Archives des polar - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/polar/ La communauté des écrivains Wed, 12 Jan 2022 12:23:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des polar - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/polar/ 32 32 164327860 Conseil de lecture : Le Nouveau de Keigo Higashino https://licares.fr/podcast/conseil-lecture-nouveau-keigo-higashino/ https://licares.fr/podcast/conseil-lecture-nouveau-keigo-higashino/#respond Thu, 13 Jan 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3208 Review : Le Nouveau de Keigo Higashino. Analysons les choix narratifs ou éléments de structure qui pourraient t'inspirer en tant qu'écrivain.

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conseil de lecture pour auteur

Parlons d’un roman : Le Nouveau de Keigo Higashino

Dans cet épisode, nous tentons l’expérience de la recommandation littéraire ! Mais avec une intention particulière : nous te parlons de romans qui peuvent inspirer ton oeil d’écrivain.

Soit parce qu’ils ont une structure particulière, soit parce qu’ils mettent en scène certains outils narratifs de manière particulièrement réussie !

L’éditeur Dimitri Pawlowski, fondateur des Editions de l’Homme Sans Nom et formateur à LICARES, s’est prêté au jeu de la première review en choisissant le roman Le Nouveau de l’auteur de polar japonais Keigo Higashino.

En voici le résumé :

Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au cœur de Tokyo, Kaga Kyoichiro enquête sur le meurtre d’une femme retrouvée étranglée dans son appartement. Fidèle à ses habitues, il s’interroge sur des détails anecdotiques. Comme cette gaufre fourrée au wasabi retrouvée chez la victime. Car ce qui intéresse avant tout cet inspecteur hors norme, c’est de comprendre les tenants et les aboutissants du crime.

Ce roman est de ceux que l’on qualifie de « romans à tiroirs ». Chaque chapitre est comme une nouvelle qui se lit presque pour elle, mais sert à l’enquête globale.

Voici 3 points qui font du roman Le Nouveau de Keigo Higashino un texte à lire pour les auteurs et futurs auteurs.

1. La structure à tiroirs

Le roman à tiroirs n’est pas un recueil de nouvelles. Chaque chapitre contribue à l’intrigue principale. L’enchaînement des chapitres a une logique par rapport à cette intrigue.

Le Nouveau de Keigo Higashino est un parfait exemple de cette structure. Chaque chapitre a sa identité propre, avec ses personnages exclusifs mis en scène.

Mais l’intrigue avance. L’auteur garde en tête un plan d’ensemble pour continuer à aller vers la résolution de l’intrigue.

Ce type de structure demande un travail de préparation colossal en amont de l’écriture. Un roman à tiroirs est un roman très complexe à réaliser et Keigo Higashino le fait avec brio. Chaque détail trouve sa place.

Si toi aussi tu souhaites te lancer dans un roman en poupées russes, tu ne pourras pas l’improviser et l’écrire au fil de la plume ! Il te faudra beaucoup de rigueur et un plan solide.

2. Les portraits de personnage

Le Nouveau de Keigo Higashino donne une telle importance à la caractérisation des personnages que le roman semble parfois d’abord être une galerie de personnages avant d’être une enquête.

Et pourtant, on ne ressent jamais de frustration de ne pas avoir plus d’action explosive ou de révélations inattendues. Le lecteur est captivé par l’impact des enquêtes sur les personnages.

A ce titre, Keigo Higashino est un bon exemple d’auteur qui maîtrise assez les codes du genre et sa plume pour jouer avec les dosages des éléments qui font un polar captivant.

Il s’agit bien d’un roman policier, ce qui n’empêche pas l’observation des personnages d’être au premier plan.

3. L’écriture factuelle de Keigo Higashino

Au fil de tes lectures, prête attention au style de chaque écrivain. Cela viendra étoffer ta propre plume par émulation ou réaction à ce qui va t’interpeler et te plaire.

Higashino a un style très fluide et compact. Il se concentre sur la transmission de l’information. Les effets de style sont très à la marge.

Mais justement : parce qu’ils sont rares, les moments où le style est plus imagé ont un impact émotionnel plus important auprès du lecteur.

Ce sont ces mises en relief ponctuelles qui créent de l’intensité.

Les grands points de la conversation :

– Lire comme un auteur et plus seulement comme un lecteur
– Le principe du roman à tiroirs avec l’exemple d’un policier
– Plus tu maîtrises les codes d’un genre plus tu peux jouer avec
– Mettre du relief dans son style

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5 tropes littéraires à bannir de son roman https://licares.fr/podcast/tropes-litteraires-roman/ https://licares.fr/podcast/tropes-litteraires-roman/#respond Thu, 07 Oct 2021 08:52:42 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3062 En toute subjectivité, voici les 5 tropes littéraires à bannir de ton roman en 2022 si tu partages les goûts de l'autrice Lucie Castel !

