Archives des se lancer - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/se-lancer/ La communauté des écrivains Wed, 23 Feb 2022 06:10:45 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des se lancer - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/se-lancer/ 32 32 164327860 5 conseils pour écrire une scène de combat https://licares.fr/podcast/5-conseils-pour-ecrire-une-scene-de-combat/ https://licares.fr/podcast/5-conseils-pour-ecrire-une-scene-de-combat/#respond Thu, 24 Feb 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3267 Tu imagines une scène de combat ou une bataille dans ton roman ? Voici 5 conseils pour plonger ton lecteur au coeur de l'action.

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écrire scènes bataille

La scène de combat : une bascule dans ton roman

Qu’il s’agisse d’une bataille épique entre deux armées ou de deux amants qui en viennent aux mains, ton histoire peut comporter une scène où la violence physique explose entre deux ou plusieurs personnes.

La scène de combat est une scène d’action souvent clé dans un roman car la violence physique crée un point de non retour pour tes personnages.

Et surtout, c’est le point culminant de toute la tension narrative que tu as insinuée jusqu’alors.

Même lorsque cette scène est brève, elle raconte quelque chose d’important.

Voici 5 conseils pour ne pas rater ta scène de combat.

1. Scénariser la scène de combat avant de l’écrire :

Si tu es un auditeur ou une autrice régulière de mon podcast, tu sais que je t’invite à la planification plutôt qu’à l’écriture au fil de la plume.

C’est d’autant plus important à mon sens pour des scènes d’action qui peuvent rapidement être mécaniques plutôt que de plonger le lecteur au coeur du récit.

Tu n’as pas à faire compliqué, en revanche, je t’invite à savoir qui fait quoi et dans quel ordre avant de commencer à taper ta scène !

Qui porte le premier coup ? Quel est l’enchaînement des actions ? Qui intervient ?

Positionne tes personnages en réfléchissant à leurs déplacements dans l’espace et aussi au point de vue que tu as choisi (le narrateur est-il omniscient ou voit-on la scène à travers les yeux d’un des personnages ?).

Cette prévision des mouvements permettra une action claire et fluide de ta scène de combat.

2. Chorégraphier le combat comme une danse :

Le principe de la danse est celui de l’enchaînement fluide et naturelle des poses et des mouvements.

Tu veux en faire de même avec ta scène de combat.

Une scène de combat ratée est une scène où le lecteur à l’impression de lire un mode d’emploi plutôt que d’assister à un événement.

Tu peux vite tomber dans la juxtaposition des mouvements et dans un rythme très saccadée de la narration. Aussi, pense à créer un enchaînement fluide des actions.

3. Faire appel aux 5 sens du lecteur :

La scène de combat répond aux mêmes exigences que toutes les scènes de ton roman. Elle doit créer de l’émotion chez ton lecteur pour être réussie.

Pour immerger le lecteur dans la scène, fais appel à tous ses sens.

On a tendance à beaucoup appuyer sur ce que voient les personnages et à oublier les autres sens.

Pour faire entrer le lecteur dans la scène, n’hésite pas à actionner son odorat et son goût par petite touche. Au-delà de ce qui se passe dans le combat, fais référence à ce qu’on sent, à ce qu’on entend, aux sensations des corps.

4 : Créer une ambiance :

Une autre façon universelle de plonger le lecteur dans le texte et de le rendre actif de la scène, est de t’assurer d’avoir créer une ambiance spécifique qui colore et intensifie ton action.

Quelle(s) émotion(s) souhaites-tu faire ressentir à ton lecteur ?

De ce choix, place les éléments qui déploieront l’ambiance de ta scène. Par exemple, la qualité de la lumière, la perception de l’espace, la météo, etc.

Déploie le champ lexical et les images adaptés à cette ambiance.

5. Varier les types de narration :

Mon dernier conseil vaut pour tous les chapitres de ton roman.

Afin de créer du relief et du dynamisme dans ton histoire, tente de varier les types de narration.

Il serait facile de faire une scène de combat qui soit une longue description de l’enchaînement des actions. Comment pourrais-tu rompre ce rythme ? Peut-être pourrais-tu inclure du dialogue ou les exclamations d’un personnage ? Peut-être pourrais-tu faire référence à quelque chose d’autre qui se trament sur le champ de bataille ?

Bref, réfléchis à des effets de rupture qui t’assuront un récit encore plus dynamique.

Les grands points de la conversation :

– Une scène d’action doit transporter le lecteur au coeur de l’action
– Un combat est une danse plutôt qu’une démonstration de katas
– Prépare la scène de combat avant de l’écrire
– Il faut éviter les scènes seulement descriptives ou seulement de dialogue

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3 idées reçues sur la carrière d’écrivain https://licares.fr/podcast/carriere-ecrivain/ https://licares.fr/podcast/carriere-ecrivain/#respond Thu, 10 Feb 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3250 Sais-tu combien gagne un auteur et combien de livres il vend en moyenne ? Découvre les dessous de la carrière d'écrivain.

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carrière auteur professionnel

La carrière d’écrivain : un métier méconnu !

La carrière d’écrivain est entourée de mystère et d’idées reçues. De nombreuses personnes pensent encore qu’il n’est pas possible de vivre de sa plume, en qu’en conséquence, auteur ne peut pas être un vrai métier.

Et pourtant, écrivain est un métier pour celui qui fait publier ou publie ses romans, avec une stratégie de progression de carrière comme dans tout autre profession.

Fermons la porte à 3 idées reçues sur la carrière d’écrivain dans cet épisode et mettons en lumière la réalité de la carrière d’écrivain.

Les écrivains gagnent beaucoup d’argent ?

Le salaire des auteurs posent question. En général, le public a une vision pardoxale du métier d’écrivain. D’abord, ils pensent qu’on ne gagne pas sa vie en vendant ses livres. Puis, lorsqu’il rencontre un écrivain qui prétend vivre de sa plume, il s’imagine qu’il gagne très bien sa vie. Il y aurait une sorte de bascule, de l’artiste sans le sou à l’artiste millionnaire, sans intermédiaire.

La réalité est tout autre !

Combien gagne un auteur ?

Beaucoup d’écrivains débutants en maison d’édition ne se tirent pas de salaire de la vente de leurs livres sur les premières années de leur carrière. Il faut le temps qu’il se fasse connaître du public et qu’ils multiplient les droits d’auteur en multipliant le nombre de livre parus.

