Archives des plan - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/plan/ La communauté des écrivains Wed, 07 Oct 2020 20:44:44 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des plan - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/plan/ 32 32 164327860 Ep #64 – Écrire une série : 3 points de vigilance https://licares.fr/podcast/conseils-ecrire-une-serie/ https://licares.fr/podcast/conseils-ecrire-une-serie/#respond Thu, 08 Oct 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2167 3 conseils pour écrire une série de romans bien équilibrée où chaque tome est réussi et s'imbrique parfaitement dans l'histoire globale.

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Comment écrire une série de romans

Pourquoi une mise en garde sur le fait d’écrire une série ?

Si tu es auditeur ou auditrice de notre podcast, tu m’as déjà entendue te déconseiller de commencer ta carrière d’auteur en proposant une série à la publication.

Pourquoi ? Les séries ne sont-elles pas populaires auprès du public ? Ne permettent-elles pas à l’auteur d’approfondir davantage son univers et ses personnages ?

Quand on veut être publié en maison d’édition, il faut comprendre la logique commerciale des éditeurs. N’oublie pas qu’une maison d’édition est une entreprise. Certes, une entreprise passionnée par les livres et la création littéraire, mais une entreprise.

Signer un nouvel auteur, c’est prendre un risque financier sur son livre. Il est donc plutôt logique que les éditeurs préfèrent s’engager sur un seul tome avec un auteur qu’ils ne connaissent pas. Si le livre ne se vend pas malgré leurs efforts, ils minimiseront leurs pertes, que ce soit sur tes à-valoir ou sur la décision de ne peut-être pas sortir les tomes suivants et donc d’avoir une série incomplète.

Je ne cherche pas à te décourager d’écrire une série, mais je t’invite à être stratégique.

Dans tous les cas, si tu as déjà une série ou qu’elle est en cours d’écriture, propose-la toujours à un éditeur ! Le pire qui puisse se passer, c’est qu’il te dise non. Et si les refus s’enchaînent, peut-être peux-tu décider d’écrire un tome unique, un one-shot, et de proposer ta série plus tard, une fois que tu as déjà fait tes marques avec ce livre dans ta maison d’édition.

La stratégie des tomes compagnons

Il y a deux types de séries.

  • Ce qu’on appellera les « séries classiques » : elles emmènent le lecteur dans un voyage souvent linéaire dans le temps, où une même action se déroule sur plusieurs tomes. Parfois, le protagoniste change d’un tome à l’autre. Mais les grands éléments d’une intrigue globale se répartissent sur plusieurs tomes.
  • La série en « tomes compagnons » : chaque tome prend place dans le même univers et c’est l’univers qui fait la continuité de la série. Mais chaque tome propose une histoire qui se suffit à elle-même et qui n’a pas besoin des autres tomes pour être comprise, même si évidemment, des éléments d’une intrigue plus globale ou des clins d’œil aux autres tomes peuvent être disséminés.

Dans un objectif de publication en maison d’édition, présenter une série en tomes compagnons peut rassurer les éditeurs. Le premier tome est en effet équivalent à un one-shot dans leur prise de risque.

Pour ce qui est de l’auto-édition, notre discours sera complètement différent par rapport aux séries. En fait, nous allons t’encourager à écrire une série ! Ecris plusieurs one-shots dans le même univers pour les présenter comme une série en tomes compagnons. En effet, l’algorithme d’Amazon fait une meilleure mise en avant des séries puisqu’il a pour but d’encourager le client à acheter le plus de produits possibles.

3 conseils pour écrire une série

1. Fais deux plans pour ton histoire

Le leitmotiv de nos conseils est de faire le va-et-vient entre ta vision globale sur l’ensemble des tomes de ta série et sur le travail de chaque tome.

Ton but : avoir une vision sur ton tome en cours, mais aussi la vision globale de ce qui va se passer par la suite.

Et pour cela, plus que jamais, nous te recommandons de travailler avec un plan.

Un plan peut être plus ou moins détaillé. Tu n’as pas besoin de prévoir chaque micro rebondissement de ton histoire, et il ne s’agit surtout pas de l’écrire une première fois d’une façon synthétique avant de passer à la « vraie » écriture.

Mais écrire une série est un exercice rigoureux et la nécessité d’avoir une feuille de route sur ce qui va se passer dans chaque tome va vite s’imposer à toi pour savoir quoi mettre dans chaque tome.

Aussi, travaille avec deux documents en parallèle. D’abord un plan global de ta série où figurent les grands bouleversements qui amènent ton protagoniste de sa situation de départ au début de la série, à sa situation d’arrivée à la fin de ta série. Puis un plan pour chaque tome où tu vas répartir plus finement l’action qui se passe dans ce tome et les indices que tu veux déjà semer pour présager de la suite.

2. Fais deux trames de fiche de personnage

Toujours dans l’idée que tu dois penser ton histoire en mode macro (sur chaque tome) et en mode grand-angle (ta série dans sa globalité), tu dois aussi penser l’évolution de ton personnage sous ces deux angles.

Qu’apprend ton personnage dans chaque tome ? Comment évolue-t-il entre le début et la fin de chaque tome ? Mais aussi sur l’ensemble de ta série ? Que résout-il ? Quel chemin mental a-t-il accompli ?

Écrire une série, c’est imbriquer ce qui se passe dans un tome dans une histoire globale. Aussi, nous t’encourageons à prévoir une fiche de personnage par tome, mais à te faire ta feuille de route sur l’évolution de ton personnage sur la globalité de la série.

Ainsi, tu pourras vérifier que tu le fais évoluer graduellement tout au long de la série, et qu’il ne subit pas une unique transformation au début ou à la fin. Oui la série te permet d’aller tellement plus en profondeur dans la psychologie de ton personnage et son développement. Mais encore faut-il le prévoir dans les grandes lignes pour bien l’équilibrer entre les tomes !

3. Ne tombe pas dans l’écueil du tome d’attente

Le point de vigilance principal à avoir pour écrire une série est de bien gérer la répartition de l’action.

Tu ne veux pas avoir un tome de remplissage ou d’attente, où il ne va pas se passer grand chose par rapport au tome précédent et au tome suivant. Même si tu voulais un tome où il y a moins d’action à proprement parler, tu dois quand même rendre le livre intéressant de sorte que le lecteur ait l’impression qu’il apporte une vraie pierre à l’édifice de ta série.

C’est pour cela que faire deux plans sera essentiel. Tu dois décider à l’avance au moins dans les grandes lignes des grands bouleversements ou des moments pivots de ton histoire globale pour les répartir intelligemment entre tes tomes.

L’exemple du cinéma est peut-être plus parlant qu’en littérature : pense à toutes ces trilogies qui sortent en film et où la critique n’attend qu’une chose… Décider si l’opus numéro 2 sert vraiment à quelque chose ou n’est qu’une parenthèse oubliable avant le dénouement dans le volume 3.