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trope motif narratif

Les tropes littéraires que Lucie déteste !

Voici un article complètement subjectif !

Je t’invite à redécouvrir 5 tropes littéraires qui m’agacent au plus haut point. Ce n’est peut-être pas ton cas et tout l’intérêt de cet article est de te faire réfléchir à tes goûts en matière de trames narratives.

Je t’explique pourquoi ces tropes littéraires me sortent par les yeux ! J’espère moins les trouver en 2022 dans mes lectures.

Qu’est-ce qu’un trope ?

Ce mot de stylistique est détourné pour parler d’un motif narratif. En français, on l’utilise comme un mot valise pour définir les thèmes, les archétypes de personnages, les trames narratives qui se répètent dans de nombreux romans jusqu’à devenir de véritables motifs que l’on peut repérer facilement.

Ce qui caractérise le trope, c’est sa récurrence.

Je souhaite que cet article t’interpelle sur tes propres goûts, pour les affirmer ou pour les questionner. Qu’est-ce que t’évoquent tes tropes préférés ? Quelles émotions te suscitent-ils ? A quoi font-ils écho ?

L’héroïne en attente d’être révélée par un homme

Parmi les tropes littéraires qui décrivent l’évolution des personnages féminins, je soupire à chaque fois que je tombe sur cette héroïne perdue, fade et un peu simplette. Cet héroïne qu’un homme va transformer, métamorphoser, révéler. Elle ne comprend rien tant que l’homme ne lui explique pas.

Elle est intellectuellement et émotionnellement dépendante de lui.

C’est, pour moi, la mauvaise exécution du trope du pygmalion. Il s’explique dans la littérature classique, écrite à des époques où la femme était complètement dépendante de l’homme pour son ascension sociale, économique et pour se cultiver.

Mais à l’horizon 2022 ?

Je pense que le trope du créateur et de sa créature peut être plus puissant s’il n’est pas sexiste et trop simplifié.

On peut avoir des personnages masculins qui sont des guides et des mentors extraordinaires pour des personnages féminins moins dépendants.

Le trope de l’infirmière

Un des tropes littéraires classiques de la romance, il ne m’a jamais paru crédible ou très sain !

Dans ce trope, le personnage masculin frôle trop souvent la caricature. C’est un homme puissant, au sommet de sa carrière professionnelle… si ce n’est qu’il refoule ses sentiments et son humanité pour parvenir à ses fins et pourrait devenir une mauvaise personne.

Le « j’ai tout réussi dans la vie, je suis puissant, fort, mais je suis détruit de l’intérieur. Je ne fais confiance à personne, je n’arrive pas à m’ouvrir. »

Entre la figure féminine qui, elle, est de toute en douceur, dans l’abnégation, dans le soin à l’autre.

Elle va tout de suite comprendre ses failles et avoir pour mission de le sauver et d’en faire quelqu’un de meilleur. Il sera subjugué par tout cet amour et cette bienveillance et il finira avec elle.

Je reproche au trope de l’infirmière qu’il caricature les personnages en les cantonnant aux stéréotypes homme / femme.

A l’inverse, je trouve qu’il fonctionne très bien en alternance ! Quand tous les deux ont des failles et que leur rencontre les soigne mutuellement. Et pas quand, à sens unique, l’un est cassé et l’autre est son sauveur.

Les personnages auront plus de force et de subtilité si les deux s’apportent quelque chose.

Le flic abîmé par la vie

Passons à l’un des tropes littéraires le plus en vogue dans le polar ! J’ai nommé : le flic torturé, traumatisé, sur lequel tombe une ultime enquête qui sera sa rédemption.

C’est un enquêteur au bout du rouleau. De préférence divorcé, qui ne voit plus ses enfants, qui boit, qui se drogue, qui ne tient pas une seule relation, qui a perdu son co-équipier et foiré sa dernière mission… Bref, il a de quoi voir la vie en noir.

Seulement, le problème quand tout va mal, c’est que le personnage devient unidimensionnel. Il devient prévisible car sa personnalité manque de relief et de subtilité.

Et quand un personnage est sans surprise, on s’en lasse vite.

Pourquoi ne pas explorer un personnage qui a l’air d’être équilibré mais qui se révèle torturé au fur et à mesure de l’intrigue ?

Sans perdre la crédibilité et la logique de son personnage, le lecteur n’en sera que plus intrigué.

L’antagoniste omnipotent

Ne te lasses-tu pas du grand méchant au-dessus de la masse ? Il est super intelligent, il a tout anticipé, il a de l’argent et des ressources à volonté pour accomplir ses méfaits, il est partout.

