Archives des contrat - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/contrat/ La communauté des écrivains Sun, 08 May 2022 13:18:40 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des contrat - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/contrat/ 32 32 164327860 5 conseils pour écrire une scène de combat https://licares.fr/podcast/5-conseils-pour-ecrire-une-scene-de-combat/ https://licares.fr/podcast/5-conseils-pour-ecrire-une-scene-de-combat/#respond Thu, 24 Feb 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3267 Tu imagines une scène de combat ou une bataille dans ton roman ? Voici 5 conseils pour plonger ton lecteur au coeur de l'action.

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écrire scènes bataille

La scène de combat : une bascule dans ton roman

Qu’il s’agisse d’une bataille épique entre deux armées ou de deux amants qui en viennent aux mains, ton histoire peut comporter une scène où la violence physique explose entre deux ou plusieurs personnes.

La scène de combat est une scène d’action souvent clé dans un roman car la violence physique crée un point de non retour pour tes personnages.

Et surtout, c’est le point culminant de toute la tension narrative que tu as insinuée jusqu’alors.

Même lorsque cette scène est brève, elle raconte quelque chose d’important.

Voici 5 conseils pour ne pas rater ta scène de combat.

1. Scénariser la scène de combat avant de l’écrire :

Si tu es un auditeur ou une autrice régulière de mon podcast, tu sais que je t’invite à la planification plutôt qu’à l’écriture au fil de la plume.

C’est d’autant plus important à mon sens pour des scènes d’action qui peuvent rapidement être mécaniques plutôt que de plonger le lecteur au coeur du récit.

Tu n’as pas à faire compliqué, en revanche, je t’invite à savoir qui fait quoi et dans quel ordre avant de commencer à taper ta scène !

Qui porte le premier coup ? Quel est l’enchaînement des actions ? Qui intervient ?

Positionne tes personnages en réfléchissant à leurs déplacements dans l’espace et aussi au point de vue que tu as choisi (le narrateur est-il omniscient ou voit-on la scène à travers les yeux d’un des personnages ?).

Cette prévision des mouvements permettra une action claire et fluide de ta scène de combat.

2. Chorégraphier le combat comme une danse :

Le principe de la danse est celui de l’enchaînement fluide et naturelle des poses et des mouvements.

Tu veux en faire de même avec ta scène de combat.

Une scène de combat ratée est une scène où le lecteur à l’impression de lire un mode d’emploi plutôt que d’assister à un événement.

Tu peux vite tomber dans la juxtaposition des mouvements et dans un rythme très saccadée de la narration. Aussi, pense à créer un enchaînement fluide des actions.

3. Faire appel aux 5 sens du lecteur :

La scène de combat répond aux mêmes exigences que toutes les scènes de ton roman. Elle doit créer de l’émotion chez ton lecteur pour être réussie.

Pour immerger le lecteur dans la scène, fais appel à tous ses sens.

On a tendance à beaucoup appuyer sur ce que voient les personnages et à oublier les autres sens.

Pour faire entrer le lecteur dans la scène, n’hésite pas à actionner son odorat et son goût par petite touche. Au-delà de ce qui se passe dans le combat, fais référence à ce qu’on sent, à ce qu’on entend, aux sensations des corps.

4 : Créer une ambiance :

Une autre façon universelle de plonger le lecteur dans le texte et de le rendre actif de la scène, est de t’assurer d’avoir créer une ambiance spécifique qui colore et intensifie ton action.

Quelle(s) émotion(s) souhaites-tu faire ressentir à ton lecteur ?

De ce choix, place les éléments qui déploieront l’ambiance de ta scène. Par exemple, la qualité de la lumière, la perception de l’espace, la météo, etc.

Déploie le champ lexical et les images adaptés à cette ambiance.

5. Varier les types de narration :

Mon dernier conseil vaut pour tous les chapitres de ton roman.

Afin de créer du relief et du dynamisme dans ton histoire, tente de varier les types de narration.

Il serait facile de faire une scène de combat qui soit une longue description de l’enchaînement des actions. Comment pourrais-tu rompre ce rythme ? Peut-être pourrais-tu inclure du dialogue ou les exclamations d’un personnage ? Peut-être pourrais-tu faire référence à quelque chose d’autre qui se trament sur le champ de bataille ?

Bref, réfléchis à des effets de rupture qui t’assuront un récit encore plus dynamique.

Les grands points de la conversation :

– Une scène d’action doit transporter le lecteur au coeur de l’action
– Un combat est une danse plutôt qu’une démonstration de katas
– Prépare la scène de combat avant de l’écrire
– Il faut éviter les scènes seulement descriptives ou seulement de dialogue

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3 idées reçues sur la carrière d’écrivain https://licares.fr/podcast/carriere-ecrivain/ https://licares.fr/podcast/carriere-ecrivain/#respond Thu, 10 Feb 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3250 Sais-tu combien gagne un auteur et combien de livres il vend en moyenne ? Découvre les dessous de la carrière d'écrivain.

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carrière auteur professionnel

La carrière d’écrivain : un métier méconnu !

La carrière d’écrivain est entourée de mystère et d’idées reçues. De nombreuses personnes pensent encore qu’il n’est pas possible de vivre de sa plume, en qu’en conséquence, auteur ne peut pas être un vrai métier.

Et pourtant, écrivain est un métier pour celui qui fait publier ou publie ses romans, avec une stratégie de progression de carrière comme dans tout autre profession.

Fermons la porte à 3 idées reçues sur la carrière d’écrivain dans cet épisode et mettons en lumière la réalité de la carrière d’écrivain.

Les écrivains gagnent beaucoup d’argent ?

Le salaire des auteurs posent question. En général, le public a une vision pardoxale du métier d’écrivain. D’abord, ils pensent qu’on ne gagne pas sa vie en vendant ses livres. Puis, lorsqu’il rencontre un écrivain qui prétend vivre de sa plume, il s’imagine qu’il gagne très bien sa vie. Il y aurait une sorte de bascule, de l’artiste sans le sou à l’artiste millionnaire, sans intermédiaire.

La réalité est tout autre !

Combien gagne un auteur ?

Beaucoup d’écrivains débutants en maison d’édition ne se tirent pas de salaire de la vente de leurs livres sur les premières années de leur carrière. Il faut le temps qu’il se fasse connaître du public et qu’ils multiplient les droits d’auteur en multipliant le nombre de livre parus.

Pour autant, avec persévérance, patience et stratégie, ces auteurs peuvent atteindre une rémunération correcte. Celle-ci n’est pas garantie, c’est un métier d’art et d’entreprenariat. Mais le gros du bataillon génère entre 15 000€ et 40 000€ par an.

En haut du peloton, il y a les têtes d’affiche. Musso, Lévy, Grangé, Nothomb… Les auteurs qui font les têtes de gondoles des librairies et des commerce gagnent très bien leurs vie. Mais ils ne constitue qu’une petit pourcentage des auteurs.

La méconnaissance sur le prix du livre et le volume des ventes

Le public ignore souvent la base de rémunération des auteurs. Un auteur touche entre 8 et 12% du prix du livre. En effet, de nombreux acteurs de la chaîne du livre permettent sa manufacture et sa commercialisation.

Pour exemple, avec des droits d’auteur à 10%, un auteur touchera 1,5€ de chacun de ses livres vendu à 15€.