Tu ne veux jamais écrire des tomes facilement oubliables. Le lecteur doit lire chacun de tes livres avec le même enthousiasme.

Les grands points de la conversation :

– Pourquoi on déconseille d’écrire une série… pour commencer
– Le principe des tomes compagnons
– Tu n’échapperas pas au plan pour écrire une série
– Toujours plus de fiches de personnages
– Ne jamais sacrifier un tome de ta série !

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La fiche perso ultime

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Ep #63 – La longueur et le nombre des chapitres https://licares.fr/podcast/longueur-des-chapitres/ https://licares.fr/podcast/longueur-des-chapitres/#respond Thu, 01 Oct 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2160 Quelle est la taille idéale et le nombre de chapitres dans un roman ? Découvre nos conseils pour faire les bons choix pour tes chapitres !

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Longueur des chapitres

Les règles de ton découpage en chapitres

Le chapitre est l’unité de ton roman. La narration est divisée en chapitres qui font avancer l’intrigue vers sa résolution. Chaque chapitre est rédigé avec une cohérence qui lui est propre (il s’y passe une action précise ; on en apprend plus sur un personnage : etc.) et s’intègre dans la globalité de l’histoire.

Qu’on écrive avec un plan ou pas, notre histoire se découpe en chapitres. Et quand on écrit avec un plan, on pense en amont la disposition des chapitres de façon à mettre en scène l’action de manière équilibrée dans chaque partie du roman (le début, le milieu, la fin).

Avant même de commencer à écrire, on peut déjà prévoir certains détails pratiques sur ses chapitres…

1. Prévoir le nombre des chapitres

Quand l’histoire détermine le nombre de chapitres…

Les jeunes auteurs se demandent souvent « mais combien de chapitres va bien pouvoir faire mon histoire ? »

Quand on écrit au fil de la plume, sans faire de plan, il est évidemment bien ardu de savoir à l’avance combien de chapitres on va écrire. Si ce n’est que l’expérience finit par nous donner une idée de notre productivité habituelle. On se retrouve souvent à écrire des romans de longueurs similaires.

Quand on écrit avec un plan, on peut se permettre le va-et-vient entre ce que l’histoire semble nous imposer et ce que nous nous voulons faire.

Une fois que tu commences à définir les contours de ton histoire, tu peux commencer à lister toutes les actions qui la composent et en définir autant de chapitres.

Ou quand l’auteur prend les commandes

Mais tu peux aussi appliquer une façon de pensée différente, à la fois perturbante et libératrice : tu as le droit de choisir tout simplement le nombre de chapitres que tu veux écrire. Tu peux décider que ton objectif est de faire tenir ton histoire sur 15, 20, 30 chapitres.

Une fois que tu t’es décidé, tu répartis ton action sur ces différents chapitres en équilibrant tes pivots entre le début, le milieu et la fin.

Tu peux alors répartir les enjeux de telle façon à faire monter la tension narrative et à maîtriser le rythme que tu veux créer pour ton histoire.

Evidemment on ne parle pas d’un nombre de chapitres que tu maintiens envers et contre tout avec rigidité. Tu te rendras compte au fil de l’écriture et à nouveau à l’étape de la correction, que certains chapitres méritent d’être scindés ou fusionnés, ou même supprimés.

Ce nombre de chapitres va évoluer. Mais l’idée est d’avoir une idée assez juste de la tendance que tu veux tenir.

Cette façon de procéder te permet de prévoir assez finement la longueur de ton roman avant même de l’écrire.

2. Prévoir la longueur de ses chapitres

Calculer le nombre de mots par chapitre

De la même façon que tu peux décider arbitrairement du nombre de chapitres que tu veux avoir dans ton roman, la taille des chapitres peut tout à fait être un choix préliminaire.

A toi de décider si tu souhaites plutôt des chapitres courts ou des chapitres plus longs.

La taille moyenne d’un chapitre varie fortement, entre 2500 et 5000 mots, avec un nombre conséquents de romans dont les chapitres font entre 3000 et 4000 mots.

On s’entend généralement sur l’idée qu’un chapitre de moins de 2000 mots est un chapitre court et qu’il vaut mieux ne pas être en dessous de 1000 mots. Au-delà des 5000 mots, on est sur du chapitre long, voire très long.

Tu peux déterminer la taille cible de ton roman à partir du nombre de chapitres et de leur taille moyenne. Ainsi, si tu prévois 30 chapitres de 2500 mots, tu sais que tu te lances sur un roman de 75 000 mots.

A l’inverse, tu peux aussi déduire le nombre de mots moyen de tes chapitres si tu as déterminé la taille cible que tu vises pour ton roman. Tu souhaites écrire un roman de 110 000 mots en 35 chapitres ? Tu pars sur des chapitres de 3200 mots en moyenne.

La longueur des chapitres est un outil du rythme

La longueur de tes chapitres n’est en fait pas arbitraire. Tu commences à le savoir, nous sommes des partisans de l’écriture avec un plan détaillé, car celui-ci nous permet d’avoir le contrôle sur notre histoire et de mettre en œuvre une intention littéraire.

Concernant la taille des chapitres, plus un chapitre est court, plus le rythme est rapide, saccadé. Au contraire, plus un chapitre est long plus le rythme se ralentit.

Choisir la longueur de ses chapitres, c’est un parti pris sur la cadence de son histoire. C’est un vrai choix narratif qui habille notre histoire.

D’une manière générale, on privilégie la régularité dans la longueur des chapitres. Certains chapitres peuvent être un peu plus courts, mais on n’alterne pas chapitres très courts et chapitres beaucoup plus longs.

Genres littéraires et taille de chapitres

La question du genre littéraire se pose naturellement, autant pour la taille des chapitres que la taille du roman en globalité.

Y a-t-il des règles à suivre concernant le nombre de mots selon les différents genres ?

Autant il n’y a jamais de règles strictes (il y aura toujours des contre-exemples de romans populaires qui ne sont pas dans la tendance), autant il y a des tendances à connaître en matière de longueur des chapitres, pour faire ses choix en connaissance de cause.

Le polar et la romance sont des genres où l’action se veut plus rapide. Le lecteur veut être entrainé dans une intrigue plus cadencée, avec une attente forte pour la résolution. Aussi, la tendance est aux chapitres plus courts.

A l’inverse, dans les genres de l’imaginaire, science-fiction et fantasy notamment, où le lecteur veut s’immerger dans un monde nouveau et apprendre à le connaître, les chapitres sont souvent plus longs.

En littérature généraliste, la tendance est à la concision, même si cela dépend fortement de l’histoire.

3. Un seul point de vue par chapitre

Ce n’est pas une règle stricte qu’un roman ne doive avoir qu’un seul point de vue par chapitre. De très bons romans tentent l’expérience de donner aux lecteurs une succession de points de vue dans un même chapitre.

Lucie Castel cite L’île des oubliés de Victoria Hislop qui en est un bon exemple.

Toutefois, l’exercice est périlleux.