Pour autant, avec persévérance, patience et stratégie, ces auteurs peuvent atteindre une rémunération correcte. Celle-ci n’est pas garantie, c’est un métier d’art et d’entreprenariat. Mais le gros du bataillon génère entre 15 000€ et 40 000€ par an.

En haut du peloton, il y a les têtes d’affiche. Musso, Lévy, Grangé, Nothomb… Les auteurs qui font les têtes de gondoles des librairies et des commerce gagnent très bien leurs vie. Mais ils ne constitue qu’une petit pourcentage des auteurs.

La méconnaissance sur le prix du livre et le volume des ventes

Le public ignore souvent la base de rémunération des auteurs. Un auteur touche entre 8 et 12% du prix du livre. En effet, de nombreux acteurs de la chaîne du livre permettent sa manufacture et sa commercialisation.

Pour exemple, avec des droits d’auteur à 10%, un auteur touchera 1,5€ de chacun de ses livres vendu à 15€.

Ce pourcentage est à mettre en relation au nombre de livres vendus pour se faire une idée juste de la rente d’un auteur.

Il serait facile d’être induit en erreur par les ventes annoncés sur les romans best-sellers. 50 000, 200 000, 1 million d’exemplaires ! C’est le rêve de tout auteur.

Pourtant, le volume de vente moyenne d’un livre tout genre confondu est 5000 exemplaires.

Sachant qu’il est souvent moindre sur un premier roman et qu’il dépend encore une fois du genre littéraire.

Il est très important que les débutants en aient conscience pour ne pas avoir l’impression qu’ils ont fait un flop monumental avec leur premier livre !

C’est roman après roman que l’on construit sa carrière.

Un prix littéraire assure la carrière d’un auteur ?

On pourrait facilement penser qu’un auteur qui a fait un best-seller ou qui a remporté un prix littéraire a tiré le jackpot.

Sa carrière n’est-elle désormais pas assurée ? Ses livres ne se vendront-ils pas beaucoup mieux ?

Attention, la carrière d’écrivain n’est pas linéaire.

On ne change pas de catégorie ou de division sportive en gagnant un concours littéraire. Un prix assure en effet une visibilité accrûe et de meilleures ventes pour un livre, mais pas que le public soit au rendez-vous pour les suivants.

Les lecteurs ne sont pas tous fidèles aux auteurs. L’actualité littéraire a de nombreux exemples d’auteurs primés dont le volume suivant n’a pas été une réussite commerciale. C’est assez décourageant mais c’est le jeu.

Par contre, un prix ou un best-seller ouvre la porte à la collaboration avec de nouveaux éditeurs et à la possibilité de demander des à-valoir plus conséquents.

Ecrire un roman, c’est moins compliqué que de jouer d’un instrument de musique, non ?

La 3e idée reçue contre laquelle nous nous battons en tant qu’auteurs, c’est celle que l’écriture n’est pas un art aussi exigeant que les autres arts.

Comme tout le monde apprend à écrire à l’école, il y aurait une barrière d’entrée beaucoup moins rigide que pour les autres arts et une maîtrise beaucoup plus facile à atteindre.

C’est déprécier tout le travail des auteurs.

Être auteur demande la même pratique rigoureuse, la même discipline et le même dépassement de soi que les autres arts. Il n’est d’aucune façon moins noble.

Tout le monde peut se lancer dans l’écriture, de même que tout le monde peut apprendre la guitare ou la sculpture. Mais tout le monde n’aura pas la passion et la persévérence de faire une carrière d’écrivain.

– Ce que gagne vraiment un auteur
– Le nombre de ventes d’un premier roman
– La hiérarchisation des formes d’art
– Tout le monde ne peut pas être écrivain

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Comment protéger son roman du vol et du plagiat https://licares.fr/podcast/comment-proteger-son-roman/ https://licares.fr/podcast/comment-proteger-son-roman/#respond Wed, 26 Jan 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3229 Prends connaissance de la seule méthode infaillible pour protéger ton roman en cas de vol ou de plagiat de ton texte.

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Peut-on vraiment protéger son roman et ses idées ?

Une peur récurrente des primo-auteurs

Est-ce que tu t’inquiètes que l’on puisse te voler ton roman, en totalité ou en partie ? En diffusant ton texte à ta place ou en le plagiant ?

Si tel est le cas, tu n’es pas seul ! Nombreux sont les jeunes auteurs qui craignent le pire quand ils doivent envoyer leur texte pour la première fois à des inconnus (bêta-lecteurs, correcteurs ou éditeurs).

Les auteurs les plus soucieux n’osent même pas parler de leur roman avant que celui-ci soit publié, toujours de peur que leurs idées soient reprises par d’autres.

Soyons clairs : tu ne peux pas te protéger à 100% du vol ou du plagiat. Tout simplement parce que tu ne peux pas mener à terme ton projet de roman sans collaborer avec d’autres personnes.

Les solutions : une équipe de confiance et un dépôt de manuscrit

C’est un risque que tu ne dois pas dramatiser. Il existe, mais tu n’es pas entouré de personnes malhonnêtes. La plupart des auteurs ne seront jamais confrontés à une telle situation.

Ta meilleure parade est la confiance. Tu dois trouver des personnes de confiance dont tu voudras les retours sur ton texte. Le partage est inévitable. Et même si tu ne souhaites pas publier en maison d’édition, tu devras t’appuyer sur des collaborateurs pour aboutir à un roman de qualité professionnelle.

Par contre, ce que tu peux faire pour te défendre en cas de contentieux, c’est obtenir la preuve que tu as écrit ton roman à une date donnée. Ainsi, si tu à la malchance d’être plagié, tu pourras prouver l’antériorité de son écriture par rapport à un autre texte.

On appelle cette démarche : faire un dépôt de manuscrit.

Les méthodes à éviter

Tu liras sûrement que les méthodes suivantes sont reconnues par la justice et suffisent à protéger ton texte. A savoir :

  • T’envoyer une copie de ton manuscrit en recommandé avec accusé de réception et garder l’enveloppe scellée jusqu’à ce que tu aies besoin de faire constater l’antériorité par un huissier.
  • Ou t’envoyer une copie électronique de ton manuscrit et conserver l’e-mail pour en utiliser la date comme date de dépôt.