Et surtout, ses motivations ne sont pas très claires. On ne sait pas trop pourquoi il dépense toute cette énergie et ces ressources à son entreprise (criminelle). Généralement, histoire de ne pas avoir à trop justifier ses motivations, on l’explique simplement par : « il est psychopathe. »

C’est trop facile ! Ce n’est pas crédible ! Comment justifier que cet antagoniste perd à la fin si tout le long du récit, le héros rame pour garder de justesse la tête hors de l’eau et que son adversaire sait toujours tout et le manipule sans qu’il s’en aperçoive ?

Comment passes-tu d’un héros largué à un héros qui le bat ?

Pour t’assurer de la vraisemblance de ton histoire, fais plutôt un héros et un antagoniste à la hauteur l’un de l’autre ou qui le deviennent au cours de ton action.

Quand la fiction devient manuel scolaire…

Je triche un peu. Je sors des tropes littéraires pour te parler de ma bête noire parmi les erreurs des débutants qui veulent trop bien faire.

Comment doser ce que le lecteur doit savoir pour la bonne compréhension de l’histoire ? Comment savoir ce qui est superflu car inutile pour histoire ?

Les auteurs de littérature de genre tombent facilement dans le « trop. »

Par exemple, les auteurs de fantasy qui se perdent dans l’explication de l’histoire de leur monde. Leur roman se fait presque livre d’histoire.

Ou les auteurs de science-fiction qui font de leur roman un véritable guide de vulgarisation scientifique.

Forte est la tentation d’inclure tout le contexte historique ou les détails techniques… qui pourtant peuvent se résumer au détour de quelques lignes de dialogues qui seront plus en phase avec le rythme du récit.

Rappelle-toi que toutes tes explications ou descriptions doivent être au service de ton action.

Fais confiance à ton lecteur pour qu’il comprenne vite et qu’il visualise. Hiérarchise bien ce qui est important.

Les grands points de la conversation :

– Se faire sa propre idée sur les tropes : les goûts et les couleurs !
– La différence entre trope et cliché
– La relation homme femme dans les romans en 2022
– Faire un personnage multidimensionnel pour qu’il soit intéressant

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Ep #93 – 8 clés pour écrire un bon roman policier https://licares.fr/podcast/ecrire-un-bon-roman-policier/ https://licares.fr/podcast/ecrire-un-bon-roman-policier/#respond Thu, 29 Apr 2021 06:15:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2772 Tu souhaites écrire un roman policier ? Voici 8 éléments incontournables que l'on retrouve dans tout polar réussi. Vérifie qu'ils sont dans ton roman.

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les clés du roman policier

Le polar ou roman policier : un genre ultra codifié

Une littérature de genre

Ce n’est pas pour rien si on appelle la littérature généraliste « littérature blanche », par opposition au polar, la collection « noire ».

Le roman policier ou polar est une littérature de genre. Elle a des codes précis qui correspondent à l’horizon d’attente de son lectorat. Autrement dit, il y a des éléments que doit contenir ou mettre en scène un roman policier pour satisfaire ses lecteurs et donc être un bon roman policier.

Nous allons passer en revue 8 éléments indispensables à tout polar réussi.

Polar, thriller ou roman policier ?

Petit avant-propos : mettons-nous d’accord sur le vocabulaire car cet article développerons les codes du polar et non du thriller.

Le grand genre du roman policier se sous-divise en de nombreux sous-genres qui parfois s’englobent les uns les autres ou relèvent de différences subtiles. Pas de panique, les éditeurs de romans policiers publient tous les sous-genres et il n’y a que deux catégories que tu dois surtout identifier pour tes choix narratifs : d’un côté le polar et de l’autre le thriller.

A noter, qu’on fait volontiers l’amalgame entre roman policier et polar. Nous le ferons à plusieurs reprises dans cet article.

Le thriller est un sous-genre qui repose sur le suspense et la peur de l’antagoniste. Le personnage principal craint pour sa vie et/ou celle de ses proches et le lecteur est lui-même entraîné par la peur de savoir s’il va s’en sortir. Le thriller tient en haleine le lecteur et lui colle des frissons.

Le polar, lui, se base sur une enquête et met en scène une figure enquêtrice. C’est un jeu d’investigation, qui peut évidemment aussi provoquer de la tension chez le lecteur mais avec des ressorts différents. Le lecteur de polar ne tient pas seulement à l’action mais au puzzle de l’investigation.

Alors, quelles sont les scènes emblématiques d’un bon polar ?

1) Le choix d’un mystère à élucider

Partons du plus évident au plus subtil. Pour écrire un roman policier, il faut un mystère digne d’être résolu. Il s’agit le plus souvent d’un meurtre. Car n’est-ce pas le bouleversement ultime ? Rien de mieux qu’un mort pour pousser des enquêteurs à enquêter !

Mais ce n’est pas le seul événement fondateur qui peut se passer. Le mystère peut tout aussi être une disparition par exemple.

2) Une figure enquêtrice

Dans un polar, la figure de l’enquêteur est primordial. Il ne s’agit pas toujours du narrateur, mais l’enquêteur est bien un personnage principale.

