Archives des Édition - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/category/edition/ La communauté des écrivains Fri, 03 Mar 2023 10:35:56 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des Édition - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/category/edition/ 32 32 164327860 Autoéditer avec KOBO Writing Life https://licares.fr/podcast/autoediter-kobo-writing-life/ https://licares.fr/podcast/autoediter-kobo-writing-life/#comments Fri, 03 Mar 2023 10:26:25 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3359 Faut-il faire des études de lettres pour devenir écrivain ? Et à défaut, faut-il être un grand lecteur ? Ouvrons les voies à l'écriture.

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Que fait Kobo Writing Life ?

KOBO est une plateforme en ligne incontournable de l’achat de livres et un pionnier dans la diffusion de la lecture numérique en France grâce à sa liseuse du même nom.

Mais connais-tu Kobo Writing Life ?

Kobo Writing Life est un service composé de professionnels de l’édition qui proposent leur aide aux auteurs autoédités qui publient sur Kobo pour promouvoir leurs romans.

Leurs actions comprennent :

  • Des conseils de publication et d’édition à destination de tous les auteurs sur leur blog.
  • Un accompagnement personnalisé des auteurs qui veulent publier sur KOBO sur simple prise de contact par email à writinglife@kobo.com

L’équipe de Kobo Writing Life

Deux responsables de l’équipe Kobo Writing Life répondent aux questions de Lucie Castel dans un nouvel épisode du podcast Devenir écrivain.

Camille Mofidi, senior manager chez Kobo Writing Life pour l’Europe, developpe le marché de l’autoédition en Europe depuis plus de 10 ans. Elle a travaillé avec des auteurs de tout profil et de tout niveau d’expérience pour les accompagner dans le développement de leur catalogue et de leurs ventes chez Kobo.

Sa collègue Lara Boso est responsable du catalogue français de Kobo Writing Life. Elle repère tous les titres déposés par des auteurs francophones et anime le catalogue, notamment en faisant des événements promotionnels. Outre un travail en amont proposé aux auteurs qui la contactent directement, Lara repère les nouveaux talents et leur propose des pistes de travail.

Autoéditer avec Kobo Writing Life

Ces deux expertes ont vu l’autoédition passer d’une pratique timide et méprisée à un marché florissant d’auteurs ultra professionnels. Leur démarche inédite pour une plateforme de vente, aider les auteurs à améliorer leur écriture et leur marketing, a déjà porté ses fruits dans le lancement de belles carrières.

Dans un marché hautement concurrentiel, Camille et Lara mettent en garde tout auteur qui souhaite se lancer dans l’autoédition :

  • Le roman doit être professionnel : il faut travailler son écriture. Relire, corriger, caler la construction de son intrigue, créer des personnages authentiques.  Bref, se donner les moyens en travaillant son texte et aussi en se formant en continu.
  • Les éléments marketing sont essentiels : la jaquette, le titre, le prix, la quatrième de couverture et la fiche produit, les 10 premières pages qui constituent l’extrait lisible par le lecteur… Tous ces éléments doivent être impeccables et correspondre aux attentes du lectorat.
  • Ne jamais partir perdant : si les ventes ne décollent pas dès la sortie, il ne faudra pas s’avouer vaincu. Un titre ne meurt pas si sa sortie n’est pas un feu d’artifice. Il y a beaucoup à tenter avant de passer à autre chose. C’est aussi ça le jeu de l’autoédition.

Si l’aventure de l’autoédition t’intrigue, écoute la conversation entre Lucie Castel, Camille Mofidi et Lara Boso pour de nombreux conseils et retours d’expérience.

Les grands points de la conversation :

– Accrocher le lecteur sur les 10 premières pages
– L’équipe KOBO en salon du livre
– Faire des tests sur plus de 3 mois sur une même plateforme
– Les genres qui fonctionnent le mieux sur KOBO

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5 conseils pour écrire une scène de combat https://licares.fr/podcast/5-conseils-pour-ecrire-une-scene-de-combat/ https://licares.fr/podcast/5-conseils-pour-ecrire-une-scene-de-combat/#respond Thu, 24 Feb 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3267 Tu imagines une scène de combat ou une bataille dans ton roman ? Voici 5 conseils pour plonger ton lecteur au coeur de l'action.

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écrire scènes bataille

La scène de combat : une bascule dans ton roman

Qu’il s’agisse d’une bataille épique entre deux armées ou de deux amants qui en viennent aux mains, ton histoire peut comporter une scène où la violence physique explose entre deux ou plusieurs personnes.

La scène de combat est une scène d’action souvent clé dans un roman car la violence physique crée un point de non retour pour tes personnages.

Et surtout, c’est le point culminant de toute la tension narrative que tu as insinuée jusqu’alors.

Même lorsque cette scène est brève, elle raconte quelque chose d’important.

Voici 5 conseils pour ne pas rater ta scène de combat.

1. Scénariser la scène de combat avant de l’écrire :

Si tu es un auditeur ou une autrice régulière de mon podcast, tu sais que je t’invite à la planification plutôt qu’à l’écriture au fil de la plume.

C’est d’autant plus important à mon sens pour des scènes d’action qui peuvent rapidement être mécaniques plutôt que de plonger le lecteur au coeur du récit.

Tu n’as pas à faire compliqué, en revanche, je t’invite à savoir qui fait quoi et dans quel ordre avant de commencer à taper ta scène !

Qui porte le premier coup ? Quel est l’enchaînement des actions ? Qui intervient ?

Positionne tes personnages en réfléchissant à leurs déplacements dans l’espace et aussi au point de vue que tu as choisi (le narrateur est-il omniscient ou voit-on la scène à travers les yeux d’un des personnages ?).

Cette prévision des mouvements permettra une action claire et fluide de ta scène de combat.

2. Chorégraphier le combat comme une danse :

Le principe de la danse est celui de l’enchaînement fluide et naturelle des poses et des mouvements.

Tu veux en faire de même avec ta scène de combat.

Une scène de combat ratée est une scène où le lecteur à l’impression de lire un mode d’emploi plutôt que d’assister à un événement.

Tu peux vite tomber dans la juxtaposition des mouvements et dans un rythme très saccadée de la narration. Aussi, pense à créer un enchaînement fluide des actions.

3. Faire appel aux 5 sens du lecteur :

La scène de combat répond aux mêmes exigences que toutes les scènes de ton roman. Elle doit créer de l’émotion chez ton lecteur pour être réussie.

Pour immerger le lecteur dans la scène, fais appel à tous ses sens.

On a tendance à beaucoup appuyer sur ce que voient les personnages et à oublier les autres sens.

Pour faire entrer le lecteur dans la scène, n’hésite pas à actionner son odorat et son goût par petite touche. Au-delà de ce qui se passe dans le combat, fais référence à ce qu’on sent, à ce qu’on entend, aux sensations des corps.

4 : Créer une ambiance :

Une autre façon universelle de plonger le lecteur dans le texte et de le rendre actif de la scène, est de t’assurer d’avoir créer une ambiance spécifique qui colore et intensifie ton action.

Quelle(s) émotion(s) souhaites-tu faire ressentir à ton lecteur ?

De ce choix, place les éléments qui déploieront l’ambiance de ta scène. Par exemple, la qualité de la lumière, la perception de l’espace, la météo, etc.

Déploie le champ lexical et les images adaptés à cette ambiance.

5. Varier les types de narration :

Mon dernier conseil vaut pour tous les chapitres de ton roman.

Afin de créer du relief et du dynamisme dans ton histoire, tente de varier les types de narration.

Il serait facile de faire une scène de combat qui soit une longue description de l’enchaînement des actions. Comment pourrais-tu rompre ce rythme ? Peut-être pourrais-tu inclure du dialogue ou les exclamations d’un personnage ? Peut-être pourrais-tu faire référence à quelque chose d’autre qui se trament sur le champ de bataille ?