Ces méthodes ne sont pas infaillibles.

Et si l’enveloppe était endommagée ? Perdue ? L’étiquette effacée ? Et si l’on questionnait l’authenticité de tes fichiers ?

Le dépôt de manuscrit est loin d’être une obligation. Alors quitte à le faire, autant utiliser les grands moyens ! Ceux qui seront indiscutables et reconnus de tous.

La méthode que nous te recommandons

Nous te recommandons de passer par La Société des gens de lettres.

Il s’agit d’un organisme qui oeuvre pour la protection des auteurs et de leurs droits. Il propose un service de dépôt de manuscrit papier et un service dématérialisé appelé CLEO.

Pour la somme de 10 à 12€ par an, tu auras la preuve d’un tiers certifié de l’antériorité de ta création en cas de contentieux.

Tu pourrais aussi faire ce dépôt auprès d’un notaire. C’est la solution ultime, mais qui sera plus onéreuse et pas plus sûre qu’un dépôt auprès de la SGDL.

Faut-il protéger son roman ?

Tu seras peut-être surpris d’apprendre que la plupart des auteurs ne font pas ces démarches pour protéger leur roman. Auquel cas, la première date d’antériorité de l’oeuvre est celle de sa date de publication. Et la plupart du temps, cela suffit.

Les auteurs s’entourent de personnes en qui ils ont confiance et ne dramatisent pas le risque de vol ou de plagiat qui reste anecdotique au vu du nombre de romans publiés.

Ce risque est en fait plus important pour les auteurs qui rencontrent un succès que pour les auteurs débutants.

Si le dépôt de manuscrit t’apporte la tranquillité d’esprit d’avoir fait tout ce que tu pouvais faire pour protéger ton oeuvre, je t’encourage à le faire.

Toutefois, je t’invite aussi à prendre du recul sur le risque d’être plagié ou volé. Ce ne sont pas des circonstances ordinaires et elles ne doivent pas t’empêcher d’avancer dans ton écriture et dans tes partenariats avec des professionnels ou des bêta-lecteurs de confiance.

Les grands points de la conversation :

– Les limites à la notion de plagiat et de vol d’idées
– Les risques de piratage des ebooks
– Le plagiat sur les plateformes en ligne
– Le dépôt de manuscrit pour prouver l’antériorité du texte

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5 stratégies pour choisir son nom d’auteur https://licares.fr/podcast/5-strategies-pour-choisir-nom-dauteur/ https://licares.fr/podcast/5-strategies-pour-choisir-nom-dauteur/#respond Thu, 30 Dec 2021 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3184 Faut-il être stratégique quand on choisit son nom d'auteur ? Déterminons si le nom de plume a une influence sur les ventes de ton livre.

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stratégie et nom d'auteur

Le rapport entre nom d’auteur et vente de ton roman

Lorsque tu publies ton livre, tu as le choix entre garder ton nom civil ou prendre un nom d’emprunt. Ce nom d’auteur est appelé un pseudonyme ou un nom de plume.

Tes lecteurs n’auront jamais à savoir qu’il ne s’agit pas de ton vrai nom. Ce nom est le pilier de ton identité d’auteur telle que tu la présentes au monde. Il participe de la relation que tu établis avec ton lecteur.

Mais a-t-il un rôle marketing ?

Le nom d’auteur a-t-il un rôle stratégique dans la vente de tes livres ?

C’est la question à laquelle nous répondons dans cet épisode.

1. L’importance du nom d’auteur pour les lecteurs

Il n’y a aucune preuve que le nom d’auteur joue un rôle dans la vente du livre.

Tu peux être rassuré si tu avais peur de faire un mauvais choix ! Il n’y a pas de modèle à suivre, et cela vaut pour tous les genres littéraires.

Il est important de choisir un nom d’auteur avec lequel tu seras à l’aise, un nom que tu peux pleinement assumer et promouvoir.

Les premiers éléments de la vente du livre sont :

  • La couverture (qui doit être conforme aux tendances du genre du roman) ;
  • Le titre (qui doit, lui aussi, renseigner tout de suite sur le genre) ;
  • La 4e de couverture (et la fiche produit pour la vente en ligne).

Le nom d’auteur n’interpellera qu’un petit nombre de lecteurs, d’une façon totalement imprévisible.

2. Choisir un nom d’auteur anglo-saxon ?

Pour certains segments du marché dominés par les anglo-saxons, des auteurs ont pu choisir de prendre un nom à consonance américaine. Leur postulat : les lecteurs favorisent les romans écrits par les auteurs anglo-saxons.

C’est un raisonnement qui a même été encouragé par certains éditeurs en littérature de l’imaginaire.

Attention à ne pas faire un raccourci erroné : la domination du marché par des auteurs américains dans les segments concernés a longtemps été accentuée par des éditeurs qui préféraient traduire des livres top de vente aux Etats-Unis, plutôt que de signer de nouveaux auteurs francophones.

Cette pratique, combinée à quelques grands succès américains chaque année, à la fois livresques et cinématographiques, biaise l’interprétation du marché.

Une fois encore, il n’y a pas de preuve tangible qu’un nom d’auteur à consonance américaine sera un levier dans le choix d’achat des lecteurs. De plus, les éditeurs rouvrent leurs portes plus massivement aux auteurs francophones.

N’oublie pas que tu endosses une identité sur laquelle on pourra t’interroger. Tes lecteurs n’auront sûrement pas un jugement négatif sur le fait que ton nom est anglo-saxon. Mais il faut que tu sois prêt à ce qu’ils pensent tous au premier abord que tu n’es pas francophone et qu’ils t’interrogent à ce sujet.

3. Choisir un nom de femme ou un nom d’homme ?

Dans des segments du marché dominés par des hommes ou par des femmes, est-ce que prendre un nom de femme ou un nom d’homme joue sur les ventes ?

Il n’y a, une fois encore, pas de preuve d’une relation de cause à effet entre le genre du nom d’auteur et le choix d’achat des lecteurs.

Pendant des siècles, de très nombreuses femmes ont écrit sous des noms d’emprunt masculins pour éviter les préjugés et la discrimination d’une société savante dominée par les hommes et faite pour eux. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Certains préjugés ont la vie dure, notamment dans des genres comme la SF ou l’Heroic Fantasy, perçus comme très masculins. Mais les mentalités changent. Les lectrices sont de plus en plus nombreuses, ainsi que les autrices.

