Archives des incipit - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/incipit/ La communauté des écrivains Wed, 28 Jul 2021 17:17:43 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des incipit - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/incipit/ 32 32 164327860 3 erreurs à éviter dans le début de son roman https://licares.fr/podcast/debut-de-roman/ https://licares.fr/podcast/debut-de-roman/#respond Thu, 29 Jul 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2920 La première impression compte toujours ! Voici 3 erreurs à éviter pour que le début de son roman soit le plus réussi.

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Ecrire le début d'un roman

Réussir le début de son roman

Un début réussi est un début facile à comprendre

Lorsque l’on parle du début d’un roman, il est questions du premier chapitre. Celui-ci peut être un prologue ou le chapitre 1 du récit à proprement parler. C’est un passage stratégique de ton roman puisqu’il s’agit du premier contact du lecteur avec ton texte.

Les premières pages en particulier, et plus globalement le premier chapitre, doivent accrocher le lecteur. Il ou elle doit être vite immergé dans ton histoire pour vouloir en lire la suite.

Le lecteur doit comprendre les enjeux exposés dans ce premier chapitre et se connecter aux personnages. Sa lecture doit être fluide. En bref, il doit comprendre ce qui se passe du premier coup.

Un début de roman souvent à réécrire

La plupart des auteurs écrivent de façon chronologique. Autrement dit, ils commencent l’écriture de leur roman avec le premier chapitre. Lorsqu’ils se lancent dans le début de leur roman, c’est la première fois qu’ils s’immergent dans leur récit.

L’écriture demande souvent une période de chauffe : il faut quelques chapitres à faire parler et bouger ses personnages, à exercer sa plume sur ses tournures de phrases et ses descriptions avant de trouver la fluidité et la maîtrise de notre rythme de croisière.

Il est donc fréquent que les premiers chapitres soient moins aboutis que le reste de l’oeuvre. A l’étape de la correction, il faudra porter une attention toute particulière à reprendre le début du roman !

Voici 3 points de vigilance à garder en tête lorsque l’on écrit ou que l’on corrige le début de son roman.

Erreur 1 : Vouloir trop en faire

L’auteur a souvent peur de ne pas donner assez de détails et que ce qu’il veut faire passer au lecteur concernant le contexte ou les personnages ne soit pas assez clair. Il veut faire comprendre que le personnage a tel ou tel caractéristique, ou que tel détail a vraiment son importance.

En résulte une profusion d’information dès le premier chapitre qui vient surcharger l’expérience de lecture.

Attention à ne pas trop en dire tout de suite. Tu as le temps de développer tes personnages et tes idées tout au long du récit. Ne donne pas des informations qui n’ont aucune importance à ce stade du récit.

Pose-toi la question de ce que tu souhaites transmettre à ce moment précis : quel est le contexte de départ de ton histoire ? Que doit voir et entendre ton lecteur pour lancer l’action ?

Méfie-toi de ne pas tomber dans les écueils suivants :

  • Décrire avec trop de profusion l’environnement / le monde dans lequel l’action se passe.
  • Donner trop d’informations sur le protagoniste mis en scène dans le premier chapitre.
  • Abuser d’un même champ lexical ou multiplier des métaphores sur le même thème pour enfoncer le clou sur l’ambiance que doit comprendre le lecteur.

Pose-toi les deux questions suivantes pour décider si les informations ont leur place dans ce début de roman :

– Est-ce qu’on en a vraiment besoin de ce détail à ce stade là de la lecture ?
Est-ce que je ne répète pas cette même information un peu plus tard ? 

Erreur 2 : Laisser planer trop de mystère

L’extrême inverse est tout aussi handicapant. Si tu ne donnes pas assez d’informations au lecteur, il ne va pas comprendre ce qui se passe.

Or, si le lecteur est perdu, s’il n’a aucun repère qui lui permet de visualiser la scène et de comprendre pourquoi il y a un enjeu, il se lasse et laisse ton livre de côté.

Il est important de comprendre que lorsque l’on dit de rester un peu mystérieux dans son premier chapitre et de ne surtout pas tout dévoiler, cela ne veut pas dire désorienter complètement le lecteur.

Un mystère bien dosé, c’est un lecteur qui se dit : « je comprends ce qui se passe mais je sais que potentiellement je le comprends mal parce que je n’ai pas toutes les clés de ce qui va se passer ensuite. Je comprends qu’à ce stade ce que je vois n’est pas le reflet de la réalité. »

Tu dois répondre aux questions suivantes pour qu’il ne soit pas perdu : qui parle ? Où se trouve-t-il ? Pourquoi cela est important ?