Bref, réfléchis à des effets de rupture qui t’assuront un récit encore plus dynamique.

Les grands points de la conversation :

– Une scène d’action doit transporter le lecteur au coeur de l’action
– Un combat est une danse plutôt qu’une démonstration de katas
– Prépare la scène de combat avant de l’écrire
– Il faut éviter les scènes seulement descriptives ou seulement de dialogue

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3 idées reçues sur la carrière d’écrivain https://licares.fr/podcast/carriere-ecrivain/ https://licares.fr/podcast/carriere-ecrivain/#respond Thu, 10 Feb 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3250 Sais-tu combien gagne un auteur et combien de livres il vend en moyenne ? Découvre les dessous de la carrière d'écrivain.

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carrière auteur professionnel

La carrière d’écrivain : un métier méconnu !

La carrière d’écrivain est entourée de mystère et d’idées reçues. De nombreuses personnes pensent encore qu’il n’est pas possible de vivre de sa plume, en qu’en conséquence, auteur ne peut pas être un vrai métier.

Et pourtant, écrivain est un métier pour celui qui fait publier ou publie ses romans, avec une stratégie de progression de carrière comme dans tout autre profession.

Fermons la porte à 3 idées reçues sur la carrière d’écrivain dans cet épisode et mettons en lumière la réalité de la carrière d’écrivain.

Les écrivains gagnent beaucoup d’argent ?

Le salaire des auteurs posent question. En général, le public a une vision pardoxale du métier d’écrivain. D’abord, ils pensent qu’on ne gagne pas sa vie en vendant ses livres. Puis, lorsqu’il rencontre un écrivain qui prétend vivre de sa plume, il s’imagine qu’il gagne très bien sa vie. Il y aurait une sorte de bascule, de l’artiste sans le sou à l’artiste millionnaire, sans intermédiaire.

La réalité est tout autre !

Combien gagne un auteur ?

Beaucoup d’écrivains débutants en maison d’édition ne se tirent pas de salaire de la vente de leurs livres sur les premières années de leur carrière. Il faut le temps qu’il se fasse connaître du public et qu’ils multiplient les droits d’auteur en multipliant le nombre de livre parus.

Pour autant, avec persévérance, patience et stratégie, ces auteurs peuvent atteindre une rémunération correcte. Celle-ci n’est pas garantie, c’est un métier d’art et d’entreprenariat. Mais le gros du bataillon génère entre 15 000€ et 40 000€ par an.

En haut du peloton, il y a les têtes d’affiche. Musso, Lévy, Grangé, Nothomb… Les auteurs qui font les têtes de gondoles des librairies et des commerce gagnent très bien leurs vie. Mais ils ne constitue qu’une petit pourcentage des auteurs.

La méconnaissance sur le prix du livre et le volume des ventes

Le public ignore souvent la base de rémunération des auteurs. Un auteur touche entre 8 et 12% du prix du livre. En effet, de nombreux acteurs de la chaîne du livre permettent sa manufacture et sa commercialisation.

Pour exemple, avec des droits d’auteur à 10%, un auteur touchera 1,5€ de chacun de ses livres vendu à 15€.

Ce pourcentage est à mettre en relation au nombre de livres vendus pour se faire une idée juste de la rente d’un auteur.

Il serait facile d’être induit en erreur par les ventes annoncés sur les romans best-sellers. 50 000, 200 000, 1 million d’exemplaires ! C’est le rêve de tout auteur.

Pourtant, le volume de vente moyenne d’un livre tout genre confondu est 5000 exemplaires.

Sachant qu’il est souvent moindre sur un premier roman et qu’il dépend encore une fois du genre littéraire.

Il est très important que les débutants en aient conscience pour ne pas avoir l’impression qu’ils ont fait un flop monumental avec leur premier livre !

C’est roman après roman que l’on construit sa carrière.

Un prix littéraire assure la carrière d’un auteur ?

On pourrait facilement penser qu’un auteur qui a fait un best-seller ou qui a remporté un prix littéraire a tiré le jackpot.

Sa carrière n’est-elle désormais pas assurée ? Ses livres ne se vendront-ils pas beaucoup mieux ?

Attention, la carrière d’écrivain n’est pas linéaire.

On ne change pas de catégorie ou de division sportive en gagnant un concours littéraire. Un prix assure en effet une visibilité accrûe et de meilleures ventes pour un livre, mais pas que le public soit au rendez-vous pour les suivants.

Les lecteurs ne sont pas tous fidèles aux auteurs. L’actualité littéraire a de nombreux exemples d’auteurs primés dont le volume suivant n’a pas été une réussite commerciale. C’est assez décourageant mais c’est le jeu.

Par contre, un prix ou un best-seller ouvre la porte à la collaboration avec de nouveaux éditeurs et à la possibilité de demander des à-valoir plus conséquents.

Ecrire un roman, c’est moins compliqué que de jouer d’un instrument de musique, non ?

La 3e idée reçue contre laquelle nous nous battons en tant qu’auteurs, c’est celle que l’écriture n’est pas un art aussi exigeant que les autres arts.

Comme tout le monde apprend à écrire à l’école, il y aurait une barrière d’entrée beaucoup moins rigide que pour les autres arts et une maîtrise beaucoup plus facile à atteindre.

C’est déprécier tout le travail des auteurs.

Être auteur demande la même pratique rigoureuse, la même discipline et le même dépassement de soi que les autres arts. Il n’est d’aucune façon moins noble.

Tout le monde peut se lancer dans l’écriture, de même que tout le monde peut apprendre la guitare ou la sculpture. Mais tout le monde n’aura pas la passion et la persévérence de faire une carrière d’écrivain.

– Ce que gagne vraiment un auteur
– Le nombre de ventes d’un premier roman
– La hiérarchisation des formes d’art
– Tout le monde ne peut pas être écrivain

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Comment protéger son roman du vol et du plagiat https://licares.fr/podcast/comment-proteger-son-roman/ https://licares.fr/podcast/comment-proteger-son-roman/#respond Wed, 26 Jan 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3229 Prends connaissance de la seule méthode infaillible pour protéger ton roman en cas de vol ou de plagiat de ton texte.

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Peut-on vraiment protéger son roman et ses idées ?

Une peur récurrente des primo-auteurs

Est-ce que tu t’inquiètes que l’on puisse te voler ton roman, en totalité ou en partie ? En diffusant ton texte à ta place ou en le plagiant ?

Si tel est le cas, tu n’es pas seul ! Nombreux sont les jeunes auteurs qui craignent le pire quand ils doivent envoyer leur texte pour la première fois à des inconnus (bêta-lecteurs, correcteurs ou éditeurs).

Les auteurs les plus soucieux n’osent même pas parler de leur roman avant que celui-ci soit publié, toujours de peur que leurs idées soient reprises par d’autres.

Soyons clairs : tu ne peux pas te protéger à 100% du vol ou du plagiat. Tout simplement parce que tu ne peux pas mener à terme ton projet de roman sans collaborer avec d’autres personnes.

Les solutions : une équipe de confiance et un dépôt de manuscrit

C’est un risque que tu ne dois pas dramatiser. Il existe, mais tu n’es pas entouré de personnes malhonnêtes. La plupart des auteurs ne seront jamais confrontés à une telle situation.

Ta meilleure parade est la confiance. Tu dois trouver des personnes de confiance dont tu voudras les retours sur ton texte. Le partage est inévitable. Et même si tu ne souhaites pas publier en maison d’édition, tu devras t’appuyer sur des collaborateurs pour aboutir à un roman de qualité professionnelle.

Par contre, ce que tu peux faire pour te défendre en cas de contentieux, c’est obtenir la preuve que tu as écrit ton roman à une date donnée. Ainsi, si tu à la malchance d’être plagié, tu pourras prouver l’antériorité de son écriture par rapport à un autre texte.