Contrairement au thriller dans lequel il n’est pas un enquêteur de métier, dans un polar, il s’agit d’une personne qui a l’habitude d’enquêter de façon officielle (police, gendarmerie, enquêteur privé, enquêteur d’assurance) ou officieuse (personne à qui on fait appel parce qu’elle s’est illustrée dans certaines enquêtes par exemple).

Je peux te citer deux archétypes d’enquêteurs que l’on retrouve dans de nombreux romans policiers :

  • Le super enquêteur : le génie qui raisonne plus vite et plus efficacement que le commun des mortels. Par exemple : Hercule Poirot, Sherlock Holmes.
  • L’enquêteur désabusé : généralement un homme en déchéance, alcoolique, au fond du trou, qui a subi un grave traumatisme lors de son dernier boulot et pour qui cette nouvelle enquête sera un moyen de remonter la pente.

3) Une victime en tout ou rien

Si je te recommande toujours la subtilité, il y a des éléments narratifs qui marchent fortement bien pour écrire un roman policier. En l’occurrence, quand il s’agit de la victime, les extrêmes suivants :

  • Soit la victime avait énormément d’ennemis, et la liste est longue de personnes avec un mobile pour s’en prendre à elle.
  • Soit la victime était une oie blanche, elle n’avait aucun ennemi, il semble au départ que personne n’ait de mobile pour vouloir lui faire du mal.

La première alternative est une façon de brouiller les pistes pour ton lecteur. S’il y a trop de suspects, il n’y en a aucun. La deuxième alternative permet d’explorer pourquoi cette personne est la victime.

4) Une galerie de couples potentiels

Même quand on fait de sa victime une oie blanche, il faut créer une galerie de coupables potentiels pour écrire un bon roman policier.

On embrouille le lecteur. A chaque nouveau personnage, il doit avoir l’illusion que ce pourrait être le coupable, qu’il a l’air encore plus coupable que le précédent.

Il faut présenter au lecteur de nombreuses possibilités car il adore suivre des pistes. Le lecteur de polar est un peu comme un passionné de casse-tête. Il aime tester des hypothèses, se rendre compte qu’elles n’aboutissent pas et partir sur une autre.

Aussi, il faut l’abreuver d’assez de coupables ou de mobiles potentiels.

5) Une intrigue en enfilade

Pour mettre en scène cette idée d’ouvrir et de refermer des fausses pistes jusqu’à la révélation finale, tu dois penser ton intrigue comme une poupée gigogne.

Pense ton plan de polar comme une série d’intrigues qui s’emboîtent. Dénoue une pelote pour trouver une nouvelle situation, et ainsi de suite. Fais faire un jeu d’énigmes en enfilade à ton lecteur.

6) Ménager le suspense en faisant craindre pour la vie des personnages

Dans un polar, la tension dramatique, le suspense, n’est pas un moteur de l’intrigue aussi important que dans le thriller qui lui a pour vocation de générer de la peur chez ton lecteur.

Ecrire un roman policier n’est pas forcément générer de la peur alors que l’on suit les révélations.

Toutefois, pour que le lecteur ait bien envie de tourner les pages et de découvrir la solution, il faut quand même que les rebondissements génèrent un sentiment d’urgence à mener à bien l’enquête avant qu’il ne soit trop tard.

Peut-être que le coupable fera d’autres victimes s’il n’est pas attrapé ? Ou qu’il risque de s’en prendre à la figure enquêtrice ?

A toi de moduler ton suspense selon l’ambiance que tu veux donner à ton polar, mais n’oublie pas ce ressort important du page turner.

7) L’acte manqué du héros

Si tu entraînes ton lecteur sur des fausses pistes, c’est que ton enquêteur les suit aussi !

Alors qu’il pense être sur le poids de démasquer les couples… il se loupe !

Il s’agit d’une façon de plus de ménager le suspense. Le lecteur vit un ascenseur émotionnel, comme ton héros, et il va vouloir continuer sa lecteur pour comprendre ce que cela peut être si ce n’est pas l’hypothèse pourtant très crédible qu’avait soumise l’enquêteur.

Attention toutefois à ne pas surmultiplier les moments d’erreurs de ton personnage pour ne pas en faire un gag récurrent.

8) Une révélation finale bien orchestrée

Vient enfin la délicate étape de la révélation finale. Je vais te donner un conseil majeur pour qu’elle soit réussie : ne te laisse jamais tenter par le Deus ex machina.

Le Deux ex machina, ou révélation qui sort du chapeau, c’est la fin que nul ne pouvait prévoir car tu n’as pas laissé assez d’indices en ce sens. Le lecteur ne pouvait pas déduire qui était le coupable.