Multiplier les points de vue dans un même chapitre, c’est prendre le risque non seulement de perdre le lecteur, mais de ne pas lui laisser le temps de se connecter aux différents personnages.

A vouloir donner la parole à trop de personnages, on sabote l’opportunité de vraiment creuser la psyché d’un, deux ou trois personnages.

Or, l’un des objectifs principaux de l’écrivain est d’établir une connexion entre le lecteur et ses personnages. C’est ce lien qui fera entrer le lecteur dans l’histoire. C’est à travers les personnages qu’il vit l’action.

Le lecteur lit le roman pour ressentir des émotions. Ce sont les personnages qui transmettent ces émotions.

Notre conseil : privilégie le point de vue unique dans chaque chapitre. Tu peux très bien alterner les points de vue – un chapitre du point de vue d’un personnage, le suivant du point de vue d’un autre personnage. Mais ne case pas tous tes points de vue dans un même chapitre.

De même, ne tente pas de surmultiplier les points de vue dans ton roman. Au maximum, jongle avec 3 points de vue. Un ou deux est le schéma optimal.

4. Penser le chapitre comme un mini roman

Nous avons vu le chapitre dans la globalité du roman, voyons maintenant ses caractéristiques singulières.

Envisage chaque chapitre comme un mini roman. Tu dois écrire chaque chapitre de telle manière à ce qu’il y ait un début, une montée de l’action et une résolution.

Cette résolution peut être une chute abrupte, ce qu’on appelle un cliffhanger (ou cliff). Ta fin est en fait une ouverture sur une nouvelle situation périlleuse.

Dans tous les cas, ton chapitre apporte toujours des éléments nouveaux au lecteur, sur l’intrigue, sur les personnages, et il fait avancer l’histoire.

Tu ne dois jamais avoir l’impression d’écrire des chapitres de remplissage. Un chapitre ne doit jamais avoir pour mission de faire patienter le lecteur avant le chapitre suivant où il se passe vraiment quelque chose. Chaque chapitre doit avoir un intérêt en soi.

La publication sur des plateformes en ligne, chapitre à chapitre, est souvent un bon exercice pour intégrer cette logique du « chaque chapitre compte » et avoir le retour de lecteurs sur la tension narrative qu’on réussit à créer (ou non) dans un chapitre.

5. Ecrire son chapitre avec un mini plan détaillé

Une astuce que nous aimons particulièrement à LICARES, c’est de commencer chaque séance d’écriture avec 5 minutes de planification.

Concrètement, avant de te lancer dans un nouveau chapitre, prends le temps de faire la liste de toutes les actions que tu prévois entre le contexte de départ et le point d’arrivée dans ce chapitre.

Il ne s’agit pas d’écrire deux fois le chapitre. Tu ne vas pas rentrer dans le détail et faire des paragraphes. Mais tu vas quand même passer en revue toutes les actions qui se déroulent de manière à ne pas avoir à imaginer ce qui va se passer au moment où tu écris.

Tu as ta feuille de route, ton travail consiste ensuite à mettre la chair et les émotions pour mettre en scène ces actions.

Cela t’évite les blocages d’inspiration. Tu ne t’arrêtes plus en plein milieu de l’écriture pour te demander ce qui peut bien se passer ensuite. Tu l’as déjà décidé.

Cette technique peut te faire gagner beaucoup de temps et te rendre plus efficace pour équilibrer l’action dans ton chapitre et éviter les digressions.

Les grands points de la conversation :

– Choisir la longueur de ses chapitres avant l’écriture
– Les avantages à prévoir ces éléments dès le départ
– La taille idéale d’un chapitre
– Les grandes tendances par genre
– Ne jamais sacrifier un chapitre !

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Ep #61 – 5 conseils d’écriture pour progresser https://licares.fr/podcast/5-conseils-ecriture/ https://licares.fr/podcast/5-conseils-ecriture/#respond Thu, 17 Sep 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2133 5 conseils d'écriture qui vont te permettre de progresser. Approprie-toi chaque conseil pour écrire des romans au niveau des auteurs publiés.

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Appliques-tu ces 5 conseils d’écriture ?

Conseils d'écriture de roman

Comment améliorer ton écriture et progresser de roman en roman ? Il y a 3 règles. Trois choses à faire pour donner le meilleur de toi-même à chaque fois.

  • Lire beaucoup dans le genre dans lequel tu écris.
  • Ecrire en quantité et avec régularité.
  • Analyser et réfléchir aux retours de tes correcteurs et de tes lecteurs.

Une fois que tu as une routine bien huilée sur ces bases, expérimente avec les 5 conseils d’écriture que Lucie Castel te propose ici. Il s’agit de techniques et stratégies qui ont vraiment fait la différence pour elle dans son objectif de passer d’écrivain amateur à auteure publiée.

Conseil n°1 : Ecrire pour être lu

Et si compromis n’était pas un gros mot ?

Premier des 5 conseils d’écriture : écrire pour être lu. Si je te dis que tu dois écrire pour être lu, tu auras peut-être un sentiment de rejet en pensant que je te dis de te compromettre. De chercher ce que le public veut lire et entendre et de lui donner. Te soumettre aux modes. Rentrer dans les clichés.

Ce n’est pas ce dont je te parle, même si je t’invite à prendre du recul par rapport à ton rejet du compromis si tu écris de la littérature de genre. A minima, il te faudra connaître et suivre les codes de ton genre littéraire.

Ce dont je parle, c’est écrire une histoire dynamique qui se destine entièrement à être lue par un tiers. Pas une succession de textes où tu te fais plaisir, ni une séquence de jeu de rôle dont seuls tes amis verraient tous les ressorts.

Se faire plaisir vs. offrir un voyage à ses lecteurs

Opposons « écrire pour se faire plaisir » à « écrire pour être lu ». Là encore, il n’est pas question d’oblitérer ton plaisir et ta passion à trouver les bons mots et à nourrir ton texte. Mais écrire un roman que tu vas publier ne peut pas se résumer à ça.

Retiens que le but de ton roman est de raconter une histoire. C’est cette histoire qui justifie que le lecteur tourne les pages.

Ecrire pour être lu, c’est corriger ton texte à l’issue du premier jet en te mettant du point de vue du lecteur. Le lecteur lit ton histoire avec deux objectifs conscients ou inconscients : ressentir des émotions et connaître le dénouement de l’intrigue.

Ce conseil d’écriture te donnera la ligne à suivre pour faire les coupes nécessaires dans ton texte et le corriger avec un œil professionnel.

Conseil n°2 : Ecrire avec un plan

Rejoindre la team Plotters

Je t’expliquais précédemment les deux grandes écoles de pensée quand il s’agit d’écriture : les plotters contre les pantsers.

LICARES se recommande des plotters en proposant une méthode d’écriture basée sur le plan. Plutôt que de te lancer dans l’écriture au fil de l’inspiration, mon conseil d’écriture qui a vraiment tout changé pour moi est de procéder à une phase de travail préparatoire.