On appelle cette démarche : faire un dépôt de manuscrit.

Les méthodes à éviter

Tu liras sûrement que les méthodes suivantes sont reconnues par la justice et suffisent à protéger ton texte. A savoir :

  • T’envoyer une copie de ton manuscrit en recommandé avec accusé de réception et garder l’enveloppe scellée jusqu’à ce que tu aies besoin de faire constater l’antériorité par un huissier.
  • Ou t’envoyer une copie électronique de ton manuscrit et conserver l’e-mail pour en utiliser la date comme date de dépôt.

Ces méthodes ne sont pas infaillibles.

Et si l’enveloppe était endommagée ? Perdue ? L’étiquette effacée ? Et si l’on questionnait l’authenticité de tes fichiers ?

Le dépôt de manuscrit est loin d’être une obligation. Alors quitte à le faire, autant utiliser les grands moyens ! Ceux qui seront indiscutables et reconnus de tous.

La méthode que nous te recommandons

Nous te recommandons de passer par La Société des gens de lettres.

Il s’agit d’un organisme qui oeuvre pour la protection des auteurs et de leurs droits. Il propose un service de dépôt de manuscrit papier et un service dématérialisé appelé CLEO.

Pour la somme de 10 à 12€ par an, tu auras la preuve d’un tiers certifié de l’antériorité de ta création en cas de contentieux.

Tu pourrais aussi faire ce dépôt auprès d’un notaire. C’est la solution ultime, mais qui sera plus onéreuse et pas plus sûre qu’un dépôt auprès de la SGDL.

Faut-il protéger son roman ?

Tu seras peut-être surpris d’apprendre que la plupart des auteurs ne font pas ces démarches pour protéger leur roman. Auquel cas, la première date d’antériorité de l’oeuvre est celle de sa date de publication. Et la plupart du temps, cela suffit.

Les auteurs s’entourent de personnes en qui ils ont confiance et ne dramatisent pas le risque de vol ou de plagiat qui reste anecdotique au vu du nombre de romans publiés.

Ce risque est en fait plus important pour les auteurs qui rencontrent un succès que pour les auteurs débutants.

Si le dépôt de manuscrit t’apporte la tranquillité d’esprit d’avoir fait tout ce que tu pouvais faire pour protéger ton oeuvre, je t’encourage à le faire.

Toutefois, je t’invite aussi à prendre du recul sur le risque d’être plagié ou volé. Ce ne sont pas des circonstances ordinaires et elles ne doivent pas t’empêcher d’avancer dans ton écriture et dans tes partenariats avec des professionnels ou des bêta-lecteurs de confiance.

Les grands points de la conversation :

– Les limites à la notion de plagiat et de vol d’idées
– Les risques de piratage des ebooks
– Le plagiat sur les plateformes en ligne
– Le dépôt de manuscrit pour prouver l’antériorité du texte

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7 erreurs impardonnables d’un roman pour les éditeurs https://licares.fr/podcast/7-erreurs-roman-editeurs/ https://licares.fr/podcast/7-erreurs-roman-editeurs/#respond Thu, 04 Nov 2021 11:40:58 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3112 7 erreurs à éviter dans ton roman ! les éditeurs ne pardonnent pas ces erreurs quand tu leur soumets ton roman pour la publication.

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erreurs dans roman éditeurs

Les erreurs à éviter quand on soumet son roman aux éditeurs

Pas de panique ! Un éditeur n’attend pas un texte parfait quand il reçoit le manuscrit d’un auteur. Son travail est de repérer les potentiels et de parfaire le texte avec son auteur pour qu’il soit au niveau de la publication.

Cependant, les éditeurs ont quand même un certain standard. Ils ne peuvent pas se permettre de dépenser trop de temps et d’énergie à modifier complètement un texte, quand bien même ils trouveraient l’idée de l’histoire intéressante.

Il y a des erreurs et des approximations qui sont rédhibitoires quand il s’agit de choisir un texte pour l’éditer.

Je porte ta vigilance sur 7 erreurs à éviter dans ton roman pour multiplier tes chances d’avoir une réponse positive des éditeurs.

Erreur n°1 : Ecrire des dialogues déconnectés de ce qui se passe autour

Le dialogue n’est pas une parenthèse dans ta narration déconnectée du reste. Ce n’est pas une coupure dans l’histoire qui sort les personnages du lieu ou de la temporalité de l’action.

Pour éviter de donner cette impression que les dialogues sont déconnectés du reste, il est important de rester vigilant sur les points suivants :

  • Attention aux dialogues qui seraient des suites de répliques sans incises narratives. Si, bien évidemment, il ne s’agit pas de surcharger les dialogues d’incises, celles-ci ont un rôle important : elles donnent des clés visuelles au lecteur sur ce qui se passe autour des personnages qui parlent.
  • Car les personnages parlent dans un environnement. Il se passe des choses autour d’eux, leurs corps sont peut-être en mouvement. La parole ne doit pas être déconnectée de cet environnement.
  • Ce n’est pas au lecteur d’imaginer par lui-même tout cet environnement. Ton texte doit lui en donner des clés, dans les répliques comme dans les incises.

Erreur n°2 : Faire descriptions trop lourdes de détails

Ne cède pas à la tentation de faire des « pavés de description. »

Par exemple, ne donne pas tous les éléments sur le physique d’un personnage dans un même paragraphe. Saupoudre certains détails à des moments où ils auront plus d’impact pour l’histoire.

Si tu écris à la 1ere personne, il peut être tentant de tomber dans le cliché du personnage qui s’observe dans son miroir et qui se met à se décrire de la tête au pieds. Attention aux descriptions qui sont clairement artificielles.

Erreur n°3 : Oublier de fermer les portes qui ont été ouvertes

Connais-tu le terme anglais plot hole ? Il désigne des aspects de la narration qui sont laissés en suspens par l’auteur.

Pas parce qu’il fait le choix de laisser le lecteur interprété les événements comme il le souhaite ou de faire ses propres déductions, mais parce qu’il a oublié de reprendre et conclure le fil de cet arc narratif secondaire !

Quand on arrive à la fin du roman, toutes les portes narratives ouvertes doivent avoir été refermées – sauf dans le cas de la poursuite claire de la narration sur un autre tome.

On peut évidemment vouloir faire une fin ouverte ou laisser le lecteur faire sa propre interprétation de quelque chose, mais cela doit être clair et assez d’indices doivent être laissés pour qu’il puisse faire sa déduction.

Il faut éviter au maximum de donner une impression de « non terminé ».

Erreur n°4 : Faire des personnages trop caricaturaux

Parmi les erreurs rédhibitoires dans ton roman pour les éditeurs, plusieurs concernent les personnages.

Tu le sais désormais : un bon personnage est un personnage multidimensionnel. C’est un personnage complexe et vraisemblable.

Cela n’exclut pas de donner un trait de personnalité fort, exacerbé dans ta description de cet individu. Par exemple, il peut être d’une jalousie maladive qui colore ses interactions avec les autres.

Mais il ne doit pas être que ça. Tu dois bannir le personnage qui ne présente qu’une seule émotion exacerbée et qui se résume à elle (le trop gentil, trop méchant, trop jaloux…).

C’est en particulier vrai pour les personnages secondaires que l’on a souvent moins travaillés que les personnages principaux. Ou l’antagoniste qui n’est là que pour s’opposer au héros.

En réalité, tous les personnages doivent être crédibles et donc complexes.

Erreur n°5 : Stimuler insuffisamment l’imaginaire du lecteur

Si je t’ai mis en garde sur le fait de ne pas attendre du lecteur qu’il s’imagine tout l’environnement de ton roman, de lui donner assez d’informations pour le guider dans ce que tu veux lui montrer, je ne veux pas que tu tombes dans l’excès inverse.

