histoire, qu’il s’agisse du personnage principal ou d’un personnage secondaire, on parle de narration intradiégétique (point de vue interne à l’histoire).

Lorsque que le narrateur est en dehors de l’histoire, qu’il relate les événements comme un observateur qui n’est pas influencé par ceux-ci, on parle de narration extradiégétique (point de vue externe à l’histoire).

On pense souvent ces deux façons de raconter une histoire très hermétiques, mais nous allons voir ensemble que tu peux te permettre certaines libertés avec l’une comme avec l’autre.

Relativiser la neutralité de la narration extradiégétique

La plupart du temps, un point de vue externe de la narration implique une narration neutre, à la 3e personne.

Pourtant une narration extradiégétique n’est pas toujours une narration objective et sans intonation particulière. Certains auteurs font le choix de laisser filtrer quelques commentaires sur les personnages ou quelque avis sur l’histoire au travers de leur narrateur.

Parfois le ton est tellement connotée que le narrateur désincarné devient presque un personnage supplémentaire. Il fait des remarques qui interpellent le lecteur et orientent sa vision.

Ce n’est pas le parti pris habituel d’une narration extradiégétique, mais c’est possible.

A noter qu’un point de vue externe de la narration ne veut pas toujours dire point de vue omniscient. De même, l’auteur est libre de décider des informations qu’il fait passer à son lecteur. Il ménage le suspense au rythme qu’il souhaite.

La connection aux émotions de la narration intradiégétique

La narration intradiégétique ne permet pas par définition le point de vue omniscient (à moins que ton personnage soit une divinité omnisciente… mais l’histoire tournerait vite courte).

Le lecteur ne voit, n’entend, ne perçoit que ce que le personnage narrateur découvre. Ce point de vue narratif est donc plus enfermant. Mais il est aussi plus connecté à l’émotion : elle est incarnée.

Aussi, la connexion entre le personnage et le lecteur est souvent plus forte, la descriptions des émotions plus intense.

Cela étant dit, le point de vue interne de la narration n’est pas toujours celui d’un personnage au coeur de l’intrigue. Ce peut être le personnage principal ou un personnage proche de lui, mais cela peut aussi être un personnage très secondaire de ton histoire.

Prends l’exemple de la narratrice des Mille et une nuits. Shéhérazade raconte des histoires sans être impliquée dans les événements qui s’y déroulent. L’émotion transmise est alors bien différente.

Pas de mauvais choix :

Retiens qu’il n’y a pas une bonne ou une mauvaise façon de faire. Il n’y a pas un bon ou un mauvais choix du point de vue de ta narration.

C’est un parti pris, tout simplement.

Il n’y a pas un point de vue qui te permettra de réussir ton point de vue à coup sûr ou un point de vue obligatoire selon le genre du récit.

Oui, il y a bien de grandes tendances (par exemple, la tendance est plus à un point de vue à la 1ere personne en romance), mais cela ne veut pas dire que tout autre choix offusquera le lecteur et ne conviendra pas mieux à ton livre.

Pose-toi les questions suivantes qui sont essentielles pour choisir le point de vue de ton histoire :

  • Qu’est-ce qu’un point de vue apporte à ton histoire par rapport à l’autre ?
  • Quel utilité pour le voyage que tu veux faire faire à ton lecteur ?
  • Qu’est-ce qui est plus naturel pour toi, tout simplement ?

Il faut tenir sa ligne de point de vue

Retiens ensuite que tu peux multiplier les points de vue dans une même histoire !

Oui, tu peux passer du « je » au « il », tu peux avoir des passages intradiégétiques et des passages extradiégétiques.

Là aussi, tout est possible.

Par contre, tu ne peux pas changer d’avis en court de scènes.

Dans la partie (scène ou chapitre) que tu as choisi d’écrire dans un point de vue donné, tu dois te conformer aux exigences de ce point de vue.

Ainsi, si tu écris un passage du point de vue de ton personnage principal, tu ne peux pas livrer au lecteur des informations extérieures à ce que lui perçoit.

Tu ne lui donnes que les informations dont ce personnage dispose : que ce qu’il sait, ce qu’il entend, ce qu’il voit. Tu ne peux pas pas donner les pensées d’un autre personnage à ce moment-là.