Avant d’écrire, tu vas réfléchir au déroulement de ton histoire. Où commence-t-elle ? Comment se conclut-elle ? Quels en sont les rebondissements principaux qui viennent bouleverser le protagoniste ? Qu’apprend ton protagoniste à la fin du récit ?

Ecrire avec un plan, c’est écrire avec un cap, avec un fil conducteur pour notre imagination.

Le plan plus ou moins détaillé

Le 2e des conseils d’écriture de Lucie : tester le plan. Nombreux sont les auteurs qui refusent ce formalisme selon l’argument que cela bride leur créativité et enlève l’intérêt du processus d’écriture.

Très souvent, cela vient du fait qu’ils pensent de suite à la forme la plus rigide et la plus détaillée du plan. Ils imaginent que chaque détail est pensé à l’avance et que finalement le roman est écrit deux fois. Un fois dans le plan, puis une seconde fois avec des phrases plus complexes.

Or, l’auteur a tout loisir de décider du niveau de précision et de détail avec lequel il travaille le mieux ! La méthode d’écriture LICARES que nous enseignons dans nos formations se veut volontairement flexible et légère pour ne pas tomber dans l’écueil de « tout fixer à l’avance » et de perdre trop de temps avant l’écriture.

Fais le test. Commence avec une feuille de route simple mais qui te donne les grands moments que tu dois atteindre au tiers, à la moitié et au 3/4 de ton récit. Tu verras que l’écriture deviendra peut-être beaucoup plus facile !

Conseil n°3 : Ecrire du point de vue du méchant

Le roman policier s’écrit avec un plan

Tourne-toi vers les auteurs émérites pour connaître leurs conseils d’écriture. Ce 3e conseil nous vient directement de la grande Agatha Christie et concerne l’écriture de polar. En particulier du polar à énigmes (dit whodunnit).

Plus que jamais, le polar est un genre où il est essentiel d’écrire avec un plan. En effet, pour qu’un polar soit réussi, il faut que l’auteur distille subtilement un ensemble d’indices (certains pour induire le lecteur en erreur, d’autres pour le mettre sur la bonne piste).

Si tu ne réfléchis pas du départ à la disposition subtile de tes indices et de ton action, le travail de reprise de ton texte après le premier jet risque d’être titanesque.

Ecrire un premier plan du point de vue de l’assassin

Le conseil d’Agatha Christie est le suivant. L’auteur doit d’abord réfléchir au déroulé de l’histoire du point de vue de l’assassin. Puis avec un second plan, une seconde timeline, il retrace le parcours de l’enquêteur.

Ce travail de visualisation et de réflexion du point de vue de l’antagoniste est essentiel pour une histoire crédible, subtile et palpitante.

En extrapolant, si dans un récit d’un autre genre littéraire où la figure de l’antagoniste est aussi incarnée que dans le polar, l’auteur pourrait tout à fait suivre ce conseil et réfléchir à l’histoire du point de vue de son méchant…

Conseil n°4 : N’explique pas, montre-le

Montrer dans les dialogues et dans l’action

Te rappelles-tu du mantra « show, don’t tell » (n’explique pas, montre-le) si cher à des écrivains comme Stephen King ?

Voici le 4e conseil d’écriture : aussi souvent que cela est possible, ne choisis pas la solution de facilité en expliquant au lecteur les sentiments de ton personnage. Montre-les à travers ses réactions et ses paroles dans des scènes d’action ou dans les dialogues.

Le lecteur doit voir ces émotions se dessiner sous ses yeux plutôt que d’en lire un résumé.

Il s’agit d’un conseil à la fois très simple et très compliqué à mettre en oeuvre. L’auteur a souvent peur que ce qu’il veut faire passer ne soit pas clair ou ne soit pas compris s’il ne le dit pas directement au lecteur. Et pourtant il y a une grande force narrative à montrer plutôt qu’à expliquer.

Rendre le lecteur actif

Laisse le lecteur déduire les traits de caractère de ton personnage par ses réactions plutôt que de lui tout expliciter. De cette manière, tu rends le lecteur actif.

Tu lui proposes une expérience immersive. Il veut regarder ce qui va se passer et être surpris et toucher par l’action et les personnages.

Plus le lecteur a cette impression de prendre part à l’histoire, plus il voudra tourner les pages et rester dans ton univers.

Conseil n°5 : Soigner ses personnages secondaires

Le dernier des 5 conseils d’écriture concerne les personnages. Je t’ai souvent parlé de ton personnage principal et de son importance cruciale pour que ton roman soit réussi.

Néanmoins, ne néglige pas les personnages secondaires.

Après tout, en suivant notre mantra du « show, don’t tell », c’est par l’interaction répétée avec les personnages secondaires que le héros se révèle et que l’histoire s’étoffe.

Les personnages secondaires sont utiles en eux-mêmes. Le lecteur est d’autant plus conquis par un roman quand on lui présente une galerie de personnages qui le font réagir.

Mais les personnages secondaires sont aussi et avant tout utiles pour renforcer l’importance et l’intérêt de ton héros.

Inutile de faire des fiches de personnage de 25 pages pour chacun des personnages de ton histoire. Surtout pas pour ceux qui apparaissent très ponctuellement.

Cependant il est toujours bienvenu de faire une fiche synthétique pour les plus importants. Elle te permettra de faire mouvoir ces personnages avec crédibilité et pour un maximum d’impact auprès du lecteur.

Inscris-toi à la Masterclass gratuite !

Jeudi 24 septembre à 20h00, heure de Paris, Lucie Castel te propose une masterclass virtuelle et gratuite sur le thème : 5 secrets pour être édité.e !

Si tu souhaites savoir comment multiplier tes chances de trouver et de séduire un éditeur, assiste à cette classe d’1h30 en t’inscrivant sur la page suivante :

Les grands points de la conversation :

– Progresser dans son écriture
– Des erreurs que font tous les auteurs
– Le professionnel se met à la place de son lecteur
– Souvent on se braque contre le plan sans avoir essayé
– Faire des tests et toujours faire des tests !

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Ep #60 – 5 erreurs d’auteur débutant à éviter https://licares.fr/podcast/erreurs-auteur-debutant/ https://licares.fr/podcast/erreurs-auteur-debutant/#respond Thu, 10 Sep 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2126 Évite ces 5 erreurs des auteurs débutants qui les maintiennent dans l'écriture d'amateur. Utilise les bonnes bases pour ton roman !

L’article Ep #60 – 5 erreurs d’auteur débutant à éviter est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

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Commets-tu l’une de ces 5 erreurs d’auteur débutant ?

erreurs d'écrivain débutant

C’est en écrivant, encore et toujours, que tu t’améliores dans ton écriture. Lis beaucoup, et surtout dans le genre dans lequel tu écris. Tu intègreras les schémas narratifs et les éléments qui te plaisent. Ils feront la qualité professionnelle de tes romans.