Si tu es une femme, je t’encourage à ne pas partir du principe que les lecteurs te bouderont si ton nom d’auteur est féminin. Tu ne veux pas une relation avec eux basée sur la peur et le préjugé. Ceux qui auraient un problème avec une femme écrivain méritent-ils vraiment d’être tes lecteurs ?

De même, si tu es un homme qui écrit dans un genre où les autrices et lectrices sont surreprésentées, à savoir la romance, je t’encourage à ne prendre un nom féminin que si tu souhaites explorer une identité féminine et pas dans une démarche stratégique. Oui, tu subiras les préjugés de certaines lectrices qui souhaitent rester dans l’entre-soi féminin. Mais veux-tu qu’elles soient tes lectrices ?

4. L’importance du nom d’auteur pour les éditeurs

Le nom de plume n’est pas un critère de sélection de ton roman lorsque tu l’envoies aux éditeurs. 

D’ailleurs tu peux soumettre un roman avec ton nom civil et ensuite décider de prendre un nom de plume.

L’éditeur préférera connaître ton nom de plume à la signature de ton contrat ou peu après. Son objectif est de pouvoir parler de ton roman le plus vite possible aux équipes commerciales une fois qu’il t’a signé.

Mais il peut y avoir des exceptions. Tant que la maquette n’est pas finalisée et le livre envoyé à l’imprimeur, un changement est possible. N’hésite pas à en parler avec lui si tu hésites, il pourra te conseiller.

Si tu as déjà publié dans un genre très différent du roman que tu lui proposes (un genre pour lequel les lectorats ne se croisent pas), il te conseillera sûrement de changer de nom d’auteur.
Ceci pour plus de lisibilité marketing.

Mieux vaut d’ailleurs lui soumettre le roman directement avec un nouveau nom pour t’éviter des éditeurs qui auraient des préjugés sur d’autres genres, en particulier si tu veux publier en littérature généraliste. Au moins, bien sûr, de pouvoir présenter des antécédents de vente intéressants qui seront un argument à ta signature.

5. Nom d’auteur et branding

Alors, le nom d’auteur n’a aucune importance ? Tu peux choisir tout ce que tu veux sans conséquence ?

Je peux quand même te donner quelques conseils pour t’aider dans ton choix. Le nom d’auteur fait partie de ton image de marque, ton branding. Je t’encourage à le penser comme une marque.

  • Attention aux homonymes : tu ne veux pas qu’il y ait dix autres auteurs qui s’appellent comme toi, surtout pas dans le genre dans lequel tu écris.
  • Démarque-toi si possible : tu veux qu’on puisse te trouver facilement quand on fait une recherche sur Google ou sur les réseaux sociaux. Prends garde aux combinaisons de noms trop ordinaires, aux noms trop compliqués à écrire et aux homonymes.
  • Pense comme une marque : tu veux que la sonorité soit agréable, mémorable et pas trop compliquée. 
  • Pense à l’écosystème de tes réseaux : tu vas certainement te créer une adresse email avec ce nom, faire un site web avec le nom comme URL, créer un compte sur les réseaux sociaux. Le nom que tu convoites est-il disponible sur tous ces supports ? Ou une variante ?
  • Pense clarté et simplicité : favorise le bouche à oreille en choisissant un nom qui se prononce et se mémorise facilement. Demande à tes proches de prononcer le nom et comment ils l’épelleraient instinctivement.

Les grands points de la conversation :

– Le nom d’auteur n’est pas un élément marketing pertinent
– Les lecteurs et les éditeurs ne lui portent pas un grand intérêt
– Le genre et l’origine du nom sont des éléments de ton identité d’auteur
– Le nom est comme une marque que tu t’appropries

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Technique d’écriture : 10 questions d’auteur confirmé https://licares.fr/podcast/technique-ecriture-auteur/ https://licares.fr/podcast/technique-ecriture-auteur/#respond Thu, 30 Sep 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3049 Gros plan technique d'écriture ! Découvre 10 techniques d'auteur confirmé pour que ton roman gagne en professionnalisme.

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10 techniques d'écriture de roman

Technique d’écriture : 10 points de vigilance pour un roman professionnel

L’attention à certains détails, tout comme le fait de se poser certaines questions, pendant l’écriture et pendant la phase de correction, vont améliorer le texte. Voici les points de vigilance à garder en tête pour éviter l’amateurisme dans son roman.

Technique d’écriture n°1 : Limiter et hiérarchiser les péripéties

Les auteurs débutants ont la peur récurrente de ne pas réussir à faire passer leur message ou le sens de leur discours dans ce qu’ils écrivent. Du fait de cette inquiétude, ils ont tendance à dérouler toutes les actions de manière linéaire et sans hiérarchiser clairement ce qui est essentiel de ce qui est secondaire.

A vouloir tout dire, ils créent de la confusion pour le lecteur. Ils expliquent trop. Ils décrivent même les choses qui se comprennent clairement en restant sous-entendues.

Voici la question à se poser pour éviter cet écueil : « est-ce que le lecteur pour s’imaginer cette scène tout aussi efficacement si je faisais une ellipse ou un sous-entendu ? Est-ce évident pour lui que ça se passe comme ça ? »

Si la réponse est oui, pas besoin de se lancer dans le développement de cette action.

Technique d’écriture n°2 : Utiliser des verbes connotés

Le recours à des verbes connotés, à des verbes forts, va permettre de colorer sa plume. L’auteur la rend plus reconnaissable en variant son vocabulaire.

La langue française est riche d’une myriade de verbes qu’il faut utiliser pour pointer les nuances de son action.

Attention à ne pas tomber dans l’exercice de style. Mais notre façon d’écrire sera nettement améliorer si l’on se force à sortir de sa liste de vocabulaire habituelle et familière.

Technique d’écriture n°3 : Eviter de faire toujours la même construction de phrase

Tous les auteurs ont des automatismes d’écriture. On a tendance à écrire ses phrases de la même façon. C’est naturel et humain.