Erreur 3 : Mettre un chapitre 1 qui ne sert à rien

Tu entendras des auteurs te dire qu’arriver à la relecture, ils effacent systématiquement leur chapitre 1 et commencent leur histoire au chapitre 2. Ils se rendent compte que les quelques informations données dans leur premier chapitre peuvent être redistribuées plus tard. Et leur chapitre deux fait rentrer dans l’histoire de façon beaucoup plus dynamique.

N’hésite pas à relire ton premier chapitre, prologue ou chapitre 1, avec le plus d’objectivité possible. Est-il vraiment utile ?

Ton histoire gagne-t-elle a s’en passer ?

La réponse sera peut-être que ton premier chapitre a son importance ! Ce n’est pas absolument pas systématique que de devoir le supprimer. Mais il est important de te poser la question.

Est-ce que le récit commence vraiment lors de ce prologue ou chapitre 1 ?

Qu’est-ce qui a le plus d’impact pour le lecteur ?

Les grands points de la conversation :

– Le début du roman est le passage le plus réécrit
– L’abus des métaphores
– Mystère n’est pas désorientation totale
– Couper ou ne pas couper le chapitre 1

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5 erreurs à éviter dans l’incipit de son roman https://licares.fr/podcast/5-erreurs-incipit-de-roman/ https://licares.fr/podcast/5-erreurs-incipit-de-roman/#comments Thu, 01 Apr 2021 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2712 Découvre 5 points de vigilance pour réussir le début de ton roman ou incipit (par abus de langage) et accrocher le lecteur !

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Réussir l'incipit de son roman

L’incipit ou début du roman, un passage crucial

La pression est forte de réussir le début de ton roman ! Et pour cause, c’est le premier contact du lecteur avec ton histoire.

Faire une bonne première impression compte. Il faut être efficace dès les premières lignes.

Alors qu’il glane de nouveaux livres en librairie ou sur sa plateforme d’achat habituelle, le lecteur va prendre en considération plusieurs éléments pour faire sa sélection.

  • Une couverture dont il apprécie l’esthétique et qui l’informe sur le genre du roman.
  • Un titre qui l’interpelle
  • Une 4e de couverture dynamique qui pique sa curiosité
  • La lecture des premiers mots du roman, et parfois de quelques pages en milieu de livre pour découvrir le style et le choix de narrateur.

Les lecteurs sont assez nombreux à faire cette dernière vérification pour que l’on appuie auprès des auteurs l’importance de travailler l’incipit.

L’incipit d’un roman désigne ses premiers mots. Par facilité, nous utilisons ce terme pour parler du premier paragraphe d’un livre, des premières pages, voire du premier chapitre ou prologue.

En bref, pour désigner le premier contact du lecteur avec le style de l’auteur et son histoire.

Voici 5 erreurs à éviter pour réussir l’incipit de son roman.

Pour en savoir encore plus sur l’incipit d’un roman réussi, je te renvoie à l’épisode 45 de notre podcast où je détaille les différents types d’incipit possibles.

1) Faire un incipit d’action sans aucun contexte

L’incipit d’action est l’un des incipit que tu peux choisir pour ton roman. Il consiste à plonger le lecteur dans un rebondissement ou une révélation pour l’interpeller et l’intriguer de suite.

Seulement, si l’incipit d’action est en effet très efficace, il est souvent mal fait.

Il y a un risque à plonger le lecteur dans l’action dès les premières lignes alors qu’il ne connait encore rien de notre univers, de nos personnages, et des enjeux.

N’oublie jamais que le lecteur n’est pas dans ta tête et découvre tout.

Aussi, pour pallier cet écueil, équilibre bien les références à l’action avec quelques détails qui permettront au lecteur de visualiser immédiatement où, quand et avec qui il se trouve. Ainsi il comprendra mieux en quoi ce rebondissement est important.

2) Donner trop d’informations au lecteur

L’inverse est aussi un problème ! Ne noie pas le lecteur dans un trop-plein d’informations.

L’incipit d’un roman n’est que le début de l’histoire.

Une erreur commune de débutant est de vouloir trop en dire dans le premier chapitre et a fortiori dans les premières pages. Trop d’informations sature le lecteur et crée de la confusion.

Attention aux descriptions à rallonge sur le protagoniste et son environnement !

Trouve le bon équilibre pour en dire assez mais pas ne faire un exposé sur ton univers. C’est un exercice particulièrement difficile pour les auteurs de fantasy qui doivent expliquer le fonctionnement de leur monde imaginaire.

Il faut que chaque information donnée dans l’incipit du roman compte et serve à quelque chose plus tard dans le livre. Sinon, il n’y a aucun intérêt à s’y arrêter au début.

3) Vouloir être trop mystérieux

Certains auteurs aiment commencer leur roman par des vers de poésie, une citation, une chanson.