Or, dans pour écrire un bon roman policier, il faut trouver l’équilibre subtil entre surprendre le lecteur avec la révélation finale et lui faire dire « mais bien sûr ! Comment suis-je passer à côté ? »

Il faut que le coupable est laissé des traces. Si le lecteur devait relire le livre après coup en tenant la solution, il devrait être désormais capable de les voir et d’être épaté de la façon dont tu as créé un tableau où tout s’emboîte.

La solution était sous son nez, mais les pièces du puzzle devaient être retournées dans la bonne position pour qu’il la saisisse !

Les grands points de la conversation :

– La différence entre thriller et polar
– La victime est toujours parfaite
– Le profil des suspects
– Jamais trop de pistes

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Ep #83 – Comment créer du suspense dans un roman https://licares.fr/podcast/creer-du-suspense-roman/ https://licares.fr/podcast/creer-du-suspense-roman/#respond Thu, 18 Feb 2021 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2605 Retrouve 6 conseils pour créer et gérer du suspense dans un roman, afin que le lecteur soit pris dans ton histoire.

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ménager le suspense dans son roman

Le suspense : une technique narrative à maîtriser absolument !

Qu’est-ce que créer du suspense dans son roman ? Le mot « suspense » nous renvoie à des impressions sensorielles : le stress, l’angoisse, voire la peur. Il ne s’agit pourtant pas forcément de mettre ses personnages en danger de mort ou d’effrayer le lecteur en rentrant dans le registre du roman de frisson.

La différence entre suspense et surprise

Le suspens joue sur l’incertitude du dénouement d’une action. Le lecteur est mis dans une position de doute et de curiosité qui lui donne envie de savoir comment le héros va se sortir d’une situation ou comment il va réussir à atteindre son objectif.

En revanche, la surprise, qui est une autre technique narrative, consiste à faire survenir un événement que le lecteur ne pouvait pas anticiper. Il n’avait aucune raison de voir venir la chose. Elle arrive sans prévenir. Par exemple, une explosion sur son lieu de travail. Le retour d’un ex-mari. La disparition de ses pouvoirs.

Le suspense, quant à lui, est l’agitation ressentie par le lecteur qui se demande comment le héros va s’en sortir et arriver à un dénouement neutre ou heureux.

Une technique de tous les genres littéraires

Quand on parle de créer du suspense dans un roman, on pense inévitablement au genre du polar. Et pour cause, les romans policiers développent leurs histoires autour de l’idée du suspense.

Mais cette incertitude insinuée dans l’esprit du lecteur sert à tous les genres littéraires ! Prenons l’exemple de la romance : pour que l’histoire aient du relief, il faut des événements qui viennent perturber la relation qui s’établit entre les deux protagonistes. Aussi, même si le lecteur sait que l’histoire finit bien (puisqu’il s’agit de romance et que c’est l’un des codes du genre), il s’intéressera d’autant plus à l’histoire qu’il voudra savoir comment les personnages surmonteront les obstacles sur leur chemin.

Créer du suspense pour faire un page turner

Le suspens à une mission : inciter le lecteur à vouloir prendre connaissance de la suite de l’histoire.

En anglais, on utilise le terme page turner pour parler des romans que l’on n’a pas envie de poser avant d’en avoir atteint la dernière page.

Cette expression est devenue synonyme d’un roman réussi. Un roman réussi, c’est un roman que le lecteur a du mal à poser, un roman dont il ne peut pas s’empêcher de tourner les pages.

Or, quoi de plus passionnant qu’une histoire dont la résolution est incertaine ? Plus le lecteur veut savoir ce qui va se passer, plus il est captivé. D’où l’importance de distiller savamment les informations et de gérer le rythme de son livre en conséquence.

6 conseils pour générer du suspense dans un roman

  1. Ne pas tout dévoiler. C’est la base de la création du suspense ! Il faut laisser de l’incertitude, donc il ne faut pas que le lecteur ait tous les éléments pour anticiper le dénouement d’un rebondissement ou de l’intrigue.
  2. Gérer le découpage des chapitres avec des cliffhangers. Un cliffhanger est une technique qui consiste à mettre un personnage en difficulté en fin d’un chapitre. Le dénouement de cette situation n’intervient qu’au chapitre suivant, ou même plusieurs chapitres après.
  3. Créer des personnages attachants. Pour qu’il y ait suspense, il faut que le lecteur s’inquiète pour le personnage. Donc il faut avoir réussi à créer une connexion entre le lecteur et le personnage en soignant le façonnage de ses héros. Ainsi, si le personnage a peur, le lecteur aura peur aussi (ou en tout cas pour lui).
  4. Limiter les portes de sortie. Le suspense est d’autant plus grand que le lecteur n’imagine pas comment le personnage peut s’en sortir. Pour se faire, il convient de limiter les échappatoires possibles, afin de créer l’impression d’un héros acculé.
  5. Rendre le lecteur complice du danger. Une technique populaire pour créer du suspense, selon le point de vue narratif choisi, est de donner des éléments au lecteur sur le danger qui menace le personnage sans que lui ne s’en rende compte. Ainsi le lecteur est dans l’anticipation que ce danger advienne plutôt que cela ne soit une surprise. Il y a alors suspense.
  6. Insister sur l’urgence. Le suspense n’est que plus intense si le héros subit une contrainte de temps. Par exemple, s’il ne résout pas l’affaire au plus vite, de nouvelles victimes mourront. S’il ne déclare pas sa flamme, sa dulcinée partira en études à l’étranger. Il est très intéressant de donner une date butoir après laquelle certaines choses ne pourront pas être rattapées.