Ce pourcentage est à mettre en relation au nombre de livres vendus pour se faire une idée juste de la rente d’un auteur.

Il serait facile d’être induit en erreur par les ventes annoncés sur les romans best-sellers. 50 000, 200 000, 1 million d’exemplaires ! C’est le rêve de tout auteur.

Pourtant, le volume de vente moyenne d’un livre tout genre confondu est 5000 exemplaires.

Sachant qu’il est souvent moindre sur un premier roman et qu’il dépend encore une fois du genre littéraire.

Il est très important que les débutants en aient conscience pour ne pas avoir l’impression qu’ils ont fait un flop monumental avec leur premier livre !

C’est roman après roman que l’on construit sa carrière.

Un prix littéraire assure la carrière d’un auteur ?

On pourrait facilement penser qu’un auteur qui a fait un best-seller ou qui a remporté un prix littéraire a tiré le jackpot.

Sa carrière n’est-elle désormais pas assurée ? Ses livres ne se vendront-ils pas beaucoup mieux ?

Attention, la carrière d’écrivain n’est pas linéaire.

On ne change pas de catégorie ou de division sportive en gagnant un concours littéraire. Un prix assure en effet une visibilité accrûe et de meilleures ventes pour un livre, mais pas que le public soit au rendez-vous pour les suivants.

Les lecteurs ne sont pas tous fidèles aux auteurs. L’actualité littéraire a de nombreux exemples d’auteurs primés dont le volume suivant n’a pas été une réussite commerciale. C’est assez décourageant mais c’est le jeu.

Par contre, un prix ou un best-seller ouvre la porte à la collaboration avec de nouveaux éditeurs et à la possibilité de demander des à-valoir plus conséquents.

Ecrire un roman, c’est moins compliqué que de jouer d’un instrument de musique, non ?

La 3e idée reçue contre laquelle nous nous battons en tant qu’auteurs, c’est celle que l’écriture n’est pas un art aussi exigeant que les autres arts.

Comme tout le monde apprend à écrire à l’école, il y aurait une barrière d’entrée beaucoup moins rigide que pour les autres arts et une maîtrise beaucoup plus facile à atteindre.

C’est déprécier tout le travail des auteurs.

Être auteur demande la même pratique rigoureuse, la même discipline et le même dépassement de soi que les autres arts. Il n’est d’aucune façon moins noble.

Tout le monde peut se lancer dans l’écriture, de même que tout le monde peut apprendre la guitare ou la sculpture. Mais tout le monde n’aura pas la passion et la persévérence de faire une carrière d’écrivain.

– Ce que gagne vraiment un auteur
– Le nombre de ventes d’un premier roman
– La hiérarchisation des formes d’art
– Tout le monde ne peut pas être écrivain

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Comment protéger son roman du vol et du plagiat https://licares.fr/podcast/comment-proteger-son-roman/ https://licares.fr/podcast/comment-proteger-son-roman/#respond Wed, 26 Jan 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3229 Prends connaissance de la seule méthode infaillible pour protéger ton roman en cas de vol ou de plagiat de ton texte.

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Peut-on vraiment protéger son roman et ses idées ?

Une peur récurrente des primo-auteurs

Est-ce que tu t’inquiètes que l’on puisse te voler ton roman, en totalité ou en partie ? En diffusant ton texte à ta place ou en le plagiant ?

Si tel est le cas, tu n’es pas seul ! Nombreux sont les jeunes auteurs qui craignent le pire quand ils doivent envoyer leur texte pour la première fois à des inconnus (bêta-lecteurs, correcteurs ou éditeurs).

Les auteurs les plus soucieux n’osent même pas parler de leur roman avant que celui-ci soit publié, toujours de peur que leurs idées soient reprises par d’autres.

Soyons clairs : tu ne peux pas te protéger à 100% du vol ou du plagiat. Tout simplement parce que tu ne peux pas mener à terme ton projet de roman sans collaborer avec d’autres personnes.

Les solutions : une équipe de confiance et un dépôt de manuscrit

C’est un risque que tu ne dois pas dramatiser. Il existe, mais tu n’es pas entouré de personnes malhonnêtes. La plupart des auteurs ne seront jamais confrontés à une telle situation.

Ta meilleure parade est la confiance. Tu dois trouver des personnes de confiance dont tu voudras les retours sur ton texte. Le partage est inévitable. Et même si tu ne souhaites pas publier en maison d’édition, tu devras t’appuyer sur des collaborateurs pour aboutir à un roman de qualité professionnelle.

Par contre, ce que tu peux faire pour te défendre en cas de contentieux, c’est obtenir la preuve que tu as écrit ton roman à une date donnée. Ainsi, si tu à la malchance d’être plagié, tu pourras prouver l’antériorité de son écriture par rapport à un autre texte.

On appelle cette démarche : faire un dépôt de manuscrit.

Les méthodes à éviter

Tu liras sûrement que les méthodes suivantes sont reconnues par la justice et suffisent à protéger ton texte. A savoir :

  • T’envoyer une copie de ton manuscrit en recommandé avec accusé de réception et garder l’enveloppe scellée jusqu’à ce que tu aies besoin de faire constater l’antériorité par un huissier.
  • Ou t’envoyer une copie électronique de ton manuscrit et conserver l’e-mail pour en utiliser la date comme date de dépôt.

Ces méthodes ne sont pas infaillibles.

Et si l’enveloppe était endommagée ? Perdue ? L’étiquette effacée ? Et si l’on questionnait l’authenticité de tes fichiers ?

Le dépôt de manuscrit est loin d’être une obligation. Alors quitte à le faire, autant utiliser les grands moyens ! Ceux qui seront indiscutables et reconnus de tous.

La méthode que nous te recommandons

Nous te recommandons de passer par La Société des gens de lettres.

Il s’agit d’un organisme qui oeuvre pour la protection des auteurs et de leurs droits. Il propose un service de dépôt de manuscrit papier et un service dématérialisé appelé CLEO.

Pour la somme de 10 à 12€ par an, tu auras la preuve d’un tiers certifié de l’antériorité de ta création en cas de contentieux.

Tu pourrais aussi faire ce dépôt auprès d’un notaire. C’est la solution ultime, mais qui sera plus onéreuse et pas plus sûre qu’un dépôt auprès de la SGDL.

Faut-il protéger son roman ?

Tu seras peut-être surpris d’apprendre que la plupart des auteurs ne font pas ces démarches pour protéger leur roman. Auquel cas, la première date d’antériorité de l’oeuvre est celle de sa date de publication. Et la plupart du temps, cela suffit.

Les auteurs s’entourent de personnes en qui ils ont confiance et ne dramatisent pas le risque de vol ou de plagiat qui reste anecdotique au vu du nombre de romans publiés.

Ce risque est en fait plus important pour les auteurs qui rencontrent un succès que pour les auteurs débutants.

Si le dépôt de manuscrit t’apporte la tranquillité d’esprit d’avoir fait tout ce que tu pouvais faire pour protéger ton oeuvre, je t’encourage à le faire.

Toutefois, je t’invite aussi à prendre du recul sur le risque d’être plagié ou volé. Ce ne sont pas des circonstances ordinaires et elles ne doivent pas t’empêcher d’avancer dans ton écriture et dans tes partenariats avec des professionnels ou des bêta-lecteurs de confiance.