Plutôt que d’ancrer le lecteur dès les premières lignes dans leur histoire, ils cherchent à l’interpeller par la beauté ou le mystère d’un extrait de texte.

Encore une fois, tout est une question d’équilibre.

Ce peut être intriguant, mais veille à ne pas déconnecter ton lecteur de l’intrigue trop longtemps. S’il apprécie quelques lignes de poésie, il veut ensuite savoir ce qui se passe. Sinon, il décroche.

4) Démarrer par un dialogue avec trop de personnages

Une autre forme d’incipit de roman est l’incipit sous forme d’un dialogue. Il y a deux écoles le concernant.

  • Une école plus classique, qui te conseille de ne jamais commencer par un dialogue. Elle le voit comme un gadget narratif qui ne dit pas grand-chose du roman à ton lecteur et qui l’embrouille puisqu’il ne connait pas les personnages.
  • Une école plus moderne qui pense au contraire qu’il est intéressant de démarrer par un dialogue, que cela apporte du dynamisme à l’incipit, pour autant que l’on maîtrise l’art du dialogue !

Car tout l’enjeu d’un dialogue réussi est de bien gérer les incises narratives (à la fin et entre les répliques) qui vont venir contextualiser le dialogue pour ton lecteur.

Mon conseil : dans un incipit, ne fais pas parler plus de deux personnes. Tu dois donner quelques éléments de contexte sur tes personnages et tu risques de créer de la confusion pour ton lecteur si tu vas au-delà.

De la même façon, évite d’enchaîner trop de répliques, garde ton dialogue concis.

5) Un incipit déconnecté du reste de l’histoire

Ton incipit ne doit jamais être déconnecté de ton histoire ou il entre dans la case du gadget narratif.

Il doit apporter quelque chose, il doit avoir une logique après coup pour le lecteur qui finit ton histoire.

Prenons l’exemple d’un incipit d’anticipation. Il s’agit d’un événement ultérieur dans ton histoire que tu annonces dès le prologue ou le premier chapitre. Le lecteur doit dérouler l’intrigue pour retomber sur cette scène ou, en tout cas, sur cette temporalité plus tard dans l’histoire.

Un incipit gadget serait l’utilisation d’une scène que tu n’exploites pas ensuite. L’incipit d’anticipation fonctionne très bien s’il y a une logique à ce que tu choisisses cette scène pour garder le lecteur en haleine et qu’il lise avidement pour savoir quand ton héros se retrouve dans cette situation et comment il va s’en sortir.

Evidemment, cela te demande de maîtriser le plan de ton livre et de retravailler cette scène une fois le premier jet achevé.

Ce sera d’ailleurs le mot de la fin. Tu vas ressentir une grande pression à réussir ton incipit. Ne la laisse pas te bloquer pour commencer ton projet. Tu reviendras en dernier sur ces premiers mots pour t’assurer de faire quelque chose qui te convient et qui lance ton histoire de la façon que tu préfères.

Les grands points de la conversation :

– L’incipit d’un roman, élément du marketing du livre
– Les différents types d’incipit
– Le bon équilibre entre trop et pas assez d’informations
– Toujours éviter les gadgets narratifs

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Gérer la chronologie (timeline) dans son roman https://licares.fr/podcast/gerer-chronologie-roman/ https://licares.fr/podcast/gerer-chronologie-roman/#respond Thu, 14 Jan 2021 07:15:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2495 La chronologie de ton roman n'est pas linéaire ? Voici comment gérer plusieurs timelines au sein de ton livre sans perdre de cohérence.

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chronologie non linéaire dans un roman

Qu’est-ce qu’une chronologie, ligne temporelle ou timeline, dans un roman?

Tu veux intégrer des retours en arrière ou des projections dans le futur dans ton roman (les auteurs utilisent volontiers les termes anglais de flashbacks et flash-forward) ?

Alors la chronologie de ton roman ne sera pas linéaire. Autrement dit, tu veux que plusieurs chronologies s’enchaînent ou coexistent dans ton livre.

Peut-être souhaites-tu présenter la vie des parents de ton héros, alors que celui-ci poursuit une quête l’année de ses 15 ans ?

Peut-être encore découvre-t-on un meurtre au tout début de ton roman et la suite du récit présentera les événements qui ont amené à ce meurtre, puis les événements après ce meurtre avec l’arrestation du criminel ?

Ces différentes « époques » que tu peux accumuler dans ton récit sont autant de lignes temporelles. Le séquençage des événements dans chaque ligne temporelle est une chronologie de ton roman.

On emploie aussi souvent le terme anglais de timeline.

Une timeline peut être ramassée sur un seule chapitre, faire l’objet de la moitié de ton roman ou encore s’intercaler avec une autre tout au long du roman. Il n’y a pas de règles concernant sa longueur ou là où elle se trouve dans ton roman.