Toutefois, il s’agit d’un point de vigilance à connaître. Il s’agit simplement de varier la construction de ses phrases. Cela apportera du dynamisme à son texte. Un rythme trop répétitif lasse le lecteur

Cette technique d’écriture s’applique davantage à la correction, le moment où l’on peut prendre le temps de modifier ses phrases pour changer l’attaque, se soucier de leur longueur, etc.

Technique d’écriture n°4 : Eviter de surmultiplier les explications

« Show, don’t tell. » On ne répètera jamais assez cet adage de la technique d’écriture mère de la prose.

Plutôt que d’être dans une formulation explicative ou informative, veuille à mettre en scène ton récit et à recourir au dialogue à chaque fois que cela est pertinent.

Les explications et descriptions récurrentes mettent le lecteur dans une position passive. Il n’a pas à réfléchir ou à imaginer ce qui se passe puisque tout lui est dit. Or, il va commencer à décrocher du texte.

Il faut que le lecteur se questionne sur l’intrigue et sur les personnages, sur le devenir, la nature, les secrets des personnages. Il doit avoir envie d’obtenir les réponses à ses questions. Et pour cela, de continuer à lire. aussi, demande-toi toujours si tu peux faire autrement que de « dire » ou si tu n’as pas de meilleure alternative.

Technique d’écriture n°5 : Être précis dans son écriture

De la même façon qu’il faut colorer sa plume avec des verbes connotés, il faut éviter d’être trop neutre dans tout le choix de son vocabulaire.

Il faut laisser une impression au lecteur. Le texte doit être personnalisé en ayant recours à des termes qui sont précis. A la correction, il importe donc de relever la répétition des mots neutres ou imprécis.

Technique d’écriture n°6 : Créer un ascenseur émotionnel

Un bon roman joue avec les émotions du lecteur. On le fait monter en pression, on culmine, on redescend, on remonte, on culmine, on redescend encore. Cette ondulation narrative est la base d’un page d’un page turner.

Pense ton récit de manière à ce que ton action s’accélère et se ralentisse plusieurs fois, avec plus ou moins d’intensité.

Technique d’écriture n°7 : Donner des failles à ses personnages

Un personnage parfait est un personnage raté. Il faut éradiquer la perfection. La technique d’écriture suivante consiste à créer des personnages nuancés.

Ce sont ses failles qui donnent son intérêt à un personnage. On se fiche de ce qui arrive à quelqu’un de parfait. Tu dois absolument lui donner une personnalité avec des contradictions. Un être humain est une somme de contradictions qui changent.

Toutes ces failles t’assureront de créer des personnages multidimensionnels, donc crédibles et intéressants.

Technique d’écriture n°8 : Se demander si on ne peut pas réduire le nombre de mots

Moins de mots, c’est plus de puissance, donc plus d’émotion pour le lecteur. En résulte un roman plus dynamique.

Les auteurs débutants ont parfois l’illusion que plus on s’épanche en détails, plus le lecteur aura l’impression d’en avoir pour son argent.

Or, c’est le contraire qui s’opère. Le travail de l’auteur n’est pas de remplir des pages. Il n’est pas payé au mot. Son travail consiste à susciter des émotions chez son lecteur.

La question à se poser est la suivante : « puis-je l’expliquer de façon plus efficace en moins de mots ? »

Technique d’écriture n°9 : Comment rendre ce chapitre ou cette scène plus intéressant ?

La technique d’écriture suivante consiste à se poser cette question qui te permet de chercher les failles dans ta scène.

Qu’est-ce qui rendrait ma scène plus intéressante ?

Pour y répondre, tu vas chercher l’approximation, le flottement dans ta scène. Pour améliorer ton texte, tu dois le questionner, tu dois creuser les possible.

Technique d’écriture n°10 : Vérifier la crédibilité des réactions de son héros

Enfin, l’amateurisme d’un texte se révèle souvent au travers de personnages qui ne sont pas crédibles. Evite cette erreur en te demandant si la réaction de ton personnage est en phase avec ce qui tu as dit de lui.

« Dans le contexte de cette scène, avec la personnalité de mon héros, est-ce que j’aurais réagi comme lui ? »

Joue le rôle de ton héros. Si tu prenais sa place dans cette scène en ayant sa personnalité et son histoire, est-ce que tu réagirais de la façon que tu as décrite ?

Cette technique d’écriture est un moyen efficace de valider la crédibilité de la réaction de ton héros, donc la logique de ta scène.

Les grands points de la conversation :

– Donner trop de détails est contreproductif
– Les personnages doivent être imparfaits et suivre leur propre logique
– Questionner son texte permet d’améliorer son écriture
– Le but du roman est de procurer des émotions au lecteur

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3 erreurs à éviter dans le début de son roman https://licares.fr/podcast/debut-de-roman/ https://licares.fr/podcast/debut-de-roman/#respond Thu, 29 Jul 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2920 La première impression compte toujours ! Voici 3 erreurs à éviter pour que le début de son roman soit le plus réussi.

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Ecrire le début d'un roman

Réussir le début de son roman

Un début réussi est un début facile à comprendre

Lorsque l’on parle du début d’un roman, il est questions du premier chapitre. Celui-ci peut être un prologue ou le chapitre 1 du récit à proprement parler. C’est un passage stratégique de ton roman puisqu’il s’agit du premier contact du lecteur avec ton texte.

Les premières pages en particulier, et plus globalement le premier chapitre, doivent accrocher le lecteur. Il ou elle doit être vite immergé dans ton histoire pour vouloir en lire la suite.

Le lecteur doit comprendre les enjeux exposés dans ce premier chapitre et se connecter aux personnages. Sa lecture doit être fluide. En bref, il doit comprendre ce qui se passe du premier coup.

Un début de roman souvent à réécrire

La plupart des auteurs écrivent de façon chronologique. Autrement dit, ils commencent l’écriture de leur roman avec le premier chapitre. Lorsqu’ils se lancent dans le début de leur roman, c’est la première fois qu’ils s’immergent dans leur récit.

L’écriture demande souvent une période de chauffe : il faut quelques chapitres à faire parler et bouger ses personnages, à exercer sa plume sur ses tournures de phrases et ses descriptions avant de trouver la fluidité et la maîtrise de notre rythme de croisière.

Il est donc fréquent que les premiers chapitres soient moins aboutis que le reste de l’oeuvre. A l’étape de la correction, il faudra porter une attention toute particulière à reprendre le début du roman !

