Archives des technique - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/technique/ La communauté des écrivains Fri, 01 Jul 2022 10:08:58 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des technique - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/technique/ 32 32 164327860 Les études de lettres pour devenir écrivain ? https://licares.fr/podcast/etudes-lettres-pour-devenir-ecrivain/ https://licares.fr/podcast/etudes-lettres-pour-devenir-ecrivain/#respond Fri, 01 Jul 2022 10:08:58 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3345 Faut-il faire des études de lettres pour devenir écrivain ? Et à défaut, faut-il être un grand lecteur ? Ouvrons les voies à l'écriture.

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Faut-il être cultivé pour être un véritable écrivain ?

Le syndrome de l’imposteur, ce fourbe ennemi des artistes ! Nombreux sont les passionnés d’écriture à imaginer que leur parcours scolaire, leur niveau d’études ou plus généralement l’état de leur culture générale les handicapent pour réaliser leur rêve de devenir écrivain.

Bien que les biographies des auteurs publiés révèlent qu’il n’y a pas une voie unique qui mène à l’écriture, il est fréquent que les jeunes auteurs se sentent illégitimes du moment qu’ils n’aient pas un parcours littéraire.

Deux variables les inquiètent :

  • Le fait de ne pas avoir fait d’études littéraires ;
  • Le fait de ne pas être un grand lecteur.

Alors, faut-il être diplômé de lettres pour percer dans la sphère littéraire ? Et faut-il absolument être un grand lecteur pour écrire ?

Les études de lettres ne préparent pas au métier d’écrivain

En France, les études supérieures de lettres ne forment pas à l’écriture de fiction. Tu n’apprends pas à écrire de la fiction quand tu fais des études de lettres. 

La composante dite d’écriture créative qui remplit cette fonction dans les universités anglo-saxones est encore absente du cursus français.

Mais un diplôme de lettres en France te donne une large et solide culture littéraire.

Tu apprends quelles sont les grandes œuvres, les grands courants, les grands auteurs qui ont marqué le chemin de la littérature. Tu reçois les clés d’analyse de ces oeuvres pour que tu puisses les comprendre et repérer ce qui fait leur originalité, ce qui fait le style des auteurs et ce qui les rattache au courant littéraire dont elles sont issues. Je passe sur les autres matières qui composent un cursus de lettres, telles que la linguistique ou l’histoire de la langue.

Un cursus loin d’être inutile

Il n’est pas question de rejeter le cursus de lettres modernes.

Les études de lettres donnent une solide maîtrise du français, une compréhension de la langue et de la stylistique qui sont vraiment intéressantes pour toute personne qui veut travailler la langue dans ses textes.

Mais l’amour de l’écriture n’est pas un prérequis : il faut aimer la littérature et l’analyse des mots.

N’utilise pas ton parcours et tes expériences passées comme des limites mais comme autant d’éléments qui feront l’authenticité de ta plume.

N’hésite jamais à te former et à apprendre à tout moment, mais ne crée pas des insuffisances là où il n’y en a pas.

La pratique de la lecture est-elle indispensable ?

Certes, tous les chemins mènent à l’écriture et l’étude formelle de la littérature n’est pas un passage obligé. Mais qu’en est-il de la lecture ?

Peux-tu vraiment devenir écrivain sans être un grand lecteur ?

Mon but est de t’éviter le blocage du syndrome de l’imposteur : oublie cette notion de « grand lecteur » et ne te censure jamais pour écrire, même si tu lis très peu, voire pas du tout.

Là encore, il y a autant d’auteurs que de types de lecteurs. Ne pars pas perdant si tu as du mal à te motiver pour lire alors que ta pulsion d’écrire, elle, ne faiblit pas.

Oui, retrouve l’habitude de lire

Cela étant dit, je ne peux pas minimiser les bénéfices de la lecture pour améliore ton écriture, que ce soit dans sa fluidité, la richesse de ton vocabulaire ou l’exploration de ton style.

La lecture fait partie de l’arsenal de l’écrivain, et comme le fait de se former à l’écriture, c’est une pratique qui vaut la peine d’être intégrée à sa routine. 

Commence à faire rentrer de la lecture dans ta semaine si tu ne lis pas ou plus du tout. Dans un premier temps, explore des histoires dans le genre ou les thématique de celle que tu veux écrire.

Sors de l’idée de « grand lecteur » et permets-toi de commencer à ton rythme, sans pression.

Lis comme un auteur

Demande-toi pourquoi tu ne prends pas beaucoup de plaisir à lire. Après tout, tu crées des textes que tu destines à la lecture ! Qu’est-ce qui fait que tu perds ton intérêt quand tu lis un livre ?

  • Commence petit : tu n’as pas besoin de passer de “je ne lis jamais” à “je lis un livre par semaine”. Et si tu prenais déjà un livre et que tu lui donnais sa chance en lisant quelques pages tous les jours ou un jour sur deux ?
     
  • Donne-toi la permission de ne pas continuer si ça ne t’intéresse pas ! Tu as le droit de laisser tomber dès que tu le souhaites.
  • Mais demande-toi ce qui ne t’a pas plu : quand tu reposes un livre, demande-toi pourquoi tu n’as pas accroché. Force-toi à comprendre si ce sont les personnages qui ne t’ont pas intéressé, si ce sont les thématiques qui ne te plaisaient pas, le style de l’auteur – bref, utilise tes lectures pour affiner tes propres goûts et ton propre travail d’écriture.

Les grands points de la conversation :

– Etudier un texte n’est pas un exercice requis pour savoir écrire
– L’université française ne forme pas à l’écriture de fiction
– Le projet LICARES : le retour de l’écriture créative en formation
– Ne pas tomber dans le tout ou rien, surtout pas avec la lecture

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Les meilleurs logiciels pour les écrivains https://licares.fr/podcast/meilleurs-logiciels-pour-ecrivains/ https://licares.fr/podcast/meilleurs-logiciels-pour-ecrivains/#respond Thu, 19 May 2022 06:05:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3339 Quels sont les logiciels qui facilitent la vie des écrivains ? Acquière le bon matériel pour écrire tes romans plus efficacement.

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Quels logiciels utilisent les écrivains

Le logiciel ne fait pas l’écrivain

Tu te demandes quels logiciels acheter pour être équipé comme les écrivains professionnels ?

N’importe quel traitement de texte. Word, si tu as une licence Microsoft. Libre Office Writer, si tu préfères l’open source. Et c’est suffisant pour écrire ton roman.

Je ne vais évidemment pas m’arrêter là. Je vais partager avec toi deux types de logiciels qui peuvent t’aider à organiser plus facilement ton travail d’écriture.

Mais ne te méprends pas : ce ne seront jamais que des accessoires qui t’aideront une fois que tu auras compris comment écrire un roman et quelles sont les méthodes de travail qui fonctionnent le mieux pour toi.