Pourquoi utiliser plusieurs chronologies ?

Le recours à plusieurs lignes temporelles est un procédé stylistique.

Dois-tu multiplies les timelines dans ton récit ? Seul toi peut répondre à cette question.

Tu dois te poser la question du pourquoi. Comme beaucoup de procédé stylistique, il n’y a qu’une seule instance où il est malvenu de l’utiliser. A savoir quand on le fait pour « faire littéraire. »

Attention à ne pas avoir recours à un gadget narratif !

Ecrire plusieurs lignes temporelles est complexe, surtout quand tu les intercales, et tu dois le faire parce que cela a un sens pour ton intrigue.

Cela doit être essentiel à ta narration. Si tu ne le faisais pas, ta narration serait bancale.

Par contre, si ton intrigue se tient, qu’elle est déjà intéressante, rythmée, riche et compréhensible sans multiplier les chronologies, alors tu n’en as certainement pas vraiment besoin. Au contraire, cela risque de polluer ton intention narrative.

Voici les questions que tu dois te poser pour confirmer ton choix stylistique :

  • Pourquoi as-tu besoin de plusieurs lignes temporelles ?
  • A quoi vont-elles te servir ? En quoi vont-elles servir ton histoire ?

Si la réponse est « je ne suis pas trop sûr », inutile de sortir de la chronologie linéaire pour ton roman. Concentre-toi sur tes enjeux et tes personnages à une époque donnée.

Mais sinon, explore toutes les temporalités qui t’intéressent !

gérer les timelines d'un roman

Ne pas confondre temps du récit et ligne temporelle

Quand on parle de temps du récit, il est question du temps de conjugaison employé. Je te renvoie à notre épisode sur écrire au présent ou écrire au passé.

Est-ce qu’avoir plusieurs lignes temporelles influe sur le choix des temps du récit ?

Pas du tout.

Déjà, souviens-toi que ce n’est pas parce que tu parles d’événements qui se déroulent dans le passé que tu dois utiliser un temps du passé (tu peux très bien utiliser le présent alors que ton action se déroule en Grèce antique). Et ce n’est pas parce que tu décris des événements contemporains que tu ne peux pas utiliser un temps du passé.

De la même façon, tu pourrais tout à fait faire le choix d’écrire toutes tes lignes temporelles au même temps de conjugaison. Ou de varier les temps du récit entre chaque ligne temporelle.

Nous verrons qu’il y a tout de même une nuance à cette liberté de choix : celle de la clarté de lecture.

Si tu utilises le présent pour chacune des chronologies de ton roman par exemple, est-ce que le lecteur comprend facilement que l’on passe de l’une à l’autre ? Se repère-t-il facilement dans ton récit ? Ou alors veux-tu justement créer un peu de confusion ?

De même, en théorie il n’y a aucune règle sur le nombre maximum de lignes temporelles que tu peux juxtaposer dans ton récit. Pose-toi seulement la question de la clarté de la compréhension par ton lecteur.

Comment gérer ses timelines ?

Voyons ensemble les options possibles pour insérer une ou plusieurs autres lignes temporelles à ton récit.

Attention, il n’y a pas une façon de faire meilleure qu’une autre. Tu es maître de ton histoire et de la façon dont tu veux la raconter. Cela dépend uniquement du rendu que tu souhaites obtenir et de la complexité que tu es prêt à gérer.

Et parfois, tu ne sauras si tu as une bonne idée, si ta façon de gérer les timelines marche, seulement en testant !

Donne-toi toujours la permission d’essayer tes idées.

1. Alterner deux trames narratives (ou plus)

Une première façon d’avoir plusieurs lignes temporelles est de les alterner les unes après les autres, du début à la fin du récit. Cela marche particulièrement bien lorsque l’on se limite à deux timelines. Par exemple, comme suit :

2 chapitres à une époque contemporaine, puis 1 chapitre à une époque passée, puis 2 chapitres à une époque contemporaine, puis 2 chapitres à une époque passée, puis 3 chapitres à une époque contemporaine, etc.

Note qu’il n’y a aucune obligation à garder une symétrie dans l’enchaînement des timelines (du type 1 chapitre 1 timeline, ou 2 chapitres 1 timeline). Ton seul point de repère est toujours cette idée de clarté de lecture et de sens dans ta narration.

Ainsi, tu gères la montée du suspens, de la tension narrative et des enjeux de la même façon sur les deux timelines. Le lecteur suit deux petits romans en un seul. Et il sait qu’à un moment ces intrigues parallèles se rejoignent d’une façon ou d’une autre.

Ce choix stylistique est très efficace pour générer le suspens.