Ne dicte pas au lecteur tout ce qu’il doit ressentir de peur qu’il se « trompe », de peur que ce que tu veux dire ne soit pas assez clair.

Fais confiance à ton lecteur et essaie de rester subtil.

Tu n’as pas besoin de lui dire qu’il doit être triste, en colère ou heureux pour ton personnage.

Peins un tableau assez vif et coloré pour que ces émotions le saisissent d’elles-mêmes.

Erreur n°6 : Avoir trop de personnages

Une histoire avec trop de personnages est une histoire difficile à suivre pour le lecteur. C’est aussi une histoire dans laquelle il se souvient difficilement de la psychologie de chaque personnage.

Mieux vaut moins de personnages mais des personnages creusés et mémorables.

Même si cela est plus vrai dans un one shot que dans une série, il n’en reste pas moins que le moins vaut le plus !

Evite ces erreurs dans ton roman pour accrocher les éditeurs.

Erreur n°7 : Faire des personnages passifs

Toutes tes intrigues, principales et secondaires, doivent avoir des répercussions sur tes personnages. Sur leur état mental, sur leur progression, sur leurs décision, etc.

Si le personnage est indifférent ou victime à ce qui lui arrive, ton lecteur le sera aussi forcément.

Aussi il est important que ton personnage ne soit pas attentiste : il doit réagir aux événements. Il doit bouger.

Cela ne veut pas dire qu’il comprend toujours ce qui se passe ou qu’il ne prend pas de mauvaises décisions, mais il en prend.

Il faut absolument que tu trouves un lien entre le déroulé de l’intrigue et l’évolution des personnages.

La liste de ces erreurs n’est pas exhaustive mais les éditeurs seront plus indulgents avec ton roman si tu as prêté attention à toutes celles-ci !

Les grands points de la conversation :

– Les personnages ne doivent pas subir l’action pour une narration réussie
– Eviter le « trop » (trop de personnages, trop de dialogues, trop de descriptions)
– Se méfier des cliffhangers et des arcs non résolus
– Un roman bien travaillé en amont est un roman plus simple à écrire

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Rendre une couverture de roman efficace https://licares.fr/podcast/couverture-de-roman-efficace/ https://licares.fr/podcast/couverture-de-roman-efficace/#respond Thu, 08 Jul 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2897 Le choix de la couverture est essentiel pour que le livre se vende. Voici les points à retenir pour l'identité graphique de son prochain roman.

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la couverture de roman

A quoi sert la couverture d’un roman ?

Une couverture de roman efficace est une couverture qui remplit son rôle. A savoir, attirer l’oeil du lecteur cible et aiguiser assez sa curiosité pour qu’il s’intéresse à notre roman.

La couverture d’un livre n’a pas pour fonction première de donner des informations au lecteur sur le message que l’auteur fait passer dans son roman ou sur l’univers particulier de l’auteur.

La couverture est un élément de vente du livre qui renseigne le lecteur sur deux choses principales :

  • Le genre du livre (est-ce un roman de littérature généraliste ? Un polar ? Une romance ?)
  • L’âge du public cible (est-ce un roman jeunesse, ado, adulte ?)

De cette façon, le lecteur cible de ce roman reconnaît que l’on s’adresse à lui.

L’illustration ou le design choisi va lui indiquer le genre littéraire et (si cela est pertinent) la sous-catégorie d’histoire. D’où une similitude, une tendance, des couvertures des romans dans un même genre.

Il ne s’agit pas de se démarquer au point que le lecteur ne retrouve plus ses codes. C’est un équilibre subtil à trouver entre originalité et tradition.

Ce que regarde le lecteur

Pour se décider sur l’achat d’un livre, le lecteur va procéder aux étapes de vérification suivantes, en librairie comme en ligne :

  1. Il ou elle regarde la couverture. Elle doit répondre aux codes du genre, avoir un rendu professionnel et être esthétiquement plaisante.
  2. Il lit le titre. Celui-ci doit aussi être en accord avec le genre et surtout être accrocheur.
  3. Il lit la 4e de couverture (ou la fiche produit). Elle doit l’intriguer et lui confirmer que c’est le type d’histoire qu’il aime.
  4. Eventuellement, il ouvre le livre pour lire quelques lignes.
  5. Il regarde le prix.

Ainsi, à l’étape de la couverture, la priorité est d’interpeller le lecteur en lui faisant comprendre que c’est une histoire dans le genre littéraire qu’il recherche et lui présenter les éléments graphiques propres à cette catégorie d’histoire. Elle n’est pas pour objectif de lui dire ce que contient la narration. Donc, peu importe si le design choisi n’a pas un rapport étroit avec les éléments clés de notre histoire.

C’est la 4e de couverture qui lui donnera les éléments précis de l’histoire.

Être original dans la continuité du genre

Il est fréquent que les couvertures des livres dans un même genre ou une même collection se ressemblent.

Et ce n’est pas grave. Car le but de la couverture est moins de différencier son histoire des autres que de la placer dans la continuité de ce que connaît et aime le lecteur.

Il faut connaître son lecteur cible, ses attentes et les tendances des couvertures dans le genre dans lequel on écrit.

Par ailleurs, cela n’empêche pas la création d’une identité graphique propre à un auteur. Souvent les éditeurs ont des identités graphiques pour leurs collections (tous les romans dans une collection suivent la même charte graphique).

Cela est aussi vrai pour les auteurs : tous leurs romans ont des couleurs, des polices ou des types d’illustration similaires. C’est une façon, encore une fois, de signaler au lecteur d’un seul regard ce qu’il a devant de yeux.

Les grands points de la conversation :

– Une belle couverture n’est pas pour autant une couverture qui vend
– L’éditeur fait des choix marketing avant tout
– L’originalité de la couverture est moins importante que la tendance
– L’exemple du roman J’agonise fort bien merci

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Comment vivre de ses romans (publiés en maison d’édition) https://licares.fr/podcast/comment-vivre-de-ses-romans/ https://licares.fr/podcast/comment-vivre-de-ses-romans/#respond Thu, 01 Jul 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2890 Comment vivre de ses romans et faire de l'écriture son métier ? Discutons de la carrière d'écrivain publié en maison d'édition.

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vivre de ses romans

Devenir écrivain et vivre de ses romans

Vivre de ses romans : une vie qui fait rêver ! Nombreux sont les auteurs de romans qui souhaitent faire carrière. Ils ou elles n’ont pas seulement pour ambition de partager leur imaginaire, il veulent faire de l’écriture leur activité principale. S’il est possible de gagner sa vie avec l’écriture de romans, il est important comment se déroule une carrière d’auteur pour avoir des attentes réalistes en terme de rémunération et de temporalité.

Nous n’évoquons pas la question de l’autoédition dans cet épisode. Nous envisageons le seul angle de la publication en maison d’édition.

Une carrière d’auteur se construit sur la durée

A moins d’écrire sur commande ou d’avoir signé un contrat avant de finir son roman, un écrivain n’est jamais assuré de décrocher un contrat d’édition pour son roman. Il peut mettre toutes les chances de son côté en ciblant la bonne maison d’édition, en parlant le langage de l’éditeur et en présentant un roman de qualité professionnelle. Mais les obligations stratégiques de la maison d’édition lui échapperont toujours. Il n’y a jamais l’assurance que son livre trouve preneur.

Ceci est vrai d’un premier roman, mais c’est aussi vrai des suivants. Ce n’est pas parce qu’un premier roman a été édité que le second aura automatiquement l’approbation de l’éditeur. L’auteur n’a le contrôle absolu que sur une seule chose : continuer à écrire des livres sans se décourager.

