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carrière auteur professionnel

La carrière d’écrivain : un métier méconnu !

La carrière d’écrivain est entourée de mystère et d’idées reçues. De nombreuses personnes pensent encore qu’il n’est pas possible de vivre de sa plume, en qu’en conséquence, auteur ne peut pas être un vrai métier.

Et pourtant, écrivain est un métier pour celui qui fait publier ou publie ses romans, avec une stratégie de progression de carrière comme dans tout autre profession.

Fermons la porte à 3 idées reçues sur la carrière d’écrivain dans cet épisode et mettons en lumière la réalité de la carrière d’écrivain.

Les écrivains gagnent beaucoup d’argent ?

Le salaire des auteurs posent question. En général, le public a une vision pardoxale du métier d’écrivain. D’abord, ils pensent qu’on ne gagne pas sa vie en vendant ses livres. Puis, lorsqu’il rencontre un écrivain qui prétend vivre de sa plume, il s’imagine qu’il gagne très bien sa vie. Il y aurait une sorte de bascule, de l’artiste sans le sou à l’artiste millionnaire, sans intermédiaire.

La réalité est tout autre !

Combien gagne un auteur ?

Beaucoup d’écrivains débutants en maison d’édition ne se tirent pas de salaire de la vente de leurs livres sur les premières années de leur carrière. Il faut le temps qu’il se fasse connaître du public et qu’ils multiplient les droits d’auteur en multipliant le nombre de livre parus.

Pour autant, avec persévérance, patience et stratégie, ces auteurs peuvent atteindre une rémunération correcte. Celle-ci n’est pas garantie, c’est un métier d’art et d’entreprenariat. Mais le gros du bataillon génère entre 15 000€ et 40 000€ par an.

En haut du peloton, il y a les têtes d’affiche. Musso, Lévy, Grangé, Nothomb… Les auteurs qui font les têtes de gondoles des librairies et des commerce gagnent très bien leurs vie. Mais ils ne constitue qu’une petit pourcentage des auteurs.

La méconnaissance sur le prix du livre et le volume des ventes

Le public ignore souvent la base de rémunération des auteurs. Un auteur touche entre 8 et 12% du prix du livre. En effet, de nombreux acteurs de la chaîne du livre permettent sa manufacture et sa commercialisation.

Pour exemple, avec des droits d’auteur à 10%, un auteur touchera 1,5€ de chacun de ses livres vendu à 15€.

Ce pourcentage est à mettre en relation au nombre de livres vendus pour se faire une idée juste de la rente d’un auteur.

Il serait facile d’être induit en erreur par les ventes annoncés sur les romans best-sellers. 50 000, 200 000, 1 million d’exemplaires ! C’est le rêve de tout auteur.

Pourtant, le volume de vente moyenne d’un livre tout genre confondu est 5000 exemplaires.

Sachant qu’il est souvent moindre sur un premier roman et qu’il dépend encore une fois du genre littéraire.

Il est très important que les débutants en aient conscience pour ne pas avoir l’impression qu’ils ont fait un flop monumental avec leur premier livre !

C’est roman après roman que l’on construit sa carrière.

Un prix littéraire assure la carrière d’un auteur ?

On pourrait facilement penser qu’un auteur qui a fait un best-seller ou qui a remporté un prix littéraire a tiré le jackpot.

Sa carrière n’est-elle désormais pas assurée ? Ses livres ne se vendront-ils pas beaucoup mieux ?

Attention, la carrière d’écrivain n’est pas linéaire.

On ne change pas de catégorie ou de division sportive en gagnant un concours littéraire. Un prix assure en effet une visibilité accrûe et de meilleures ventes pour un livre, mais pas que le public soit au rendez-vous pour les suivants.

Les lecteurs ne sont pas tous fidèles aux auteurs. L’actualité littéraire a de nombreux exemples d’auteurs primés dont le volume suivant n’a pas été une réussite commerciale. C’est assez décourageant mais c’est le jeu.

Par contre, un prix ou un best-seller ouvre la porte à la collaboration avec de nouveaux éditeurs et à la possibilité de demander des à-valoir plus conséquents.

Ecrire un roman, c’est moins compliqué que de jouer d’un instrument de musique, non ?

La 3e idée reçue contre laquelle nous nous battons en tant qu’auteurs, c’est celle que l’écriture n’est pas un art aussi exigeant que les autres arts.

Comme tout le monde apprend à écrire à l’école, il y aurait une barrière d’entrée beaucoup moins rigide que pour les autres arts et une maîtrise beaucoup plus facile à atteindre.

C’est déprécier tout le travail des auteurs.

Être auteur demande la même pratique rigoureuse, la même discipline et le même dépassement de soi que les autres arts. Il n’est d’aucune façon moins noble.

Tout le monde peut se lancer dans l’écriture, de même que tout le monde peut apprendre la guitare ou la sculpture. Mais tout le monde n’aura pas la passion et la persévérence de faire une carrière d’écrivain.

– Ce que gagne vraiment un auteur
– Le nombre de ventes d’un premier roman
– La hiérarchisation des formes d’art
– Tout le monde ne peut pas être écrivain

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