Le lecteur se demande comment ces deux espaces temps vont communiquer.

faire des flashbacks dans son roman

2. Juxtaposer les timelines en blocs narratifs

Plutôt que d’alterner des chapitres liés à des lignes temporelles différentes, tu peux faire le choix de consacrer une partie entière de ton roman à une même chronologie.

J’appelle ça fonctionner en blocs narratifs.

Par exemple, 10 chapitres au milieu de ton livre sont réservés à une seconde ligne temporelle. C’est comme une parenthèse dans ton récit. Une fois qu’elle est close, tu reprends le cours de la première ligne temporelle.

De même, tu pourrais fonctionner en trois parties : la première partie de ton roman couvre une timeline, la deuxième une autre timeline, et la troisième une dernière.

Comme ces timelines en blocs narratifs ne s’étalent pas sur la totalité du roman, il y a forcément une notion de résolution. Une fois que tu passes à une autre timeline (ou que tu reviens à la principale), tu quittes définitivement celle-ci.

Par conséquent, le recours à ces blocs narratifs ne sert pas à générer du suspens. Il te permet de densifier le mystère de ton intrigue principale.

Tu fais comprendre au lecteur que ce que vit le héros dans la chronologie principale de ton roman n’est que la pointe de l’iceberg. L’origine de son aventure est bien antérieure à ce qu’il vit dans la timeline principale.

De ce fait, ces flashbacks concentrés en une même partie permettent de donner de la puissance, de la profondeur à la narration.

3. La parenthèse narrative (ou quand tu as recours à cet outil ponctuellement)

De très nombreux récits insèrent une deuxième chronologie pour un seul chapitre du roman. J’ai nommé le prologue ou l’épilogue.

Le prologue, par exemple, peut décrire des événements qui se passeront bien plus tard dans l’histoire. En quelque sorte, c’est tout le récit qui est un flashback jusqu’à ce qu’on rattrape le moment où les événements du prologue se passent.

Il pourrait tout aussi décrire des événements qui se sont passés bien avant que le récit ne commence.

Il est commun pour les épilogues de faire une ellipse temporelle entre ce qui s’est passé dans le dernier chapitre et ce qui se passe dans l’épilogue. Par exemple, 20 ans plus tard.

Ce procédé de flash-forward est aussi très efficace pour susciter la curiosité du lecteur dans un incipit. Il veut savoir comment le personnage en est arrivé là !

Deux exemples contemporains

J’aime donner pour exemple le prologue du premier tome de Twilight qui est un cas d’école de ce procédé. L’héroïne se situe dans une temporalité qui est presque à la fin du roman. Elle est attaquée par un prédateur et pense qu’elle va mourir. Le lecteur est laissé en haleine pour savoir comment elle est arrivée dans cette situation et si elle va s’en sortir.

Ou, plus près de nous à LICARES, c’est l’artifice qu’a choisi Lucie Castel (publiée sous le nom d’Oren Miller) dans son roman de science-fiction Le Roi Sombre. Le prologue montre le personnage des mois plus tard par rapport au commencement de l’intrigue. Quant à son épilogue, il le projette encore plus loin dans le futur.

Le Roi sombre

4. La timeline secondaire qui se glisse dans un paragraphe

La dernière forme la plus commune pour rajouter une chronologie à ton roman est de la glisser au sein même d’un chapitre qui se déroule dans la ligne temporelle principale.

C’est à nouveau l’idée d’une parenthèse, mais cette fois encore plus ramassée et plus anecdotique puisqu’elle ne concerne pas un chapitre entier mais une scène.

Imagine que tu es au milieu d’un chapitre. Un personnage vient expliquer quelque chose qui s’est passé plus tôt.

  • Tu pourrais lui faire raconter ces événements dans un dialogue.
  • Mais tu peux tout aussi bien faire une incise où le lecteur assiste à la scène.

Tu fais comprendre à ton lecteur que tu le transportes dans une ligne temporelle passée alors qu’il est bien toujours dans un chapitre d’une timeline contemporaine.

Il ne s’agit pas d’un choix stylistique simple à exécuter ! Mais lorsque c’est réussi, cela ajoute beaucoup de dynamisme à ton histoire. C’est un procédé particulièrement intéressant dans les polars.

Comment mettre en scène tes différentes timelines ?

Ou comment indiquer que tu passes d’une époque à une autre ?

Faire plusieurs timelines dans son histoire

Quelle est ta stratégie de mise en scène ?

Parlons de ton intention narrative !

Quel effet veux-tu produire dans la tête du lecteur ? Quel jeu veux-tu entretenir avec lui ?

Souhaites-tu que le lecteur se repère très facilement et puisse tout de suite savoir dans quelle ligne temporelle il est plongé ? Ou veux-tu laisser planer le doute ?