Néanmoins, il y a des erreurs que font la plupart des écrivains débutants tant qu’on ne leur pointe pas ces écueils. Ce sont des erreurs plutôt gênantes car elles marquent fortement l’amateurisme de l’auteur qui les commet.

Mais pas de panique. Ces erreurs d’auteur débutant sont aussi communes qu’elles sont faciles à corriger une fois qu’on les repère !

Erreur n°1 : Bâcler le travail préparatoire

Tu commences à le savoir, chez LICARES nous sommes des adeptes de la méthode d’écrire à partir d’un plan. Avant d’écrire, nous préconisons un certain nombre d’étapes, dont les plus importantes :

  • Définir son intention littéraire. Savoir clairement le genre d’histoire dans laquelle on se lance.
  • Faire un plan. Définir a minima les grands temps d’action de son roman pour savoir d’où on part, où l’on va et comment.
  • Faire une fiche détaillée pour son personnage principal. C’est en réfléchissant à son personnage avant l’écriture qu’on le mettra plus facilement en mouvement.

Si le débat entre les accros du plan et ceux qui le refusent catégoriquement continue à faire rage, il n’en reste pas moins que l’auteur doit avoir réfléchi assez à son histoire avant de se lancer dans l’écriture. Il pourra mieux équilibrer son action et éviter les écueils tels qu’une fin en deus ex machina.

Si tu ne souhaites pas faire de plan détaillé, fixe au moins les grands axes qui te guideront quand l’écriture et l’inspiration viendront plus difficilement. Cela t’aidera aussi énormément si tu te retrouves à ne pas pouvoir écrire pendant une longue période.

Erreur n°2 : Faire un exposé au lecteur plutôt que de lui faire vivre une action

As-tu déjà entendu l’expression anglaise « show, don’t tell ». Soit en français : montrer plutôt que dire.

Il s’agit d’une règle narrative majeure. L’auteur doit faire attention de ne pas être dans l’explication des choses à son lecteurs. Il doit les lui faire vivre. Il doit lui faire découvrir les éléments de l’intrigue, les attributs des personnages au travers de l’action et dans des dialogues à enjeux.

Même très bien écrite, une scène purement descriptive qui n’est pas bien plus qu’un exposé, une leçon faite au lecteur, risque de le déconnecter de ton histoire.

Il faut au maximum mettre le lecteur dans une posture active où il vit avec nos personnages et les suit de près. La lecture d’un roman n’est une expérience intellectuelle : elle est avant tout l’immersion dans des émotions.

Erreur n°3 : Faire des personnages trop parfaits

Qu’il est tentant de vivre tous ses fantasmes à travers ses personnages ! Voire même de créer un personnage principal qui concentre toutes les qualités que l’on aura aimé posséder.

Il faut pourtant se faire violence et fuir la perfection. Les lecteurs ne sont pas attirés par les personnages parfaits. En effet, quel intérêt que le personnage traverse les épreuves de ton histoire s’il n’y a rien qui représente un défi pour lui ?

Et surtout, ce sont ses failles qui le rendent humain. Ce sont ses failles qui créeront le relief et la vraisemblance qui permettront la connexion entre le lecteur et ton personnage.

Même dans des genres où les personnages sont plus stéréotypés, comme la romance, c’est le savant dosage de qualités et de défauts qui crée l’intérêt. Le milliardaire ténébreux et sûr de lui ne sera que plus attachant s’il y a une peur panique des chiens ou s’il ne sait pas dire non à son assistant.

Erreur n°4 : Avoir trop recours aux adverbes

Parmi les erreurs d’auteur débutant que pointent la plupart des correcteurs éditoriaux, on retrouve le recours trop systématique aux adverbes.

Le problème des adverbes, c’est qu’ils sont synonymes de facilité et donc d’amateurisme.

Ils sont le plus souvent redondants. Un personnage qui « frappe violemment une table » pouvait-il la frapper autrement que violemment si l’on utilise le verbe frapper ? C’est comme si l’auteur craignait que le lecteur ne comprenne pas à moins qu’il ne répète.

Si tu veux souligner la colère ou la capacité à la violence de ton personnage, comment pourrais-u mieux le faire qu’avec le recours à un adverbe ?

Notre conseil : à chaque fois que tu repères un adverbe à la relecture de ton texte, demande-toi s’il n’y a pas une meilleure façon de faire passer ces informations au lecteur. Toujours dans la lignée du « show, don’t tell » – montre-le, ne le dis pas – enrichis ton texte ou au contraire trouve la concision.

Erreur n°5 : Se faire trop plaisir

Dernière des 5 erreurs d’auteur débutant qui est pour certains la plus simple à corriger, et pour d’autres la plus compliquée : les longueurs inutiles dans la narration.

Nous appelons cela « écrire pour se faire plaisir ». Nous faisons référence à tous les passages de ton roman qui ne font pas avancer l’intrigue mais qui te permettent d’exprimer ton intérêt pour quelque chose ou qui sont de pures envies esthétiques.

Il n’est pas rare que les jeunes auteurs de fantasy aient une irrésistible envie de s’attarder sur des détails de leur monde. De même que les auteurs de polar pour le contexte et l’environnement dans lequel leurs personnages évoluent. Ce peut être aussi un passage très complet sur l’enfance de son personnage.

Bref, autant de détails qui ravissent l’auteur… mais n’apportent aucune information qui vienne faire avancer l’intrigue. Or, chaque scène d’un roman professionnel a sa place dans le roman parce qu’elle transporte le lecteur vers la résolution de l’intrigue.

Tu as peut-être entendu parler de la règle des 20% ? A la relecture et correction du premier jet, il faudra te délester de 20% de ton texte qui correspond justement à des passages inutiles à l’intrigue. Il s’agit évidemment d’une caricature et tu n’as pas besoin de couper 20% de ton texte.

Mais garde bien cette règle en tête : à la relecture, demande-toi pour chaque scène si elle est là parce qu’elle te fait plaisir ou parce qu’elle fait vraiment avancer ton lecteur vers la résolution de l’intrigue.

Rejoins la formation !

Les inscriptions à la prochaine session de la formation Devenir écrivain : Projet best-seller ouvrent vendredi 11 septembre 2020 !

Retrouve toutes les informations sur la formation la plus complète et la plus haute gamme pour écrire un roman de qualité professionnelle sur la page suivante :

Les grands points de la conversation :

– Un minimum de planification
– Les persos issus de nos fantasmes
– Le problème du lecteur passif
– Comment savoir si une scène a de l’intérêt
– Pourquoi faire la chasse aux adverbes

Écoutez l’épisode :

La fiche perso ultime

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Ep #59 – 3 questions pour réussir à terminer son roman https://licares.fr/podcast/reussir-terminer-roman/ https://licares.fr/podcast/reussir-terminer-roman/#respond Thu, 03 Sep 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2119 Tu n'arrives pas à finir ton roman ? Voici 3 questions à te poser pour te débloquer et réussir à terminer ton roman à tous les coups !