Les grands points de la conversation :

– Les limites à la notion de plagiat et de vol d’idées
– Les risques de piratage des ebooks
– Le plagiat sur les plateformes en ligne
– Le dépôt de manuscrit pour prouver l’antériorité du texte

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Bien gagner sa vie en étant écrivain, c’est possible ? https://licares.fr/podcast/gagner-sa-vie-ecrivain/ https://licares.fr/podcast/gagner-sa-vie-ecrivain/#respond Thu, 03 Dec 2020 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2305 Un écrivain peut-il gagner sa vie confortablement ? Perd-t-on tout espoir de faire fortune quand on choisit de vivre de son écriture ?

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vivre de son écriture

(Bien) vivre de sa plume : rêve ou réalité ?

Petit rappel sur la rémunération des auteurs

Aucune profession artistique ne s’accompagne de la sécurité d’un salaire fixe, à moins d’être employé dans une entreprise. L’écriture n’échappe pas à cette règle.

La rémunération d’un écrivain publié traditionnellement va dépendre du risque que souhaite engager la maison d’édition lorsqu’elle le recrute (les à-valoir), qu’on qualifiera de part fixe, et du volume de ses ventes (les droits d’auteur perçus annuellement). C’est la partie variable.

N’hésite pas à consulter notre épisode dédié à ce sujet.

Une grande partie de sa rémunération est donc hors de son contrôle s’il passe par un intermédiaire à qui il confie la vente de ses romans.

Peut-on vouloir être écrivain et vouloir être riche ?

combien gagne un écrivain

Certains jeunes auteurs n’osent avouer qu’à demi-mots qu’ils voudraient bien vivre confortablement de leur plume. Pouvoir faire de l’écriture son métier et donc gagner sa vie comme écrivain, c’est bien. Pouvoir se dégager un revenu au-delà du SMIC, c’est mieux.

Ils n’osent pas parler de leurs prétentions financières :

  • Soit parce qu’ils ont internalisé l’idée que l’art doit transcender le matériel, et donc que l’amour de l’écriture devrait les faire se satisfaire de toute rémunération.
  • Soit parce qu’ils sont convaincus que de toute façon, on ne peut pas devenir riche en étant écrivain.

Evacuons très vite le cliché de l’artiste émancipé de la société de consommation qui ne doit pas vouloir s’enrichir grâce à l’art.

Il n’y a aucune amoralité à vouloir gagner sa vie confortablement et pas juste survivre lorsque l’on est écrivain. Il n’y a pas de perversion inhérente à l’argent qui corromprait l’écrivain ou son œuvre. Un artiste qui veut gagner de l’argent n’est pas un vendu.

Auteurs populaires et littérature commerciale

On parle parfois de littérature « commerciale », comme on peut le faire pour la musique. S’entend une littérature sans grand travail sur le texte, qui suit les modes du moment, pour une lecture facile du plus grand nombre. Des romans qui se vendent par milliers et qui seraient calibrés pour la vente plutôt que des œuvres qui enrichissent le patrimoine littéraire.

Je t’invite à remettre en question ce cliché du roman commercial pour la simple et bonne raison que si l’on savait faire des romans qui se vendent à coup sûr par milliers, nous aurions donc la recette marketing du best-seller. Ce qui n’est pas le cas (certainement à la grande déception des auteurs et des éditeurs !) Sans parler du jugement élitiste qui réduit les lecteurs de ces livres à une masse ignare.


Non, l’auteur n’est pas condamné à la misère

S’il n’y a pas amoralité, n’y a-t-il tout de même pas contradiction à vouloir être écrivain et être riche ?

faire fortune comme écrivain

Un écrivain peut gagner sa vie… au bout de plusieurs années

On ne devient pas écrivain si on veut s’enrichir rapidement. Un écrivain doit être prêt à ne pas pouvoir se dégager une rémunération conséquente pendant plusieurs années avant de pouvoir vivre confortablement des seuls revenus de son écriture.

La carrière d’écrivain en maison d’édition se construit sur le long terme. L’auteur augmente ses revenus année après année, roman après roman, avec travail et persévérance, en proposant des textes que les éditeurs pourront vendre et promouvoir le plus facilement possible.

L’auteur ne peut pas prédire ses gains, surtout quand il commence. Et ses ventes vont forcément fluctuer d’une année sur l’autre. Il n’a pas la sécurité de savoir à coup sûr quels seront ses revenus sur le moyen et le long terme.

Mais une fois sa carrière lancée, il gagne en visibilité sur ce qu’il est en capacité de négocier pour ses à-valoir ou ce qu’il peut espérer faire en volume de ventes. Il peut recevoir des commandes de la part d’éditeurs et il peut avoir construit le réseau et la notoriété pour être appelé pour diverses tâches connexes, comme le ghostwriting et l’écriture de scénarios.


Le plafond de verre de la richesse pour un écrivain

Mais combien peut-il espérer toucher ? Sera-t-il jamais riche ? Peut-on faire fortune en étant écrivain ?

salaire d'écrivain

Répondre à cette question nous demanderait déjà de définir ce que l’on entend par riche et faire fortune.

Si notre point de référence est un salaire annuel à 6 chiffres, alors oui, très peu d’écrivains atteindront ce niveau de revenus en passant seulement par l’écriture traditionnelle. Ce n’est pas impossible, mais c’est de l’ordre de l’exception sur la totalité des écrivains publiés.

Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Ne le nions pas. Mieux vaut ne pas prendre J.K Rowling ou Stephen King comme seuls modèles pour sa propre réussite. Les adaptations au cinéma, les publications en 15 langues et les lignes de jouets tirés de nos personnages… De la même façon que tous les entrepreneurs ne deviennent pas Jeff Bezos, tous les auteurs ne seront pas George R. R. Martin.

Par contre, un auteur dont les livres se classent régulièrement parmi les best-sellers, les meilleures ventes de son genre, peut espérer au bout de plusieurs années cumuler des droits d’auteur à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros chaque année. Soit l’équivalent d’un salaire de cadre.

Comment augmenter ses revenus quand on est écrivain ?

Le travail de l’éditeur

Avant même de se pencher sur ce que l’auteur peut faire par lui-même, rassurons-nous sur la capacité des éditeurs à vendre les livres. Plus le nombre des ventes est élevé, plus l’auteur touche d’argent.

Les éditeurs ne sont pas seulement des professionnels du texte, ils sont ou travaillent en collaboration avec des spécialistes du marché du livre. Il y a des éléments marketing qui vont multiplier les chances qu’un livre trouve le maximum de lecteurs.

le métier d'écrivain

Pour multiplier les chances de vendre, les éditeurs peuvent soigner les points suivants :

  • Rendre le livre attractif : une bonne couverture (celle qui informe les lecteurs sur le genre du livre et répond aux codes esthétiques appréciés dans ce genre), un titre accrocheur et une 4e de couverture efficace, sont les éléments classiques et toujours ultra efficaces d’un livre qui se vend bien.
  • Rendre le roman visible : un roman omniprésent dans le paysage du lecteur est un roman qui a plus de chance d’être acheté (têtes de gondole dans le commerce, publicités dans les médias et sur les réseaux sociaux, partenariats avec des booktubeurs ou booktokeurs, distribution dans de nombreux points de vente).
  • Multiplier les formats : le format poche est toujours un atout. Mais le roman peut être proposé aussi en format numérique, et pourquoi pas en audio book.

