Archives des personnage - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/personnage/ La communauté des écrivains Thu, 04 Nov 2021 11:41:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des personnage - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/personnage/ 32 32 164327860 7 erreurs impardonnables d’un roman pour les éditeurs https://licares.fr/podcast/7-erreurs-roman-editeurs/ https://licares.fr/podcast/7-erreurs-roman-editeurs/#respond Thu, 04 Nov 2021 11:40:58 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3112 7 erreurs à éviter dans ton roman ! les éditeurs ne pardonnent pas ces erreurs quand tu leur soumets ton roman pour la publication.

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erreurs dans roman éditeurs

Les erreurs à éviter quand on soumet son roman aux éditeurs

Pas de panique ! Un éditeur n’attend pas un texte parfait quand il reçoit le manuscrit d’un auteur. Son travail est de repérer les potentiels et de parfaire le texte avec son auteur pour qu’il soit au niveau de la publication.

Cependant, les éditeurs ont quand même un certain standard. Ils ne peuvent pas se permettre de dépenser trop de temps et d’énergie à modifier complètement un texte, quand bien même ils trouveraient l’idée de l’histoire intéressante.

Il y a des erreurs et des approximations qui sont rédhibitoires quand il s’agit de choisir un texte pour l’éditer.

Je porte ta vigilance sur 7 erreurs à éviter dans ton roman pour multiplier tes chances d’avoir une réponse positive des éditeurs.

Erreur n°1 : Ecrire des dialogues déconnectés de ce qui se passe autour

Le dialogue n’est pas une parenthèse dans ta narration déconnectée du reste. Ce n’est pas une coupure dans l’histoire qui sort les personnages du lieu ou de la temporalité de l’action.

Pour éviter de donner cette impression que les dialogues sont déconnectés du reste, il est important de rester vigilant sur les points suivants :

  • Attention aux dialogues qui seraient des suites de répliques sans incises narratives. Si, bien évidemment, il ne s’agit pas de surcharger les dialogues d’incises, celles-ci ont un rôle important : elles donnent des clés visuelles au lecteur sur ce qui se passe autour des personnages qui parlent.
  • Car les personnages parlent dans un environnement. Il se passe des choses autour d’eux, leurs corps sont peut-être en mouvement. La parole ne doit pas être déconnectée de cet environnement.
  • Ce n’est pas au lecteur d’imaginer par lui-même tout cet environnement. Ton texte doit lui en donner des clés, dans les répliques comme dans les incises.

Erreur n°2 : Faire descriptions trop lourdes de détails

Ne cède pas à la tentation de faire des « pavés de description. »

Par exemple, ne donne pas tous les éléments sur le physique d’un personnage dans un même paragraphe. Saupoudre certains détails à des moments où ils auront plus d’impact pour l’histoire.

Si tu écris à la 1ere personne, il peut être tentant de tomber dans le cliché du personnage qui s’observe dans son miroir et qui se met à se décrire de la tête au pieds. Attention aux descriptions qui sont clairement artificielles.

Erreur n°3 : Oublier de fermer les portes qui ont été ouvertes

Connais-tu le terme anglais plot hole ? Il désigne des aspects de la narration qui sont laissés en suspens par l’auteur.

Pas parce qu’il fait le choix de laisser le lecteur interprété les événements comme il le souhaite ou de faire ses propres déductions, mais parce qu’il a oublié de reprendre et conclure le fil de cet arc narratif secondaire !

Quand on arrive à la fin du roman, toutes les portes narratives ouvertes doivent avoir été refermées – sauf dans le cas de la poursuite claire de la narration sur un autre tome.

On peut évidemment vouloir faire une fin ouverte ou laisser le lecteur faire sa propre interprétation de quelque chose, mais cela doit être clair et assez d’indices doivent être laissés pour qu’il puisse faire sa déduction.

Il faut éviter au maximum de donner une impression de « non terminé ».

Erreur n°4 : Faire des personnages trop caricaturaux

Parmi les erreurs rédhibitoires dans ton roman pour les éditeurs, plusieurs concernent les personnages.

Tu le sais désormais : un bon personnage est un personnage multidimensionnel. C’est un personnage complexe et vraisemblable.

Cela n’exclut pas de donner un trait de personnalité fort, exacerbé dans ta description de cet individu. Par exemple, il peut être d’une jalousie maladive qui colore ses interactions avec les autres.

Mais il ne doit pas être que ça. Tu dois bannir le personnage qui ne présente qu’une seule émotion exacerbée et qui se résume à elle (le trop gentil, trop méchant, trop jaloux…).

C’est en particulier vrai pour les personnages secondaires que l’on a souvent moins travaillés que les personnages principaux. Ou l’antagoniste qui n’est là que pour s’opposer au héros.

En réalité, tous les personnages doivent être crédibles et donc complexes.

Erreur n°5 : Stimuler insuffisamment l’imaginaire du lecteur

Si je t’ai mis en garde sur le fait de ne pas attendre du lecteur qu’il s’imagine tout l’environnement de ton roman, de lui donner assez d’informations pour le guider dans ce que tu veux lui montrer, je ne veux pas que tu tombes dans l’excès inverse.

Ne dicte pas au lecteur tout ce qu’il doit ressentir de peur qu’il se « trompe », de peur que ce que tu veux dire ne soit pas assez clair.

Fais confiance à ton lecteur et essaie de rester subtil.

Tu n’as pas besoin de lui dire qu’il doit être triste, en colère ou heureux pour ton personnage.

Peins un tableau assez vif et coloré pour que ces émotions le saisissent d’elles-mêmes.

Erreur n°6 : Avoir trop de personnages

Une histoire avec trop de personnages est une histoire difficile à suivre pour le lecteur. C’est aussi une histoire dans laquelle il se souvient difficilement de la psychologie de chaque personnage.

Mieux vaut moins de personnages mais des personnages creusés et mémorables.

Même si cela est plus vrai dans un one shot que dans une série, il n’en reste pas moins que le moins vaut le plus !

Evite ces erreurs dans ton roman pour accrocher les éditeurs.

Erreur n°7 : Faire des personnages passifs

Toutes tes intrigues, principales et secondaires, doivent avoir des répercussions sur tes personnages. Sur leur état mental, sur leur progression, sur leurs décision, etc.

Si le personnage est indifférent ou victime à ce qui lui arrive, ton lecteur le sera aussi forcément.

Aussi il est important que ton personnage ne soit pas attentiste : il doit réagir aux événements. Il doit bouger.

Cela ne veut pas dire qu’il comprend toujours ce qui se passe ou qu’il ne prend pas de mauvaises décisions, mais il en prend.

Il faut absolument que tu trouves un lien entre le déroulé de l’intrigue et l’évolution des personnages.

La liste de ces erreurs n’est pas exhaustive mais les éditeurs seront plus indulgents avec ton roman si tu as prêté attention à toutes celles-ci !

Les grands points de la conversation :

– Les personnages ne doivent pas subir l’action pour une narration réussie
– Eviter le « trop » (trop de personnages, trop de dialogues, trop de descriptions)
– Se méfier des cliffhangers et des arcs non résolus
– Un roman bien travaillé en amont est un roman plus simple à écrire

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3 erreurs avec l’antagoniste de son roman https://licares.fr/podcast/antagoniste-roman/ https://licares.fr/podcast/antagoniste-roman/#respond Thu, 15 Jul 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2903 Les lecteurs se passionnent pour les méchants ! Voici 3 erreurs à ne plus faire afin de créer un antagoniste mémorable dans ton roman.

