Archives des témoignage - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/temoignage/ La communauté des écrivains Wed, 09 Mar 2022 16:22:57 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des témoignage - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/temoignage/ 32 32 164327860 Rencontre avec l’auteur David Bry https://licares.fr/podcast/rencontre-david-bry/ https://licares.fr/podcast/rencontre-david-bry/#comments Thu, 10 Mar 2022 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3284 L'auteur David Bry donne ses meilleurs conseils et sa routine d'écriture à ses collègues écrivains dans une interview avec son éditeur.

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rencontre avec l'auteur David Bry

David Bry, auteur de littérature de l’imaginaire

Dans l’épisode de cette semaine, nous t’invitons à découvrir David Bry.

Auteur pour adultes et aussi pour la jeunesse, David Bry a écrit de nombreuses oeuvres de fantasy, d’anticipation et d’uchronie.

Il a publié plus de 8 romans, dont la trilogie La Seconde Chute d’Ervalon (2009, Mnémos), 2087 (2012, Black Book), Que passe l’hiver (2017, Éditions de l’Homme sans nom), Le Garçon & la ville qui ne souriait plus (2019, Éditions Lynks) et La Princesse au visage de nuit (2020, Éditions de l’Homme sans nom).

Grand dévoreur de livres, David commence très tôt à écrire ses premières histoires, passe aux pièces de théâtre, aux scénarios de jeux de rôle, et enfin retourne à ses premières amours : les romans.

Dimitri Pawlowski, fondateur des Éditions de l’Homme sans nom, lui pose 5 questions sur sa méthode d’auteur et son univers.

Deux conseils pour les jeunes auteurs

David identifie deux conseils qu’il aurait aimé recevoir à ses débuts et qu’il transmet volontiers.

  • Ne pas négliger la technique. Nous sommes heureux de l’entendre dire qu’un auteur peut beaucoup apprendre de ses pairs et des techniques de narratologie. Tu peux bien sûr avancer seul, par l’analyse de tes lectures et par le retour de bêta-lecteurs. Mais profite des conseils d’autres écrivains. Et forme-toi aux méthodes d’écriture pour gagner beaucoup de temps et éviter bien de la frustration.
  • Cultiver une discipline de travail. Tu penses que les écrivains publiés ont une facilité hors du commun pour écrire et rester concentré ? David se confie sur la difficulté qu’il peut ressentir régulièrement à trouver les mots. Ecrire n’est pas toujours facile, même pour un écrivain professionnel. Il faut s’entraîner jusqu’à développer une discipline de travail pour continuer à écrire même quand l’envie et la motivation baissent.

Les grands points de la conversation :

– Ecrire le plus souvent possible est le secret pour s’améliorer
– Savoir là où l’on veut emmener le lecteur avant de commencer à écrire
– Apprendre à écrire n’importe où, dans n’importe quelles conditions
– Tout métier peut se combiner à l’écriture si l’on organise ses priorités

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La fiche perso ultime

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Routine d’écriture : la journée type d’un écrivain https://licares.fr/podcast/routine-ecriture-ecrivain/ https://licares.fr/podcast/routine-ecriture-ecrivain/#respond Thu, 10 Dec 2020 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2329 Lucie Castel, auteure et formatrice, te présente sa routine d'écriture. Suis la journée type d'un écrivain à plein temps !

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routine d'écrivain

Le grand intérêt d’une routine d’écriture

La routine d’écriture de Lucie Castel

Au moment où paraît cet épisode du podcast Devenir écrivain, Lucie Castel partage ses journées entre son métier d’écrivain et son métier de formatrice à l’Institut des Carrières Littéraires.

Ses journées de travail commencent à 8h et se terminent aux alentours de 18h. Elle répartit généralement ses tâches de la façon suivante : l’écriture le matin, LICARES et la formation Devenir écrivain l’après-midi.

Par écriture, elle entend aussi bien l’écriture des chapitres à proprement parlé que le travail préparatoire ou la relecture et la correction.

Mais un planning n’est pas immuable tout au long de l’année. Au contraire, il vient s’adapter aux cycles de l’activité. Ainsi, quand son calendrier éditorial le requiert, elle planifie des journées entières pour l’écriture.

En moyenne, Lucie écrit 5 à 6 jours par semaine, entre 4 et 5 heures par jour.

Elle se donne un objectif de 2500 mots par jour, ce qui correspond pour elle à environ un chapitre.

Lucie commence sa première séance d’écriture à 8h avec la relecture du chapitre écrit la vieille. Elle fait des premières petites corrections et ajustements, puis se lance dans l’écriture du chapitre suivant. Une pause capuccino à 10h30 pour reprendre de l’énergie, et la voici repartit pour une seconde séance d’écriture jusqu’à 12h30 !

Une routine pour faire de l’écriture une priorité

Si tu as du mal à te mettre à écrire, si tu mets beaucoup de temps à rentrer dans ton texte, si ton roman n’avance pas comme tu veux, il est peut-être temps de tenter une routine d’écriture plus rigoureuse.

Tous les écrivains qui font de l’écriture leur métier ou l’un de leurs métiers n’ont guère le choix. Ils organisent leur semaine de manière à écrire régulièrement, entre 4 et 7 fois par semaine.

Non seulement, plus tu consacres de temps à l’écriture, plus tu avances dans ton texte, mais tu prends aussi l’habitude de tenir tes engagements envers toi-même. Tu procrastines de moins en moins et tu écris même quand la motivation vient te faire défaut.