Tu peux vouloir laisser le mystère s’installer, le doute plané sur : « mais quand est-ce que ça se passe ? »

Attention à trouver le bon équilibre cependant ! Si ton lecteur est complètement paumé, tu te mets en danger.

Même s’il règne de la confusion, il faut que le lecteur ait une impression de facilité de lecture dans l’énigme.

Si au contraire tu souhaites que le lecteur se repère aisément, tu peux lui faciliter la tâche en créant des balises de signalisation qui lui indiquent qu’il change de ligne temporelle.  

En voici deux exemples.

1. Choisir des temps de conjugaison différents pour chaque timeline :

Comme je te l’ai déjà dit, il n’y a pas de lien entre l’espace-temps que tu choisis pour ton récit et le temps de la conjugaison. Le choix du temps dépend de la connotation que tu veux donner à ton histoire.

Si tu veux que le lecteur se repère très facilement entre les lignes temporelles, notamment quand tu as imbriqué deux lignes qui s’étendent sur la totalité du récit, le plus simple est de varier les temps.

2. S’aider de titres et de sous-titres explicatifs :

Si tu fais plusieurs timelines en blocs narratifs, tu peux expliciter ce découpage de ton roman aussi dans son formatage. Pourquoi ne pas les appeler « Partie 1 », « Partie 2 », « Partie 3 », etc. Il s’agit d’une pratique fort commune qui permet au lecteur de se situer immédiatement dans le récit.

Pour les timelines imbriquées, où les chapitres s’alternent en changeant de ligne temporelle, tu peux tout à faire indiquer au lecteur la date à laquelle les événements du chapitre se déroulent. Tu peux l’inscrire en italique sous le titre du chapitre.

En conclusion, ose la multiplication des timelines pour peu que cela serve ton histoire. Il n’y a pas de règle ! Fixe le niveau de clarté que tu veux avoir envers ton lecteur puis fais des essais !

EPINGLE CET ARTCLE !

maîtriser le temps dans son récit

Les grands points de la conversation :

– Ne pas confondre chronologie et temps de conjugaison
– Quand une narration non linéaire se justifie
– Le lecteur doit-il se repérer facilement entre les chronologies
– Nommer ses différentes parties
– Blocs narratifs ou parenthèses

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Ep #66 -Réussir le premier chapitre d’un roman https://licares.fr/podcast/premier-chapitre-roman/ https://licares.fr/podcast/premier-chapitre-roman/#respond Thu, 22 Oct 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2186 Voici les 2 éléments à ne surtout pas omettre du premier chapitre de ton roman pour que celui-ci soit réussi !

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Premier chapitre d'un livre

Le premier chapitre de ton roman est crucial

Un lecteur qui se pose la question de sa prochaine lecture va faire son choix selon plusieurs critères :

la couverture, le titre, la 4e de couverture et les premières lignes du livre.

Mais par extension, il ne va continuer sa lecture que s’il arrive à rentrer dans l’histoire. Et le premier chapitre est ce moment de connexion qui doit se réaliser entre lui et ton texte.

Un premier chapitre doit contenir les éléments qui te permettent d’atteindre deux objectifs :

  • Faire bonne impression, pour que le lecteur continue sa lecture.
  • Donner les informations essentielles pour qu’il se repère dans ce nouveau monde.

1. Un premier chapitre visuel

Afin qu’il donne envie au lecteur de poursuivre sa lecteur, le premier chapitre doit être intriguant, mystérieux, mais très clair.

Le lecteur doit comprendre là où il se trouve et à qui il a affaire.

Quand on parle de la connexion du lecteur à l’histoire, elle va se faire en grande partie par le lien d’empathie qu’il va ressentir envers un personnage. Aussi il est important qu’il cerne qui il est – dans les grandes lignes – dès ce premier chapitre.

Le lecteur doit savoir là où il se trouve, à quelle époque, et qui il suit.

Ne confonds pas la création de suspens et la désorientation. Le lecteur ne persévèrera pas s’il est trop longtemps dans la confusion.

Afin de trouver ce bon équilibre, nous t’encourageons à être très visuel dans tes premières scènes. Imagine un cadre et rends-le clair pour le lecteur. Que voit-il ? Qui suit-il ?

2. Mais ne pas vouloir tout dire d’un coup

Mais attention, l’écueil inverse est à proscrire.

Pour rester mystérieux et intriguant, tu ne dois pas tout révéler dès les premières pages.

Dis-en assez sans en dire trop : évite les descriptions de mise en place ou de présentation de ton monde, de l’historique de tes personnages.

Evite tout ce qui serait de l’ordre du cours ou de la présentation et qui sont autant de détails que le lecteur n’a pas besoin de connaître à ce moment-là pour suivre ton personnage et comprendre ce qu’il est en train de faire.