S’il n’a pas la main sur la promotion de son livre, l’auteur peut tout de même garder un œil sur ce que l’éditeur prévoit et sur ce qui est défini dans les engagements contractuels.

Ce que l’auteur peut faire de son côté

Plus sa carrière avance, plus l’auteur aura le levier de ses chiffres de vente et de son réseau de connaissances pour signer avec des éditeurs qui lui permettront une distribution et une promotion plus importante de ses romans.

Il sera aussi en mesure de négocier de meilleurs contrats et des à-valoir plus intéressants.

Il verra s’il a intérêt à conserver certains droits d’exploitation pour les proposer à d’autres éditeurs, par exemple les droits poche, les droits numériques ou encore les droits de cession à l’étranger.

Mais d’abord et surtout, les points de contrôle de l’auteur sont le nombre et la qualité des romans qu’il écrit. Il faut plus de temps pour gagner sa vie comme écrivain quand on propose un livre toutes les années et demi à l’édition que quand on en propose un tous les 8 à 10 mois.

Et l’autoédition, nouvel Eldorado ?

De meilleures chances de gagner sa vie avec sa plume

L’autoédition a fait un énorme bon en avant depuis les années 2010. Longtemps reléguée à de la littérature de seconde zone d’auteurs refoulés par les maisons d’édition, elle gagne ses lettres de noblesse. Surtout, elle attire des écrivains toujours plus nombreux, y compris des écrivains déjà publiés en maison d’édition.

Pourquoi ?

  • D’abord parce que la qualité des livres autoédités n’a cessé de se rapprocher de celle des romans publiés traditionnellement, au moins pour ce qui est des formats numériques. Les auteurs indépendants se professionnalisent. Ils se forment, ils font appellent à des graphistes et à des correcteurs. Ils étudient le marketing.
  • Ensuite, parce que l’auteur autoédité gagne bien plus d’argent sur la vente de chaque livre. Jusqu’à 70% du prix du livre, contre 8 à 12% en édition traditionnelle.

A niveau de ventes égal, l’auteur autoédité gagne bien plus d’argent que l’auteur en maison d’édition.

gagner sa vie en autoédition

Dans mon article sur la rémunération des écrivains, j’évoquais déjà la question des revenus mais aussi des frais d’un auteur autoédité. Attention à bien prendre en compte tous les aspects qui vont avec la création d’une entreprise ou d’une micro entreprise.

Il n’en reste pas moins, qu’un auteur autoédité qui cartonne va se dégager un salaire bien plus rapidement qu’un auteur en édition traditionnelle. Et ce salaire peut être conséquent s’il a un rythme de publication soutenu dans l’année.

Mais c’est un métier qui dépasse celui d’écrivain

Si la disparation des intermédiaires que sont les éditeurs et les distributeurs assurent à l’auteur un maximum de gains, cela se fait parce qu’il en revêt les casquettes.

L’auteur autoédité n’est pas seulement un auteur. Il est un pro du marketing du livre sur le Web. Il pense toute la stratégie de promotion et de communication de son livre.

Es-tu prêt à te former et à moduler ton temps entre l’écriture et la gestion de ta stratégie commerciale ?

Es-tu prêt à avoir un rythme de publication encore plus soutenu qu’en édition traditionnelle ?

Je pense qu’il est important de ne surtout pas voir l’autoédition comme la réussite assurée de gagner sa vie facilement en tant qu’écrivain. Le travail est énorme.

De même que parfois un livre sur lequel les éditeurs misent ne rencontre pas le succès, les flops arrivent en autoédition malgré tout le travail de l’auteur.

Il faut du temps pour perfectionner sa stratégie. Il faut faire de nombreux tests pour comprendre ce qui attire le plus l’œil du lecteur. Bref, il ne faut pas être dans l’urgence d’atteindre le niveau de revenu auquel on aspire dès ses premiers romans.

En conclusion !

En conclusion : si tu veux tout faire pour te dégager le maximum de revenus en tant qu’écrivain, je t’encourage à envisager l’hybridation. Publie en maison d’édition et forme-toi à l’autoédition pour jouer sur les deux tableaux !

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gagner de l'argent écriture

Les grands points de la conversation :

– Tu as le droit de vouloir être un artiste et de vouloir être riche
– Il n’y a pas de formule mathématique pour faire un best-seller
– Aucun roman n’est interchangeable avec un autre
– La bonne couverture interpelle le bon lectorat
– Un auteur n’a pas le contrôle sur les ventes mais il peut agir sur sa carrière
– Oui on peut gagner sa vie en étant écrivain

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Ep #67 – 4 erreurs d’un premier contrat d’édition https://licares.fr/podcast/premier-contrat-edition/ https://licares.fr/podcast/premier-contrat-edition/#respond Thu, 29 Oct 2020 07:55:25 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2195 4 erreurs commises lors de la signature de son premier contrat d'édition qui découlent toutes du même mal : le syndrome de l'imposteur !

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Femme qui tient son premier contrat d'édition

Retour sur un premier contrat d’édition

Dans cet épisode du podcast Devenir écrivain, Lucie t’explique ce qu’elle considère être les quatre erreurs qu’elle a commises lors de sa première collaboration avec un éditeur.

Publiée chez un petit éditeur canadien il y a plus de 10 ans, Lucie ne revient pas sur les manquements de son collaborateur, mais sur ce qu’elle juge avoir été les siens et qu’elle retrouve trop souvent chez les jeunes auteurs.

Toutes ces erreurs découlent d’un seul et même blocage psychologique : le syndrome de l’imposteur.

Quand l’auteur est persuadé qu’il n’est pas encore au niveau, quand il pense que décrocher son contrat est un coup de chance, quand il met un enjeu énorme derrière cette première publication : il fait des erreurs qui peuvent venir gâcher ce premier contrat d’édition.

1. L’éditeur ne te fait pas une faveur en te publiant

Le mythe de l’éditeur mécène

Pour la plupart des auteurs, signer son premier contrat d’édition, c’est l’aboutissement d’un rêve. C’est la récompense d’un dur labeur de longs mois, voire plusieurs années. C’est le début, enfin, de sa carrière d’écrivain.

Or, sachant le nombre de soumissions que reçoivent chaque jour les éditeurs et la compétitivité du marché, se voir proposer un contrat d’édition est souvent perçu comme gagner au loto. On a l’impression qu’il s’agit d’une question de chance plus qu’un résultat qu’on peut influencer.

Il est facile de penser que l’éditeur est tout puissant dans ce choix (puisqu’il le fait) et qu’il fait et défait les carrières des auteurs (puisque dans la conception de l’édition traditionnelle, c’est le contrat d’édition qui apporte la légitimité d’auteur).

Et là, c’est le début d’une relation avec l’éditeur qui n’est plus une relation partenariale d’égal à égal mais une relation déséquilibrée où l’auteur voue reconnaissance et service à l’éditeur.

Reconnaître l’éditeur comme un chef d’entreprise

Il est essentiel de sortir de cette illusion que l’éditeur te fait une faveur quand il choisit ton roman. S’il le choisit, c’est qu’il voit dans ton roman le potentiel pour qu’il se vende. C’est ton travail d’écriture qui conditionne ce choix.

Oui il y a une part de chance : l’éditeur doit prendre le temps d’étudier ta soumission et celle-ci doit s’aligner avec ce qu’il recherche pour sa ligne éditoriale au moment où il en prend connaissance.