La rémunération de l’auteur se construit sur la durée

De la même façon, les auteurs qui cartonnent dès leur premier roman sont trop rares pour être pris en exemple. Ils existent, mais il convient de ne pas se créer un projet de vie autour de cette éventualité. Mieux vaut considérer ses revenus d’auteur comme cumulatifs. Un auteur qui se lance est un inconnu sans antécédents de vente et sans base de lecteurs. L’éditeur ne lui proposera ni un gros tirage d’exemplaires, ni des à-valoir phénoménaux.

Mais au fur et à mesure que l’auteur multiplie les publications, il cumule des antécédents de ventes, gagne en notoriété, intéresse des maisons d’édition plus grandes. Le rapport de pouvoir n’est plus en sa défaveur : il peut désormais négocier des contrats bien plus avantageux.

Entre temps, les droits d’auteur de ses différents romans continuent à se cumuler. Ceci ajouté à des à-valoir plus intéressants commencent à lui dégager des revenus qui un jour basculent dans la case « désormais je touche assez pour officiellement vivre de mes romans. »

Faire descendre la pression de devoir vivre de ses romans

De nombreux jeunes auteurs abordent leur projet de publication avec un sentiment d’urgence. Il faut que leur livre soit publié. Il faut que ça marche.

Cette pression très forte et souvent bloquante qu’ils font reposer sur le fait de décrocher un contrat d’édition repose la plupart du temps sur trois perceptions de la carrière d’écrivain :

  • Décrocher un contrat leur donnerait enfin la légitimité : le raccourci persiste qu’il faille être publié pour être auteur.
  • Ils ressentent un fort besoin de mettre du sens dans leur vie en se consacrant à 100% à des choses qu’ils aiment et qui les motivent. D’où l’ambition de vivre de ses romans.
  • Ils n’aiment pas leur travail salarié et sont d’autant plus anxieux de trouver une alternative qui a plus de sens pour eux.

L’urgence ressentie à ce que son projet de publication crée une stabilité financière est un signal d’alarme : attention à ne pas penser son projet de carrière artistique comme on le ferait un emploi salarié. Il faut accepter une certaine insécurité de ses revenus et comme on l’a dit, une montée en puissance plus ou moins lente de ses ventes donc de ses revenus.

Celle-ci ne prendra peut-être pas 10 ans, mais elle prendra plusieurs romans publiés.

Croire en son projet mais écrire pour les bonnes raisons

Il n’est pas question pour nous de te décourager. Non seulement tu peux vivre de ta plume en édition traditionnelle, mais il est passionnant de te donner ce projet de vie. Seulement, garde un équilibre qui te permet de ne pas partir perdant mais de ne pas non plus baisser les bras au premier refus d’éditeur.

Même si ton roman ne trouvait pas preneur au moment où tu le présentes, il vaut quand même le coup d’être écrit. Ne fais pas du contrat et des ventes tes seuls motivateurs.

Mets toutes les chances de ton côté et, quoi qu’il arrive, continue d’écrire des romans. C’est comme ça que tu construis ta carrière d’auteur jusqu’à pouvoir vivre complètement de ses romans.

Nous n’avons pas abordé le sujet de l’autoédition – nous le ferons dans un prochain article. Prends note que la complémentarité de ces deux projets est aussi une manière efficace de multiplier tes revenus.

Les grands points de la conversation :

– Le succès « du jour au lendemain » cache les années de travail
– La carrière d’auteur n’est pas linéaire
– Les revenus de l’auteur ne tombent pas comme dans un emploi salarié
– Il faut faire attention à ne pas faire reposer sa carrière sur son premier roman

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Ep #81 – Concours d’écriture et appels à texte https://licares.fr/podcast/concours-decriture-appel-a-texte/ https://licares.fr/podcast/concours-decriture-appel-a-texte/#respond Thu, 04 Feb 2021 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2581 Faut-il participer à un appel à texte ou à un concours d'écriture pour lancer sa carrière d'écrivain ? Lucie Castel conseille les futurs auteurs.

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Concours et prix littéraires

Concours et appels à texte : faut-il participer ?

Les maisons d’édition mais aussi de nombreux organismes qui veulent promouvoir la création artistique (collectivité, institutions privées et publiques) organisent des concours d’écriture.

Qu’il s’appelle concours littéraire ou appel à texte, le principe est le même : l’organisateur du concours d’écriture propose un thème, un format (nouvelle ou roman), parfois un nombre de mots, et en appelle à la créativité des auteurs jusqu’à une date butoir.

Ce que l’on peut attendre d’un concours d’écriture

Le temps écoulé, il choisit un ou plusieurs gagnants selon les modalités exprimées dans le règlement du concours d’écriture et leur remet le prix prévu.

Il peut s’agir d’une simple distinction. C’est ce qu’on appelle les prix littéraires. Les plus prestigieux s’accompagnent de la remise d’une somme d’argent ou d’un autre avantage.

Dans le cadre des appels à texte, le plus souvent, la récompense est une publication de l’œuvre du gagnant.

Outre le prestige et la fierté de remporter un concours d’écriture, parlons stratégie.

Est-ce un tremplin pour lancer une carrière d’auteur ? Et en conséquence, est-ce que les jeunes auteurs doivent répondre à ces appels à texte ?

Les appels à texte sont des opportunités de montrer sa plume à une maison d’édition. Aussi, si celle-ci intéresse l’auteur pour la publication de son œuvre, ce peut être une façon de créer des contacts et de se faire connaître d’elle.

Mais attention de ne pas attendre plus d’un concours d’écriture qu’il ne le promet : tous les appels à texte n’ont pas pour vocation de déboucher sur un contrat et une collaboration qui va au-delà de la publication du texte proposé.

De même, tous les prix littéraires ne se valent pas pour dynamiser les ventes ou la carrière d’un écrivain.

Il va falloir porter une attention toute particulière aux petites lignes : qui organise le concours ? Que prévoit le règlement intérieur ?

Une chose est sûre, si le thème plait à l’auteur, c’est une très bonne façon de se confronter à l’écriture professionnelle. C’est-à-dire l’écriture avec des contraintes : de temps (une deadline) et de mots (un format roman par exemple).

Les grands points de la conversation :

– L’importance primordiale du règlement intérieur
– Gagner un concours : quel impact sur la carrière de l’auteur
– Le format nouvelle ou le format roman
– Les limites du concours d’écriture

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Bêta-lecteur : trouver le partenaire pour corriger ton roman https://licares.fr/podcast/beta-lecteur-corriger-roman/ https://licares.fr/podcast/beta-lecteur-corriger-roman/#comments Thu, 24 Dec 2020 07:30:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2395 Apprends comment procéder à ta recherche d'un bêta-lecteur pour corriger ton roman et comment retirer le maximum de votre collaboration.

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trouver des bêta lecteurs

Bêta-lecteur : la perle rare qui t’aide à corriger ton roman

As-tu besoin absolument d’un bêta-lecteur et si oui, où le trouver ? Ce sont certainement les deux questions que les jeunes auteurs me posent le plus !

Paniqués de ne pas avoir de bêta-lecteurs sous le coude, ils craignent que la phase de correction de leur roman soit menacée. Qu’en est-il vraiment ?

Dans cet article, je te dis tout sur la bêta-lecture et je réponds à la question brûlante : où trouver des bêta-lecteurs pour corriger ton roman ?

A quoi sert une bêta-lecture ?

La première lecture par un tiers

La bêta-lecture est la première relecture de ton manuscrit par un tiers.

Une fois ton premier jet terminé, je te conseille de le laisser poser. Accorde-toi une pause de plusieurs semaines pour retrouver un peu de recul sur ton texte. Puis, relis ton manuscrit dans son intégralité pour détecter les fautes les plus flagrantes et les omissions éventuelles. Tu peux évidemment retravailler des parties qui te posent problème.

La version « auteur » de ton histoire est terminée.