3. Ne pas rester bloquer sur son premier chapitre

En référence au premier chapitre, Stephen King disait qu’une fois le premier jet terminé, souvent le premier chapitre était bon à mettre à la poubelle et que le roman commençait vraiment au chapitre 2.

C’est assez pertinent dans le sens où le premier chapitre est un moment où nous sommes encore hésitants. Nous cherchons notre voix, nous mettons beaucoup d’enjeu pour ne pas se rater sur ce qui est une partie tellement importante du livre.

Si tous les premiers chapitres ne seront pas à mettre à la corbeille, il n’en reste pas moins important de ne pas bloquer dès le premier chapitre. Rappelle-toi que le premier jet est le moment de mettre toutes tes idées sur le papier. Tu pourras toujours revenir sur ce premier chapitre plus tard, avec l’œil neuf d’un roman fini.

C’est l’occasion aussi de distiller des petits cailloux pour ton lecteur qui présagent déjà de la fin, ou en tout cas de ton message à travers ce livre. Pour qu’une fois le roman fini, il découvre que tu avais déjà annoncé certaines choses à son insu dès le début. Je te renvoie à notre épisode sur la technique du foreshadowing qui va plus en détail sur ce processus.

Les grands points de la conversation :

– Ce que le suspens n’est pas
– Distiller son intention littéraire
– 2 qualités à un premier chapitre de roman
– La connexion avec le personnage

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Ep #47 – 5 erreurs à ne plus commettre en fantasy https://licares.fr/podcast/5-erreurs-fantasy/ https://licares.fr/podcast/5-erreurs-fantasy/#respond Thu, 11 Jun 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=1937 Tu veux écrire de la fantasy ? Voici 5 conseils pour éviter les erreurs de débutant quand tu te lanceras dans ton projet de roman !

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Écoutez l’épisode :

Il faut distiller l’historique du monde que l’on a créé tout au long du roman et surtout pas le plaquer sur les premiers chapitres.

LUCIE CASTEL
Ecrire en fantasy

La fantasy ou le plaisir d’imaginer un nouveau monde

La fantasy est un genre particulièrement stimulant car il n’est pas soumis aux limites et aux lois de notre monde physique réel.

1) Ne pas rendre la structure de son monde invraisemblable

En fantasy vous êtes le maître de votre monde. Si vous voulez créez un monde plat, posé sur le dos de trois éléphants eux-mêmes en équilibre sur une tortue, nul ne peut brimer votre imagination.

Gardez cependant cela en tête : il faut que le lecteur puisse se laisser convaincre par l’illusion que ce monde existe.

Il faut que les personnages qui évoluent dans ce monde imaginaire aient des réactions normales, cohérentes pour ce monde tel que nous l’avons décrit. Ainsi le lecteur pourra se dire « dans le cadre de ma lecture, j’y crois. »

2) S’assurer de la cohérence de son monde

La vraisemblance du monde que l’on crée est intimement lié à la cohérence que l’on va mettre en place. Il faut que vous appliquiez les règles que vous avez décrites pour votre monde. Il ne faut jamais que le lecteur se demande s’il est normal qu’un personnage puisse faire telle ou telle chose.

3) Ne pas perdre le lecteur dans le vocabulaire inventé

Attention à ne pas surmultiplier les mots inventés, surtout au début du livre. Cela aurait pour effet d’apporter une grande confusion au lecteur et de rompre l’immersion dans l’histoire. Le lecteur de ne devrait pas avoir à lire votre histoire avec un glossaire à portée de main. Les mots inventés devraient être juste assez nombreux et employés de telle façon à ce qu’ils s’en souviennent et repèrent de suite à quoi ils font référence.

Le test ultime quand on invente des mots, c’est de les prononcer à voix haute. Il faut que votre lecteur soit en capacité de les prononcer à haute voix avec une grande facilité. Sinon, il les repérera peut-être dans le texte mais vous perdez l’opportunité que ces mots passent à la postérité.

4) Ne pas multiplier les descriptions

En créant un univers de toute pièce, il devient nécessaire de le décrire au lecteur de telle façon à ce qu’il puisse s’y immerger et en comprendre tous les rouages qui diffèrent de notre monde. Vient alors la nécessité d’être subtil et pointu : trop de description, tue la description. Dans une société formatée à la consommation des images et à une cadence soutenue d’action, nous ne pouvons vous conseiller que d’être attentif à ne pas tomber dans l’exposition de votre monde sur un voire des chapitres entiers.

Cela ne veut absolument pas dire que les descriptions sont à bannir ! Il importe juste qu’elles concises, dynamiques et pertinentes là où elles sont placées.

Une astuce pour donner au lecteur la profusion de détails qui lui est nécessaire pour bien comprendre le nouveau monde dans lequel il évolue : alterner paragraphes de description et informations données dans les dialogues.