Mais l’éditeur n’est pas un mécène. Il dirige une entreprise qui vend des livres. Quand il choisit ton livre, il fait un pari sur sa capacité à le vendre. Il prend un risque commercial. Tu peux certes être reconnaissant qu’il prenne ce risque (nous ne te disons pas de prendre de haut tes collaborateurs ;)), mais sois conscient qu’il s’agit de son métier. Le commerce est la pratique de la mesure et de la gestion des risques.

Ce n’est pas à l’auteur qu’incombe le succès commercial du livre

L’éditeur distribue et vend ton livre. En ce sens, une fois que tu as fait ta part du marché, c’est-à-dire que tu lui as proposé un livre de qualité professionnelle et que tu as travaillé en bonne entente avec lui à la correction de ton texte, il est le garant du succès commercial de ton livre.

Nous l’avons dit à plusieurs reprises, il n’y a pas de formule magique pour s’assurer qu’un livre soit un best-seller. Ton éditeur n’est pas forcément en faute qui le livre ne marche pas. Il peut avoir fait tout son possible pour porter ton manuscrit, mais que la tendance lui soit défavorable.

Quand bien même, c’est à lui qu’incombe la tâche de le promouvoir. Toi auteur ne peux jamais être tenu responsable d’un échec commercial avec un produit professionnel. N’endosse jamais cette responsabilité.

2. Lis toujours ton contrat et sache que tout est négociable

La deuxième erreur de débutante de Lucie a été de ne pas lire dans le détail son premier contrat d’édition et de ne pas chercher le conseil d’un professionnel du droit pour s’assurer qu’il était en règle.

Dans un autre épisode, Lucie expliquait qu’elle a ainsi manqué des clauses d’un contrat à compte d’auteur qui étaient insérées dans ce qui devait être un contrat à compte d’éditeur.

Attention, comme l’a fait le premier éditeur de Lucie, tu t’entendras peut-être dire qu’on te fait signer un « contrat type ». Certes, il peut s’agir d’un contrat que cet éditeur fait signer à tous ses auteurs. Ou d’un contrat qui ressemble à de nombreux contrats que d’autres maisons d’édition font signer.

Mais d’un point de vue légal, le contrat type d’édition n’existe pas. Chaque contrat peut avoir des clauses différentes. Aussi, il est essentiel que tu prennes le temps de les lire, que tu en comprennes chaque ligne et ses implications. Prends conseil auprès de tes collègues auteurs mais surtout d’un avocat spécialisé.

Enfin, sache que tout est toujours négociable dans un contrat. En tant qu’auteur qui débute, tu n’as bien sûr pas les arguments de nombre de ventes et de popularité qui te mettent dans une position de force pour faire passer tous les termes que tu désires.

Mais cela ne veut pas dire que tu dois tout accepter si tu ne le souhaites pas. Communique avec ton éditeur, fais-lui part de tes réflexions et ne pars pas du principe que les choses sont figées par la coutume même s’il prétendrait le contraire.

3. Pose toutes tes questions !

Ne te mets jamais en tête que tu dois être le plus effacé possible face à l’éditeur pour qu’il t’apprécie.

Tu as face à toi un professionnel avec qui tu te lies pour une relation contractuelle. Poser des questions, être rassuré, savoir exactement ce qui t’attend pour ton livre : rien de cela ne devrait irriter ou braquer ton interlocuteur.

Ne laisse pas ton syndrome de l’imposteur te mettre en difficulté. Plus tu auras toutes les informations dont tu penses avoir besoin, meilleure sera votre relation et ta capacité à anticiper ce que tu dois faire dans les temps.

Tant que tu communiques dans le respect, la politesse et selon les canaux que vous avez convenu ensemble (mail, téléphone…), tu n’as pas à avoir peur de déranger ton éditeur. Il est ton interlocuteur dans votre relation de travail.

Comment peux-tu apprendre si tu ne poses pas de questions ? C’est comme ça que tu passeras de débutant à auteur qui a de la bouteille. C’est à travers l’expérience professionnelle et humaine de ton éditeur que tu avanceras.

4. Ton premier contrat ne présage rien des suivants

Après son premier contrat d’édition qui a donné lieu à une mauvaise expérience, Lucie craignait pour la suite. Comment rebondir quand le premier contrat s’est mal passé ? Est-ce qu’une mauvaise expérience – surtout la première – plombe une carrière ?

Heureusement, il n’en est rien.

Ton premier contrat d’édition ne présagera rien des suivants. Ce n’est pas parce que les choses ne se dérouleraient pas comme prévu que tu serais blacklisté par les éditeurs et que tu serais bloqué ensuite.

Il te faudra à nouveau proposer un roman de qualité professionnelle qui intéressera un éditeur.

Mieux, si tu as des antécédents de vente corrects voire bons, tu auras des arguments supplémentaires pour séduire les éditeurs. Si ce n’est pas le cas, l’éditeur va quand même considérer d’abord le produit que tu lui proposes et s’il pense pouvoir le vendre.

La relation de collaboration avec un éditeur est finalement semblable à la plupart des collaborations professionnelles. La part de relation humaine est très importante. Pour que les choses se passent bien, il faut une bonne communication et venir avec l’intention d’être à l’égal de son collaborateur, tant en professionnalisme qu’en respect de ses obligations contractuelles.

Les grands points de la conversation :

– Le syndrome de l’imposteur qui te fait accepter n’importe quoi
– L’éditeur n’est pas ton copain
– La part de mérite qui revient à l’auteur
– Un premier contrat d’édition n’est qu’un début

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Ep #57 – Combien gagne un écrivain ? https://licares.fr/podcast/remuneration-d-auteur/ https://licares.fr/podcast/remuneration-d-auteur/#respond Fri, 21 Aug 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2090 Combien gagne un écrivain ? Est-ce que la rémunération de l'auteur lui permet de vivre de sa plume ? Parlons argent sans tabou !

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Les deux composantes principales de la rémunération d’un auteur publié en maison d’édition sont ses à-valoir et ses droits d’auteur. Roman après roman, il cumule ses gains.

LUCIE CASTEL
Combien gagne un auteur

Un auteur peut-il vivre de sa plume ?

La plupart des personnes qui rêvent d’une carrière d’écrivain voudrait pouvoir en faire leur activité principale. Quand on est passionné d’écriture, quelle joie d’envisager en faire son métier ! De pouvoir s’organiser autour de l’écriture !

Seulement la réalité bassement matérielle nous rattrape vite. Combien gagne vraiment un auteur ? Peut-on vivre de son écriture ? Peut-on se tirer un salaire décent et régulier grâce à ses romans ?

Il n’y a pas de réponse univoque à cette question dans le sens où chacun a une idée différente de ce qu’il considère un revenu acceptable. Est-ce l’équivalent d’un SMIC ? Est-ce le passage de la barre des 2000€ ? Bien davantage ?

Une chose est sûre, un écrivain qui publie des livres traditionnellement dans une maison d’édition (et qui n’écrit pas à la commande) ne touche pas un salaire fixe. Ses revenus vont fluctuer car une grande partie de ceux-ci dépendent des ventes de ses livres… qui fluctuent de mois en mois, d’année en année.

La rémunération des auteurs

La rémunération des auteurs se compose de deux parties :

  • LES DROITS D’AUTEUR
  • LES À-VALOIR

Les droits d’auteur

A quoi correspondent les droits d’auteur ?