Cela n’exclut pas, bien évidemment, que le lecteur comprenne ou interprète des choses que ton personnage ne comprend pas sur le moment. Le lecteur va bien évidemment analyser les informations qu’il reçoit. Mais quand tu es dans la tête de celui qui raconte, tu ne vois que ce qu’il voit.

Pas de distortion des points de vue de ton roman !

Les grands points de la conversation :

– Tu peux tout faire, même mélanger les points de vue
– Un point de vue interne de la narration réduit les informations qui passent à ton lecteur
– Un point de vue intradiégétique est incarné mais un point de vue externe peut avoir une tonalité
– Choisis un point de vue pour une scène et tiens-toi à ce choix

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Le Worldbuilding : construire un monde imaginaire https://licares.fr/podcast/worldbuilding-construire-monde-imaginaire/ https://licares.fr/podcast/worldbuilding-construire-monde-imaginaire/#respond Wed, 01 Dec 2021 20:37:11 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3145 Le worldbuilding ou comment construire un monde imaginaire ! Voici 5 conseils pour réussir ton univers inventé dans ton roman d'imaginaire.

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construction monde imaginaire

5 conseils pour réussir son Worldbuilding

Encore un anglicisme largement utilisé pour parler d’un concept de l’art de l’écriture ! Le worldbuilding (« construction de monde ») est l’ensemble des éléments à prendre en compte quand on crée un monde imaginaire.

Un monde inventé, notamment dans le grand genre de la fantasy, sera plus ou moins inspiré de notre monde réel. Tout comme dans notre monde, une société est régie par un ensemble de règles et par une organisation de tout ce qui permet la vie et la prospérité de ses habitants.

Comme j’ai pu le dire dans l’épisode précédent sur l’écriture en fantasy, même pour un monde inventé où la magie est partie prenante, il faut suivre les règles que l’on s’est données.

Conseil n°1 : Définir les règles de son monde avant d’écrire

Même un monde inventé doit rester cohérent. Pour ce faire, je te conseille vraiment de ne pas construire ton monde au fil de la plume mais de réfléchir au préalable à ce qui le compose et à son mode opératoire.

Fonctionne en entonnoir. Par du général pour aller progressivement dans les détails.

Pose-toi deux questions essentielles :

1- Comment mes personnages changent la société dans laquelle ils évoluent ?

2- Comment les cultures / espèces de ton monde interagissent les unes avec les autres ?

Quelle conséquence pour le quotidien des personnages dans le roman ? Comment tes protagonistes vont-ils être liés dans ce monde ?

Toutes ces questions tu dois te les poser avant de commencer à écrire.

Conseil n°2 : Ne pas tomber dans le manuel scolaire

Plus tu auras réfléchi aux détails de ton monde, plus tu le visualiseras facilement et tu pourras le transposer dans ton texte.

Attention cependant à bien décider des détails qui servent à l’histoire !

Tu n’es pas là pour donner une leçon d’histoire ou de géographie à tes lecteurs. Ton roman n’est pas un mode d’emploi mais une histoire dont on veut connaître le suite.

Tu vas donc réfléchir à plus d’éléments de contexte que tu n’en partageras dans ton histoire. Le lecteur n’a besoin que de la partie émergée de l’iceberg, c’est-à-dire ce qui lui permettra de comprendre les problématiques centrales de ton roman.

Conseil n°3 : Ne jamais sacrifier la crédibilité de ton histoire

Tu peux tout imaginer. Tu peux tout faire et tout mettre en scène.

Mais même un monde inventé où la magie règne doit paraître réaliste au lecteur. Tu dois dérouler la pelote des causes et des conséquences des règles de ton monde.

Si par exemple tu décides qu’une partie de la population est immortelle :

  • Quelle incidence sur la surpopulation ?
  • Comment est-ce que les gens se reproduisent (s’ils se reproduisent) ?
  • Comment peuvent-ils subvenir à leurs besoins avec les ressources du monde ?

Toutes tes décisions ont un impact sur la société comme sur tes personnages auquel tu dois réfléchir.

Conseil n°4 : Tirer son inspiration de l’histoire des civilisations

Tu as besoin d’inspiration et de conseils pour créer un monde inventé ?

Inutile de réinventer la roue ! Tu trouveras les meilleurs exemples de ce qui divise ou soude une société dans les livres d’histoire !