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écrire un super vilain

Les lecteurs se passionnent pour l’antagoniste du roman

La plupart des romans opposent le héros à une figure menaçante qu’il doit combattre ou vaincre pour évoluer et devenir celui qu’il a le potentiel d’être. Cet antagoniste n’est pas toujours une personne. Ce peut être un groupe, une institution ou même une maladie.

Intéressons-nous au cas le plus fréquent : lorsque l’antagoniste est une personne.

La relation entre le protagoniste et son ennemi juré, l’antagoniste du roman, doit être soignée de manière à ce qu’elle soit crédible et intéressante. Attention, si tu rates ton méchant, tu rates en partie ton héros. En effet, ils fonctionnent en symbiose : c’est leur rencontre et leur combat, les épreuves qu’il lance au protagoniste, qui permettent au héros de se dépasser et de se transcender. Ton histoire est meilleure par la présence de cet antagoniste.

Voici 3 erreurs à éviter pour réussir l’antagoniste de ton roman.

1. Le défaut de motivation

Tu ne veux pas que ton antagoniste soit une marionnette, un personnage creux qui n’a pas d’histoire de vie ou de personnalité. Pour faire court, à part « être méchant », a-t-il d’autres fonctions ?

Nous voyons un tournant très marqué dans les goûts et les attentes des lecteurs. Ils se lassent des figures en noir et blanc, de la dichotomie tranchée entre Bien et Mal, et recherchent des figures d’antagoniste qui soient des personnages à part entière, avec des motivations ou des logiques qu’ils peuvent comprendre même s’ils ne les valident pas.

Evidemment ton antagoniste n’est pas ton héros. Il est donc normal que tu ne puisses pas développer ce personnage avec le même niveau de détails que tu le feras pour ton protagoniste ou que tu le mettes dans des situations qui révèlent toutes les subtilités de son caractère. Mais ce sera ton challenge d’auteur que de choisir les informations qui traduiront pour le lecteur qu’il n’est pas juste méchant « parce que ».

Même des personnages de méchant du type « clown de l’enfer » (le Joker, Loki…) ont reçu un regain d’attention quand on a tenté d’expliciter leurs motivations, le ressort de leurs actions, dans les films et les séries qui les ont mis à l’honneur. Ce n’est parce que tu choisis une figure de psychopathe ou de sociopathe que tu ne peux pas creuser son mode de pensée.

La tendance est clairement à épaissir les motivations et la personnalité de l’antagoniste de ton roman.

2. Des liens peu crédibles entre protagoniste et antagoniste

Il faut qu’on comprenne pourquoi les deux personnages s’affrontent, mais surtout, pourquoi il est important que notre héros se batte contre CET antagoniste.

Une histoire commune de quelque sorte doit les lier ou leurs personnalités doivent entrer en résonance. Quelque chose doit rendre logique que l’antagoniste dépense tellement d’énergie à vouloir se débarrasser de ton protagoniste.

Le lecteur ne doit jamais avoir l’impression que tes personnages sont interchangeables. Fais-lui comprendre quelle est la relation entre ces deux personnes et rend-la crédible. Renforce le lien entre eux.

Pourquoi l’antagoniste de ton roman en veut-il tellement à ce protagoniste ?

3. La toute puissance de l’antagoniste du roman

Attention si ton antagoniste devient omniscient, omnipotent, tout puissant. Comment expliques-tu que ton héros soit en mesure de le vaincre à la fin ?

Même lorsque l’antagoniste est une figure divine ou une entité surpuissante, le lecteur ne doit pas avoir l’impression que la victoire finale du héros n’a pas de sens. Même s’il s’agit d’un accident, le potentiel de cet accident doit être annoncé.

La progression du héros dans son histoire se fait généralement sur le schéma suivant : le roman donne l’impression que l’antagoniste a le dessus et gagne, jusqu’au moment où une bascule s’opère, le protagoniste se révèle et gagne.

Cependant, dans la partie où l’antagoniste gagne, prends garde à ne pas créer une énorme barrière entre la surpuissance de l’antagoniste et l’impuissance du protagoniste. Sinon le retournement de situation sonnera faux.

Le rapport de force doit avoir une logique, quitte à jouer sur le fait que le protagoniste ne connait pas sa vraie force et que celle-ci est révélée petit à petit.

Cela est aussi vrai pour l’intelligence de ton antagoniste. Comment un meurtrier surdoué pourra-t-il être démasqué par un protagoniste qui n’a pas un raisonnement hors du commun ? Le lecteur doit trouver vraisemblable que le protagoniste soit en mesure de le battre.

Par exemple, on donne au lecteur l’impression que le protagoniste n’y arrive pas dans un premier temps parce qu’il n’a pas les bons éléments, mais pas parce qu’il n’est pas intelligent. Il suffit qu’il ait les bons éléments et il démasquera le coupable.

Il suffit que le lecteur connaisse le potentiel du protagoniste même si lui l’ignore pour que la vraisemblance se fasse.

Les grands points de la conversation :

– Le règle de la figure du méchant « anti-héros »
– Le chaos comme ressort du clown de l’enfer
– Traiter le protagoniste et l’antagoniste comme un couple
– Rendre la victoire du héros vraisemblable

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Ep #65 – 6 erreurs dans les dialogues de ton roman https://licares.fr/podcast/erreurs-dialogues-roman/ https://licares.fr/podcast/erreurs-dialogues-roman/#comments Thu, 15 Oct 2020 09:16:38 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2179 Comment rendre les dialogues de ton roman crédibles et utiles à ton histoire ? Voici les erreurs de débutant que tu peux facilement éviter.

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Les dialogues d'un roman

Ne néglige jamais les dialogues de ton roman

Dans un roman, tout est une question d’équilibre et d’intention de l’auteur. Il n’y a aucune règle sur le nombre de passages de dialogue que tu dois écrire par rapport au nombre de passages de pure narration.

Retiens seulement que les dialogues apportent de la vie et du mouvement à tes personnages. Ils te permettent de les incarner bien plus que ne le font les passages narratifs.

A travers eux, le lecteur apprendra comment tes personnages se comportent dans différentes situations et en compagnie de tel ou tel autre personnage. Ils te permettent de mettre en scène plutôt que d’expliquer. Notre fameux : Show, don’t tell.

Voici 6 pièges à éviter pour écrire des dialogues crédibles et pertinents dans ton roman.

Erreur n°1 : Faire parler tous les personnages de la même façon

Il s’agit de l’erreur de débutant la plus fréquente qui gâche un dialogue.

Dans la vraie vie, nous avons tous des façons de nous exprimer différentes. Le son de notre voix bien sûr est la première marque de notre individualité, mais pas que. La cadence de notre voix. Notre vocabulaire et nos tics de langage. Nos expressions faciales. Le mouvement de nos mains. Autant de détails qui découlent de nos personnalités et de notre éducation et qui nous rendent uniques.

Il doit en être de même pour tes personnages.

Pour arriver à écrire facilement et naturellement les répliques de chaque personnage, tu dois décider de ces détails à l’avance. C’est ce qu’on appelle modéliser ses personnages.