Il n’y a pas d’outil magique. Il n’y a pas de dépense indispensable. Aucun logiciel ne te fera mieux écrire. C’est ta discipline, ta passion et ta persévérance qui te permettront d’améliorer ton écrire.

Une chose cependant qui elle est indispensable : les sauvegardes multiples de ton travail ! Et si possible, en ligne autant que sur des supports physiques comme les clés USB.

Cet avertissement entendu, découvrons ce que la technologie peut apporter aux écrivains !

Les logiciels d’aide à l’écriture

Il existe des logiciels payants dits « d’aide à l’écriture » spécialement développés pour les écrivains. Ceux-ci sont des logiciels de traitement de texte avec des fonctionnalités avancées.

Le plus connu s’appelle Scrivener.

Si l’installation se fait en anglais, le logiciel peut être utilisé en français.

Ils permettent notamment d’avoir une vue d’ensemble rapide sur les documents qu’utilisent l’écrivain pendant son écriture : les fiches de personnage, le plan de de découpage des chapitres, ses notes annexes…

Leur argument de vente : tout rassembler en un seul et même endroit.

Tous les documents se retrouvent dans une seule et même arborescence accessible en quelques clics sur un même logiciel, plutôt que dans différents dossiers.

Ces logiciels sont une aide à la visualisation des éléments de son histoire et peuvent en ce sens faciliter l’écriture.

Un équivalent en français et à utiliser en ligne est Scribbook.

Une autre alternative populaire parmi les écrivains est d’utiliser un logiciel de prise de notes comme Evernote pour rassembler ses documents préparatoires et de l’ouvrir sur un deuxième écran en parallèle à son traitement de texte.

Les logiciels de correction orthographique

Si ton logiciel Word ou Libre Office Writer te propose une première correction orthographique, il existe des logiciels de correction payants plus poussés, notamment parce que tu peux les programmer pour des recherches spécifiques de fautes et pour des suggestions syntaxiques.

Le logiciel Antidote est certainement le plus connu. Il s’intègre à ton logiciel de traitement de texte.

Il fait un balayage de ton fichier, puis te propose une correction : orthographe, accords, répétitions, mais aussi tournures de phrase trop longues, absence de verbes, défaut de ponctuation…

Attention, à toi de vérifier si tu veux suivre les indications du logiciel !

Il est possible que tu aies sciemment décidé d’utiliser une tournure de phrase ou un certain mot. Tout ne sera pas une erreur.

Antidote ne vient pas se substituer à ta propre expertise de la langue, mais il est un bon assistant qui pointe des points de vigilance à vérifier.

Les grands points de la conversation :

– Les logiciels d’écriture ne sont pas indispensables
– Si tu as le budget et des difficultés d’organisation, n’hésite pas à tester des logiciels comme Scrivener
– Si tu as le budget et des difficultés de français, n’hésite pas à tester des logiciels comme Antidote
– N’oublie jamais de faire plusieurs sauvegardes de ton travail

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3 conseils pour réussir la fin de son roman https://licares.fr/podcast/3-conseils-reussir-la-fin-de-son-roman/ https://licares.fr/podcast/3-conseils-reussir-la-fin-de-son-roman/#respond Thu, 21 Apr 2022 06:30:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3310 La dernière impression que le lecture a de ton histoire est cruciale ! Découvre trois conseils pour réussir la fin de ton roman.

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bien terminer son roman

Comment réussir la fin de son roman ?

Pour répondre à cette question, demandons-nous quel est le rôle de la fin d’une histoire, quelque soit le genre romanesque.

  • La fin de l’histoire va fermer les portes des intrigues ouvertes pendant le roman.
  • Elle va achever le voyage commencé au début du livre.

On pourrait penser que la fin n’est pas un moment clé et que si elle est ratée, le lecteur n’en restera pas moins satisfait de sa lecture.

C’est rarement le cas. N’oublie pas que c’est la dernière impression qui compte. C’est elle qui détermine ce que le lecteur va garder en mémoire de ton livre. La fin est cette dernière impression. C’est cette ultime émotion qui lui fait décider s’il a apprécié son expérience de lecture en globalité. Elle colore son jugement.

Réussir la fin de ton roman est donc crucial. Il ne faut pas la bâcler, et il ne faut pas la négliger.

Voyons trois éléments qui assurent une fin de qualité à ton roman.

1. La fin doit être cohérente avec le reste de la narration

Il n’est pas rare de vouloir surprendre le lecteur avec sa fin. Plutôt que de faire totalement retomber la tension narrative, de vouloir le laisser sur une note haute, sur des sensations fortes qui lui font penser à ton livre pour de longues semaines encore après l’avoir lu.

Mais attention à ne pas confondre surprise et incohérence.

Pour réussir la fin de ton roman, tu dois la rattacher au reste de ton histoire.

Il faut que ta fin soit plausible, donc qu’elle fasse partie intégrante de ta narration. Les pièces du puzzle que le lecteur n’avaient pas réussi à assembler jusque-là s’emboîtent, et les révélations sont logiques par rapport à ton histoire.

Tu n’arnaques pas le lecteur, tu lui montres à quel point tu as bien conçu ton histoire.

2. La fin doit fermer les portes que l’auteur a ouvertes

La fin est l’aboutissement d’un cheminement pour tes personnages. Tu leur as fait subir un certain nombre d’épreuves, tu les as mis face à des opportunités… La fin est le moment où les révélations permettent au lecteur d’avoir le panorama complet du voyage des tes personnages.

Il est entendu que tu peux vouloir laisser certaines intrigues inachevées. Peut-être veux-tu sciemment laisser la conclusion de quelque chose à l’appréciation de ton lecteur. Peut-être veux-tu créer de la frustration par rapport à des révélations qui ne viennent jamais.

Attention, tu dois t’assurer de deux choses pour réussir la fin de ton histoire malgré tout.

  • Tu dois rendre le lecteur complice de ce choix narratif. En d’autres termes, il ne faut pas que le lecteur ait l’impression d’être tombé dans un « trou narratif » (le fameux plot hole) et que tu as juste oublié une partie de ton histoire ! Il ne faut jamais qu’il ait l’impression que tu as juste mal corrigé ton roman.
  • Tu dois éviter de faire des fins incertaines sur ton intrigue principale. Tu peux le faire sur tes intrigues secondaires, mais le lecteur veut une résolution pour l’intrigue principale. Sinon tu le laisses avec l’impression que le roman est inachevé. N’oublie pas que s’il est facile d’ouvrir des portes, tout le travail de l’écrivain consiste à les refermer avec savoir-faire : à développer une intrigue jusqu’à sa conclusion.

3. La fin doit être pensée lors du travail préparatoire

Si tu veux implémenter le conseil numéro 1 et faire en sorte que ta fin soit la conclusion logique de toute ton histoire, tu ne peux pas décider de la fin une fois que tu arrives à cette partie du récit.