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Aller au bout de son roman

Comment réussir à terminer son roman à chaque fois ?

Voici des semaines, voire des mois que tu es sur ton roman. La fatigue se fait plus grande et tu commences à te lasser. Tu bloques à nouveau. Il devient plus dur de trouver les mots. Soit tu n’es plus sûr de toi sur la fin que tu as choisie, soit tu peines à trouver une fin digne de ton histoire.

La dernière ligne droite dans l’écriture du premier jet est une période critique pour tous les romanciers. C’est celle qui va faire la différence entre un projet qui reste indéfiniment à l’état de projet et un roman achevé. Et le propre de l’écrivain est d’avoir achevé des romans.

2 raisons qui t’empêchent de finir ton roman

Quand on bloque sur la fin de son roman, que l’on fasse l’expérience de la fameuse « page blanche » ou qu’on remette en question chaque mot que l’on écrit, cela est presque toujours le symptôme de deux blocages.

  • Un blocage d’ordre psychologique : un jugement sur son texte qui vient de la peur d’échouer. La peur que son texte ne soit pas assez bon, qu’il soit rejeter par les éditeurs et les lecteurs.
  • Un problème de méthode : nous faisons les frais d’un manque de clarté sur un point du travail préparatoire ou d’un besoin de modifier celui-ci.

Trouver la motivation pour finir son roman

Cet épisode du podcast Devenir écrivain explore le problème de méthode. Un conseil toutefois sur le blocage qui a à voir avec tes doutes et tes peurs, car il peut tout à fait se combiner à un problème de méthode !

Sois toujours très vigilant sur les enjeux que tu fais porter à ton texte. Que ferais-tu dire au rejet des éditeurs ou aux mauvaises critiques des lecteurs ? Ton texte ne vaut rien ? Que tu ne feras jamais carrière ? Mets en lumière toutes tes peurs qui gonflent ton anxiété et qui font qu’il est bien plus confortable et sécurisant pour toi de ne pas finir ton roman.

Concernant la lassitude envers son histoire, elle existe et ce n’est pas grave. Beaucoup d’auteurs vivent une relation amour haine avec leur histoire quand ils arrivent sur la fin. Tant de semaines ou de mois passés à se concentrer sur un même texte : évidemment qu’il est difficile de garder le même niveau d’intérêt tout le temps !

Il y a des trucs et astuces à cultiver pour se reconnecter à son histoire et retrouver son intérêt premier. Cependant notre conseil principal est plutôt un argument de discipline. La lassitude ne doit pas être une excuse pour toujours abandonner tes projets. D’autres idées plus nouvelles, plus attrayantes, viendront toujours te titiller. Ce ne doit pas être une raison pour abandonner tes projets en cours.

Si tu écris avec une ambition professionnelle, tu dois apprendre à honorer ton engagement à finir ton roman. Tu dois aller au bout de ton roman parce que tu l’as décidé et que tu t’y es engagé, tout simplement. En plus, rappelle-toi du mantra de Lucie : tu ne peux pas juger ton texte avant d’y avoir mis le mot fin !

La méthode, toujours la méthode

Ce qui t’empêche de terminer ton roman est peut-être un problème de méthode. Outre la paralysie engendrée par tes doutes, c’est généralement sur la fin du roman que l’on découvre si notre méthode de travail est efficace ou non.

Pantser ou Plotter

Ces mots barbares anglais renvoient aux deux façons principales de se lancer dans l’écriture.

Le pantser est l’écrivain qui écrit sans plan. Attention, il peut quand même avoir une idée générale de là où il veut aller avec son histoire, il peut même avoir des notes préliminaires avec ses grands pivots narratifs. Mais il ne fait pas de plan chapitre à chapitre et il n’a parfois pas la fin de son récit quand il se lance dans l’écriture.

Le plotter a recours à un plan. Avant d’écrire, il fait un travail préparatoire où il décide des grands temps de son roman. Là encore, il y a tout un éventail de précision dans les plans. Certains auteurs vont simplement noter une idée principale pour chaque chapitre, d’autres vont entrer dans le détail. Travailler avec un plan ne veut pas non plus dire qu’on fige ses idées et qu’on ne change pas d’avis. Mais l’histoire ne s’écrit pas complètement au fil de la plume. Elle suit un cap.

3 questions pour t’aider à terminer ton roman

Lucie te propose 3 questions à te poser pour voir si ton blocage vient de ta méthode. Pose-toi ces questions pour réussir à terminer ton roman. Celles-ci concernent ta vision pour la progression de ton histoire, ton intention littéraire quand tu as choisi d’écrire cette histoire et là où tu veux amener tes personnages.

Elles doivent te permettre de reprendre le fil de ton histoire si tu l’as perdu, de te reconcentrer et de retrouver ton intérêt pour ton intrigue et tes personnages.

Les 3 questions sont :

  • Question n°1 : Est-ce que j’ai un plan ?
  • Question n°2 : Quelle est la morale de mon histoire ? Mon intention pour la raconter ?
  • Question n°3 : Est-ce que mes personnages évoluent entre le début et la fin de mon histoire ?

Question n°1 : Est-ce que j’ai fait un plan ?

L’avantage du plan pour réussir à terminer son roman

Ce n’est pas un secret, Lucie Castel et LICARES t’encouragent à écrire avec un plan. Pour nous, c’est la façon le plus simple et la plus efficace d’écrire un roman de qualité professionnelle et de multiplier ses chances de réussir à terminer son roman.

Quand tu bloques en fin de roman, très souvent, c’est que tu manques de clarté sur ce qui doit arriver. Si tu travaillais avec un plan détaillé, tu pourrais tout simplement te référer à ce que tu avais prévu dans ton plan ! Tu n’aurais pas à chercher ce qui va se passer puisque tu l’aurais déjà décidé ! C’est aussi un bon moyen de passer outre sa peur que la fin ne soit pas à la hauteur. J’écris cette fin parce que c’est ce que j’ai décidé à un moment où j’étais moins anxieux.

Peux-tu changer d’avis ou d’idée ? Assurément. Ton plan est justement fait pour que tu constates là où tu as modifié ton récit et que tu ais une vision globale de ton histoire. Il va te permettre d’apporter des modifications à ta fin qui seront logiques et bienvenues dans la globalité de ton histoire.

Ce qu’il faut peut-être revoir dans ton plan

Si tu travailles déjà avec un plan :

  • Est-ce que ton plan est assez développé ? Peut-être dois-tu entrer beaucoup plus dans le détail pour ne pas être bloqué.
  • Adhères-tu toujours à ce plan de départ ? Peut-être que ton histoire à évoluer et que ton plan de départ ne correspond plus et doit être retravaillé.

Question n°2 : Quelle est la morale de mon histoire ?

Définir son intention littéraire

Que voulais-tu raconter à travers ton histoire ? Nous n’employons pas le terme de morale dans le sens éthique ou moraliste. Un roman n’est pas une fable de La Fontaine ou une parabole biblique.