La fiche de personnage est un outil qui va t’aider à mener à bien cette étape. Tu vas réfléchir à la façon dont ton personnage bouge et parle, et à tout ce qui fait son individualité quand il s’adresse aux autres.

Beaucoup d’auteurs n’osent pas colorer suffisamment les dialogues de leurs personnages dans leur roman car ils ont peur de devenir caricatural en forçant le trait. C’est en effet un point de vigilance à avoir en tête. Il ne s’agit pas de faire forcément en sorte que chaque personnage ait des mimiques et un lexique que les autres n’auront pas pour être sûr qu’on le distingue (j’appelle ça le syndrome Spice Girls).

On ne veut pas tomber dans l’écueil de faire des personnages unidimensionnels. Or la caricature tout comme le consensus rendent le personnage plat et facilement oubliable. Il faut comme toujours trouver le juste milieu !

Erreur n°2 : Ne pas faire avancer l’intrigue dans les dialogues

Le dialogue ne doit pas être juste un gadget de cadencement de ton intrigue. Ta logique ne doit pas juste être : « ah, ça fait longtemps que je n’ai pas mis de dialogue… On va rompre un peu la narration et la description avec un peu de dialogue. »

Oui, le dialogue est un moyen de travailler le rythme de ton récit. Mais comme les autres parties narratives, il doit répondre à l’un de ces deux buts : faire avancer l’intrigue ou en dire plus sur tes personnages.

Tu dois utiliser les dialogues pour dérouler un enjeu, pour montrer un problème à régler ou régler ce problème. Le lecteur doit apprendre quelque chose grâce à ton dialogue.

Si tu te poses la question de la pertinence de ton dialogue, réponds à la question « à quoi sert-il ici ? »

Le lecteur ne doit à aucun moment avoir envie de passer les pages de ton dialogue pour voir enfin ce qui va se passer dans ton histoire. Mais ceci est bien sûr valable pour tous les passages de ton roman.

Erreur n°3 : Ne pas faire des réactions crédibles

On pourra aussi tout simplement dire : faire des dialogues trop caricaturaux dans ton roman.

Quand deux personnes se parlent, tu dois t’assurer que la bonne communication ou la mauvaise communication soient logiques pour le lecteur.

Par exemple, si un personnage réagit violemment aux propos d’un autre, le lecteur doit comprendre pourquoi sa réaction est si vive. Ce peut être sur le moment, ce peut être en révélant plus de son histoire plus tard. Mais en aucun cas (hors maladie mentale) il n’est crédible qu’une personne aient des réactions disproportionnées si tu ne le justifies pas.

Personne n’est complètement hystérique et complètement déraisonnable sans provocation ou élément déclencheur.

Toute réaction doit pouvoir s’expliquer et avoir du sens pour le lecteur.

Erreur n°4 : Mettre trop ou trop peu de verbes déclaratifs

Tu dois bien doser les verbes déclaratifs dans les dialogues de ton roman.

De quoi s’agit-il ? De toutes les mentions qui suivent les répliques de tes personnages pour les qualifier. Dit-il, murmure-t-elle, acquiesce-t-il, etc.

Tu ne dois pas mettre un verbe déclaratif à chaque réplique pour ne pas alourdir le dialogue.

Normalement le lecteur sait qui parle une fois que tu lui as indiqué qui s’exprime une première fois, surtout si la conversation ne fait intervenir que deux personnages.

La règle est tout de même de redonner cette indication au lecteur après de longues incises. Tu insères une phrase narrative assez longue entre deux répliques ? Explique au lecteur qui reprend la parole.

Cela doit toujours être clair pour lui, sans qu’il ait l’impression que tu insistes pour qu’il comprenne. D’où l’importance de bien modéliser tes personnages pour que tous aient une voix distincte !

Erreur n°5 : Utiliser des verbes déclaratifs trop neutres

Comme dans le reste de ton texte, chaque mot de tes dialogues doit être choisi et pesé pour le maximum d’efficacité.

Ainsi, parmi les centaines de verbes déclaratifs du français, il sera dommage de ne pas utiliser celui qui te permet de caractériser au mieux le ton de la voix de ton personnage, son intention à dire sa réplique ou son état émotionnel lorsqu’il parle.

Des verbes comme dire, déclarer, expliquer ou mentionner, sont ce qu’on appelle des verbes déclaratifs neutres. Ils ne donnent aucun renseignement sur ce qui se joue dans la réplique. Ils ne sont pas connotés.

Tu peux les connoter en rajoutant des adverbes ou des expressions, par exemple « dire avec condescendance », « déclarer d’une voix vive », mais tu dois au maximum préférer un verbe qui existe déjà pour dire la même chose.

Erreur n°6 : Faire parler les personnages dans le vide

Nous avons évoqué le fait que lorsque nous parlons, nous bougeons. Notre visage s’anime, nos mains se lèvent, notre regard est mobile.

Mais le monde ne s’arrête pas non plus de tourner autour de nous !

Un dialogue sonne faux quand l’auteur l’écrit comme si le temps et l’espace s’étaient arrêtés autour de ses personnages.

Où se trouvent tes personnages au moment où ils parlent ? Est-ce qu’ils sont seuls dans un endroit clos ? Ou y a-t-il une foule autour d’eux ? Sont-ils assis ou en train de marcher ? Combien de temps s’écoule avant qu’un autre personnage ne soit susceptible de les déranger ?

N’oublie jamais que tu dois donner l’illusion de la réalité à ta narration. Ne coupe pas les personnages de ce qui se passe autour d’eux lorsqu’ils se parlent.

De même, équilibre de manière réaliste le temps de parole de chacun : même s’il peut y avoir des situations où on sera plus dans le monologue que dans le dialogue, il est rare dans la vraie vie que quelqu’un nous laisse lui parler 10 minutes d’affilée sans nous interrompre !

Les grands points de la conversation :

– Le dialogue n’est pas un gadget
– Au-delà de la parole, le mouvement
– Toujours savoir qui parle sans avoir à le dire
– La fiche de personnage, l’outil de la modélisation
– Attention aux monologues !

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La fiche perso ultime

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Ep #64 – Écrire une série : 3 points de vigilance https://licares.fr/podcast/conseils-ecrire-une-serie/ https://licares.fr/podcast/conseils-ecrire-une-serie/#respond Thu, 08 Oct 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2167 3 conseils pour écrire une série de romans bien équilibrée où chaque tome est réussi et s'imbrique parfaitement dans l'histoire globale.

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Comment écrire une série de romans

Pourquoi une mise en garde sur le fait d’écrire une série ?

Si tu es auditeur ou auditrice de notre podcast, tu m’as déjà entendue te déconseiller de commencer ta carrière d’auteur en proposant une série à la publication.

Pourquoi ? Les séries ne sont-elles pas populaires auprès du public ? Ne permettent-elles pas à l’auteur d’approfondir davantage son univers et ses personnages ?

Quand on veut être publié en maison d’édition, il faut comprendre la logique commerciale des éditeurs. N’oublie pas qu’une maison d’édition est une entreprise. Certes, une entreprise passionnée par les livres et la création littéraire, mais une entreprise.