Voici 3 points de vigilance à garder en tête lorsque l’on écrit ou que l’on corrige le début de son roman.

Erreur 1 : Vouloir trop en faire

L’auteur a souvent peur de ne pas donner assez de détails et que ce qu’il veut faire passer au lecteur concernant le contexte ou les personnages ne soit pas assez clair. Il veut faire comprendre que le personnage a tel ou tel caractéristique, ou que tel détail a vraiment son importance.

En résulte une profusion d’information dès le premier chapitre qui vient surcharger l’expérience de lecture.

Attention à ne pas trop en dire tout de suite. Tu as le temps de développer tes personnages et tes idées tout au long du récit. Ne donne pas des informations qui n’ont aucune importance à ce stade du récit.

Pose-toi la question de ce que tu souhaites transmettre à ce moment précis : quel est le contexte de départ de ton histoire ? Que doit voir et entendre ton lecteur pour lancer l’action ?

Méfie-toi de ne pas tomber dans les écueils suivants :

  • Décrire avec trop de profusion l’environnement / le monde dans lequel l’action se passe.
  • Donner trop d’informations sur le protagoniste mis en scène dans le premier chapitre.
  • Abuser d’un même champ lexical ou multiplier des métaphores sur le même thème pour enfoncer le clou sur l’ambiance que doit comprendre le lecteur.

Pose-toi les deux questions suivantes pour décider si les informations ont leur place dans ce début de roman :

– Est-ce qu’on en a vraiment besoin de ce détail à ce stade là de la lecture ?
Est-ce que je ne répète pas cette même information un peu plus tard ? 

Erreur 2 : Laisser planer trop de mystère

L’extrême inverse est tout aussi handicapant. Si tu ne donnes pas assez d’informations au lecteur, il ne va pas comprendre ce qui se passe.

Or, si le lecteur est perdu, s’il n’a aucun repère qui lui permet de visualiser la scène et de comprendre pourquoi il y a un enjeu, il se lasse et laisse ton livre de côté.

Il est important de comprendre que lorsque l’on dit de rester un peu mystérieux dans son premier chapitre et de ne surtout pas tout dévoiler, cela ne veut pas dire désorienter complètement le lecteur.

Un mystère bien dosé, c’est un lecteur qui se dit : « je comprends ce qui se passe mais je sais que potentiellement je le comprends mal parce que je n’ai pas toutes les clés de ce qui va se passer ensuite. Je comprends qu’à ce stade ce que je vois n’est pas le reflet de la réalité. »

Tu dois répondre aux questions suivantes pour qu’il ne soit pas perdu : qui parle ? Où se trouve-t-il ? Pourquoi cela est important ?

Erreur 3 : Mettre un chapitre 1 qui ne sert à rien

Tu entendras des auteurs te dire qu’arriver à la relecture, ils effacent systématiquement leur chapitre 1 et commencent leur histoire au chapitre 2. Ils se rendent compte que les quelques informations données dans leur premier chapitre peuvent être redistribuées plus tard. Et leur chapitre deux fait rentrer dans l’histoire de façon beaucoup plus dynamique.

N’hésite pas à relire ton premier chapitre, prologue ou chapitre 1, avec le plus d’objectivité possible. Est-il vraiment utile ?

Ton histoire gagne-t-elle a s’en passer ?

La réponse sera peut-être que ton premier chapitre a son importance ! Ce n’est pas absolument pas systématique que de devoir le supprimer. Mais il est important de te poser la question.

Est-ce que le récit commence vraiment lors de ce prologue ou chapitre 1 ?

Qu’est-ce qui a le plus d’impact pour le lecteur ?

Les grands points de la conversation :

– Le début du roman est le passage le plus réécrit
– L’abus des métaphores
– Mystère n’est pas désorientation totale
– Couper ou ne pas couper le chapitre 1

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La fiche perso ultime

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Rendre une couverture de roman efficace https://licares.fr/podcast/couverture-de-roman-efficace/ https://licares.fr/podcast/couverture-de-roman-efficace/#respond Thu, 08 Jul 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2897 Le choix de la couverture est essentiel pour que le livre se vende. Voici les points à retenir pour l'identité graphique de son prochain roman.

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la couverture de roman

A quoi sert la couverture d’un roman ?

Une couverture de roman efficace est une couverture qui remplit son rôle. A savoir, attirer l’oeil du lecteur cible et aiguiser assez sa curiosité pour qu’il s’intéresse à notre roman.

La couverture d’un livre n’a pas pour fonction première de donner des informations au lecteur sur le message que l’auteur fait passer dans son roman ou sur l’univers particulier de l’auteur.

La couverture est un élément de vente du livre qui renseigne le lecteur sur deux choses principales :

  • Le genre du livre (est-ce un roman de littérature généraliste ? Un polar ? Une romance ?)
  • L’âge du public cible (est-ce un roman jeunesse, ado, adulte ?)

De cette façon, le lecteur cible de ce roman reconnaît que l’on s’adresse à lui.

L’illustration ou le design choisi va lui indiquer le genre littéraire et (si cela est pertinent) la sous-catégorie d’histoire. D’où une similitude, une tendance, des couvertures des romans dans un même genre.

Il ne s’agit pas de se démarquer au point que le lecteur ne retrouve plus ses codes. C’est un équilibre subtil à trouver entre originalité et tradition.

Ce que regarde le lecteur

Pour se décider sur l’achat d’un livre, le lecteur va procéder aux étapes de vérification suivantes, en librairie comme en ligne :

  1. Il ou elle regarde la couverture. Elle doit répondre aux codes du genre, avoir un rendu professionnel et être esthétiquement plaisante.
  2. Il lit le titre. Celui-ci doit aussi être en accord avec le genre et surtout être accrocheur.
  3. Il lit la 4e de couverture (ou la fiche produit). Elle doit l’intriguer et lui confirmer que c’est le type d’histoire qu’il aime.
  4. Eventuellement, il ouvre le livre pour lire quelques lignes.
  5. Il regarde le prix.

Ainsi, à l’étape de la couverture, la priorité est d’interpeller le lecteur en lui faisant comprendre que c’est une histoire dans le genre littéraire qu’il recherche et lui présenter les éléments graphiques propres à cette catégorie d’histoire. Elle n’est pas pour objectif de lui dire ce que contient la narration. Donc, peu importe si le design choisi n’a pas un rapport étroit avec les éléments clés de notre histoire.