Lorsque l’auteur remet son livre à son éditeur, celui-ci va se tourner vers un certain nombre de prestataires pour le vendre et le distribuer. Tous ces acteurs de la chaîne du livre touchent eux-aussi un pourcentage sur le prix de vente du livre. Le prix du livre est fixe et encadré par la loi.

Les droits d’auteurs correspondent à votre part sur la vente de chaque livre et/ou de chaque produit dérivé de votre livre selon ce que vous avez négocié dans votre contrat.

L’éditeur vous reverse un pourcentage sur le prix de vente de votre livre. Ce pourcentage peut varier en fonction du format du livre. En effet, l’éditeur devra peut-être faire appel à un prestataire supplémentaire pour éditer votre livre au format poche par exemple.

Dans tous les cas, chaque format ayant son prix (grand format, poche, ebook), vos gains seront différents selon le format dans lequel est proposé votre livre et évidemment le volume de ventes.

Dans l’idéal, l’auteur veut être édité dans un maximum de formats pour multiplier ses possibilités de vente.

La rémunération des auteurs

Comment se calculent vos droits d’auteur ?

  • En moyenne, l’auteur touche environ 8% du prix du livre grand format en droits d’auteur. Il s’agit d’une fourchette qui va généralement de 8% à 12%. Soit, sur un livre grand format à 20€, l’auteur touche entre 1,60€ et 2,40€.
  • Ce pourcentage tombe à 5% en moyenne pour un livre de poche. Soit pour un livre poche d’un montant moyen de 7€, 0,35 centimes par livre.
  • Pour le format numérique, la moyenne est plus aux alentours des 10% à 12%, mais le prix des ebooks fluctuent beaucoup, entre 4€ et 12€, parfois moins selon les offres promotionnelles.

Il est fréquent que le pourcentage que touche l’auteur soit modulé dans le contrat. Souvent, l’éditeur prévoit que l’auteur touche 8% de droits papier jusqu’à 10 000 exemplaires vendus, 10% entre 10 001 et 20 000, 12% au-delà.

Tant que votre livre est vendu, vous recevez des droits d’auteur. Ainsi, pour maximiser votre rémunération d’auteur, 4 facteurs principaux entre en jeu :

> Le pourcentage négocié dans votre contrat
> Le volume des ventes réalisé
> La durée de vie de votre roman (rééditions par exemple)
> Le nombre de romans que vous publiez

Notez que la plupart de ces points ne sont pas de votre compétence ou pas complètement de votre ressort. C’est le savoir-faire de l’éditeur, son réseau, et son engagement envers votre livre qui vont multiplier vos chances de multiplier vos ventes.

Les à-valoir

Qu’est-ce qu’un à-valoir ?

La deuxième composante de votre rémunération d’auteur, et la plus importante pour un début, consiste dans les à-valoir. Les « à-valoir » sont une avance sur les droits d’auteur. Ils représentent le risque financier qu’accepte de prendre l’éditeur pour vous avoir dans son catalogue.

Il s’agit d’un pari que fait l’éditeur sur votre futur succès. L’éditeur vous propose une somme d’argent qui correspond à un volume de ventes. Que vous réalisiez ces ventes ou non, vous n’êtes pas redevable de cette somme.

Il n’y a pas d’encadrement sur le montant des à-valoir, si ce n’est qu’ils ne peuvent pas être de 0€. L’auteur peut faire le choix de renoncer à ses à-valoir, mais l’éditeur lui propose toujours au moins plusieurs centaines d’euros.

A titre indicatif, un auteur débutant se voit souvent proposer entre 500 et 800€.

Cette somme se négocie et monte évidemment quand l’auteur a fait ses preuves avec des volumes de vente qui rassurent les éditeurs sur le risque qu’ils prennent. Après un ou plusieurs romans, il peut se voir proposer entre 1000€ et 3000€. S’il enchaîne les best-sellers, il peut bien sûr prétendre à beaucoup plus. Il n’y a de limite que le budget de l’éditeur et sa politique de prise de risque.

Plus l’auteur signe avec une grande maison d’édition plus celle-ci aura les moyens financiers pour lui proposer des à-valoir intéressants. Toutefois, une grande maison d’édition est aussi un établissement qui signe de nombreux auteurs. Il n’est pas dit qu’elle donnera bien plus à un auteur débutant qu’un plus petit établissement.

Ça fait combien ?

Les à-valoir sont très intéressants car il s’agit d’une somme que l’auteur est sûr de toucher peu importe si son roman marche ou pas.

Par contre, comme il s’agit d’une avance, il ne touchera pas de droits d’auteur tant que ceux-ci n’auront pas excédé l’avance. Ainsi, si vous avez négocié 1000€ d’à-valoir, vous commencerez à toucher vos droits d’auteur quand les ventes généreront 1001€ pour vous.

Tout cela est imbriqué avec le volume des ventes de votre roman. Il est délicat de dire quel est le nombre moyen de romans que vend un auteur débutant car cela est très variable, en fonction de :

  • La taille de la maison d’édition et du tirage qui lui est proposé.
  • Du genre dans lequel il publie.
  • Du format dans lequel le livre est publié.

On résonne généralement par pallier. Atteindre les 1000 exemplaires avec un premier roman est déjà un plafond stratégique, même si les éditeurs commencent à s’intéresser plus sérieusement à vous à la barre des 5000 ventes. Il n’est pas rare qu’un premier roman tourne autour des 500 à 800 ventes.

Par déduction, un auteur qui s’est vu proposer 1000€ d’à-valoir par sa maison d’édition ne commencera à toucher ses droits d’auteur qu’à partir du 626e exemplaire vendu si son pourcentage est fixé à 8% pour du grand format à 20€.

Les autres droits

Et si votre livre est adapté au cinéma ? En BD ? En audiobook ? Et s’il est vendu à l’étranger ?

Tous ces formats qui retranscrivent votre texte et l’adaptent sont régis par d’autres droits que vous négociez également dans votre contrat.

Retenez que vous n’avez aucune obligation à céder tous vos droits à votre éditeur. Il s’agit d’une négociation où vous décidez si l’argent et les conditions qu’il vous propose pour ces droits additionnels vous satisfont.

Notre conseil : renseignez-vous sur le réseau de la maison d’édition. De la même façon qu’il est parfois bienvenu de ne pas céder les droits poche à une maison d’édition qui n’a jamais réussi à placer ses livres chez un éditeur poche, pourquoi donner vos droits audiovisuels à un éditeur qui ne démarchent pas les producteurs ?

Vous avez peut-être l’impression que vous ne ferez de toute façon rien de votre côté de ces droits. Mais si la maison d’édition n’en fera rien non plus, il faut peut-être parfois penser long terme plutôt que d’accepter la somme mise sur la table, à moins que celle-ci soit intéressante.

Un aparté sur les droits numériques. Il est peu probable que votre éditeur vous permette de lui vendre les droits papier mais pas les droits aux formats numériques. Après tout, ceux-ci font partie d’un chiffre parfois très important de ses ventes selon le genre de votre roman.

Alors, peut-on vivre de sa plume ?

On ne va pas se mentir, votre rémunération d’auteur prend du temps à devenir intéressante. Pour atteindre le point de bascule que représente l’équivalent de 12 mois de salaires, et le dépasser, il faut que l’auteur entre dans un cercle vertueux où non seulement il est un bon vendeur mais il multiplie les romans.