Signer un nouvel auteur, c’est prendre un risque financier sur son livre. Il est donc plutôt logique que les éditeurs préfèrent s’engager sur un seul tome avec un auteur qu’ils ne connaissent pas. Si le livre ne se vend pas malgré leurs efforts, ils minimiseront leurs pertes, que ce soit sur tes à-valoir ou sur la décision de ne peut-être pas sortir les tomes suivants et donc d’avoir une série incomplète.

Je ne cherche pas à te décourager d’écrire une série, mais je t’invite à être stratégique.

Dans tous les cas, si tu as déjà une série ou qu’elle est en cours d’écriture, propose-la toujours à un éditeur ! Le pire qui puisse se passer, c’est qu’il te dise non. Et si les refus s’enchaînent, peut-être peux-tu décider d’écrire un tome unique, un one-shot, et de proposer ta série plus tard, une fois que tu as déjà fait tes marques avec ce livre dans ta maison d’édition.

La stratégie des tomes compagnons

Il y a deux types de séries.

  • Ce qu’on appellera les « séries classiques » : elles emmènent le lecteur dans un voyage souvent linéaire dans le temps, où une même action se déroule sur plusieurs tomes. Parfois, le protagoniste change d’un tome à l’autre. Mais les grands éléments d’une intrigue globale se répartissent sur plusieurs tomes.
  • La série en « tomes compagnons » : chaque tome prend place dans le même univers et c’est l’univers qui fait la continuité de la série. Mais chaque tome propose une histoire qui se suffit à elle-même et qui n’a pas besoin des autres tomes pour être comprise, même si évidemment, des éléments d’une intrigue plus globale ou des clins d’œil aux autres tomes peuvent être disséminés.

Dans un objectif de publication en maison d’édition, présenter une série en tomes compagnons peut rassurer les éditeurs. Le premier tome est en effet équivalent à un one-shot dans leur prise de risque.

Pour ce qui est de l’auto-édition, notre discours sera complètement différent par rapport aux séries. En fait, nous allons t’encourager à écrire une série ! Ecris plusieurs one-shots dans le même univers pour les présenter comme une série en tomes compagnons. En effet, l’algorithme d’Amazon fait une meilleure mise en avant des séries puisqu’il a pour but d’encourager le client à acheter le plus de produits possibles.

3 conseils pour écrire une série

1. Fais deux plans pour ton histoire

Le leitmotiv de nos conseils est de faire le va-et-vient entre ta vision globale sur l’ensemble des tomes de ta série et sur le travail de chaque tome.

Ton but : avoir une vision sur ton tome en cours, mais aussi la vision globale de ce qui va se passer par la suite.

Et pour cela, plus que jamais, nous te recommandons de travailler avec un plan.

Un plan peut être plus ou moins détaillé. Tu n’as pas besoin de prévoir chaque micro rebondissement de ton histoire, et il ne s’agit surtout pas de l’écrire une première fois d’une façon synthétique avant de passer à la « vraie » écriture.

Mais écrire une série est un exercice rigoureux et la nécessité d’avoir une feuille de route sur ce qui va se passer dans chaque tome va vite s’imposer à toi pour savoir quoi mettre dans chaque tome.

Aussi, travaille avec deux documents en parallèle. D’abord un plan global de ta série où figurent les grands bouleversements qui amènent ton protagoniste de sa situation de départ au début de la série, à sa situation d’arrivée à la fin de ta série. Puis un plan pour chaque tome où tu vas répartir plus finement l’action qui se passe dans ce tome et les indices que tu veux déjà semer pour présager de la suite.

2. Fais deux trames de fiche de personnage

Toujours dans l’idée que tu dois penser ton histoire en mode macro (sur chaque tome) et en mode grand-angle (ta série dans sa globalité), tu dois aussi penser l’évolution de ton personnage sous ces deux angles.

Qu’apprend ton personnage dans chaque tome ? Comment évolue-t-il entre le début et la fin de chaque tome ? Mais aussi sur l’ensemble de ta série ? Que résout-il ? Quel chemin mental a-t-il accompli ?

Écrire une série, c’est imbriquer ce qui se passe dans un tome dans une histoire globale. Aussi, nous t’encourageons à prévoir une fiche de personnage par tome, mais à te faire ta feuille de route sur l’évolution de ton personnage sur la globalité de la série.

Ainsi, tu pourras vérifier que tu le fais évoluer graduellement tout au long de la série, et qu’il ne subit pas une unique transformation au début ou à la fin. Oui la série te permet d’aller tellement plus en profondeur dans la psychologie de ton personnage et son développement. Mais encore faut-il le prévoir dans les grandes lignes pour bien l’équilibrer entre les tomes !

3. Ne tombe pas dans l’écueil du tome d’attente

Le point de vigilance principal à avoir pour écrire une série est de bien gérer la répartition de l’action.

Tu ne veux pas avoir un tome de remplissage ou d’attente, où il ne va pas se passer grand chose par rapport au tome précédent et au tome suivant. Même si tu voulais un tome où il y a moins d’action à proprement parler, tu dois quand même rendre le livre intéressant de sorte que le lecteur ait l’impression qu’il apporte une vraie pierre à l’édifice de ta série.

C’est pour cela que faire deux plans sera essentiel. Tu dois décider à l’avance au moins dans les grandes lignes des grands bouleversements ou des moments pivots de ton histoire globale pour les répartir intelligemment entre tes tomes.

L’exemple du cinéma est peut-être plus parlant qu’en littérature : pense à toutes ces trilogies qui sortent en film et où la critique n’attend qu’une chose… Décider si l’opus numéro 2 sert vraiment à quelque chose ou n’est qu’une parenthèse oubliable avant le dénouement dans le volume 3.

Tu ne veux jamais écrire des tomes facilement oubliables. Le lecteur doit lire chacun de tes livres avec le même enthousiasme.

Les grands points de la conversation :

– Pourquoi on déconseille d’écrire une série… pour commencer
– Le principe des tomes compagnons
– Tu n’échapperas pas au plan pour écrire une série
– Toujours plus de fiches de personnages
– Ne jamais sacrifier un tome de ta série !

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L’article Ep #64 – Écrire une série : 3 points de vigilance est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

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Ep #62 – Créer des personnages : les 7 erreurs à éviter https://licares.fr/podcast/creer-des-personnages/ https://licares.fr/podcast/creer-des-personnages/#respond Thu, 24 Sep 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2151 Note ces 7 conseils pour créer des personnages de roman crédibles et intéressants ! Un personnage raté, c'est ton histoire qui est en péril.

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Inscris-toi à la Masterclass gratuite !

Jeudi 24 septembre à 20h00, heure de Paris, Lucie Castel te propose une masterclass virtuelle et gratuite sur le thème : 5 secrets pour être édité.e !
Si tu souhaites savoir comment multiplier tes chances de trouver et de séduire un éditeur, assiste à cette classe d’1h30 en t’inscrivant sur la page suivante :

Comment créer des personnages (pour ne pas les rater) ?

Créer des personnages

Quand est-ce qu’un personnage est raté ?

Un lecteur qui n’aime pas ton personnage peut l’expliquer de deux façons. Il peut trouver le personnage détestable. Celui-ci incarne le genre de personne qu’il n’aime pas. Mais il peut aussi le trouver plat, insipide, inintéressant. Bref, en un mot : raté.