Les fins les plus réussies sont celles qui concluent avec brio une histoire. Elles ne donnent pas l’impression qu’elles sont interchangeables avec d’autres fins qui auraient tout aussi bien terminé la narration.

Pour arriver à cet effet, je t’encourage à réfléchir à la fin de ton histoire dès la phase du travail préparatoire. Au moment où tu réfléchis à ton intrigue, force-toi à définir une fin.

Pas de panique ! Tu pourras changer d’avis 20 fois après coup !

Mais le fait d’avoir ce cap, cette idée de fin en tête, va te permettre de rendre tout le récit cohérent par rapport à elle. Et à chaque fois que tu changeras d’idée, tu sauras quoi faire évoluer dans ton récit pour garder cette cohérence.

Les grands points de la conversation :

– Il faut éviter le deus ex-machina, encore plus à la fin du récit
– Une bonne fin peut être heureuse, malheureuse, ce n’est pas la tonalité qui compte
– Réussir sa fin implique presque toujours de l’imaginer dès le début de l’histoire
– Il est toujours possible de ne pas tout révéler à son lecteur et de laisser quelques portes ouvertes

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Comment mélanger les genres littéraires https://licares.fr/podcast/melanger-genres-litteraires/ https://licares.fr/podcast/melanger-genres-litteraires/#respond Fri, 08 Apr 2022 10:43:26 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3302 Peut-on mélanger les genres littéraires ? Y a-t-il une bonne façon de le faire ? Lucie te propose des pistes pour le faire dans ton roman.

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écrire un livre : genres du roman

Mélanger les genres littéraires : originalité ou infamie ?

Genres littéraires et collections éditoriales

Nous abordons la littérature en classant les romans selon le type d’histoire au coeur de l’intrigue. C’est ce qu’on appelle les genres romanesques ou par facilité de langage, les genres littéraires.

A la littérature généraliste (dite littérature blanche) se juxtapose la littérature de genre, elle-même segmentée en genres et sous-genres. Chaque genre a ses codes : des motifs narratifs récurrents reviennent dans les romans d’un même genre et les lecteurs ont un horizon d’attente précis de ce qu’ils trouveront dedans.

Pour les éditeurs, il s’agit d’organiser leurs publications selon des collections éditoriales. Celles-ci rassemblent les romans d’un genre ou d’un sous-genre donné, avec un marketing orienté pour le public susceptible de s’y intéresser.

Des cases imperméables ?

Cette subvision en genres et sous-genres condamne-t-elle les auteurs à rester sagement dans une case pour ne pas décevoir les lecteurs et offenser les éditeurs ?

Les genres littéraires sont-ils hermétiques ou peut-on envisager de glisser les codes d’un genre dans un autre ?

Repondons à cette question dans l’épisode du jour !

Ne pas confondre thèmes et genres littéraires

Il est important de noter qu’aucun thème n’est la propriété exclusive d’un genre. Ce n’est pas parce que tu n’écris pas une romance que tu ne peux pas explorer une histoire d’amour dans ton roman. Ce n’est pas parce qu’il y aurait un meurtre que ton roman est forcément un polar.

Pour cerner le genre de ton roman, il faut que tu définisses quel est le thème principal de ton histoire. Quelle est la pièce du puzzle sans laquelle il n’y a pas d’histoire ?

Si le coeur de ton roman est l’histoire d’amour, tu es certainement dans le grand genre de la romance. Si au contraire, cette histoire est accessoire, dans le sens où elle enrichit ton récit sans être sa raison d’être, sans être ton intention littéraire (ce qui fait que tu veux raconter cette histoire-là), alors ce n’est pas une romance.

Tous les genres se combinent mais on hiérarchise !

Les genres se combinent à l’infini

Oui, tu peux mélanger les genres littéraires. La beauté de la littérature de genre est son élasticité et sa porosité. C’est la genèse même des nombreux sous-genres dans les grands genres littéraires. Ils viennent qualifier l’intention littéraire (le thème central de l’histoire) mais aussi le contexte de l’histoire, ce qui la caractérise et lui donne son caractère unique.

Tu écris un polar dans un contexte fantastique ? Tu écris certainement un polar fantastique. Ou une romance sur fond d’enquête ? Il s’agit peut-être de romantic suspense.

Il fait hiérarchiser les genres comme on hiérarchise les intrigues

La seule question que tu dois te poser est celle de la hiérarchie des genres dans ton histoire, qui est aussi celle des enjeux dans ton intrigue.

Dans le cas d’un thriller fantastique : est-ce que, si tu devais absolument choisir, l’intrigue policière pourrait se suffire à elle-même ? Est-elle le coeur de ton histoire ? Pourrait-elle exister en dehors du contexte fantastique ? Ou alors, est-ce qu’elle n’est qu’un ressort pour développer l’univers fantastique ? N’est-elle qu’un prétexte au voyage dans un univers fantastique ?

En répondant à cette question, tu pourras hiérarchiser les enjeux dans ton roman. Plus tard, l’éditeur à qui tu soumettras ton roman saura facilement à quel type d’histoire il a affaire.

Il faut éviter au maximum de donner l’impression que deux histoires existent en parallèle et pourraient donner lieu à deux romans différents de deux genres différents.

Ne pas trahir le lecteur

Ce que tu dois retenir si tu veux mélanger les genres littéraires, c’est que tu ne peux pas casser les codes qui constituent le fondement des genres. Tu ne peux pas écrire une romance qui finit mal. Si tes personnages meurent à la fin, ce n’est plus une romance. Et ce n’est pas grave ! Mais tu ne peux pas demander à la romance qu’elle se torde pour intégrer ton histoire, pas sur un code aussi fondateur du genre que le happily ever after.

Et encore une fois, ce n’est pas grave ! Il te faudra par contre soumettre ton roman au bon éditeur, celui qui est susceptible de vendre une histoire comme la tienne.

Ne sois pas non plus surpris si un éditeur classe ton roman dans un genre qui n’est pas celui auquel tu aurais pensé. Il n’est pas rare de retrouver des romances ou même des récits fantastiques en littérature blanche si l’éditeur pense qu’il peut les marketer facilement à ce plus grand public.

Outre le choix des thématiques qui te tiennent à coeur au moment de l’écriture, souviens-toi que la classification par genre est avant tout un repère d’achat pour le lecteur, donc un code marketing.

Les grands points de la conversation :

– La classification en genre est un outil d’analyse et de vente du livre très puissant
– Les genres sont poreux et compatibles
– Il y a toujours un genre légèrement plus présent que l’autre
– L’originalité d’une oeuvre se fait dans le traitement de l’histoire et pas par le genre

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Conseil de lecture : Le Nouveau de Keigo Higashino https://licares.fr/podcast/conseil-lecture-nouveau-keigo-higashino/ https://licares.fr/podcast/conseil-lecture-nouveau-keigo-higashino/#respond Thu, 13 Jan 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3208 Review : Le Nouveau de Keigo Higashino. Analysons les choix narratifs ou éléments de structure qui pourraient t'inspirer en tant qu'écrivain.