Un auteur professionnel en édition traditionnelle publie un à deux livres par an. Il ne peut pas espérer se dégager des revenus en publiant moins, sauf si l’un de ses livres dépasse toutes les prévisions et s’envole en nombre de ventes.

Il est compliqué de vivre de sa plume avant d’avoir publié un certain nombre de romans qui alimentent ses revenus récurrents de droits d’auteur. Mais une fois le système rodé et son nom installé, cela est possible. Il faut persévérer et continuer à proposer des romans !

Et l’auto-édition ?

La rémunération de l’auteur indépendant

Un auteur qui publie lui-même ses livres n’est pas payé en droits d’auteur. Il touche le produit de la vente du livre comme s’il vendait un produit.

Il fixe lui-même le prix de son livre et engage des coûts de production en amont :

  • Travail éventuel avec un correcteur éditorial
  • Travail avec un graphiste pour la couverture
  • Publicité sur les réseaux sociaux et les plateformes de vente

Et en aval :

  • Commission prise par les plateformes de vente (qui diffèrent selon s’il s’agit d’un ebook ou d’une impression papier à la demande).

A titre d’exemple, sur Amazon un roman au format Kindle est généralement vendu entre 2,99€ et 6,99€. Amazon prend une commission de 30% fixe sur ce prix pour chaque vente réalisée. L’auteur empoche donc les 70% restant.

Ma petite entreprise…

Il est aisé de penser que les auteurs indépendants peuvent plus facilement vivre de leur plume que les auteurs édités traditionnellement. Et c’est le cas, du moins en début de carrière.

Un auteur qui se formerait au marketing web, qui serait prêt à investir un peu d’argent dans son projet, et beaucoup de temps, qui persévérerait pour améliorer son classement et ses ventes : cet auteur a plus de contrôle sur sa destinée littéraire qu’un auteur qui s’en remet totalement à une maison d’édition. Il peut générer des revenus bien plus importants que ne le peut un auteur en édition traditionnelle sur une publication, à moins que ce dernier produise un best-seller.

Toutefois, nombreux sont les auteurs qui se lancent en auto-édition et échouent à stabiliser leurs revenus.

Car plus encore que dans l’édition traditionnelle, l’auteur indépendant doit se constituer une backlist, une liste de romans publiés, pour multiplier ses sources de revenus.

Si un auteur en édition traditionnelle doit publier 1 à 2 romans par an pour constituer son catalogue, on conseille à l’auteur indépendant d’en écrire 3 ou 4. C’est un rythme extrêmement soutenu qu’il faut être en mesure de suivre et qui ne correspond pas à tous les genres.

Les grands points de la conversation :

– La différence entre à-valoir et droits d’auteurs
– Ce qu’il faut négocier avec son éditeur
– Comment augmenter la rémunération de l’auteur ?
– Les contrats à l’étranger et au cinéma
– Qu’en est-il de l’auto-édition ?

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Ep #21 – La clause de préférence https://licares.fr/podcast/clause-de-preference/ https://licares.fr/podcast/clause-de-preference/#respond Thu, 28 Nov 2019 07:00:00 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1701 La clause de préférence ou clause d'exclusivité vous engage à soumettre vos prochains manuscrits à votre éditeur. Quoi accepter et comment la négocier ?

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Dans un contrat, vous pouvez tout négocier. Y compris la clause d’exclusivité, et surtout quand elle vous engage au-delà de ce que vous désiriez.

FLEUR HANA
Clause de préférence

La clause de préférence, c’est quoi ?

La clause de préférence est aussi appelée clause d’exclusivité ou droit de préférence. C’est une clause habituelle mais aucunement obligatoire d’un contrat d’édition.

Lorsque vous signez enfin avec un éditeur pour qu’il publie votre roman, il établit évidemment un contrat qui va contenir toutes vos obligations et toutes ses obligations. Ce contrat régit ce qui va se passer pour le roman en question… mais il peut aussi vous lier à l’éditeur pour vos prochains romans !

La clause de préférence est une clause de votre contrat qui vous engage à continuer à travailler chez un éditeur.

En la signant, vous lui donnez l’exclusivité de la soumission de vos prochains manuscrits.

Les formes que peut prendre concrètement cette clause

Dans la plupart des cas, la clause sera construite de telle manière que les conditions qu’elles impliquent soient claires et délimitées.

Ainsi, l’exclusivité à laquelle vous consentez peut concerner un nombre de romans à soumettre à l’éditeur dans un genre donné avant de pouvoir soumettre à un autre éditeur.

Elle peut être sur une période donnée – 2 à 5 ans par exemple.

Elle peut concerner seulement les romans ou d’autres types de textes.

L’éditeur s’engage-t-il à éditer vos romans suivants ?

L’éditeur a alors l’exclusivité sur ce que vous écrivez. Est-ce que pour autant l’éditeur s’engage à publier tout ce que vous lui soumettez ? Non. Il peut refuser un texte.

Est-ce que s’il refuse votre texte, cela vous libère de la clause et vous permet de le présenter ailleurs ? Attention, par forcément ! Cela dépend de la formulation de la clause. Il n’est pas rare que vous soyez engagé sur une durée minimale avant de pouvoir soumettre votre texte à un autre éditeur.

Dans tous les cas, pour quitter votre éditeur, vous devez remplir votre engagement, donc aller jusqu’au bout de la clause.

Une clause abusive ?

S’il est plus ordinaire de voir la clause de préférence s’appliquer sur un genre donné, il n’est pas impossible que le contrat stimule qu’elle intervienne sur plusieurs genres, voire sur l’ensemble des romans que vous écrivez.

Dans ces cas précis, à moins que vous souhaitiez vous-même vous engagez avec votre éditeur sur plusieurs genres, nous considérons à l’Institut des Carrières Littéraires qu’elle est abusive. Elle vous enferme complètement dans le bon vouloir de l’éditeur et vous fait perdre un temps précieux si celui-ci n’a pas la capacité ou la connaissance de vous éditer dans plusieurs genres.

N’oubliez pas que vous pouvez tout négocié. Et que si vous avez signé une clause abusive, vous pouvez engager une procédure en justice pour annuler ou amender votre contrat. Toutefois selon la taille et la l’expertise juridique de votre éditeur, ce peut être un long combat et mieux vaut se prémunir avant la signature du contrat.

Retrouvez Fleur Hana :

Les grands points de la conversation :

– Qu’est-ce que la clause de préférence ou clause d’exclusivité ?
– Quelles formes peut-elle prendre ?
– La lecture mot à mot d’une clause
– Que faire si la clause est abusive ?

Écoutez l’épisode :

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Ep #20 – À quoi sert un agent littéraire ? https://licares.fr/podcast/agent-litteraire/ https://licares.fr/podcast/agent-litteraire/#respond Thu, 21 Nov 2019 07:00:00 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1693 L'agent littéraire est votre relai avec tous les tiers du monde de l'édition. Il vous conseille sur vos choix de carrières et négocie pour vous.

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Et si vous aviez quelqu’un pour parler aux éditeurs à votre place ? Cette personne, c’est votre agent littéraire.


LUCIE CASTEL
Agent littéraire

Qui a droit à un agent littéraire ?

Agent littéraire est un métier qui fait rêver. Il évoque des images de stars et de paillettes, à l’instar des agents artistiques des acteurs.