Tu veux à tout prix éviter que les lecteurs ressentent de indifférence envers ton personnage. Qu’ils l’adorent ! Qu’ils le détestent ! Mais surtout qu’ils n’aient pas l’impression d’un personnage dont ils ne retiendront rien.

L’auteur doit créer des personnages avec la plus grande attention car ils sont l’un des deux piliers d’un roman réussi. Les 2 piliers qui, a minima, font les bonnes histoires sont : une histoire correctement cadencée au niveau des enjeux et un personnage emblématique.

Ainsi, un personnage raté met tout ton roman en danger. Il peut condamner ton histoire, tout aussi originale et équilibrée qu’elle soit.

L’outil ultime : la fiche de personnage

Avant de rentrer dans le détail des 7 erreurs qui font un personnage raté, nous te donnons notre meilleur conseil pour toutes les éviter.

Créer des personnages

Remplis une fiche de personnage détaillée pour ton protagoniste. Prends le temps de réfléchir à tous les détails qui te permettront non seulement de le faire parler, bouger, réagir avec cohérence, mais qui créeront sa profondeur et tout son intérêt.

Ce temps de travail préparatoire est loin d’être du temps perdu ! Au contraire, il te permettra d’être beaucoup plus efficace et percutant dans l’écriture.

Télécharge gratuitement notre modèle de fiche de personnage. Nous avons créé le modèle le plus complet et le plus pratique pour les écrivains de tous les genres

Erreur n°1 : Ton personnage est trop parfait !

Si ton personnage est parfait, il est raté.

En effet, tu le condamnes à susciter l’indifférence du lecteur, ou au mieux son irritation. Un héros qui est trop plein de qualités et de dons ne peut pas susciter l’empathie du lecteur.

On est sûr qu’il va toujours s’en sortir ! S’il est parfait, alors il n’a besoin d’aucun perfectionnement. Il ne sera pas transformer par les événements de l’histoire.

C’est la faille, c’est la fragilité qui permet de créer un lien de solidarité. C’est parce que le héros est perfectible qu’il est intéressant de suivre comment il va changer au cours de l’histoire.

Un personnage parfait manquera forcément de crédibilité puisque personne dans la vraie vie n’est parfait !

La solution ? Dose savamment les qualités et les défauts dans ta fiche de personnage pour que ton protagoniste représente bien les différents états de l’expérience humaine.

Erreur n°2 : Ton personnage n’est pas vraisemblable !

Un bon romancier est un bon illusionniste. Il faut qu’il donne l’impression au lecteur que le monde dans lequel se déroule l’intrigue, mais aussi les personnages, pourraient exister.

C’est ce qu’on appelle le principe de vraisemblance. Il est l’un des principes fondamentaux d’un roman réussi. Rapporter aux personnages, cela veut simplement dire que les personnages pourraient exister dans la vraie vie.

Ils sont humains. Donc ils ne sont pas parfaits. Ils ne sont pas non plus complètement diaboliques.

Inspire-toi de la vie réelle ! Fais l’inventaire des émotions humaines et pose-toi la question des situations qui les déclencheraient chez ton personnage.

Erreur n°3 : Ton personnage n’est pas cohérent avec lui-même !

Non seulement il faut que ton personnage soit vraisemblable, mais il faut que sa propre logique soit ferme.

Ton personnage doit réagir en cohérence avec ce qu’il a fait jusque là. Le lecteur ne doit pas éprouver de la confusion quant aux actions de ton personnage (sauf si cela a du sens dans ton intrigue et fera l’objet d’une explication).

Sans que ton personnage soit pour autant 100% prévisible, le lecteur doit quand même avoir une compréhension de sa personnalité pour qu’il l’identifie et le suive.

Le lecteur doit pouvoir se dire : « Mais oui, ce perso ne pouvait pas réagir d’une autre façon à ce stade de l’histoire. »

Erreur n°4 : Tu n’as pas assez modélisé ton personnage !

Pour qu’un personnage soit reconnaissable, pour qu’il ait vraiment son identité propre, tu dois le modéliser.

Modéliser son personnage, c’est tout simplement réfléchir à la façon dont il va s’animer dans ton histoire. Comment il va parler, bouger, réagir.

Grâce à ta fiche de personnage, tu vas explorer sa personnalité, mais tu vas aller beaucoup plus loin. Tu vas imaginer tout ce qui le rend unique, de telle manière à le faire vivre et interagir sans difficulté et avec cohérence lors de l’écriture.

Ta fiche de personnage peut t’entrainer à penser à de nombreux détails… que tu ne mettras pas dans ton roman. Peu importe ! Toutes ces informations supplémentaires sur ton personnage participent à sa modélisation.

Erreur n°5 : Ton personnage n’a pas d’aspirations dans la vie !

De même que les êtres humains ont tous des aspirations dans la vie, que ce soient de simples rêves ou des projets qu’ils mèneront à terme, ton personnage doit avoir des envies.

Cela participe de sa crédibilité, de sa vraisemblance.

Ses aspirations peuvent être de toutes sortes, plus ou moins ambitieuses. Mais elles permettent de créer tes personnages de telle façon qu’ils envisagent l’avenir et ne sont pas juste prisonniers de leur passé ou de leur présent.

Tu rajoutes aussi de la tension en opposant l’aspiration de ton héros et ce vers quoi l’histoire l’entraîne. Est-ce que le dénouement lui donnera son rêve ou le fera changer d’idée ?

Erreur n°6 : Ton personnage est juste unidimensionnel !

Tu as peut-être évité l’écueil du personnage parfait, mais est-ce que tu montres vraiment plusieurs aspects de sa personnalité dans ton histoire ?

Tu vas créer des personnages unidimensionnels si tu ne mets en avant qu’une seule de leurs caractéristiques. Non seulement tu caricatures alors ton personnage, ce qui n’est plus crédible, mais tu vas rendre ton personnage prévisible.

Pense ton intrigue de manière à multiplier des occasions de montrer plusieurs facettes de ton personnage.

Réfléchis pendant l’étape de la fiche de personnage à la façon dont il agit ou se comporte avec différentes personnes selon qu’elles lui sont proches ou non. Imagine des situations où ses qualités et ses défauts transparaissent.

Erreur n°7 : Ton personnage est caricatural !

Car de même que l’on déteste les personnages parfaits, on déteste les personnages caricaturaux.

L’auteur ne doit jamais exagéré à moins de centrer son intention littéraire clairement autour de cette exagération. Mais même dans la parodie, les personnages surprennent et évoluent.

Attention à ne pas forcer le trait de peur à ce que le lecteur n’ait pas compris que ce trait de personnalité était prédominant chez le personnage.

On a tendance à en faire trop parce qu’on a peur que le lecteur passe à côté du message.

C’est un écueil que font de très nombreux auteurs lors de leur premier jet, même les plus expérimentés. Pas de panique ! C’est à la correction souvent qu’on retrouve la mesure.

Rappelle-toi seulement que le trop est l’ennemi du bien. Le lecteur est concentré sur ton texte et tu n’as pas besoin de lui rappeler les choses lourdement pour qu’il les comprenne.

Montre-les lui avec justesse dans les dialogues et dans l’action, ne lui explique pas encore et toujours.

Erreur bonus : Ton personnage incarne ton fantasme !