Intéresse-toi à l’histoire des civilisations. Inspire toi de l’histoire de la naissance, de la prospérité, de la transformation et de la déchéance de différentes civilisations.

Etudie différents régimes, des empires aux démocraties.

Conseil n°5 : Utiliser le quotidien pour poser l’ambiance

Pour ne pas tomber dans l’écueil dont nous avons parlé dans le conseil n°2 (qui consisterait à partir dans un exposé sur ton monde), donne plutôt des détails ayant attrait aux habitudes de tes personnages et à leur quotidien.

Ces détails et anecdotes auront beaucoup plus d’impact sur ton lecteur qui visualisera d’autant mieux tes personnages et leur environnement direct.

Prends exemple sur Tolkien et sa description des habitudes et rituels des hobbits dans ses livres Le Hobbit et Le Seigneur des anneaux. Les particularités du quotidien de ces petits êtres permettent une connexion immédiate du lecteur aux héros.

Les grands points de la conversation 

  • Garde pied avec la réalité quand tu construis ton monde imaginaire
  • Planifie la construction bien en amont
  • Anticipe les conséquences de tes choix d’intrigues
  • Tout est dans le détail….

Les grands points de la conversation :

– Garde pied avec la réalité quand tu construis ton monde imaginaire
– Planifie la construction bien en amont
– Anticipe les conséquences de tes choix d’intrigues
– Tout est dans le détail

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8 conseils pour écrire un roman de fantasy https://licares.fr/podcast/8-conseils-ecrire-roman-de-fantasy/ https://licares.fr/podcast/8-conseils-ecrire-roman-de-fantasy/#respond Wed, 01 Dec 2021 18:58:26 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3137 Découvre 8 points de vigilance à garder en tête quand tu écris un roman dans le genre très populaire de la fantasy.

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écrire roman de fantasy

Ecrire un roman de fantasy : tes points de vigilance

La fantasy est un sous-genre prolifique et populaire de la littérature de l’imaginaire. Il se caractérise pour la présence du merveilleux, de la magie, dans le monde dépeint par l’auteur.

Voici 8 conseils d’écriture qui devraient d’aider à réaliser un roman de fantasy professionnel et dynamique.

Conseil n°1 : Ne te force pas à écrire une série

Un roman dont l’intrigue est résolu en un seul tome, soit un tome unique, est volontiers appelé par sa dénomination anglaise : le one shot.

Son contraire est un roman dont l’intrigue s’étend sur plusieurs volumes. Il s’agit d’une série.

La série peut être concise en 2 tomes : c’est la duologie. En 3 tomes, on parle de trilogie. Mais elle peut s’étendre sur un plus grand nombre de volumes.

La littérature de l’imaginaire est un genre qui se prête volontiers aux série. En effet, on crée des modes avec leurs propres règles et leurs propres mythologie. Aussi le développement du contexte et l’immersion dans le monde incitent de nombreux auteurs à penser leur intrigue en série.

Par ailleurs, de nombreux titres cultes (souvent repris au cinéma) sont des séries. On pense bien évidemment au totem du genre : Le Seigneur des anneaux.

Pourtant les séries ne composent pas la majorité des oeuvres éditées en fantasy, ni la majorité des grands succès commerciaux.

Sachant que l’écriture d’une série est un exercice complexe qui demande une grande maîtrise de son histoire et de sa plume, que les éditeurs sont plutôt frileux à éditer des séries au-delà des 3 tomes, je t »invite simplement à ne pas te penser contraint d’écrire une série parce que tu es dans le genre de la fantasy.

Fais le choix du one shot ou de la série selon ce qui est le plus pertinent pour ton histoire.

Conseil n°2 : Ne te perds pas dans les détails dans tes descriptions

Les auteurs d’un roman de fantasy vont, par définition, créer un monde de toute pièce ou insuffler au monde réel une réalité alternative.

Cependant n’oublie pas que tu n’es ni historien, ni architecte. Tu n’écris pas un livre d’histoire ou un recueil mythologique sur le monde que tu as créé.

De plus, trop d’éléments nouveaux peuvent vite perdre le lecteur. Par exemple : un grand nombre de nouvelles espèces, de multiples religions aux rites inconnus, ou même une carte politique compliquée avec de nombreux royaumes.