Les grands points de la conversation :

– Le suspense, une technique qui n’est pas propre au polar
– Ce qui fait le page turner
– La création des personnages joue sur le suspense
– Rendre le lecteur complice du danger sans caricaturer son perso
– La différence entre surprise et suspense

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Ep #61 – 5 conseils d’écriture pour progresser https://licares.fr/podcast/5-conseils-ecriture/ https://licares.fr/podcast/5-conseils-ecriture/#respond Thu, 17 Sep 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2133 5 conseils d'écriture qui vont te permettre de progresser. Approprie-toi chaque conseil pour écrire des romans au niveau des auteurs publiés.

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Appliques-tu ces 5 conseils d’écriture ?

Conseils d'écriture de roman

Comment améliorer ton écriture et progresser de roman en roman ? Il y a 3 règles. Trois choses à faire pour donner le meilleur de toi-même à chaque fois.

  • Lire beaucoup dans le genre dans lequel tu écris.
  • Ecrire en quantité et avec régularité.
  • Analyser et réfléchir aux retours de tes correcteurs et de tes lecteurs.

Une fois que tu as une routine bien huilée sur ces bases, expérimente avec les 5 conseils d’écriture que Lucie Castel te propose ici. Il s’agit de techniques et stratégies qui ont vraiment fait la différence pour elle dans son objectif de passer d’écrivain amateur à auteure publiée.

Conseil n°1 : Ecrire pour être lu

Et si compromis n’était pas un gros mot ?

Premier des 5 conseils d’écriture : écrire pour être lu. Si je te dis que tu dois écrire pour être lu, tu auras peut-être un sentiment de rejet en pensant que je te dis de te compromettre. De chercher ce que le public veut lire et entendre et de lui donner. Te soumettre aux modes. Rentrer dans les clichés.

Ce n’est pas ce dont je te parle, même si je t’invite à prendre du recul par rapport à ton rejet du compromis si tu écris de la littérature de genre. A minima, il te faudra connaître et suivre les codes de ton genre littéraire.

Ce dont je parle, c’est écrire une histoire dynamique qui se destine entièrement à être lue par un tiers. Pas une succession de textes où tu te fais plaisir, ni une séquence de jeu de rôle dont seuls tes amis verraient tous les ressorts.

Se faire plaisir vs. offrir un voyage à ses lecteurs

Opposons « écrire pour se faire plaisir » à « écrire pour être lu ». Là encore, il n’est pas question d’oblitérer ton plaisir et ta passion à trouver les bons mots et à nourrir ton texte. Mais écrire un roman que tu vas publier ne peut pas se résumer à ça.

Retiens que le but de ton roman est de raconter une histoire. C’est cette histoire qui justifie que le lecteur tourne les pages.

Ecrire pour être lu, c’est corriger ton texte à l’issue du premier jet en te mettant du point de vue du lecteur. Le lecteur lit ton histoire avec deux objectifs conscients ou inconscients : ressentir des émotions et connaître le dénouement de l’intrigue.

Ce conseil d’écriture te donnera la ligne à suivre pour faire les coupes nécessaires dans ton texte et le corriger avec un œil professionnel.

Conseil n°2 : Ecrire avec un plan

Rejoindre la team Plotters

Je t’expliquais précédemment les deux grandes écoles de pensée quand il s’agit d’écriture : les plotters contre les pantsers.

LICARES se recommande des plotters en proposant une méthode d’écriture basée sur le plan. Plutôt que de te lancer dans l’écriture au fil de l’inspiration, mon conseil d’écriture qui a vraiment tout changé pour moi est de procéder à une phase de travail préparatoire.

Avant d’écrire, tu vas réfléchir au déroulement de ton histoire. Où commence-t-elle ? Comment se conclut-elle ? Quels en sont les rebondissements principaux qui viennent bouleverser le protagoniste ? Qu’apprend ton protagoniste à la fin du récit ?

Ecrire avec un plan, c’est écrire avec un cap, avec un fil conducteur pour notre imagination.

Le plan plus ou moins détaillé

Le 2e des conseils d’écriture de Lucie : tester le plan. Nombreux sont les auteurs qui refusent ce formalisme selon l’argument que cela bride leur créativité et enlève l’intérêt du processus d’écriture.