Créer des personnages… de tes rêves

Qu’est-ce qu’il est tentant de créer ses personnages en mettant tout ce qu’on aimerait être ou tout ce qu’on aimerait rencontrer dans la vraie vie !

C’est la meilleure façon de faire un personnage trop parfait ou un personnage trop contradictoire. Dans les deux cas, un personnage raté.

Encore une fois, tout est une question d’équilibre. Tu peux très bien créer un personnage de mannequin millionnaire ingénieure de la NASA ceinture noire de ju-jitsu si tu compenses ses dons par des faiblesses qui la rendront attendrissante, humaine et perfectible.

L’admiration du lecteur va venir de la force que ton protagoniste met dans sa transformation pour dépasser ses failles.

Inscris-toi à la Masterclass gratuite !

Jeudi 24 septembre à 20h00, heure de Paris, Lucie Castel te propose une masterclass virtuelle et gratuite sur le thème : 5 secrets pour être édité.e !

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Les grands points de la conversation :

– La fiche de personnage est ton outil précieux pour créer des personnages
– La perfection est toujours haïssable
– Eviter la caricature pour rester crédible
– Prendre appui sur le réel et les réactions humaines
– Se faire plaisir sans tomber dans le pur fantasme
– Bien doser les qualités et les défauts !

Écoutez l’épisode :

La fiche perso ultime

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En format Doc ou Odt, elle est la fiche la plus complète pour construire un personnage mémorable.

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Ep #48 – 5 conseils pour réussir ses dialogues https://licares.fr/podcast/reussir-ses-dialogues/ https://licares.fr/podcast/reussir-ses-dialogues/#respond Thu, 18 Jun 2020 06:30:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=1945 Réussir ses dialogues est bien plus compliqué qu'il n'y parait ! Voici 5 conseils pour être plus à l'aise avec l'exercice d'écrire des dialogues percutants.

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Écoutez l’épisode :

Le dialogue doit être connoté pour qu’on sache qui parle sans même avoir besoin qu’on nous redonne sans arrêt le nom du personnage.

LUCIE CASTEL
Ecrire un dialogue

Les dialogues sont des éléments très puissants dans l’histoire

Non seulement le dialogue vient apporter du relief à la narration et incarner toujours plus les personnages, mais ils sont des moments clés de l’histoire pour happer le lecteur et le surprendre.

Au premier abord, il peut sembler simple d’écrire un dialogue. C’est au contraire un exercice très compliqué car un dialogue est vite raté. Il peut tomber à plat, ne pas susciter assez d’émotions ou même embrouiller le lecture.

Voici 5 points de vigilance qui vont vous permettre de réussir vos dialogues.

1) Modéliser les personnages

Comme nous l’avons décrit dans notre épisode sur comment réussir ses personnages, pour qu’un personnage soit mémorable, il faut donner une coloration forte à la personnalité. Il ne s’agit pas de le rendre caricatural, mais qu’il y est assez de relief pour qu’il se démarque des autres personnages.

Le dialogue est un outil pour colorer le personnage. En effet, il permet de montrer qui est le personnage par comment il parle et se comporte, plutôt que de le décrire au fil de la narration.

Ainsi, un dialogue réussi est avant tout un dialogue où les répliques du personnage sont en adéquation avec sa personnalité et transmettent la tonalité forte de sa personnalité.

2) Maîtriser les incises

Un dialogue est en deux parties. Il y a les répliques qui sont les injonctions que se lancent les personnages et il y a les incises qui sont des descripteurs de la façon dont la réplique est énoncée.

Les incises accessoirisent les répliques et font bouger les personnages. N’oubliez pas que lorsque l’on parle dans la vraie vie, on est rarement statique. Notre voix à des inflexions particulières, mais c’est tout notre corps qui contribue au langage non verbal avec notre gestuelle, nos mimiques, la cadence de notre souffle.

Utilisez bien les incises sans forcément les surmultiplier.

Une astuce : quand vous faites une incise longue, n’hésitez pas à indiquer au lecteur qui parle ensuite. Même si le parlé du personnage doit le mettre d’emblée sur la voie, n’oubliez pas que le lecteur est souvent amené à arrêter sa lecture en plein milieu de votre texte. Aussi vous voulez lui facilité la tâche de se replonger rapidement dans l’histoire.

3) Varier les verbes déclaratifs

Les verbes déclaratifs sont les annotations d’inflexion et d’émotion des déclarations des personnages. Par exemple : dit-il, déclara-t-il, gémit-il, hurla-t-il…

Attention à la répétition de ses verbes déclaratifs préférés ! Il est facile d’utiliser souvent les mêmes verbes déclaratifs qui nous viennent naturellement. Or, ils sont nombreux et permettent beaucoup de précision.

Le choix des verbes permet de connoter le dialogue. On veut au maximum éviter les verbes déclaratifs neutres, le premier étant : dire. Evidemment, on veut aussi bien les doser. Les verbes déclaratifs doivent être utilisés quand la syntaxe le demande et pas à chaque réplique.

4) Utiliser le dialogue pour livrer un enjeu

Le dialogue vient rythmé l’histoire. Contrairement à la forme théâtrale, le dialogue seconde la narration dans le roman. Il faut donc lui donner un rôle clé.

Évitez d’utiliser les dialogues pour délivrer de simples informations qui ne font pas avancer l’intrigue ou en étant redondant sur les informations révélées.

Gagnez en intensité et captez l’attention du lecteurs en utilisant le dialogue comme le moment où des enjeux se jouent entre les personnages.

5) Lire le dialogue à voix haute

Un dialogue réussi, c’est un dialogue que l’on pourrait entendre dans la vraie vie.

Le dialogue est lui aussi soumis au principe de vraisemblance.

Afin de s’assurer que le dialogue ne tombe pas à plat ou fait faux, une méthode simple et efficace est de le lire le dialogue à haute voix. Mieux encore, de le faire lire à haute voix par un proche. Cela permet de ressentir la cohérence et le rythme, de pouvoir savoir si le dialogue marche, c’est-à-dire si on parlerait comme ça dans la vie réelle.

Les grands points de la conversation :

– Le malheur du dialogue raté
– Le dialogue commence dans la fiche de personnage
– Le jeu entre répliques et incises
– Faut-il bannir le verbe « dire » ?
– Ecrire des dialogues est un éternel work in progress

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Ep #39 – Les 10 étapes pour écrire un excellent roman https://licares.fr/podcast/etapes-ecrire-roman/ https://licares.fr/podcast/etapes-ecrire-roman/#comments Thu, 16 Apr 2020 06:00:00 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1859 Vous voulez écrire un excellent roman ? Voici les 10 étapes essentiels pour aller jusqu'au bout de votre projet de la bonne façon !

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Ecrire un roman n’a rien de spontané. Pour aller au bout et avoir un roman de qualité, il faut toujours un minimum de méthode.

LUCIE CASTEL
écrire un roman

10 étapes à connaître pour écrire son roman

Un roman est une forme littéraire particulière, avec ses codes, avec ses genres, avec ses libertés.

Lucie Castel vous propose un avant-goût de sa formation Devenir écrivain : Projet Best-seller en résumant 10 étapes méthodologiques essentielles pour écrire un roman.

1) Se fixer sur une idée

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise idée : il y a votre idée. Les jeunes auteurs perdent souvent beaucoup de temps à rechercher la pure originalité, alors que celle-ci se trouve d’abord dans la façon d’aborder un thème, dans la vision du monde forcément unique de l’auteur.