Mais de même que Johnny Depp n’est pas le seul à avoir un agent artistique, l’agent littéraire n’est pas réservé aux auteurs à succès. C’est une fausse idée qu’il faille être Musso ou Nothomb pour bénéficier des services d’un agent littéraire.

Que fait un agent littéraire ?

L’agent vous représente. Il s’agit d’une personne qui collabore avec vous, car elle croit en votre projet d’écriture et en votre capacité à plaire aux éditeurs. L’agent est à votre service pour négocier à votre place avec les éditeurs et surtout pour vous conseiller sur l’orientation à donner à un texte et plus largement à votre carrière.

Difficile de faire les bons choix quand on ne connait pas tous les rouages du monde du livre et notamment les rouages marketing et juridiques. L’agent est justement un expert de toutes ces questions !

Dois-je prendre un agent littéraire ?

Si pouvoir dire « j’ai un agent » donne toujours une impression de réussite et de professionnalisme, il n’est évidemment pas obligatoire de s’entourer d’un agent pour réussir. Car prendre un agent, c’est tout d’abord accepter qu’une personne donne un avis et une orientation à votre travail littéraire. Plus qu’un bêta-lecteur, un agent parle stratégie et opportunités financières.

Il faut vouloir établir une relation de confiance, se confier à lui, et s’engager à aller dans la direction conseillée par ce professionnel.

Les grands points de la conversation :

– Le travail de diagnostic éditorial
– La « backlist » ou l’analyse des contrats passés
– Une aide pour lire la restitution des comptes
– Un médiateur pour protéger votre relation à vos éditeurs
– Ce que l’agent peut vous proposer en plus du travail de romancier

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Ep #17 – Les délais de réponse des éditeurs https://licares.fr/podcast/delais-reponse-editeurs/ https://licares.fr/podcast/delais-reponse-editeurs/#comments Thu, 31 Oct 2019 07:00:08 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1637 Une fois votre roman envoyé, dans combien de temps aurez-vous une réponse des éditeurs ? Nous vous disons tout sur les délais de réponse des éditeurs.

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Prenez un abonnement Netflix, relisez l’intégrale de la saga Harry Potter… Bref, préparez-vous à passer de longs mois sans réponse des éditeurs.


FLEUR HANA
réponse éditeurs

Dans combien de temps aurez-vous une réponse des éditeurs ?

Ça y est. Vous venez d’envoyer votre manuscrit à un éditeur que vous avez repéré. Maintenant il faut attendre. Oui, mais combien de temps ? Quels sont les délais de réponse des éditeurs ?

Ils sont longs. Très longs. Le délai moyen de réponse est de 4 à 6 mois.

Oui, partez du principe qu’il faudra du temps avant que votre roman arrive en haut de la pile de lecture de votre éditeur, ou plus communément de son comité de lecture. Plusieurs mois vont s’écouler entre votre envoi et une réponse, et cela est normal.

Les comités de lecture

Les grandes maisons d’édition reçoivent une centaine de manuscrits par semaine.

Qui lit votre roman quand il arrive dans la boîte mail de l’éditeur ? Ce peut être une personne dédiée à ce travail, salariée de l’éditeur. Mais il s’agit beaucoup plus souvent d’une équipe d’environ cinq personnes employées en freelance pour faire cette tâche. On les appelle des lecteurs éditoriaux et ils composent un comité de lecture.

Le comité de lecture va faire le premier tri pour ne retenir que les romans qui sont dans la ligne éditoriale de la maison. Puis, il va se répartir et lire les manuscrits.

Un indicateur de fiabilité

Difficile de penser que plus les délais sont longs, plus la maison d’édition est fiable. Et pourtant l’inverse est souvent vrai. En effet, le délai de réponse peut être un indicateur de la viabilité économique de la maison d’édition.

Et une fois fois que vous aurez signé votre contrat ?

Comptez 6 mois à 1 an de plus pour voir votre roman dans les rayons des librairies. Les plannings éditoriaux sont en général fixés un an à l’avance et les maisons d’édition doivent présenter leurs nouveautés aux commerciaux six mois à l’avance. Aussi, une fois qu’il aura été corrigé et validé dans sa version définitive, que la couverture et le titre auront été trouvés, il faudra encore que l’on planifie l’intégration de votre roman à la collection.

Retrouvez Fleur Hana :

Les grands points de la conversation :

– L’organisation des éditeurs pour vous lire
– La différence entre grandes et petites structures
– Les signaux d’alarme à connaître
– Ce que vous devez absolument faire une fois que vous avez soumis votre manuscrit

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Mentionnés dans ce podcast :

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Ep #15 – Comment soumettre son manuscrit ? https://licares.fr/podcast/comment-soumettre-manuscrit/ https://licares.fr/podcast/comment-soumettre-manuscrit/#comments Thu, 17 Oct 2019 06:00:58 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1602 Comment soumettre son manuscrit à une maison d'édition pour multiplier ses chances d'être vraiment lu puis sélectionné ? Tout passe par la note d'intention.

L’article Ep #15 – Comment soumettre son manuscrit ? est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

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Écoutez l’épisode :

Si vous écrivez une romance et que votre note d’intention fait référence à Naruto, vous avez de grandes chances de perdre l’éditeur.


LUCIE CASTEL
Soumettre son roman

Comment soumettre son manuscrit une fois qu’on l’a enfin terminé ?

Une fois que le point final a été mis à son roman et qu’il est passé entre les mains expertes des bêta-lecteurs, vient le temps de soumettre son manuscrit.

La soumission de votre manuscrit à des maisons d’édition est l’étape cruciale qui, pour la plupart d’entre vous, va démarrer votre carrière d’écrivain professionnel.

Avant d’envoyer votre manuscrit, il faut déjà sélectionner le bon éditeur.

Penser à cette soumission comme à une candidature à une offre d’emploi Vous devez adapter votre lettre de motivation et votre CV au profil de poste et à l’entreprise. Pour votre manuscrit, vous allez en faire de même.

La soumission se fait par mail. La plupart des éditeurs ont une rubrique sur leur site Internet où ils expliquent les critères de présentation et les pièces jointes éventuelles qu’ils attendent.

Démarquez-vous !

Les éditeurs reçoivent des centaines de romans chaque semaine : il faudra vous démarquer.

Retrouvez dans cet épisode le dossier que vous pouvez constituer pour augmenter vos chances d’être remarqué et sélectionné.

Une pièce maîtresse de ce dossier sera la note d’intention. C’est la note d’intention qui peut faire toute la différence et lancer votre carrière. C’est elle qui déterminera si votre manuscrit sera lu ou pas.

Pour aller plus loin, nous vous préparons un pas-à-pas de la soumission de votre manuscrit dans notre formation Devenir Écrivain. Abonnez-vous à notre newsletter pour ne pas manquer les informations concernant la prochaine session !

Cadeau ! Téléchargez notre fiche personnage :

La fiche perso pour réussir son héros et son héroïne

Les grands points de la conversation :

– Choisir le bon éditeur
– L’étape cruciale de la soumission
– Comment se démarquer et intriguer les éditeurs
– L’importance de la note d’intention
– Comment rédiger sa note d’intention
– Préparer son pitch ou synopsis

Écoutez l’épisode :

Autre bonus :

Téléchargez gratuitement le guide : Écrivain, mode d’emploi !
Vous retrouverez les quatre étapes fondamentales pour faire évoluer votre écriture vers son niveau professionnel !

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