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conseil de lecture pour auteur

Parlons d’un roman : Le Nouveau de Keigo Higashino

Dans cet épisode, nous tentons l’expérience de la recommandation littéraire ! Mais avec une intention particulière : nous te parlons de romans qui peuvent inspirer ton oeil d’écrivain.

Soit parce qu’ils ont une structure particulière, soit parce qu’ils mettent en scène certains outils narratifs de manière particulièrement réussie !

L’éditeur Dimitri Pawlowski, fondateur des Editions de l’Homme Sans Nom et formateur à LICARES, s’est prêté au jeu de la première review en choisissant le roman Le Nouveau de l’auteur de polar japonais Keigo Higashino.

En voici le résumé :

Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au cœur de Tokyo, Kaga Kyoichiro enquête sur le meurtre d’une femme retrouvée étranglée dans son appartement. Fidèle à ses habitues, il s’interroge sur des détails anecdotiques. Comme cette gaufre fourrée au wasabi retrouvée chez la victime. Car ce qui intéresse avant tout cet inspecteur hors norme, c’est de comprendre les tenants et les aboutissants du crime.

Ce roman est de ceux que l’on qualifie de « romans à tiroirs ». Chaque chapitre est comme une nouvelle qui se lit presque pour elle, mais sert à l’enquête globale.

Voici 3 points qui font du roman Le Nouveau de Keigo Higashino un texte à lire pour les auteurs et futurs auteurs.

1. La structure à tiroirs

Le roman à tiroirs n’est pas un recueil de nouvelles. Chaque chapitre contribue à l’intrigue principale. L’enchaînement des chapitres a une logique par rapport à cette intrigue.

Le Nouveau de Keigo Higashino est un parfait exemple de cette structure. Chaque chapitre a sa identité propre, avec ses personnages exclusifs mis en scène.

Mais l’intrigue avance. L’auteur garde en tête un plan d’ensemble pour continuer à aller vers la résolution de l’intrigue.

Ce type de structure demande un travail de préparation colossal en amont de l’écriture. Un roman à tiroirs est un roman très complexe à réaliser et Keigo Higashino le fait avec brio. Chaque détail trouve sa place.

Si toi aussi tu souhaites te lancer dans un roman en poupées russes, tu ne pourras pas l’improviser et l’écrire au fil de la plume ! Il te faudra beaucoup de rigueur et un plan solide.

2. Les portraits de personnage

Le Nouveau de Keigo Higashino donne une telle importance à la caractérisation des personnages que le roman semble parfois d’abord être une galerie de personnages avant d’être une enquête.

Et pourtant, on ne ressent jamais de frustration de ne pas avoir plus d’action explosive ou de révélations inattendues. Le lecteur est captivé par l’impact des enquêtes sur les personnages.

A ce titre, Keigo Higashino est un bon exemple d’auteur qui maîtrise assez les codes du genre et sa plume pour jouer avec les dosages des éléments qui font un polar captivant.

Il s’agit bien d’un roman policier, ce qui n’empêche pas l’observation des personnages d’être au premier plan.

3. L’écriture factuelle de Keigo Higashino

Au fil de tes lectures, prête attention au style de chaque écrivain. Cela viendra étoffer ta propre plume par émulation ou réaction à ce qui va t’interpeler et te plaire.

Higashino a un style très fluide et compact. Il se concentre sur la transmission de l’information. Les effets de style sont très à la marge.

Mais justement : parce qu’ils sont rares, les moments où le style est plus imagé ont un impact émotionnel plus important auprès du lecteur.

Ce sont ces mises en relief ponctuelles qui créent de l’intensité.

Les grands points de la conversation :

– Lire comme un auteur et plus seulement comme un lecteur
– Le principe du roman à tiroirs avec l’exemple d’un policier
– Plus tu maîtrises les codes d’un genre plus tu peux jouer avec
– Mettre du relief dans son style

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Choisir le point de vue de sa narration https://licares.fr/podcast/point-de-vue-de-sa-narration/ https://licares.fr/podcast/point-de-vue-de-sa-narration/#respond Thu, 02 Dec 2021 10:28:58 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3152 Le narrateur à l'intérieur ou pas de l'histoire : entre intradiégétique et extradiégétique, quel point de vue choisir pour ta narration ?

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points de vue narration

Les différents points de vue possibles pour ta narration

Quand tu écris un roman, tu dois te poser la question de la personne qui raconte ton histoire : ton narrateur.

Tu as deux possibilités le concernant. Il peut être une personne identifiée ou une voix qui n’a pas de rôle dans les événements de ton intrigue.

Lorsque que le narrateur fait partie de l’histoire, qu’il s’agisse du personnage principal ou d’un personnage secondaire, on parle de narration intradiégétique (point de vue interne à l’histoire).

Lorsque que le narrateur est en dehors de l’histoire, qu’il relate les événements comme un observateur qui n’est pas influencé par ceux-ci, on parle de narration extradiégétique (point de vue externe à l’histoire).

On pense souvent ces deux façons de raconter une histoire très hermétiques, mais nous allons voir ensemble que tu peux te permettre certaines libertés avec l’une comme avec l’autre.

Relativiser la neutralité de la narration extradiégétique

La plupart du temps, un point de vue externe de la narration implique une narration neutre, à la 3e personne.

Pourtant une narration extradiégétique n’est pas toujours une narration objective et sans intonation particulière. Certains auteurs font le choix de laisser filtrer quelques commentaires sur les personnages ou quelque avis sur l’histoire au travers de leur narrateur.

Parfois le ton est tellement connotée que le narrateur désincarné devient presque un personnage supplémentaire. Il fait des remarques qui interpellent le lecteur et orientent sa vision.

Ce n’est pas le parti pris habituel d’une narration extradiégétique, mais c’est possible.

A noter qu’un point de vue externe de la narration ne veut pas toujours dire point de vue omniscient. De même, l’auteur est libre de décider des informations qu’il fait passer à son lecteur. Il ménage le suspense au rythme qu’il souhaite.

La connection aux émotions de la narration intradiégétique

La narration intradiégétique ne permet pas par définition le point de vue omniscient (à moins que ton personnage soit une divinité omnisciente… mais l’histoire tournerait vite courte).

Le lecteur ne voit, n’entend, ne perçoit que ce que le personnage narrateur découvre. Ce point de vue narratif est donc plus enfermant. Mais il est aussi plus connecté à l’émotion : elle est incarnée.

Aussi, la connexion entre le personnage et le lecteur est souvent plus forte, la descriptions des émotions plus intense.