Si votre cerveau vous entraîne à toujours imaginer une autre histoire quand vous êtes sur le point d’en choisir une pour votre roman, reconnaissez un mécanisme de défense : tant que vous n’avez pas décidé, vous ne risquez pas l’échec.

Or, pour écrire son roman, il faut décider. Il faut se lancer.

2) Rédiger un paragraphe d’intention littéraire

Le paragraphe d’intention littéraire fait environ une dizaine de lignes. Il contient : le contexte, les principaux rebondissements et le dénouement. Cet exercice de résumé vous force à avoir une vision globale et claire de ce qui fait l’essentiel de votre roman.

Quel est l’intérêt, le point fort, la substance de votre histoire ? De votre paragraphe d’intention littéraire, vous allez préparer votre argumentaire pour vendre votre histoire à un éditeur que vous rencontreriez en salon du livre.

3) Déterminer le genre littéraire de son roman

Quand vous écrivez dans un genre littéraire, vous devez en respecter les codes. Aussi, il est indispensable de savoir dans quel genre vous écrivez !

Tous les éditeurs fonctionnent avec des lignes éditoriales qui correspondent à des genres. Vous ne pouvez pas faire l’impasse : quand vous soumettrez votre manuscrit vous devrez dire à l’éditeur le genre que vous lui proposez.

4) Faire les fiches de personnage

La fiche de personnage est votre trame essentielle pour faire des personnages fouillés et vraisemblables qui vont évoluer avec votre histoire.

Ce sont vos fiches qui vont vous permettre d’aller assez dans le détail pour modéliser vos personnages, de telle manière qu’on pourrait ne pas les nommer, les lecteurs les reconnaîtraient quand même.

5) Faire un plan détaillé

Oui, tous les auteurs ne travaillent pas avec un plan détaillé qu’ils font avant de se lancer dans l’écriture. Mais nous ne saurions trop vous conseiller de ne pas céder à la facilité et de faire votre plan.

Il est bien plus simple d’écrire quand on a un plan qui est une ligne directrice que l’on va suivre pour ne pas avoir à décider au fil du roman (et prendre le risque de ne pas avoir une action cohérente ou équilibrée) et pour évaluer sa progression.

6) Faire un rétroplanning

Et pour suivre sa progression, on va se donner des échéances et faire un rétroplanning. Le rétroplanning consiste à partir de la date d’échéance pour fractionner le temps dont on dispose selon le nombre de chapitres ou les étapes d’écriture que l’on a à accomplir.

Ainsi, si l’on souhaite écrire 24 chapitres en 12 semaines, on estime le nombre de chapitres à écrire chaque semaine et le nombre de sessions d’écriture correspondantes. Ou en miroir, disons que l’on écrit à peu près 5000 mots par semaine et que l’on se lance dans un roman de 100 000 mots, on fixe une échéance pour dans 20 semaines.

Ecrire un roman sans échéance ni rétroplanning est la meilleure façon de ne jamais terminer son roman.

7) Créer un rituel d’écriture

Pour tenir son échéance il faut écrire le plus souvent possible. La plupart des auteurs professionnels écrivent environ 5 jours par semaine. Plus vous écrirez souvent et avec régularité, plus l’écriture viendra facilement. Plus vous vaincrez facilement les mécanismes de résistance de votre cerveau. Vous forgerez la discipline pour écrire, donc avancer dans votre roman, même quand vous n’avez pas envie d’écrire.

Pour vous mettre dans le bon état d’esprit et signaler à votre cerveau que maintenant vous entrez dans un moment de travail d’écriture, ritualisez ce moment. Démarrez-le avec une boisson spécifique, avec une playlist choisie, une bougie parfumée, avec un petit exercice de visualisation. Tout ce qui pourra devenir un déclencheur de bien-être et de concentration.

8) Ne pas partager avant la fin du premier jet

Stephen King explicitait sa vision du partage de son histoire de la façon suivante : il faut écrire son premier jet la porte fermée, et le corriger la porte ouverte.

Ainsi, il ne faut pas partager son texte avant de l’avoir écrit en entier, sous peine de se laisser déstabiliser par les remarques des autres, qui ne peuvent pas être opportunes puisqu’ils n’ont pas le texte dans sa globalité. Alors que l’étape des corrections est bien le moment pour recevoir toutes les critiques et les conseils pour reprendre son texte.

Partager son premier jet avant de l’avoir fini, c’est prendre le risque de ne pas le finir.

9) Corriger et faire corriger

L’auteur corrige son roman pour ajuster la structure narrative. Ses relectures successives lui permettent d’affiner son texte.

Puis, l’auteur a besoin du regard reposé d’autres personnes, des personnes qui ont l’habitude de lire dans le genre dans lequel il écrit. Ce sont les bêta-lecteurs et les correcteurs freelance.

La correction concerne d’une part le français et la syntaxe, mais aussi la correction éditoriale : l’appréciation du correcteur sur les longueurs de son texte, la justesse des personnages, etc.

10) Faire son dossier de soumission

Soumettre son manuscrit à un éditeur est une étape très protocolaire. Il n’y a pas de règle universelle mais tous les éditeurs répondent très favorablement à la réception d’un dossier de soumission.

Ce dossier est comme la brochure commerciale qui décrit votre manuscrit et donne à l’éditeur tous ses points forts et en quoi il pourra le vendre facilement.

Un bon dossier de dossier de soumission peut vous décrocher un contrat d’édition avant même que l’éditeur ne lise votre manuscrit ! Et un bon dossier de soumission vous assurera dans tous les cas qu’il le lise.

Pré-inscriptions à la formation de LICARES

Les pré-inscriptions à la session de mai de la formation Devenir Ecrivain : Projet Best-seller sont ouvertes jusqu’au 17 avril ! Retrouvez toutes les informations concernant la formation sur la page suivante : Rejoindre LICARES.

Les grands points de la conversation :

– L’importance du travail préparatoire
– Ce qui fait l’originalité d’un roman
– Le secret pour faire des personnages tout en nuance
– Comment ne pas laisser les autres nous faire douter

Écoutez l’épisode :

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Ep #38 – Comment bien gérer les rebondissements https://licares.fr/podcast/gerer-les-rebondissements/ https://licares.fr/podcast/gerer-les-rebondissements/#comments Thu, 09 Apr 2020 06:00:00 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1851 Les rebondissements ou pivots du roman viennent bouleverser l'histoire et les personnages. Une action bien distillée, c'est le secret d'un page turner.

L’article Ep #38 – Comment bien gérer les rebondissements est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

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Voici le nouvel adage à retenir pour gérer l’action : trop de rebondissement tue le rebondissement. On choisit 3 à 4 moments pivots qu’on place aux bons endroits.

LUCIE CASTEL
Gérer l'action

Ne pas confondre action et rebondissements

Nous allons appeler rebondissements les moments pivots du roman. Les actions qui vont changer le parcours du héros et provoquer son évolution. Ces rebondissements-là n’ont pas juste pour but de faire monter la tension dramatique. Ce sont de vrais tournants dans l’histoire.