Pour pouvoir la partager avec des lecteurs, tu veux t’assurer de la transformer en version « lecteur ».

As-tu raconté cette histoire de manière à ce que tous les éléments soient compréhensibles et logiques pour une personne qui n’est pas dans ta tête ? As-tu su rendre tes personnages vraisemblables ? Respectes-tu toutes les règles élémentaires du français qui rendent la lecture fluide ?

Pour le savoir, tu as besoin de faire lire ton texte à d’autres personnes.

Choisir un relecteur

Tu as trois alternatives :

  • Le faire relire par un particulier : le bêta-lecteur.
  • Le faire relire par un professionnel de la correction : le correcteur éditorial.
  • Le transmettre directement à un éditeur.

Si tu démarres tout juste ta carrière, je te conseille très fortement de tendre ce filet de sécurité qu’est le passage par un relecteur, particulier ou professionnel, avant de soumettre ton roman à un éditeur. Si tu as les moyens de collaborer avec un correcteur professionnel, c’est parfait. Sinon cherche un ou deux bêta-lecteurs.

Tu apprendras énormément sur tes forces et tes faiblesses et tu augmenteras tes chances d’être publié.

De même, si tu veux publier en autoédition, confronte ton texte à un tiers pour t’assurer a minima de n’avoir laissé passer presque aucune faute.

Qui sont les bêta-lecteurs ?

Un lecteur consciencieux et pointilleux

Le bêta-lecteur est un particulier qui a une appétence pour la lecture et qui est capable de faire une lecture active d’un texte. En d’autres termes, il est capable d’exprimer un avis sur ton roman au-delà d’un simple retour du type « j’ai aimé » ou « je n’ai pas aimé ».

Le bêta-lecteur n’est pas un correcteur professionnel : il n’a pas de formation particulière relative à la relecture et à la correction de roman. Il est dans la majorité des cas un bénévole.

Ses aptitudes vont donc varier d’une personne à l’autre. Il y a en général trois compétences clés qu’il peut mettre à ton service.

  • La maîtrise du français : ton bêta peut être un as de l’orthographe ou de la concordance des temps et repérer les fautes et les répétitions que ni toi, ni ton logiciel de correction n’avez vues.
  • La maîtrise des codes d’un genre : ton bêta peut être un fervent lecteur du genre dans lequel tu écris. Il sera en capacité de te dire si tu réponds aux attentes du public de ce genre ou si tu t’éloignes de ce qui plait aux lecteurs de ce genre.
  • Le ressenti lecteur : ton bêta est un lecteur test qui pointe les contresens éventuels ou les passages qui pour lui manquent de clarté. Il te fait un retour instinctif de lecteur lambda. Il te dit comment il a perçu le déroulé de ta narration, ce qu’il a compris, ce qu’il a aimé, ce qui n’a pas résonné avec lui.

C’est cette diversité des profils et des sensibilités qui rend la bêta-lecture si intéressante.

Et c’est aussi cette diversité qui me fait t’encourager d’avoir le retour de plusieurs bêta-lecteurs si tu le peux , et non pas d’un seul. Notamment, au moins une personne qui soit un grand lecteur du genre dans lequel tu écris.

devenir beta lecteur

Ce que tu ne peux pas attendre d’un bêta-lecteur

Le bêta-lecteur est un particulier et dans une majorité des cas un bénévole.

Tu ne peux pas attendre de ton bêta le travail d’un correcteur éditorial que tu rémunères.

Le correcteur éditorial est un professionnel polyvalent qui est en capacité de te faire un retour sur tous les aspects de ton roman : syntaxe, orthographe, cohérence, rythme, style, pertinence des informations distillées, de la façon dont on les introduit, des time-lines, du temps choisi, etc.

Pourquoi devient-on bêta-lecteur ? Par amour de la lecture, par amour d’un genre littéraire, par amour de l’orthographe par fois, et surtout par désir d’aider des auteurs.

Comme avec tous les travaux bénévoles, il y a une limite au contrôle que tu peux avoir sur la pertinence des retours et sur la disponibilité des personnes qui t’aident.

Des bêta-lecteurs rémunérés ?

Du bénévole au prestataire de service

Certains bêta-lecteurs ont vu une opportunité de transformer le temps passé en relecture bénévole en revenu d’appoint. Ils demandent à l’auteur une rémunération. Celle-ci n’est pas du niveau d’un correcteur professionnel mais s’élève à plusieurs dizaines d’euros.

Cette pratique récente n’est pas si surprenante à l’heure où Internet démocratise les services payants entre particuliers et autres formes d’Uberisation. D’ailleurs des plateformes apparaissent pour mettre en relation bêta-lecteurs payants et auteurs.

Mais elle casse certainement la candeur associée à la bêta-lecture qui se voulait un vrai acte d’entraide désintéressé de lecteur à auteur.

Que dois-tu privilégier ?

Trois choses sont à prendre en considération pour savoir si tu dois te tourner vers un bêta-lecteur qui demande une rémunération :

  • As-tu déjà essayé et échoué de trouver quelqu’un qui ne te demandera pas d’argent ?
  • Souhaites-tu travailler en particulier avec cette personne car tu lui fais confiance ?
  • Aimes-tu les avantages que te confères le fait de la rémunérer ?

Parlons justement de ces avantages.

Pourquoi payer son bêta-lecteur

Le fait d’échanger de l’argent contre un service peut te donner une certaine forme de contrôle.

La personne s’engage davantage si elle t’est redevable d’une prestation et non plus d’une faveur. Elle peut moins facilement se défiler ou prendre un retard énorme si elle espère être payée.

Attention, elle reste un particulier. Si elle n’a pas de statut administratif, tu restes dans un échange de particulier à particulier. Tu ne peux quand même pas attendre le même professionnalisme ou la même polyvalence que tu le ferais d’un correcteur éditorial.

Mais il est quand même plus difficile de mettre la pression à un bénévole qu’à une personne que tu payes. Tu peux aussi avoir le recul de ses précédents clients sur sa méthode de travail et son sérieux.

Je ne fais aucun jugement de valeur sur le fait de payer ton bêta-lecteur. Fais-le pour les bonnes raisons et en toute connaissance de cause.

J’aime prendre l’avis et les retours de plusieurs personnes, entre deux et trois. Vas-tu faire le choix de rémunérer plusieurs personnes ?

Comment travailler avec un bêta-lecteur

Le cahier des charges

Je t’encourage de prendre le temps de réfléchir à ce que tu attends de ton bêta-lecteur et de discuter avec lui de ce qu’il peut t’apporter.

Quel est le retour dont tu penses avoir besoin ? Quel est ton calendrier éditorial et quand as-tu besoin de ce retour ?

Quelle est la spécialité de ton interlocuteur ? Que peut-il vérifier et au contraire sur quoi n’est-il pas à l’aise ?

Soyez clairs sur ce que vous pouvez attendre l’un de l’autre et sur votre façon de communiquer. Sois transparent sur l’engagement que tu souhaites de sa part. Demande à être prévenu si ses disponibilités changent ou s’il prend du retard sur sa lecture.

Je te conseille, surtout si tu comptes rémunérer la personne, d’établir une grille d’analyse qui te permettra de vérifier son travail. Fais la liste des points de vigilance qu’elle est sensée regarder.

Par exemple : les répétitions, la concordance des temps, la compréhension de la narration, les contresens, la clarté de certains passages, la vraisemblance de tes personnages, le rythme, etc.

Même un simple lecteur test doit essayer de te faire un retour qui te permette de comprendre pourquoi il a aimé ou pas aimé certains passages de ton histoire.

Et pourquoi pas établir un contrat ou devis si tu payes la personne, pour vraiment officialiser votre partenariat?

La confiance n’exclut pas le contrôle

Tu ne sauras si la personne est sérieuse qu’en lui donnant sa chance !