Néanmoins, chaque histoire naît d’une intention intellectuelle et/ou esthétique. Quel genre d’histoire voulais-tu raconter ? Quel est le message que tu voulais faire passer en racontant cette histoire ?

Si tu n’en as aucune idée, ton blocage vient peut-être de là.

La morale, le message, c’est ce que nous appelons chez LICARES : l’intention littéraire. C’est ton intention littéraire qui fait que cette histoire est importante pour toi. C’est un peu l’équivalent du « pourquoi » qui vient motiver l’exécution de tout projet. Plus ton intention littéraire sera claire et motivante, moins tu seras tenté d’écouter les sirènes d’une autre idée d’écriture qui viendront te titiller quand ton projet en cours commencera à durer.

Une intention simple mais efficace

Ton intention littéraire n’a pas besoin d’être compliquée. Encore une fois, il ne s’agit pas d’éthique. Tu peux vouloir écrire une histoire qui prouve que les hommes peuvent vivre en paix et en harmonie même dans les pays en guerre, mais tu peux simplement vouloir raconter une histoire d’amour tendre et drôle.

Notre conseil : sois précis. Tu veux écrire une histoire d’amour tendre et drôle qui se passe où et quand ? Qui surmonte quelles difficultés ? Qui rapproche quel type d’êtres ?

Clarifie ce qui rend ton histoire originale et intéressante pour toi et dans le contexte de réussir à terminer ton roman, vérifie que tu concrétises bien cette intention littéraire !

Question n°3 : Quelle transformation pour mon protagoniste ?

Travaille ta fiche de personnage

Un troisième point essentiel pour te permettre de réussir à terminer ton roman : l’évolution de tes personnages.

De la même façon qu’il te manque peut-être un plan détaillé, as-tu travaillé tes personnages en amont au moyen d’une fiche de personnage ?

Cet outil de construction de tes persos est essentiel pour créer des personnages vraisemblables et dynamiques. En effet, une fiche de personnage ne se limite pas à résumer l’apparence physique et l’histoire de vie de ton personnage.

Une bonne fiche de personnage t’oblige à réfléchir à l’évolution de ton protagoniste entre le début et la fin du récit. C’est ce que te propose la fiche ultra complète de LICARES mise gratuitement à ta disposition.

Quelle est sa situation de départ et sa situation d’arrivée ? Mentalement ? Socialement ? Physiquement ?

Si tu as ces éléments et que tu bloques sur la fin de ton histoire, il suffit de t’y rapporter ! Où est-ce que tes personnages en sont dans leur évolution ? Quel chemin leur reste-t-il à parcourir pour arriver à leur évolution finale ? Comment y arrivent-ils ?

Un roman est réussi quand l’intrigue fait évoluer les personnages

Garde bien ce mantra en tête. Ce qui fait l’intérêt de ton histoire, c’est qu’elle a un impact sur tes personnages. Elle les bouleverse, elle les change.

S’ils en sont au même moins qu’ils ne l’étaient au tout début, du moins mentalement, malgré les épreuves qu’ils ont traversées, quel intérêt pour ton lecteur qu’ils aient vécu cette aventure spécifique ? Était-ce réellement une aventure ?

Ainsi, pour réussir à terminer ton roman, tu dois porter une attention particulière au point où tu en es de cette évolution. Retrouve ton cap en clarifiant bien le chemin que doivent encore parcourir tes personnages et en explicitant pour toi là où ils doivent être dans leur vie et dans leur tête quand tu mettras le mot « fin ».

Les grands points de la conversation :

– Le rôle essentiel du travail préparatoire
– La méthode, toujours la méthode
– Pourquoi on continue à conseiller de travailler avec un plan
– La morale d’une histoire (sans être moraliste)
– Le problème d’un roman où les persos n’évoluent pas

Écoutez l’épisode :

La fiche perso ultime

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Ep #39 – Les 10 étapes pour écrire un excellent roman https://licares.fr/podcast/etapes-ecrire-roman/ https://licares.fr/podcast/etapes-ecrire-roman/#comments Thu, 16 Apr 2020 06:00:00 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1859 Vous voulez écrire un excellent roman ? Voici les 10 étapes essentiels pour aller jusqu'au bout de votre projet de la bonne façon !

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Ecrire un roman n’a rien de spontané. Pour aller au bout et avoir un roman de qualité, il faut toujours un minimum de méthode.

LUCIE CASTEL
écrire un roman

10 étapes à connaître pour écrire son roman

Un roman est une forme littéraire particulière, avec ses codes, avec ses genres, avec ses libertés.

Lucie Castel vous propose un avant-goût de sa formation Devenir écrivain : Projet Best-seller en résumant 10 étapes méthodologiques essentielles pour écrire un roman.

1) Se fixer sur une idée

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise idée : il y a votre idée. Les jeunes auteurs perdent souvent beaucoup de temps à rechercher la pure originalité, alors que celle-ci se trouve d’abord dans la façon d’aborder un thème, dans la vision du monde forcément unique de l’auteur.

Si votre cerveau vous entraîne à toujours imaginer une autre histoire quand vous êtes sur le point d’en choisir une pour votre roman, reconnaissez un mécanisme de défense : tant que vous n’avez pas décidé, vous ne risquez pas l’échec.

Or, pour écrire son roman, il faut décider. Il faut se lancer.

2) Rédiger un paragraphe d’intention littéraire

Le paragraphe d’intention littéraire fait environ une dizaine de lignes. Il contient : le contexte, les principaux rebondissements et le dénouement. Cet exercice de résumé vous force à avoir une vision globale et claire de ce qui fait l’essentiel de votre roman.

Quel est l’intérêt, le point fort, la substance de votre histoire ? De votre paragraphe d’intention littéraire, vous allez préparer votre argumentaire pour vendre votre histoire à un éditeur que vous rencontreriez en salon du livre.

3) Déterminer le genre littéraire de son roman

Quand vous écrivez dans un genre littéraire, vous devez en respecter les codes. Aussi, il est indispensable de savoir dans quel genre vous écrivez !

Tous les éditeurs fonctionnent avec des lignes éditoriales qui correspondent à des genres. Vous ne pouvez pas faire l’impasse : quand vous soumettrez votre manuscrit vous devrez dire à l’éditeur le genre que vous lui proposez.

4) Faire les fiches de personnage

La fiche de personnage est votre trame essentielle pour faire des personnages fouillés et vraisemblables qui vont évoluer avec votre histoire.

Ce sont vos fiches qui vont vous permettre d’aller assez dans le détail pour modéliser vos personnages, de telle manière qu’on pourrait ne pas les nommer, les lecteurs les reconnaîtraient quand même.

5) Faire un plan détaillé

Oui, tous les auteurs ne travaillent pas avec un plan détaillé qu’ils font avant de se lancer dans l’écriture. Mais nous ne saurions trop vous conseiller de ne pas céder à la facilité et de faire votre plan.