Très souvent, cela vient du fait qu’ils pensent de suite à la forme la plus rigide et la plus détaillée du plan. Ils imaginent que chaque détail est pensé à l’avance et que finalement le roman est écrit deux fois. Un fois dans le plan, puis une seconde fois avec des phrases plus complexes.

Or, l’auteur a tout loisir de décider du niveau de précision et de détail avec lequel il travaille le mieux ! La méthode d’écriture LICARES que nous enseignons dans nos formations se veut volontairement flexible et légère pour ne pas tomber dans l’écueil de « tout fixer à l’avance » et de perdre trop de temps avant l’écriture.

Fais le test. Commence avec une feuille de route simple mais qui te donne les grands moments que tu dois atteindre au tiers, à la moitié et au 3/4 de ton récit. Tu verras que l’écriture deviendra peut-être beaucoup plus facile !

Conseil n°3 : Ecrire du point de vue du méchant

Le roman policier s’écrit avec un plan

Tourne-toi vers les auteurs émérites pour connaître leurs conseils d’écriture. Ce 3e conseil nous vient directement de la grande Agatha Christie et concerne l’écriture de polar. En particulier du polar à énigmes (dit whodunnit).

Plus que jamais, le polar est un genre où il est essentiel d’écrire avec un plan. En effet, pour qu’un polar soit réussi, il faut que l’auteur distille subtilement un ensemble d’indices (certains pour induire le lecteur en erreur, d’autres pour le mettre sur la bonne piste).

Si tu ne réfléchis pas du départ à la disposition subtile de tes indices et de ton action, le travail de reprise de ton texte après le premier jet risque d’être titanesque.

Ecrire un premier plan du point de vue de l’assassin

Le conseil d’Agatha Christie est le suivant. L’auteur doit d’abord réfléchir au déroulé de l’histoire du point de vue de l’assassin. Puis avec un second plan, une seconde timeline, il retrace le parcours de l’enquêteur.

Ce travail de visualisation et de réflexion du point de vue de l’antagoniste est essentiel pour une histoire crédible, subtile et palpitante.

En extrapolant, si dans un récit d’un autre genre littéraire où la figure de l’antagoniste est aussi incarnée que dans le polar, l’auteur pourrait tout à fait suivre ce conseil et réfléchir à l’histoire du point de vue de son méchant…

Conseil n°4 : N’explique pas, montre-le

Montrer dans les dialogues et dans l’action

Te rappelles-tu du mantra « show, don’t tell » (n’explique pas, montre-le) si cher à des écrivains comme Stephen King ?

Voici le 4e conseil d’écriture : aussi souvent que cela est possible, ne choisis pas la solution de facilité en expliquant au lecteur les sentiments de ton personnage. Montre-les à travers ses réactions et ses paroles dans des scènes d’action ou dans les dialogues.

Le lecteur doit voir ces émotions se dessiner sous ses yeux plutôt que d’en lire un résumé.

Il s’agit d’un conseil à la fois très simple et très compliqué à mettre en oeuvre. L’auteur a souvent peur que ce qu’il veut faire passer ne soit pas clair ou ne soit pas compris s’il ne le dit pas directement au lecteur. Et pourtant il y a une grande force narrative à montrer plutôt qu’à expliquer.

Rendre le lecteur actif

Laisse le lecteur déduire les traits de caractère de ton personnage par ses réactions plutôt que de lui tout expliciter. De cette manière, tu rends le lecteur actif.

Tu lui proposes une expérience immersive. Il veut regarder ce qui va se passer et être surpris et toucher par l’action et les personnages.

Plus le lecteur a cette impression de prendre part à l’histoire, plus il voudra tourner les pages et rester dans ton univers.

Conseil n°5 : Soigner ses personnages secondaires

Le dernier des 5 conseils d’écriture concerne les personnages. Je t’ai souvent parlé de ton personnage principal et de son importance cruciale pour que ton roman soit réussi.

Néanmoins, ne néglige pas les personnages secondaires.

Après tout, en suivant notre mantra du « show, don’t tell », c’est par l’interaction répétée avec les personnages secondaires que le héros se révèle et que l’histoire s’étoffe.

Les personnages secondaires sont utiles en eux-mêmes. Le lecteur est d’autant plus conquis par un roman quand on lui présente une galerie de personnages qui le font réagir.

Mais les personnages secondaires sont aussi et avant tout utiles pour renforcer l’importance et l’intérêt de ton héros.

Inutile de faire des fiches de personnage de 25 pages pour chacun des personnages de ton histoire. Surtout pas pour ceux qui apparaissent très ponctuellement.

Cependant il est toujours bienvenu de faire une fiche synthétique pour les plus importants. Elle te permettra de faire mouvoir ces personnages avec crédibilité et pour un maximum d’impact auprès du lecteur.

Inscris-toi à la Masterclass gratuite !