Cela étant dit, le point de vue interne de la narration n’est pas toujours celui d’un personnage au coeur de l’intrigue. Ce peut être le personnage principal ou un personnage proche de lui, mais cela peut aussi être un personnage très secondaire de ton histoire.

Prends l’exemple de la narratrice des Mille et une nuits. Shéhérazade raconte des histoires sans être impliquée dans les événements qui s’y déroulent. L’émotion transmise est alors bien différente.

Pas de mauvais choix :

Retiens qu’il n’y a pas une bonne ou une mauvaise façon de faire. Il n’y a pas un bon ou un mauvais choix du point de vue de ta narration.

C’est un parti pris, tout simplement.

Il n’y a pas un point de vue qui te permettra de réussir ton point de vue à coup sûr ou un point de vue obligatoire selon le genre du récit.

Oui, il y a bien de grandes tendances (par exemple, la tendance est plus à un point de vue à la 1ere personne en romance), mais cela ne veut pas dire que tout autre choix offusquera le lecteur et ne conviendra pas mieux à ton livre.

Pose-toi les questions suivantes qui sont essentielles pour choisir le point de vue de ton histoire :

  • Qu’est-ce qu’un point de vue apporte à ton histoire par rapport à l’autre ?
  • Quel utilité pour le voyage que tu veux faire faire à ton lecteur ?
  • Qu’est-ce qui est plus naturel pour toi, tout simplement ?

Il faut tenir sa ligne de point de vue

Retiens ensuite que tu peux multiplier les points de vue dans une même histoire !

Oui, tu peux passer du « je » au « il », tu peux avoir des passages intradiégétiques et des passages extradiégétiques.

Là aussi, tout est possible.

Par contre, tu ne peux pas changer d’avis en court de scènes.

Dans la partie (scène ou chapitre) que tu as choisi d’écrire dans un point de vue donné, tu dois te conformer aux exigences de ce point de vue.

Ainsi, si tu écris un passage du point de vue de ton personnage principal, tu ne peux pas livrer au lecteur des informations extérieures à ce que lui perçoit.

Tu ne lui donnes que les informations dont ce personnage dispose : que ce qu’il sait, ce qu’il entend, ce qu’il voit. Tu ne peux pas pas donner les pensées d’un autre personnage à ce moment-là.

Cela n’exclut pas, bien évidemment, que le lecteur comprenne ou interprète des choses que ton personnage ne comprend pas sur le moment. Le lecteur va bien évidemment analyser les informations qu’il reçoit. Mais quand tu es dans la tête de celui qui raconte, tu ne vois que ce qu’il voit.

Pas de distortion des points de vue de ton roman !

Les grands points de la conversation :

– Tu peux tout faire, même mélanger les points de vue
– Un point de vue interne de la narration réduit les informations qui passent à ton lecteur
– Un point de vue intradiégétique est incarné mais un point de vue externe peut avoir une tonalité
– Choisis un point de vue pour une scène et tiens-toi à ce choix

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7 erreurs impardonnables d’un roman pour les éditeurs https://licares.fr/podcast/7-erreurs-roman-editeurs/ https://licares.fr/podcast/7-erreurs-roman-editeurs/#respond Thu, 04 Nov 2021 11:40:58 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3112 7 erreurs à éviter dans ton roman ! les éditeurs ne pardonnent pas ces erreurs quand tu leur soumets ton roman pour la publication.

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erreurs dans roman éditeurs

Les erreurs à éviter quand on soumet son roman aux éditeurs

Pas de panique ! Un éditeur n’attend pas un texte parfait quand il reçoit le manuscrit d’un auteur. Son travail est de repérer les potentiels et de parfaire le texte avec son auteur pour qu’il soit au niveau de la publication.

Cependant, les éditeurs ont quand même un certain standard. Ils ne peuvent pas se permettre de dépenser trop de temps et d’énergie à modifier complètement un texte, quand bien même ils trouveraient l’idée de l’histoire intéressante.

Il y a des erreurs et des approximations qui sont rédhibitoires quand il s’agit de choisir un texte pour l’éditer.

Je porte ta vigilance sur 7 erreurs à éviter dans ton roman pour multiplier tes chances d’avoir une réponse positive des éditeurs.

Erreur n°1 : Ecrire des dialogues déconnectés de ce qui se passe autour

Le dialogue n’est pas une parenthèse dans ta narration déconnectée du reste. Ce n’est pas une coupure dans l’histoire qui sort les personnages du lieu ou de la temporalité de l’action.

Pour éviter de donner cette impression que les dialogues sont déconnectés du reste, il est important de rester vigilant sur les points suivants :

  • Attention aux dialogues qui seraient des suites de répliques sans incises narratives. Si, bien évidemment, il ne s’agit pas de surcharger les dialogues d’incises, celles-ci ont un rôle important : elles donnent des clés visuelles au lecteur sur ce qui se passe autour des personnages qui parlent.
  • Car les personnages parlent dans un environnement. Il se passe des choses autour d’eux, leurs corps sont peut-être en mouvement. La parole ne doit pas être déconnectée de cet environnement.
  • Ce n’est pas au lecteur d’imaginer par lui-même tout cet environnement. Ton texte doit lui en donner des clés, dans les répliques comme dans les incises.

Erreur n°2 : Faire descriptions trop lourdes de détails

Ne cède pas à la tentation de faire des « pavés de description. »

Par exemple, ne donne pas tous les éléments sur le physique d’un personnage dans un même paragraphe. Saupoudre certains détails à des moments où ils auront plus d’impact pour l’histoire.

Si tu écris à la 1ere personne, il peut être tentant de tomber dans le cliché du personnage qui s’observe dans son miroir et qui se met à se décrire de la tête au pieds. Attention aux descriptions qui sont clairement artificielles.

Erreur n°3 : Oublier de fermer les portes qui ont été ouvertes

Connais-tu le terme anglais plot hole ? Il désigne des aspects de la narration qui sont laissés en suspens par l’auteur.

Pas parce qu’il fait le choix de laisser le lecteur interprété les événements comme il le souhaite ou de faire ses propres déductions, mais parce qu’il a oublié de reprendre et conclure le fil de cet arc narratif secondaire !

Quand on arrive à la fin du roman, toutes les portes narratives ouvertes doivent avoir été refermées – sauf dans le cas de la poursuite claire de la narration sur un autre tome.

On peut évidemment vouloir faire une fin ouverte ou laisser le lecteur faire sa propre interprétation de quelque chose, mais cela doit être clair et assez d’indices doivent être laissés pour qu’il puisse faire sa déduction.

Il faut éviter au maximum de donner une impression de « non terminé ».

Erreur n°4 : Faire des personnages trop caricaturaux

Parmi les erreurs rédhibitoires dans ton roman pour les éditeurs, plusieurs concernent les personnages.