De même, tu ne sauras si ses retours sont pertinents qu’en prenant connaissance de ce qu’elle a à dire de ton texte.

Quand tu travailles avec une personne pour la première fois, je te conseille de vérifier son travail. Mets de côté toute considération de confiance. La confiance n’exclut pas la vérification dans une relation de travail. Au contraire, la vérification consolide ta confiance.

beta correction roman

Faire des choix sur les retours des bêtas

Il n’y a bien que sur les règles du français que tu appliqueras strictement les corrections qui te sont proposées.

Pour tout le reste, les recommandations sur ton texte, libre à toi de prendre en compte les suggestions de tes collaborateurs ou de les ignorer.

Pars du principe que si tu demandes le retour de tiers, c’est au moins pour prendre en considération ce qu’ils te proposent.

Mais justement, leur avis te forcera à questionner ton texte et à mettre du sens sur des choix qui étaient peut-être jusque-là instinctifs. Pourquoi tu préfères une forme plutôt qu’une autre, par exemple. Quel sens cela à pour toi.

Alors, où trouver des bêta-lecteurs ?

Répondons enfin à la question à 100 000€ (au moins) ! Oui mais où trouver ces perles rares ?

1) Son cercle de connaissances

La plupart des auteurs se tournent déjà vers leur entourage.

Parmi les personnes que tu connais, y a-t-il des lecteurs ? Dans ta famille, dans tes amis ? Et parmi les amis d’amis ?

N’aie pas peur de solliciter l’aide de tes proches ou d’étrangers d’ailleurs. Parfois un simple appel à l’aide sur Facebook peut de mettre en relation avec des personnes bienveillantes.

2) Les groupes de lecteurs et d’auteurs

Les réseaux sociaux sont l’endroit privilégié pour rencontrer des partenaires. De nombreux groupes Facebook, serveurs Discord ou forums thématiques réunissent les lecteurs et/ou les auteurs.

Pars à la recherche de ses groupes qui sont nombreux et, encore une fois, ose demander de l’aide.

Il est possible que tu doives parfois rentre la pareille, notamment auprès de collègues auteurs qui te proposeront de faire ta bêta si tu fais la leur.

C’est à force de prise de contact et d’échanges que tu créeras ton réseau et que tu trouveras peut-être tes bêtas par recommandation d’autres auteurs.

3) Les plateformes d’écriture

Si tu publies déjà sur des plateformes gratuites comme Wattpad ou Fyctia, pourquoi ne pas solliciter tes lecteurs ? Ils connaissent déjà ton travail et seront certainement enthousiastes pour collaborer avec toi !

Mon conseil : ne va pas publier sur ces plateformes juste pour trouver des bêta-lecteurs. Fais-le car cette démarche de partage gratuite t’intéresse.

Si tu es auteur de fanfictions, même idée : passe un appel à ta communauté !

4) Les plateformes payantes

Je te disais que certains font de la bêta-lecture un business : tu as toujours cette possibilité de trouver quelqu’un qui fera la bêta contre rémunération.

Soit parce que c’est ta seule alternative pour trouver un bêta-lecteur, soit parce que cette démarche d’être dans une relation de prestation te convient mieux.

Je n’ai pas encore testé ce service, je n’ai donc pas de plateforme en particulier à te conseiller. Mais une recherche Google devrait te mettre sur la voie.

Ne te décourage pas : tu vas construire petit à petit ton réseau, faire des tests, apprendre, et définir la méthode de travail et les partenaires qui te conviennent le mieux !

EPINGLE CET ARTCLE !

beta lecteur correction roman

Les grands points de la conversation :

– Le bêta-lecteur est un particulier
– Tu n’es plus objectif sur ton texte après des mois de travail
– Les amoureux de l’orthographe existent (et c’est tant mieux)
– Faut-il fuir les bêtas qui veulent être payés ?
– Ce à quoi il faut dire non

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La fiche perso ultime

Votre bonus :

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Bien gagner sa vie en étant écrivain, c’est possible ? https://licares.fr/podcast/gagner-sa-vie-ecrivain/ https://licares.fr/podcast/gagner-sa-vie-ecrivain/#respond Thu, 03 Dec 2020 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2305 Un écrivain peut-il gagner sa vie confortablement ? Perd-t-on tout espoir de faire fortune quand on choisit de vivre de son écriture ?

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vivre de son écriture

(Bien) vivre de sa plume : rêve ou réalité ?

Petit rappel sur la rémunération des auteurs

Aucune profession artistique ne s’accompagne de la sécurité d’un salaire fixe, à moins d’être employé dans une entreprise. L’écriture n’échappe pas à cette règle.

La rémunération d’un écrivain publié traditionnellement va dépendre du risque que souhaite engager la maison d’édition lorsqu’elle le recrute (les à-valoir), qu’on qualifiera de part fixe, et du volume de ses ventes (les droits d’auteur perçus annuellement). C’est la partie variable.

N’hésite pas à consulter notre épisode dédié à ce sujet.

Une grande partie de sa rémunération est donc hors de son contrôle s’il passe par un intermédiaire à qui il confie la vente de ses romans.

Peut-on vouloir être écrivain et vouloir être riche ?

combien gagne un écrivain

Certains jeunes auteurs n’osent avouer qu’à demi-mots qu’ils voudraient bien vivre confortablement de leur plume. Pouvoir faire de l’écriture son métier et donc gagner sa vie comme écrivain, c’est bien. Pouvoir se dégager un revenu au-delà du SMIC, c’est mieux.

Ils n’osent pas parler de leurs prétentions financières :

  • Soit parce qu’ils ont internalisé l’idée que l’art doit transcender le matériel, et donc que l’amour de l’écriture devrait les faire se satisfaire de toute rémunération.
  • Soit parce qu’ils sont convaincus que de toute façon, on ne peut pas devenir riche en étant écrivain.

Evacuons très vite le cliché de l’artiste émancipé de la société de consommation qui ne doit pas vouloir s’enrichir grâce à l’art.

Il n’y a aucune amoralité à vouloir gagner sa vie confortablement et pas juste survivre lorsque l’on est écrivain. Il n’y a pas de perversion inhérente à l’argent qui corromprait l’écrivain ou son œuvre. Un artiste qui veut gagner de l’argent n’est pas un vendu.

Auteurs populaires et littérature commerciale

On parle parfois de littérature « commerciale », comme on peut le faire pour la musique. S’entend une littérature sans grand travail sur le texte, qui suit les modes du moment, pour une lecture facile du plus grand nombre. Des romans qui se vendent par milliers et qui seraient calibrés pour la vente plutôt que des œuvres qui enrichissent le patrimoine littéraire.

Je t’invite à remettre en question ce cliché du roman commercial pour la simple et bonne raison que si l’on savait faire des romans qui se vendent à coup sûr par milliers, nous aurions donc la recette marketing du best-seller. Ce qui n’est pas le cas (certainement à la grande déception des auteurs et des éditeurs !) Sans parler du jugement élitiste qui réduit les lecteurs de ces livres à une masse ignare.


Non, l’auteur n’est pas condamné à la misère

S’il n’y a pas amoralité, n’y a-t-il tout de même pas contradiction à vouloir être écrivain et être riche ?

faire fortune comme écrivain

Un écrivain peut gagner sa vie… au bout de plusieurs années

On ne devient pas écrivain si on veut s’enrichir rapidement. Un écrivain doit être prêt à ne pas pouvoir se dégager une rémunération conséquente pendant plusieurs années avant de pouvoir vivre confortablement des seuls revenus de son écriture.

La carrière d’écrivain en maison d’édition se construit sur le long terme. L’auteur augmente ses revenus année après année, roman après roman, avec travail et persévérance, en proposant des textes que les éditeurs pourront vendre et promouvoir le plus facilement possible.