Il est bien plus simple d’écrire quand on a un plan qui est une ligne directrice que l’on va suivre pour ne pas avoir à décider au fil du roman (et prendre le risque de ne pas avoir une action cohérente ou équilibrée) et pour évaluer sa progression.

6) Faire un rétroplanning

Et pour suivre sa progression, on va se donner des échéances et faire un rétroplanning. Le rétroplanning consiste à partir de la date d’échéance pour fractionner le temps dont on dispose selon le nombre de chapitres ou les étapes d’écriture que l’on a à accomplir.

Ainsi, si l’on souhaite écrire 24 chapitres en 12 semaines, on estime le nombre de chapitres à écrire chaque semaine et le nombre de sessions d’écriture correspondantes. Ou en miroir, disons que l’on écrit à peu près 5000 mots par semaine et que l’on se lance dans un roman de 100 000 mots, on fixe une échéance pour dans 20 semaines.

Ecrire un roman sans échéance ni rétroplanning est la meilleure façon de ne jamais terminer son roman.

7) Créer un rituel d’écriture

Pour tenir son échéance il faut écrire le plus souvent possible. La plupart des auteurs professionnels écrivent environ 5 jours par semaine. Plus vous écrirez souvent et avec régularité, plus l’écriture viendra facilement. Plus vous vaincrez facilement les mécanismes de résistance de votre cerveau. Vous forgerez la discipline pour écrire, donc avancer dans votre roman, même quand vous n’avez pas envie d’écrire.

Pour vous mettre dans le bon état d’esprit et signaler à votre cerveau que maintenant vous entrez dans un moment de travail d’écriture, ritualisez ce moment. Démarrez-le avec une boisson spécifique, avec une playlist choisie, une bougie parfumée, avec un petit exercice de visualisation. Tout ce qui pourra devenir un déclencheur de bien-être et de concentration.

8) Ne pas partager avant la fin du premier jet

Stephen King explicitait sa vision du partage de son histoire de la façon suivante : il faut écrire son premier jet la porte fermée, et le corriger la porte ouverte.

Ainsi, il ne faut pas partager son texte avant de l’avoir écrit en entier, sous peine de se laisser déstabiliser par les remarques des autres, qui ne peuvent pas être opportunes puisqu’ils n’ont pas le texte dans sa globalité. Alors que l’étape des corrections est bien le moment pour recevoir toutes les critiques et les conseils pour reprendre son texte.

Partager son premier jet avant de l’avoir fini, c’est prendre le risque de ne pas le finir.

9) Corriger et faire corriger

L’auteur corrige son roman pour ajuster la structure narrative. Ses relectures successives lui permettent d’affiner son texte.

Puis, l’auteur a besoin du regard reposé d’autres personnes, des personnes qui ont l’habitude de lire dans le genre dans lequel il écrit. Ce sont les bêta-lecteurs et les correcteurs freelance.

La correction concerne d’une part le français et la syntaxe, mais aussi la correction éditoriale : l’appréciation du correcteur sur les longueurs de son texte, la justesse des personnages, etc.

10) Faire son dossier de soumission

Soumettre son manuscrit à un éditeur est une étape très protocolaire. Il n’y a pas de règle universelle mais tous les éditeurs répondent très favorablement à la réception d’un dossier de soumission.

Ce dossier est comme la brochure commerciale qui décrit votre manuscrit et donne à l’éditeur tous ses points forts et en quoi il pourra le vendre facilement.

Un bon dossier de dossier de soumission peut vous décrocher un contrat d’édition avant même que l’éditeur ne lise votre manuscrit ! Et un bon dossier de soumission vous assurera dans tous les cas qu’il le lise.

Pré-inscriptions à la formation de LICARES

Les pré-inscriptions à la session de mai de la formation Devenir Ecrivain : Projet Best-seller sont ouvertes jusqu’au 17 avril ! Retrouvez toutes les informations concernant la formation sur la page suivante : Rejoindre LICARES.

Les grands points de la conversation :

– L’importance du travail préparatoire
– Ce qui fait l’originalité d’un roman
– Le secret pour faire des personnages tout en nuance
– Comment ne pas laisser les autres nous faire douter

Écoutez l’épisode :

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Téléchargez gratuitement le guide : Écrivain, mode d’emploi !
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L’article Ep #39 – Les 10 étapes pour écrire un excellent roman est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

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Ep #38 – Comment bien gérer les rebondissements https://licares.fr/podcast/gerer-les-rebondissements/ https://licares.fr/podcast/gerer-les-rebondissements/#comments Thu, 09 Apr 2020 06:00:00 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1851 Les rebondissements ou pivots du roman viennent bouleverser l'histoire et les personnages. Une action bien distillée, c'est le secret d'un page turner.

L’article Ep #38 – Comment bien gérer les rebondissements est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

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Voici le nouvel adage à retenir pour gérer l’action : trop de rebondissement tue le rebondissement. On choisit 3 à 4 moments pivots qu’on place aux bons endroits.

LUCIE CASTEL
Gérer l'action

Ne pas confondre action et rebondissements

Nous allons appeler rebondissements les moments pivots du roman. Les actions qui vont changer le parcours du héros et provoquer son évolution. Ces rebondissements-là n’ont pas juste pour but de faire monter la tension dramatique. Ce sont de vrais tournants dans l’histoire.

Limiter le nombre de rebondissements

Pour que les rebondissements soient les faits marquants de l’histoire, il faut en limiter le nombre. Nous vous conseillons de ne pas aller au-delà de 3 ou 4 pivots. C’est ainsi qu’ils resteront des moments exceptionnels que le lecteur identifiera comme tels.

Bien distiller son action

De même, pour un maximum d’effet, les rebondissements ne doivent pas être concentrés en milieu ou en fin de roman. Il faut réfléchir son histoire sur sa globalité pour distiller les pivots de manière équilibrée dans son texte.

De cette façon, le lecteur n’aura pas l’impression « qu’il ne se passe rien dans les 80 premières pages » avant d’arriver enfin à un moment de rupture dans l’histoire.

Des moments bouleversants

Encore une fois, les rebondissements pivots de l’histoire ne sont pas juste un enchaînement de scènes d’action. Ce sont des moments qui bouleversent le personnage principal et qui changent le cours de l’histoire pour amener le lecteur irrémédiablement là où l’auteur voulait en venir.

Ouverture des pré-inscriptions

Les pré-inscriptions à la session de mai de la formation Devenir Ecrivain : Projet Best-seller sont ouvertes jusqu’au 17 avril ! Retrouvez toutes les informations concernant la formation sur la page suivante : Rejoindre LICARES.

Les grands points de la conversation :

– Ce qu’on appelle un rebondissement ou un pivot
– Est-ce que ce moment bouleverse le personnage ?
– Pourquoi trop de rebondissement tue le rebondissement
– Comment distiller l’action intelligemment

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