5) Ne pas rater son incipit

Ce dernier conseil découle du précédent. Attention à ne pas ouvrir votre livre par la description de votre monde, à moins de le faire d’une manière qui va vraiment piquer la curiosité du lecteur.

N’oubliez pas que l’incipit, le début de votre roman, a un rôle précis et primordial : il doit donner envie au lecteur de s’engager dans la lecture.

Aussi, ne décrivez pas votre monde sur le premier chapitre, n’en faites pas non plus l’historique. Ce n’est pas parce que votre roman se situe dans un univers imaginaire que vous pouvez faire l’impasse sur le côté accrocheur de votre début.

Réécoutez l’épisode 45 du podcast : Comment réussir le début de son roman (l’incipit) ?

Les grands points de la conversation :

– Ce qui caractérise la fantasy
– Comment rendre son univers vraisemblable
– Le roman reste-t-il cohérent ?
– Se faire violence sur les descriptions
– Pourquoi l’incipit est encore plus délicat en fantasy

Écoutez l’épisode :

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Ep #45 – Comment réussir le début du roman (l’incipit) https://licares.fr/podcast/reussir-incipit-roman/ https://licares.fr/podcast/reussir-incipit-roman/#comments Thu, 28 May 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=1919 Il est tellement important de réussir le début de son roman, l'incipit ! Vous n'aurez qu'une seule occasion de faire bonne impression auprès du lecteur.

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Écoutez l’épisode :

Le début de ton roman doit être fluide, efficace, simple pour qu’un lecteur crevé dans un environnement bruyant puisse piger tout de suite là où il se trouve !

LUCIE CASTEL
Début de roman

Il faut absolument réussir le début de son roman

Dans un contexte où le lecteur a l’embarras du choix quand il flâne dans les rayons des librairies, chaque livre n’a que quelques secondes pour faire une bonne impression et espérer être feuilleté. La couverture et le titre sont évidemment les premiers critères de vente du livre. Vient ensuite la quatrième de couverture et son résumé. Mais les lecteurs sont nombreux à avoir besoin d’éléments supplémentaires pour se décider. Ils vont notamment ouvrir le livre et lire les premières lignes.

Le début du roman, la première ligne et par extension le premier paragraphe, est ce qu’on appelle l’incipit.

Les différents types d’incipit

Il y a de très nombreuses façons de commencer un roman, mais deux formes d’incipit sont les plus populaires :

  • 1) L’incipit statique ou dit descriptif
  • 2) L’incipit dynamique ou dit d’action

L’incipit descriptif va plonger le lecteur dans un environnement. Il pose une ambiance et un contexte. L’écueil à éviter est de partir sur une description trop longue qui découragerait le lecteur en recherche de l’intrigue.

A l’opposé, l’incipit d’action propulse le lecteur dans l’action dès la première ligne. C’est la forme de début de roman la plus prisée. Mais la difficulté est de trouver un bon équilibre pour donner quand même assez d’éléments de contexte au lecteur et qu’il ne soit pas perdu.

Tout est un jeu d’équilibre et de surprise.

Commencer l’incipit par un dialogue

Il est souvent déconseillé d’ouvrir son roman par des lignes de dialogue. La raison ? Cela demande de faire attention à ne pas perdre le lecteur en le laissant trop longtemps sans savoir qui sont les personnages qui parlent.

Toutefois, il ne faut surtout pas s’interdire de tenter le coup ! Tout est possible du moment qu’on s’assure que le lecteur sait rapidement de qui il s’agit et de ne pas faire interagir plus de deux personnages.

Une note pour le fantastique

Toujours dans l’idée de ne pas perdre le lecteur mais de planter un décor qui l’intrigue et l’attire, les auteurs de littérature de l’imaginaire doivent être très vigilants à ne pas tomber dans l’écueil de décrire leur univers de manière pléthorique dès les premières pages ou d’utiliser de nombreux mots inventés par exemple.

Même si l’univers du livre est très différent de notre monde contemporain, il faut que le lecteur puisse établir des connexions et avoir des repères dans les premiers mots.

Comment écrire un bon début de roman ?

En résumé, un bon début de roman est simple, fluide et efficace.

Le conseil de Lucie Castel : imaginez-vous que le lecteur qui ouvre votre livre a passé une nuit blanche ou une journée de boulot horrible et qu’en plus il est dans un environnement bruyant. Vous devez n’avoir qu’un but : lui faciliter la vie !

Les grands points de la conversation :

– Pourquoi l’incipit est un outil marketing
– Les différents types d’incipit
– Les écueils à éviter
– Comment commencer par un dialogue
– Le cas particulier du fantastique

Écoutez l’épisode :

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