C’est la 4e de couverture qui lui donnera les éléments précis de l’histoire.

Être original dans la continuité du genre

Il est fréquent que les couvertures des livres dans un même genre ou une même collection se ressemblent.

Et ce n’est pas grave. Car le but de la couverture est moins de différencier son histoire des autres que de la placer dans la continuité de ce que connaît et aime le lecteur.

Il faut connaître son lecteur cible, ses attentes et les tendances des couvertures dans le genre dans lequel on écrit.

Par ailleurs, cela n’empêche pas la création d’une identité graphique propre à un auteur. Souvent les éditeurs ont des identités graphiques pour leurs collections (tous les romans dans une collection suivent la même charte graphique).

Cela est aussi vrai pour les auteurs : tous leurs romans ont des couleurs, des polices ou des types d’illustration similaires. C’est une façon, encore une fois, de signaler au lecteur d’un seul regard ce qu’il a devant de yeux.

Les grands points de la conversation :

– Une belle couverture n’est pas pour autant une couverture qui vend
– L’éditeur fait des choix marketing avant tout
– L’originalité de la couverture est moins importante que la tendance
– L’exemple du roman J’agonise fort bien merci

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La fiche perso ultime

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Comment vivre de ses romans (publiés en maison d’édition) https://licares.fr/podcast/comment-vivre-de-ses-romans/ https://licares.fr/podcast/comment-vivre-de-ses-romans/#respond Thu, 01 Jul 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2890 Comment vivre de ses romans et faire de l'écriture son métier ? Discutons de la carrière d'écrivain publié en maison d'édition.

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vivre de ses romans

Devenir écrivain et vivre de ses romans

Vivre de ses romans : une vie qui fait rêver ! Nombreux sont les auteurs de romans qui souhaitent faire carrière. Ils ou elles n’ont pas seulement pour ambition de partager leur imaginaire, il veulent faire de l’écriture leur activité principale. S’il est possible de gagner sa vie avec l’écriture de romans, il est important comment se déroule une carrière d’auteur pour avoir des attentes réalistes en terme de rémunération et de temporalité.

Nous n’évoquons pas la question de l’autoédition dans cet épisode. Nous envisageons le seul angle de la publication en maison d’édition.

Une carrière d’auteur se construit sur la durée

A moins d’écrire sur commande ou d’avoir signé un contrat avant de finir son roman, un écrivain n’est jamais assuré de décrocher un contrat d’édition pour son roman. Il peut mettre toutes les chances de son côté en ciblant la bonne maison d’édition, en parlant le langage de l’éditeur et en présentant un roman de qualité professionnelle. Mais les obligations stratégiques de la maison d’édition lui échapperont toujours. Il n’y a jamais l’assurance que son livre trouve preneur.

Ceci est vrai d’un premier roman, mais c’est aussi vrai des suivants. Ce n’est pas parce qu’un premier roman a été édité que le second aura automatiquement l’approbation de l’éditeur. L’auteur n’a le contrôle absolu que sur une seule chose : continuer à écrire des livres sans se décourager.

La rémunération de l’auteur se construit sur la durée

De la même façon, les auteurs qui cartonnent dès leur premier roman sont trop rares pour être pris en exemple. Ils existent, mais il convient de ne pas se créer un projet de vie autour de cette éventualité. Mieux vaut considérer ses revenus d’auteur comme cumulatifs. Un auteur qui se lance est un inconnu sans antécédents de vente et sans base de lecteurs. L’éditeur ne lui proposera ni un gros tirage d’exemplaires, ni des à-valoir phénoménaux.

Mais au fur et à mesure que l’auteur multiplie les publications, il cumule des antécédents de ventes, gagne en notoriété, intéresse des maisons d’édition plus grandes. Le rapport de pouvoir n’est plus en sa défaveur : il peut désormais négocier des contrats bien plus avantageux.

Entre temps, les droits d’auteur de ses différents romans continuent à se cumuler. Ceci ajouté à des à-valoir plus intéressants commencent à lui dégager des revenus qui un jour basculent dans la case « désormais je touche assez pour officiellement vivre de mes romans. »

Faire descendre la pression de devoir vivre de ses romans

De nombreux jeunes auteurs abordent leur projet de publication avec un sentiment d’urgence. Il faut que leur livre soit publié. Il faut que ça marche.

Cette pression très forte et souvent bloquante qu’ils font reposer sur le fait de décrocher un contrat d’édition repose la plupart du temps sur trois perceptions de la carrière d’écrivain :

  • Décrocher un contrat leur donnerait enfin la légitimité : le raccourci persiste qu’il faille être publié pour être auteur.
  • Ils ressentent un fort besoin de mettre du sens dans leur vie en se consacrant à 100% à des choses qu’ils aiment et qui les motivent. D’où l’ambition de vivre de ses romans.
  • Ils n’aiment pas leur travail salarié et sont d’autant plus anxieux de trouver une alternative qui a plus de sens pour eux.

L’urgence ressentie à ce que son projet de publication crée une stabilité financière est un signal d’alarme : attention à ne pas penser son projet de carrière artistique comme on le ferait un emploi salarié. Il faut accepter une certaine insécurité de ses revenus et comme on l’a dit, une montée en puissance plus ou moins lente de ses ventes donc de ses revenus.

Celle-ci ne prendra peut-être pas 10 ans, mais elle prendra plusieurs romans publiés.

Croire en son projet mais écrire pour les bonnes raisons

Il n’est pas question pour nous de te décourager. Non seulement tu peux vivre de ta plume en édition traditionnelle, mais il est passionnant de te donner ce projet de vie. Seulement, garde un équilibre qui te permet de ne pas partir perdant mais de ne pas non plus baisser les bras au premier refus d’éditeur.

Même si ton roman ne trouvait pas preneur au moment où tu le présentes, il vaut quand même le coup d’être écrit. Ne fais pas du contrat et des ventes tes seuls motivateurs.

Mets toutes les chances de ton côté et, quoi qu’il arrive, continue d’écrire des romans. C’est comme ça que tu construis ta carrière d’auteur jusqu’à pouvoir vivre complètement de ses romans.