Tu le sais désormais : un bon personnage est un personnage multidimensionnel. C’est un personnage complexe et vraisemblable.

Cela n’exclut pas de donner un trait de personnalité fort, exacerbé dans ta description de cet individu. Par exemple, il peut être d’une jalousie maladive qui colore ses interactions avec les autres.

Mais il ne doit pas être que ça. Tu dois bannir le personnage qui ne présente qu’une seule émotion exacerbée et qui se résume à elle (le trop gentil, trop méchant, trop jaloux…).

C’est en particulier vrai pour les personnages secondaires que l’on a souvent moins travaillés que les personnages principaux. Ou l’antagoniste qui n’est là que pour s’opposer au héros.

En réalité, tous les personnages doivent être crédibles et donc complexes.

Erreur n°5 : Stimuler insuffisamment l’imaginaire du lecteur

Si je t’ai mis en garde sur le fait de ne pas attendre du lecteur qu’il s’imagine tout l’environnement de ton roman, de lui donner assez d’informations pour le guider dans ce que tu veux lui montrer, je ne veux pas que tu tombes dans l’excès inverse.

Ne dicte pas au lecteur tout ce qu’il doit ressentir de peur qu’il se « trompe », de peur que ce que tu veux dire ne soit pas assez clair.

Fais confiance à ton lecteur et essaie de rester subtil.

Tu n’as pas besoin de lui dire qu’il doit être triste, en colère ou heureux pour ton personnage.

Peins un tableau assez vif et coloré pour que ces émotions le saisissent d’elles-mêmes.

Erreur n°6 : Avoir trop de personnages

Une histoire avec trop de personnages est une histoire difficile à suivre pour le lecteur. C’est aussi une histoire dans laquelle il se souvient difficilement de la psychologie de chaque personnage.

Mieux vaut moins de personnages mais des personnages creusés et mémorables.

Même si cela est plus vrai dans un one shot que dans une série, il n’en reste pas moins que le moins vaut le plus !

Evite ces erreurs dans ton roman pour accrocher les éditeurs.

Erreur n°7 : Faire des personnages passifs

Toutes tes intrigues, principales et secondaires, doivent avoir des répercussions sur tes personnages. Sur leur état mental, sur leur progression, sur leurs décision, etc.

Si le personnage est indifférent ou victime à ce qui lui arrive, ton lecteur le sera aussi forcément.

Aussi il est important que ton personnage ne soit pas attentiste : il doit réagir aux événements. Il doit bouger.

Cela ne veut pas dire qu’il comprend toujours ce qui se passe ou qu’il ne prend pas de mauvaises décisions, mais il en prend.

Il faut absolument que tu trouves un lien entre le déroulé de l’intrigue et l’évolution des personnages.

La liste de ces erreurs n’est pas exhaustive mais les éditeurs seront plus indulgents avec ton roman si tu as prêté attention à toutes celles-ci !

Les grands points de la conversation :

– Les personnages ne doivent pas subir l’action pour une narration réussie
– Eviter le « trop » (trop de personnages, trop de dialogues, trop de descriptions)
– Se méfier des cliffhangers et des arcs non résolus
– Un roman bien travaillé en amont est un roman plus simple à écrire

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5 techniques narratives pour ton roman https://licares.fr/podcast/5-techniques-narratives-roman/ https://licares.fr/podcast/5-techniques-narratives-roman/#respond Thu, 28 Oct 2021 10:29:05 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3102 Découvre 5 techniques narratives que j'affectionne tout particulièrement à utiliser dans tes romans pour captiver ton lecteur.

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techniques narratives préférées

Mes techniques narratives préférées pour ton roman

Certaines façons de raconter une histoire (parlons de « techniques narratives », au sens large) t’interpellent et te ravissent plus que d’autres.

Dans cet article, je vais partager 5 techniques narratives que j’aime retrouver dans mes lectures et que j’émule lorsque j’écris un roman.

Il s’agit d’une invitation à t’interroger sur tes propres goûts, à rendre tes lectures un peu plus scolaires pour qu’au-delà des goûts et des couleurs, tu repères les procédés narratifs qui font écho à ta sensibilité.

Ainsi, tu affineras ta plume, ton style dans l’écriture de tes propres romans.

Technique narrative n°1 : berner le lecteur

As-tu déjà lu un roman qui a pris un tournant inattendu ?

Tu croyais suivre un certain type d’histoire, mais plus l’intrigue avance, plus ton constates qu’il s’agit en fait d’une histoire complètement différente de cette à laquelle tu t’attendais du fait des chapitres d’exposition.

L’intrigue peut tourner petit à petit à l’enquête policière par exemple.

Cette première technique narrative consiste à mettre en place le changement de cap avec toute la subtilité possible. La transition n’est pas grossière et abrupte : le lecteur doit se rendre compte par lui-même, au bout d’un moment, que le roman le surprend.

Le dérapage se fait en douceur.

C’est une technique que maîtrise parfaitement l’un de mes auteurs préférés : le japonais Keigo Higashino.

Au-delà des surprises dans l’action, cela peut aussi être un changement de perception de la relation entre deux protagonistes par exemple. Le principe reste le même : berner le lecteur, lui faire se rendre compte que les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent.

Technique narrative n°2 : le basculement hors de l’ordinaire

Les techniques narratives n°1 et n°2 sont cousines. Cette deuxième astuce se démarque par son caractère plus brutal.

Il s’agit de commencer le récit avec un quotidien normal, banal, et de le faire basculer soudainement en introduisant des éléments inattendus et extraordinaires.

Ce peut être l’irruption de la magie, mais aussi un meurtre ou kidnapping.

Là encore, le lecteur pensait se plonger dans un certain type d’histoire du fait des scènes d’exposition sans rapport avec le genre réel du roman. Il se trouve transporter dans un tout autre récit. Le roman crée l’inattendu.

N’hésite pas à découvrir le roman Le Dévouement du suspect X de Keigo Higashino pour un exemple réussi de la mise en oeuvre de cette technique.

Technique narrative n°3 : créer une atmosphère connotée

Chaque romancier crée une ambiance par le choix des décors, des sons, des odeurs qu’il met en scène. Mais selon les romans, celle-ci peut être plus ou moins affirmée, plus ou moins connotée.

Certains romanciers utilisent encore et toujours la même ambiance. Elle devient même leur marque de fabrique. Elle contribue à ce sentiment que ces auteurs ont un style, une plume qui leur est propre. Que leur style est reconnaissable facilement.

On peut citer des écrivains comme Neil Gaiman ou Terry Pratchett, particulièrement doués pour installer des ambiances personnelles avec de fortes connotations visuelles.

Ou encore, parmi les cinéastes, les films de Tim Burton ou Michael Mann ont toujours cette identité visuelle qui caractérisent leurs réalisateurs.