Le décor que tu construis autour de ton intrigue ne doit jamais prendre le dessus sur ton intrigue elle-même. Le lecteur suit les aventure de ton ou tes protagonistes.

Conseil n°3 : Mêle intrigue principale et intrigues secondaires

Ce conseil est valable pour tous les romans, mais particulièrement lorsque tu écris un roman de fantasy.

Les intrigues secondaires s’entremêlent avec l’intrigue principale

Classe les actions qui relèvent de l’intrigue principale et celles qui sont du ressort des intrigues secondaires. Comment intéragissent-elles ? Comment les intriguent secondaires contribuent et reflètent l’intrigue principale ?

Il est important que tu n’écrives pas plusieurs romans en un. Toutes les lignes narratives doivent servir ton action principale.

D’ailleurs, attention à ne pas surmultiplier les intrigues au risque de perdre le lecteur en cours de route !

Conseil n°4 : Crée un monde crédible

Même si ton histoire ne prend pas place dans notre monde, il faut que tu gardes une certaine logique intrinsèque au monde que tu crées.

Tu crées un certain nombre de règles qui régissent ton monde. Il ne faut pas tu trahisses ces règles si tu veux que ton histoire ne perde pas son sens.

Je ne parle pas de recréer la logique et les règles de notre monde dans ton univers. Je pense à Terry Pratchette par exemple, passé mettre dans le caractère ubuesque de l’organisation de sa cité dans son oeuvre du Disque-monde. Mais ta logique (ou ton illogisme) doit rester égal à lui-même.

Ainsi, tu respecteras le principe de vraisemblance, cela même dans un univers de fantasy.

Conseil n°5 : Ne cherche pas à toujours expliquer la magie

Dans un monde imaginaire, tu as le droit d’établir des présupposés sans leur donner d’explications scientifiques ou logiques.

Le licorne, les dragons, les griffons peuvent exister sans que tu donnes une explication rationnelle à leur capacité à générer du feu ou à courir sur les arcs-en-ciel par exemple.

Tu peux donner des explications si cela t’importe, mais attention de ne pas te sentir obliger de mettre du rationnel là où il n’y en a pas.

Conseil n°6 : Evite les clichés

Difficile d’être complètement original, oui, même dans un roman de fantasy !

Ce qui fera l’originalité de ton histoire, ce sont moins les briques qui construisent ton monde que les interactions entre tes personnages.

Et cela n’est pas grave : les lecteurs seront satisfaits de retrouver certains motifs narratifs récurrents, certains tropes qui caractérisent le genre de la fantasy.

Cela étant dit, attention bien évidemment à ne pas utiliser des motifs qui perdent de leur impact et de leur sens à force d’avoir été réutilisés… évite les clichés.

Conseil n°7 : Planifie toute ta série

Je suis une fervente utilisatrice du plan détaillé pour l’écriture de mes romans. Plus ou moins détaillé, mais en tout cas, il me faut une feuille de route dans laquelle je prévois les grands temps de mon histoire.

Si tu écris une série de fantasy, il sera très important de prévoir une telle feuille de route pour ta série entière, puis ensuite pour chaque volume.

Il doit se passer quelque chose dans chaque tome. Une action et sa résolution doivent prendre place dans chaque volume.

Mais il faut également construire le plan général de la série, dans sa totalité, dans lequel s’imbrique chaque plan de chaque tome, pour que le fil narratif soit cohérent.

Conseil n°8 : La nuance, toujours la nuance

La fantasy est souvent le terrain d’affrontement de deux concepts absolu : le bien et le mal.

Or, il s’agit le plus souvent d’un raccourci propice à résumer des histoires complexes et prolifiques.

Les meilleurs histoires de fantasy sont celles qui apportent de la nuance, notamment dans les motivations et les personnalités des héros.

La frontière entre le bien et le mal n’a pas besoin d’être tranchée. Il est au contraire intéressant de donner plus de relief à ton action et à tes personnages en montrant les conséquences des choix des hommes.

Les grands points de la conversation :

– Commencer dans la fantasy par un one-shot ou une série courte
– La bonne gestion du nombre de sous-intrigues
– Comment faire un plan quand on écrit une série
– Rester crédible sans avoir besoin de tout expliquer

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