L’auteur ne peut pas prédire ses gains, surtout quand il commence. Et ses ventes vont forcément fluctuer d’une année sur l’autre. Il n’a pas la sécurité de savoir à coup sûr quels seront ses revenus sur le moyen et le long terme.

Mais une fois sa carrière lancée, il gagne en visibilité sur ce qu’il est en capacité de négocier pour ses à-valoir ou ce qu’il peut espérer faire en volume de ventes. Il peut recevoir des commandes de la part d’éditeurs et il peut avoir construit le réseau et la notoriété pour être appelé pour diverses tâches connexes, comme le ghostwriting et l’écriture de scénarios.


Le plafond de verre de la richesse pour un écrivain

Mais combien peut-il espérer toucher ? Sera-t-il jamais riche ? Peut-on faire fortune en étant écrivain ?

salaire d'écrivain

Répondre à cette question nous demanderait déjà de définir ce que l’on entend par riche et faire fortune.

Si notre point de référence est un salaire annuel à 6 chiffres, alors oui, très peu d’écrivains atteindront ce niveau de revenus en passant seulement par l’écriture traditionnelle. Ce n’est pas impossible, mais c’est de l’ordre de l’exception sur la totalité des écrivains publiés.

Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Ne le nions pas. Mieux vaut ne pas prendre J.K Rowling ou Stephen King comme seuls modèles pour sa propre réussite. Les adaptations au cinéma, les publications en 15 langues et les lignes de jouets tirés de nos personnages… De la même façon que tous les entrepreneurs ne deviennent pas Jeff Bezos, tous les auteurs ne seront pas George R. R. Martin.

Par contre, un auteur dont les livres se classent régulièrement parmi les best-sellers, les meilleures ventes de son genre, peut espérer au bout de plusieurs années cumuler des droits d’auteur à hauteur de plusieurs dizaines de milliers d’euros chaque année. Soit l’équivalent d’un salaire de cadre.

Comment augmenter ses revenus quand on est écrivain ?

Le travail de l’éditeur

Avant même de se pencher sur ce que l’auteur peut faire par lui-même, rassurons-nous sur la capacité des éditeurs à vendre les livres. Plus le nombre des ventes est élevé, plus l’auteur touche d’argent.

Les éditeurs ne sont pas seulement des professionnels du texte, ils sont ou travaillent en collaboration avec des spécialistes du marché du livre. Il y a des éléments marketing qui vont multiplier les chances qu’un livre trouve le maximum de lecteurs.

le métier d'écrivain

Pour multiplier les chances de vendre, les éditeurs peuvent soigner les points suivants :

  • Rendre le livre attractif : une bonne couverture (celle qui informe les lecteurs sur le genre du livre et répond aux codes esthétiques appréciés dans ce genre), un titre accrocheur et une 4e de couverture efficace, sont les éléments classiques et toujours ultra efficaces d’un livre qui se vend bien.
  • Rendre le roman visible : un roman omniprésent dans le paysage du lecteur est un roman qui a plus de chance d’être acheté (têtes de gondole dans le commerce, publicités dans les médias et sur les réseaux sociaux, partenariats avec des booktubeurs ou booktokeurs, distribution dans de nombreux points de vente).
  • Multiplier les formats : le format poche est toujours un atout. Mais le roman peut être proposé aussi en format numérique, et pourquoi pas en audio book.

S’il n’a pas la main sur la promotion de son livre, l’auteur peut tout de même garder un œil sur ce que l’éditeur prévoit et sur ce qui est défini dans les engagements contractuels.

Ce que l’auteur peut faire de son côté

Plus sa carrière avance, plus l’auteur aura le levier de ses chiffres de vente et de son réseau de connaissances pour signer avec des éditeurs qui lui permettront une distribution et une promotion plus importante de ses romans.

Il sera aussi en mesure de négocier de meilleurs contrats et des à-valoir plus intéressants.

Il verra s’il a intérêt à conserver certains droits d’exploitation pour les proposer à d’autres éditeurs, par exemple les droits poche, les droits numériques ou encore les droits de cession à l’étranger.

Mais d’abord et surtout, les points de contrôle de l’auteur sont le nombre et la qualité des romans qu’il écrit. Il faut plus de temps pour gagner sa vie comme écrivain quand on propose un livre toutes les années et demi à l’édition que quand on en propose un tous les 8 à 10 mois.

Et l’autoédition, nouvel Eldorado ?

De meilleures chances de gagner sa vie avec sa plume

L’autoédition a fait un énorme bon en avant depuis les années 2010. Longtemps reléguée à de la littérature de seconde zone d’auteurs refoulés par les maisons d’édition, elle gagne ses lettres de noblesse. Surtout, elle attire des écrivains toujours plus nombreux, y compris des écrivains déjà publiés en maison d’édition.

Pourquoi ?

  • D’abord parce que la qualité des livres autoédités n’a cessé de se rapprocher de celle des romans publiés traditionnellement, au moins pour ce qui est des formats numériques. Les auteurs indépendants se professionnalisent. Ils se forment, ils font appellent à des graphistes et à des correcteurs. Ils étudient le marketing.
  • Ensuite, parce que l’auteur autoédité gagne bien plus d’argent sur la vente de chaque livre. Jusqu’à 70% du prix du livre, contre 8 à 12% en édition traditionnelle.

A niveau de ventes égal, l’auteur autoédité gagne bien plus d’argent que l’auteur en maison d’édition.

gagner sa vie en autoédition

Dans mon article sur la rémunération des écrivains, j’évoquais déjà la question des revenus mais aussi des frais d’un auteur autoédité. Attention à bien prendre en compte tous les aspects qui vont avec la création d’une entreprise ou d’une micro entreprise.

Il n’en reste pas moins, qu’un auteur autoédité qui cartonne va se dégager un salaire bien plus rapidement qu’un auteur en édition traditionnelle. Et ce salaire peut être conséquent s’il a un rythme de publication soutenu dans l’année.

Mais c’est un métier qui dépasse celui d’écrivain

Si la disparation des intermédiaires que sont les éditeurs et les distributeurs assurent à l’auteur un maximum de gains, cela se fait parce qu’il en revêt les casquettes.

L’auteur autoédité n’est pas seulement un auteur. Il est un pro du marketing du livre sur le Web. Il pense toute la stratégie de promotion et de communication de son livre.

Es-tu prêt à te former et à moduler ton temps entre l’écriture et la gestion de ta stratégie commerciale ?

Es-tu prêt à avoir un rythme de publication encore plus soutenu qu’en édition traditionnelle ?

Je pense qu’il est important de ne surtout pas voir l’autoédition comme la réussite assurée de gagner sa vie facilement en tant qu’écrivain. Le travail est énorme.

De même que parfois un livre sur lequel les éditeurs misent ne rencontre pas le succès, les flops arrivent en autoédition malgré tout le travail de l’auteur.

Il faut du temps pour perfectionner sa stratégie. Il faut faire de nombreux tests pour comprendre ce qui attire le plus l’œil du lecteur. Bref, il ne faut pas être dans l’urgence d’atteindre le niveau de revenu auquel on aspire dès ses premiers romans.

En conclusion !

En conclusion : si tu veux tout faire pour te dégager le maximum de revenus en tant qu’écrivain, je t’encourage à envisager l’hybridation. Publie en maison d’édition et forme-toi à l’autoédition pour jouer sur les deux tableaux !

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gagner de l'argent écriture

Les grands points de la conversation :

– Tu as le droit de vouloir être un artiste et de vouloir être riche
– Il n’y a pas de formule mathématique pour faire un best-seller
– Aucun roman n’est interchangeable avec un autre
– La bonne couverture interpelle le bon lectorat
– Un auteur n’a pas le contrôle sur les ventes mais il peut agir sur sa carrière
– Oui on peut gagner sa vie en étant écrivain

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