Repère ces identités dans tes lectures si tu le peux et interroge tes goûts. Apprécies-tu ces esthétiques appuyées ou pas ? Souhaites-tu en créer pour tes histoires ?

Technique narrative n°4 : Mettre en scène des contradictions

Parmi mes techniques narratives préférées, celle-ci me fait toujours hocher la tête avec approbation et me captive.

Il s’agit de prendre le contrepied sur le consensus social lié à une chose.

Par exemple, décrire un cadavre comme quelque chose de beau.

Ou alors, dans une romance où normalement ce sont les professions artistiques ou à haut statut social qui font rêver, donner à ton héros un métier qui n’est pas glamour (et le rendre intéressant évidemment).

Trouver du beau dans le laid, créer du rêve dans l’ordinaire, cette astuce te permet d’attirer et tenir l’attention du lecture car encore une fois, tu crées l’inattendu.

Technique narrative n°5 : Faire changer un personnage

Tes personnages changent par définition, ils évoluent grâce aux événements que tu mets en scène dans ton intrigue.

Cette technique narrative ne concerne pas directement cette évolution logique.

Elle consiste à révéler au lecteur qu’il se trompait sur qui était en réalité le personnage.

Avec subtilité, tu amènes le lecteur à découvrir que le personnage n’était pas celui qu’il paraissait être.

J’aime que les personnages me surprennent !

Cette technique permet à l’auteur de rajouter une nouvelle dimension à des personnages qui sont déjà intéressants et de les rendre encore plus mémorables.

Les grands points de la conversation :

– Bien réfléchir aux angles de narrations qui peuvent te plaire en tant qu’auteur
– Toujours rester subtil et mesuré dans ton récit
– Trouver l’ambiance particulière qui caractérise ton texte
– Lire avec l’oeil d’un écrivain et plus seulement d’un lecteur

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7 conseils de lecture pour les écrivains https://licares.fr/podcast/conseil-lecture-ecrivains/ https://licares.fr/podcast/conseil-lecture-ecrivains/#respond Thu, 21 Oct 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3090 Conseil de lecture pour les auteurs ! 7 romans pour améliorer 7 techniques narratives que doivent connaître et maîtriser les écrivains.

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romans à lire écrivain

Mes conseils de lecture pour les écrivains

Dans cet article plus personnel, je vais te partager mes 7 romans coups de cœurs pour leur qualité et leur caractère d’illustration de certaines techniques narratives.

Que j’ai apprécié l’histoire et les personnages ou pas, ces romans illustrent très bien certaines techniques narratives compliquées mais incontournables lorsqu’on se lance dans l’écriture d’un roman.

Je trouve qu’ils ont valeur d’exemple. Je souhaite donc partager ces conseils de lecture avec tous les jeunes écrivains !

La liste que je te propose n’est évidemment pas exhaustive et, une fois encore, totalement subjective.

Conseil de lecture n°1 : La maison où je suis mort autrefois et Le dévouement du suspect X de Keigo Higashino

Les jeunes auteurs ont souvent pour écueil de vouloir multiplier les rebondissements et les noeuds narratifs pour que le lecteur « en ait pour son argent ». Ils confondent intrigue touffue et roman captivant.

En réalité, c’est tout l’inverse : ce qui fait la réussite du roman, c’est la justesse du verbe, de la plume, lorsque tout est calculé pour servir l’intrigue.

Il n’y a pas de digressions multiples et à rallonge, il n’y a pas de points qui n’accompagnent pas l’intrigue.

Keigo Higashino est un auteur japonais de polar. Ses romans sont des exemples parfaits de cet justesse du nombre d’actions et de la manière précise de les raconter. C’est ce que j’appelle une plume vraiment resserrée.

Conseil de lecture n°2: Station Eleven de Emily St. John Mandel

Un conseil de lecture pour tous les écrivains qui souhaitent écrire un roman avec plusieurs lignes temporelles !

La grande force de l’autrice Emily St. John Mandel et de son roman Station Eleven est de réussir à mener parfaitement ses deux timelines, avec deux intrigues fortes, en parallèle l’une de l’autre, du début à la fin du roman.

Tu as vraiment deux histoires parallèles mais qui s’imbriquent dans une histoire globale.

Si tu as dans l’idée d’écrire un roman avec 2 histoires parallèles toutes aussi importantes et que tu ne sais pas trop comment gérer ces timelines, je te recommande la lecture de Station Eleven !

Conseil de lecture n°3 : L’île des oubliés de Victoria Hislop

Un conseil de lecture pour les écrivains de romans historiques !

Il est souvent compliqué de savoir où placer le curseur quand son roman s’appuie sur des faits historiques. Quoi raconter ?

Retiens une règle : il faut vraiment éviter la leçon d’histoire.

Dans son roman L’île des oubliés, l’autrice anglaise Victoria Hislop raconte l’histoire d’une famille touchée par la lèpre juste avant la 2nde Guerre Mondiale.

Il y a donc des évènements de la grande Histoire qui vont impacter l’histoire de la famille. De plus, le traitement des personnes atteintes de la lèpre à l’époque fait partie de la grande Histoire.

C’est très subtil car à aucun moment le récit n’est pollué par l’Histoire mais en même temps on comprend tout de suite le respect des faits historiques dans l’œuvre de fiction.

Conseil de lecture n°4 : tous les romans de Neil Gaiman et de Terry Pratchett

Conseil de lecture pour les écrivains qui cherchent leur voix !

Il y a des plumes qui ont un vocabulaire, un rythme, un ton tellement spécifique que l’on sait dès les premières phrases qui est l’auteur.  

Ces auteurs ont ce que l’on appelle une plume connotée ou colorée.

C’est bien souvent le Saint Graal de l’auteur : se démarquer de tous ses pairs en ayant développé son style très particulier. Pas de panique pour les jeunes auteurs, c’est à force d’écrire des romans que cette voix unique déjà en gestation dans nos premiers livres s’affirment et se révèlent. Et un roman où elle est encore balbutiante peut être un excellent roman.

Si tu te demandes à quoi ressemble une plume qui est connotée et reconnaissable entre mille, je te recommande évidemment tous les romans de Neil Gaiman ou de Terry Pratchett.

Par exemple, Timbré de Pratchett et leur roman à quatre mains De bons présages.

Conseil de lecture n°5 : Gone Girl de Gillian Flynn

Un conseil de lecture pour les écrivains qui veulent changer de narrateur ou de point de vue en cours de roman.

Le changement de narrateur est toujours un peu périlleux. Quand on en change, qu’un autre personnage prend le relais, il faut que le ton du chapitre change lui aussi. A tel point que le lecteur devrait savoir exactement qui raconte la scène dans ce chapitre-là sans indication de nom du personnage.

L’autrice Gillian Flynn a écrit un roman représentatif de cet exercice de style : Gone girl.