Nous n’avons pas abordé le sujet de l’autoédition – nous le ferons dans un prochain article. Prends note que la complémentarité de ces deux projets est aussi une manière efficace de multiplier tes revenus.

Les grands points de la conversation :

– Le succès « du jour au lendemain » cache les années de travail
– La carrière d’auteur n’est pas linéaire
– Les revenus de l’auteur ne tombent pas comme dans un emploi salarié
– Il faut faire attention à ne pas faire reposer sa carrière sur son premier roman

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Questions d’auteur : comment corriger son roman https://licares.fr/podcast/questions-auteur/ https://licares.fr/podcast/questions-auteur/#respond Thu, 24 Jun 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2884 La réponse aux questions d'auteur débutant et confirmé sur l'étape de la correction d'un roman, la procrastination et les timelines !

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Encore plus réponses aux questions d’auteur

Johanna Vogel, coach de projets littéraires, et Lucie Castel, autrice, te proposent une deuxième séance de discussion autour des questions qui interrogent les nouveaux auteurs.

Ecoute la bande audio pour prendre connaissance de notre échange.

Dans cet épisode, il est question des trois sujets suivants :

  • Comment gérer l’étape de la correction de son roman ?
    – Pourquoi faire une pause à la fin du premier jet est primordial ;
    – Quels sont les éléments à vérifier à chaque relecture.
  • Comment vaincre la procrastination ?
    – Les deux facteurs qui te font procrastiner à tous les coups ;
    – Les astuces pour conserver le plaisir et la motivation dans l’écriture.
  • Comment écrire un roman avec plusieurs timelines (ou lignes temporelles) ?
    – Ce qu’il faut avoir en tête pour ne pas perdre le lecteur ;
    – La meilleure façon de s’améliorer dans la gestion de ses timelines.

Après avoir répondu à ces questions récurrentes d’auteur de roman, Johanna et Lucie dressent le bilan de deux années de podcast Devenir écrivain et de 5 sessions de la formation Devenir écrivain : projet best-seller.

Les ressources citées dans cet épisode

Lucie te propose la lecture de deux romans qui gèrent plusieurs lignes temporelles de manières astucieuses.

Station Eleven de Emily St. John Mandel

Les hommes de paille de Michael Marshall Smith

Les grands points de la conversation :

– Faire une coupure entre la fin du premier jet et la correction
– Les deux facettes de la procrastination
– Le mécanisme des timelines et des points de vue multiples
– La nécessité de rompre l’isolement des auteurs

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5 questions de futur écrivain de roman https://licares.fr/podcast/5-questions-de-futur-ecrivain/ https://licares.fr/podcast/5-questions-de-futur-ecrivain/#respond Thu, 17 Jun 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2876 Les réponses à 5 questions récurrentes et essentielles de futur écrivain de roman. Apprends à optimiser ton écriture et à vaincre tes peurs.

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Questions sur le métier d'écrivain

Les questions que se posent les futurs écrivains

Pour le 100e épisode du podcast Devenir écrivain, nous te proposons une conversation à deux voix dans laquelle nous évoquons 5 questions que se posent les auteurs, futurs écrivains et parfois écrivains confirmés. Nous t’invitons à écouter la bande son pour nos réponses !

1. Comment mes proches vont-ils le prendre ?

La peur des réactions des proches est une problématique qui revient fréquemment lorsque l’on interroge les futurs écrivains. Ils craignent que leur entourage ne pense pas qu’écrivain soit un vrai métier. Et/ou surtout, doit-on s’inquiéter du fait qu’ils pourraient être choqués ou heurtés par les détails de notre récit, surtout s’ils sont inspirés de faits réels ?

Comment faire en cas de non soutien de son entourage ?

2. Combien de temps dois-je préparer mon roman ?

Nombreux sont les jeunes auteurs qui pensent que plus on met de temps à réfléchir à son histoire, plus on passe de temps sur le travail préparatoire, plus facile il sera de l’écrire. S’il y a un temps incompressible du travail préparatoire pour avoir un cap solide. Mais attention : ce n’est parce qu’on prépare son roman pendant de longs mois que l’écriture sera meilleure.

C’est la peur de ne pas faire assez bien ou de se tromper qui se fait entendre dans ces questions de futur écrivain.

3. Quand est-ce que je serai satisfait de mon écriture ?

Jamais ? L’écriture est une pratique : la perfection est impossible. Tu dois accepter ce constat si tu souhaites te satisfaire de ton texte. La question de la satisfaction s’entremêle avec celle d’être « assez bon » pour plaire aux lecteurs et aux éditeurs. En tout état de cause, il importe de comprendre ce qui nous déplait et de ne pas rester dans la vague impression du « c’est nul ».

4. Suis-je obligé de montrer mon visage en ligne ?

Parmi les questions récurrentes du futur écrivain, celle-ci rejoint la peur plus générale de rompre la barrière protectrice de sa vie privée et de s’exposer au jugement et aux critiques des autres. Est-on obligé de montrer son visage sur les réseaux sociaux pour réussir ?

Tu n’es évidemment obligé à rien. Cependant, à l’époque des algorithmes surpuissants et de la communication digitale, il va être très compliqué d’y échapper. Mieux vaut travailler ton image publique et en avoir le contrôle que de vouloir absolument te barricader dans l’anonymat.

5. Et si mon premier jet est complètement à réécrire ?

Nous le répétons pour tous ceux qui ne l’auraient pas encore entendu : le premier jet d’un roman est un esquisse. Un croquis. Un brouillon qui permet de placer tous les moments clés de son histoire, toutes ses idées pour pouvoir ensuite confirmer ou changer ses choix.

Ce n’est pas la copie que l’on rendra à l’éditeur et ce n’est même pas celle que l’on remet aux bêta-lecteurs. Même si les auteurs le comprennent intellectuellement, souvent la peur de devoir « tout réécrire » ou « refaire un travail énorme au deuxième gens » vient bloquer l’écriture du premier jet. Pourtant, le premier jet est le moment excitant où tu peux foncer dans ton imaginaire. Tu peux avoir avoir enfin une première version de ton histoire !

Les grands points de la conversation :

– L’illusion de savoir ce que pensent nos proches
– Ce qu’attendent les éditeurs
– La peur de ne pas écrire assez bien
– L’écriture est une pratique sur le long terme

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