Limiter le nombre de rebondissements

Pour que les rebondissements soient les faits marquants de l’histoire, il faut en limiter le nombre. Nous vous conseillons de ne pas aller au-delà de 3 ou 4 pivots. C’est ainsi qu’ils resteront des moments exceptionnels que le lecteur identifiera comme tels.

Bien distiller son action

De même, pour un maximum d’effet, les rebondissements ne doivent pas être concentrés en milieu ou en fin de roman. Il faut réfléchir son histoire sur sa globalité pour distiller les pivots de manière équilibrée dans son texte.

De cette façon, le lecteur n’aura pas l’impression « qu’il ne se passe rien dans les 80 premières pages » avant d’arriver enfin à un moment de rupture dans l’histoire.

Des moments bouleversants

Encore une fois, les rebondissements pivots de l’histoire ne sont pas juste un enchaînement de scènes d’action. Ce sont des moments qui bouleversent le personnage principal et qui changent le cours de l’histoire pour amener le lecteur irrémédiablement là où l’auteur voulait en venir.

Ouverture des pré-inscriptions

Les pré-inscriptions à la session de mai de la formation Devenir Ecrivain : Projet Best-seller sont ouvertes jusqu’au 17 avril ! Retrouvez toutes les informations concernant la formation sur la page suivante : Rejoindre LICARES.

Les grands points de la conversation :

– Ce qu’on appelle un rebondissement ou un pivot
– Est-ce que ce moment bouleverse le personnage ?
– Pourquoi trop de rebondissement tue le rebondissement
– Comment distiller l’action intelligemment

Écoutez l’épisode :

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Ep #37 – Comment réussir le méchant de son roman https://licares.fr/podcast/reussir-son-mechant/ https://licares.fr/podcast/reussir-son-mechant/#respond Thu, 02 Apr 2020 06:00:00 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1840 Pour réussir son roman, il faut réussir son méchant ! L'antagoniste ou le méchant est une figure aussi importante que le héros. L'un justifie l'autre.

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Écoutez l’épisode :

Pour réussir son héros, il faut réussir son méchant. L’un trouve sa justification grâce à l’autre.

LUCIE CASTEL
Réussir son méchant

Le méchant est aussi important que le héros

L’antagoniste, que nous appellerons par convenance le méchant, est le deuxième personnage le plus important de l’histoire après le héros. En effet, c’est le méchant qui va déterminer si le héros est réussi. Car l’antagoniste donne du relief au héros. Le héros trouve son mérite et son charisme face à une adversité.

Plus le danger est important, plus le héros devient magnifique. Le héros n’a d’existence, d’importance, de réalité que parce qu’il combat un antagoniste. Donc celui-ci doit être impressionnant et crédible.

Tout le travail de l’écrivain va être de trouver le bon équilibre entre la puissance du héros et celle du méchant pour que les personnages comme la narration soient crédibles.

Les archétypes du méchant

La figure du méchant est aussi ancienne que les récits eux-mêmes. On retrouve plusieurs archétypes forts parmi lesquels l’écrivain pourrait choisir d’ancrer son méchant.

De la représentation du Mal, avec un grand M, dans la lignée de la prose de Lovecraft, aux personnages fous et désinhibés que Lucie Castel qualifie de « clowns de l’enfer », en passant par les sociopathes, psychopathes et pervers, l’auteur à l’embarras du choix.

Le super méchant est effrayant par sa puissance mais identifié dès le départ comme l’antagoniste, alors que le pervers serait un méchant plus sournois que le lecteur n’aura pas vu venir. Le faux méchant enfin, à l’instar de Severus Rogue dans Harry Potter, oeuvre pour son propre but et se révèle avoir sa propre logique que le lecteur finit par approuver et qui va servir le héros.

Comment ne pas rater son méchant ?

L’auteur peut se faire plaisir avec son méchant et faire passer tout message subversif. Une règle cependant : il faut le rendre crédible. Mais dans sa folie, si l’antagoniste est atteint, il doit être crédible.

Le principe de vraisemblance est plus important que jamais. L’auteur doit faire en sorte que le lecteur s’imagine que ce personnage pourrait exister dans la réalité. Il faut que le méchant soit crédible. Donc :

  • Qu’il y ait une logique à ses actions.
  • Qu’il évolue avec les événements du récit.

Les rebondissements du roman doivent avoir un impact sur les personnages, que ce soit le héros ou l’antagoniste. Il faut que l’interaction entre ces deux figures soit forte et que leur lien soit clair tout au long du récit.

Ouverture des pré-inscriptions

Les pré-inscriptions à la session de mai de la formation Devenir Ecrivain : Projet Best-seller sont ouvertes jusqu’au 17 avril ! Retrouvez toutes les informations concernant la formation sur la page suivante : Rejoindre LICARES.

Les grands points de la conversation :

– L’antagoniste doit avoir autant d’importance que le héros
– Loki, le Joker, Rogue : les grandes figures du méchant
– Pourquoi le pervers fait plus peur que le super vilain
– Le principe de vraisemblance
– Comment la narration doit affecter le méchant

Écoutez l’épisode :

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Ep #7 – Réussir son héros ou son héroïne https://licares.fr/podcast/reussir-son-heros/ https://licares.fr/podcast/reussir-son-heros/#comments Thu, 22 Aug 2019 06:00:31 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1483 Pour réussir ton roman, il faut réussir son héros ou son héroïne. Oui, il importe peut-être plus que l'intrigue ! Découvre comment réussir ton héros.

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Un personnage n’est vraisemblable que s’il est tout en nuances,
car l’être humain est tout en nuances.


LUCIE CASTEL
Réussir son héros

La plupart des jeunes auteurs redoutent l’intrigue. « Mon problème, c’est de tenir l’action jusqu’à la fin ! » « Je n’arrive pas à finir mes histoires ! »

Pourtant, il y a un élément encore plus important que l’histoire. Les personnages.

Le succès d’un roman repose souvent plus sur le charisme et l’intérêt d’un ou plusieurs personnages que sur l’histoire en elle-même.

Bien entendu, un roman réussi consiste en l’équilibre des deux, mais un excellent héros ou héroïne sauve parfois une histoire moins excellente. L’inverse est plus rare.

C’est une chance pour tous ceux qui se délectent dans la création des personnages. Tous ceux qui n’aiment rien de plus que de donner vie à des êtres uniques et envoûtants.

Alors, qu’est-ce qui fait un bon héros ?

Un bon héros, ou une bonne héroïne, est un héros vraisemblable. C’est un héros dont on a si bien pensé sa personnalité, son histoire, ses motivations et sa façon d’agir qu’il est -vrai-. Ce qui fait un bon personnage principal, c’est le souci du détail. Ce qui fait son humanité, c’est la nuance.

Lucie vous donne ses astuces pour toujours faire des héros justes, profonds et vraisemblables.

Cadeau ! Téléchargez notre fiche personnage :

La fiche perso pour réussir son héros et son héroïne

Les grands points de la conversation :

– La nuance, rien que la nuance
– Utiliser l’outil de la fiche de personnage
– Réussir le principe de cohérence
– Le joker : le recours à un tiers
– Qu’est-ce que le « background » ?

Écoutez l’épisode :

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Autre bonus :

Téléchargez gratuitement le guide : Écrivain, mode d’emploi !
Vous retrouverez les quatre étapes fondamentales pour faire évoluer votre écriture vers son niveau professionnel !

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