Jeudi 24 septembre à 20h00, heure de Paris, Lucie Castel te propose une masterclass virtuelle et gratuite sur le thème : 5 secrets pour être édité.e !

Si tu souhaites savoir comment multiplier tes chances de trouver et de séduire un éditeur, assiste à cette classe d’1h30 en t’inscrivant sur la page suivante :

Les grands points de la conversation :

– Progresser dans son écriture
– Des erreurs que font tous les auteurs
– Le professionnel se met à la place de son lecteur
– Souvent on se braque contre le plan sans avoir essayé
– Faire des tests et toujours faire des tests !

Écoutez l’épisode :

La fiche perso ultime

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Téléchargez gratuitement notre fiche de personnage : La Fiche de personnage
En format Doc ou Odt, elle est la fiche la plus complète pour construire un personnage mémorable.

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Ep #41 – 5 idées reçues sur le polar https://licares.fr/podcast/mythes-polar/ https://licares.fr/podcast/mythes-polar/#respond Thu, 30 Apr 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=1878 As-tu des idées reçues sur l'écriture de polar ? Voici 5 mythes débusqués par Lucie Castel pour mieux comprendre les auteurs de polar.

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Écoutez l’épisode :

La première chose que l’auteur de polar doit décidé, c’est qui est son assassin.

LUCIE CASTEL
5 mythes sur le polar

Les mythes récurrents sur le polar

Quels sont les fausses vérités qui ont la dent dure quand il s’agit d’écrire un polar ? Lucie Castel aiguille les futurs auteurs sur les pré-requis du polar et sur ce que certains lecteurs risquent de leur dire.

Le polar a différents sous genres

Les deux principaux sont le polar d’énigmes (Whodunnit ou Whodunit) et le polar à suspens (le Thriller). Citons deux maîtres dans leurs genres respectifs : Agatha Christie pour le whodunit et Harlan Coben pour le thriller.

Il y a évidemment de nombreux autres sous catégories. Par exemple : le polar historique, le polar d’espionnage ou encore le polar humoristique.

Comme pour tous les genres, afin de se familiariser avec ses codes, l’auteur est invité à lire de façon analytique les grands classiques du genre dans lequel il souhaite écrire.

Le polar s’écrit avec un plan détaillé

Si la question est moins tranchée pour d’autres genres, écrire un polar sans plan relève presque de l’exploit. L’auteur ne peut pas se laisser porter par l’histoire et par ses personnages s’il veut un récit équilibré et cohérent.

Il y a trop d’indices ou de détails à semer pour pouvoir être dans la spontanéité.

On décide qui est l’assassin du départ

Quand on démarre l’écriture d’un polar on sait évidemment qui a commis le meurtre. Si l’auteur n’a pas tranché la question au moment où il se lance dans l’écriture, il risque presque à coup sûr de tomber dans le deus ex machina au moment de la révélation. Si nous n’avons donné aucune indication tôt dans le récit, le personnage choisi devient plus difficilement un coupable crédible.

Non, les auteurs de polar ne sont pas des psychopathes

Certains pensent qu’il faut être un peu dérangé pour mettre en scène des meurtres et avoir une imagination capable de détailler des faits violents.

Non, l’auteur n’est pas un tueur en série en puissance. Certains aspirants auteurs seront surpris de retrouver l’éternelle confusion entre fiction et réalité dans les questions qu’on pourrait leur poser.

L’auteur trouve son plaisir à être un illusionniste, un conteur, et pas forcément dans la mise en scène de ce qui serait ses propres fantasmes.

Ce n’est pas parce qu’un genre est populaire qu’il est facile à écrire

Parce que le polar est un genre populaire, pour certains il doit être plus facile à écrire. Ce n’est pas le cas, justement pour tout le travail préparatoire évoqué précédemment. Pour que la lecture soit fluide et l’effet maximum, l’écriture du polar demande une très grande maîtrise à son auteur.

Parce que le polar fait souvent appel à des éléments récurrents d’un livre à l’autre, l’auteur est obligé d’être particulièrement vigilant au principe de vraisemblance et à sa créativité.

L’auteur de polar saurait faire disparaître un corps…

Si l’on en croît Lucie… oui.

En tout cas, l’auteur doit faire des recherches poussées et imaginer des scénarios détaillés qui lui donnent une grande connaissance de l’anatomie, de la criminologie et de tout un tas d’éléments qui rendront le récit le plus crédible et le plus étonnant possible.

Il est donc heureux que le point 3 soit la norme… que l’auteur n’ait aucune envie de faire de la fiction une réalité. 😉

Les grands points de la conversation :

– Ce qu’est le whodunit
– Pourquoi il faut écrire du point de vue du tueur
– L’éternelle confusion entre fiction et réalité
– La difficulté à rendre un polar vraisemblable
– Un genre populaire n’est pas pour autant plus facile à écrire

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