Plusieurs points de vue se succèdent. Elle joue très bien avec les différentes tonalités qui incarnent le récit.

Conseil de lecture n°6 : Le Seigneur des anneaux de J.R.R Tolkien

Ce conseil de lecture s’adresse aux écrivains qui se demandent comment utiliser la narration extradiégétique, donc un narrateur omniscient et neutre, lorsque l’on est tenté de l’incarner à un moment ou à un autre.

Ma recommandation est plutôt pour les lecteurs de fantasy confirmés. Il s’agit bien sûr du cultissime Seigneur des anneaux de Tolkien.

Conseil de lecture n°7 : Un homme accidentel de Philippe Besson

Dernier conseil de lecture pour tous les écrivains qui ont un peu de mal à transmettre des émotions dans leur récit.

Tu crains de ne pas être juste ?

  • Soit d’en faire trop, de trop expliquer au lecteur : » voilà ce que mon personnage ressent : il est triste, il est désespéré, il est heureux… », donc d’être trop dans la description ;
  • Soit au contraire de pas assez creuser la psychologie et les émotions de ton personnage surtout quand tu décides d’écrire à la première personne.

Un super maître du maniement des émotions est Philippe Besson. Le livre que j’ai préféré de lui, que je trouve le plus réussi sur cette technique-là, est Un homme accidentel.

C’est un faux thriller axé sur le cheminement émotionnel du personnage principal et c’est très bien dosé !

Les grands points de la conversation :

– La lecture est le grand pilier d’amélioration de l’écriture
– L’intrigue n’a pas besoin d’être touffue pour être captivante
– Un bon roman est un roman qui transmet des émotions
– Toutes les techniques narratives demandent de se lancer et de s’entraîner

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8 questions pour réussir les scènes d’un roman https://licares.fr/podcast/reussir-scenes-roman/ https://licares.fr/podcast/reussir-scenes-roman/#respond Thu, 14 Oct 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3077 Réponds à ces 8 questions essentielles lors de la relecture pour t'assurer de réussir les scènes ou chapitres de ton roman.

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reussir scène de son roman

Réussir ses scènes pour réussir son roman !

Un roman est un enchaînement de chapitres qui se composent d’une ou plusieurs scènes. Pour réussir ton roman, il faut réussir tes scènes !

Une scène réussie, c’est une scène intéressante, équilibrée, crédible, dynamique, une scène qui est utile au récit et qui joue avec les émotions du lecteur.

Il y a évidemment une grande part de subjectivité pour déterminer si une scène est réussie, mais tu peux t’appuyer tout de même sur un socle comment de techniques narratives qui t’assurent d’écrire un récit solide et dynamique.

Je te propose 8 questions à te poser à l’étape de la relecture. Ces clés de correction vont te permettre de détecter les failles éventuelles pour réussir tes scènes.

Petit conseil : fais une coupure de 3 semaines entre la fin de ton premier jet et l’étape de la correction. De cette manière, tu prendras davantage de recul sur ton texte et tu le corrigeras avec plus d’objectivité.

1. Les informations données dans ma scène sont-elles inédites ou est-ce j’en parle ailleurs dans le récit ?

Evite les redites au maximum. Elles alourdissent ton récit. On a souvent peur que le lecteur oublie une information cruciale ou qu’il ne la comprenne pas si on ne la reformule pas plusieurs fois.

Fais confiance au lecteur. Il est attentif, surtout s’il est pris dans ton histoire. Il verra les répétitions.

2. Est-ce que la scène contient un enjeu, même un petit enjeu ?

Toute scène doit avoir un enjeu : il y a une progression potentielle (ou quelque chose à perdre) pour tes personnages et pour ton histoire.

Si la scène n’a pas d’enjeu, elle ne sert à rien, tu peux ventiler les infos dans d’autres scènes.

Aussi, demande-toi toujours « quel est l’enjeu ? » Tu dois pouvoir répondre à la question.

Si tu hésites, souvent ta scène est inutile.

3. Est-ce que les personnages sont impactés par la scène ?

Même légèrement, même indirectement, pour réussir tes scènes tu dois t’assurer qu’elles ont un effet sur tes personnages.

S’ils en ressortent dans la neutralité, tu peux probablement la supprimer et reventiler les informations données dans d’autres scènes.

4. La scène est-elle vraiment utile à l’intrigue principale ?

Chaque scène est une pierre à l’édifice de ton intrigue globale.

Demande-toi donc si la scène fait progresser l’intrigue. pporte-elle une pierre à l’édifi

Si ce n’est pas le cas, ou de manière vraiment trop périphérique, il faut probablement la supprimer.

5. Cette scène a-t-elle besoin d’autant de mots ?

Pourrais-tu « resserrer » ton texte ?

Lors de la correction éditoriale, tes interlocuteurs en maison d’édition seront souvent amenées à pointer des passages qu’ils te demanderont de « resserrer ». Autrement dit, de dire la même chose en moins de mots.

En effet, ton texte en sera plus puissant et fournira plus d’émotion pour ton lecteur.

Pose-toi la question de la concentration de tes idées dès ta correction.

6. Fais-tu appel régulièrement aux 5 sens du lecteur ?

N’oublie jamais que le lecteur doit pouvoir visualiser ton action de toutes les dimensions.

Il est fréquent de négliger certains des sens et de favoriser l’ouïe et la vision. On décrit ce que voient et entendent les personnages, mais on ne s’attardent pas sur ce qu’ils sentent ou goûtent.

Il n’est pas question de systématiquement se référer à chacun des cinq sens dans chacune de tes scènes, mais il faut bien penser à varier les sollicitations des sens du lecteur d’une scène à l’autre.

7. Est-ce que je pourrais ventiler ces informations dans d’autres scènes ?

Es-tu sûr que les informations que tu donnes sont à leur place dans une scène dédiée ? Ne pourrais-tu pas au final largement les mettre ailleurs ?

Ce n’est évidemment pas toujours le cas ! Mais tu dois te poser la question, toujours dans l’optique de resserrer ton texte pour plus de dynamisme.

8. Le lecteur se pose-t-il des questions sur mon intrigue ou mes personnages ?

Ton texte doit intriguer le lecteur. S’il se pose des questions sur les personnages ou l’action, il voudra continuer à lire pour en avoir les réponses. Peu importe le genre dans lequel tu écris, le suspense est un ressort essentiel d’un bon roman.

Rends le lecteur actif en créant ce suspense. Distille des indices dans tes scènes pour qu’il souhaite obtenir des réponses et tourner les pages !

Les grands points de la conversation :

– L’importance de faire une pause entre fin du premier jet et correction
– Avoir une stratégie de relecture bien au-delà de l’orthographe et la grammaire
– Supprimer les scènes inutiles tout en ventilant les informations inédites
– Le lecteur voit les redites et les répétitions

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