Une routine d’écriture te permet de :

  • Jongler avec toutes obligations sans que l’écriture passe à la trappe.
  • Ne plus faire dépendre l’écriture de ta motivation sur le moment.

Une routine pour écrire plus

Le principe de la routine, au-delà de bloquer des plages horaires pour écrire dans ton planning de la semaine, est de créer une habitude. Tu veux développer des automatismes qui rendent l’action plus facile, presque automatique.

Quand on parle de « routine » d’écriture, il est ainsi question de la suite des tâches que l’on se donne pour se mettre dans le bon état esprit. Cet état d’esprit, c’est celui de la concentration optimum et de la meilleure créativité.

Une routine d’écriture adaptée à toi

routine écriture quotidienne

Lucie te présente sa routine d’écriture mais elle insiste sur le fait qu’il faut que tu testes ce qui fonctionne pour toi. En fonction de tes autres obligations, de ton rythme naturelle et tout simplement de ta personnalité.

Le rythme de Lucie dont l’écriture est le premier métier, qui partage sa vie avec son mari ses 5 chats Maine coon, sera forcément différent de celui d’une personne qui doit consacrer du temps dans sa journée pour un emploi salarié et des enfants.

Mais pour elle comme pour toi, tout est une question d’organisation, de compromis, et de ne jamais céder au perfectionnisme ou à l’opposé au fatalisme.

Pose-toi ces questions pour commencer à délimiter les contours de ta routine d’écriture hebdomadaire :

  • Quelle priorité veux-tu donner à l’écrire parmi tes autres priorités ?
  • Quel sera ton minimum syndical concernant le temps que tu vas dédier à l’écriture chaque jour ou chaque semaine ?
  • Sur quoi es-tu prêt à compromettre ? Sur quoi ne l’es-tu pas ?

Ton espace d’écriture : le ciment de ta routine

routine pour écrire

Un espace dédié à l’écriture

Lucie a la chance d’avoir pu s’aménager un bureau. C’est évidemment le meilleur scénario possible, même si certains auteurs disent ne jamais mieux travailler que dans des cafés et autres lieux à l’extérieur de leur domicile !

Si tu vas écrire chez toi, le bureau est le must. Le bureau, ou plus largement une pièce où tu peux t’isoler, te permet de décupler ta concentration. La séparation physique entre toi et tes proches, ou peut-être entre toi et la télévision, entre toi et la cuisine, te permet de minimiser les interruptions et les distractions.

Or la concentration, c’est le nerf de la guerre de l’écrivain. C’est son carburant pour être le plus efficace dans l’écriture de son roman.

Si tu n’as pas une pièce dans laquelle tu peux t’isoler, quels sont les autres espaces que tu pourrais occuper pour écrire ? As-tu pensé à des astuces pour limiter le bruit comme par exemple l’acquisition d’un casque anti-bruit ?

Y a-t-il certains horaires où tu peux utiliser ces espaces avec moins d’interruption ?

Encore une fois, ne cède pas au perfectionnisme ! Même si tu n’as pas l’endroit parfait pour écrire, quel espace peux-tu décider d’investir pour écrire ton roman ? Que vas-tu tester ?

Les écrivains sensoriels

Lucie insiste sur l’importance d’organiser ton espace de travail et de le décorer. Tu veux que ton espace d’écriture soit un véritable outil de productivité. Pour cela, il faut que tu détermines ce qui te motive le mieux et aide ta concentration.

Lucie est une auteure qu’on pourrait qualifier de sensorielle : elle ne travaille jamais aussi bien qu’entourer des objets et des éléments qui la font se sentir bien et représentent son univers esthétique.

Elle aime être entourée d’objets, ceux qui l’inspirent.

Pour les auteurs sensoriels comme Lucie, il s’agit de créer une ambiance. La lumière, les couleurs, les odeurs, tout contribue à la motiver et à lui donner envie de passer du temps à son bureau, peu importe la rigueur que demandera le travail d’écriture.

Quand Lucie passe la porte de son bureau, elle entre dans son univers, dans sa bulle. Elle est persuadée que quand notre environnement de travail nous rend heureux, l’écriture n’en est que plus fluide

Oui mais si tu n’as pas ton propre espace à décorer comme tu le veux ?

Y a-t-il quand même des choses que tu peux disposer autour de toi qui te réconforte et te font plaisir ? Des affiches ou un tableau avec des images peut-être ? Ou à défaut un fond d’écran et une playlist qui te donnent toujours de l’énergie ?

Les écrivains minimalistes

bureau écrivain

Ce que Lucie n’est pas, c’est un écrivain minimaliste quand il s’agit de son espace de travail.

A l’inverse des auteurs sensoriels, l’écrivain minimaliste ne peut se concentrer que s’il n’a rien ou presque rien où poser son regard. C’est l’image de la pièce blanche et du bureau où seul l’ordinateur a sa place.

Evidemment, tu peux placer le curseur plus ou moins du côté du dénuement total, mais l’idée est bien celle que tu ne veux pas faire un espace cocooning : tu ne travailles jamais aussi bien que dans un espace qui signale à ton cerveau « zone de travail, ici on bosse. »

Même s’ils te rappelaient l’univers de ton livre, les objets seraient une source de distraction dont tu préfères te passer.

Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix pour ton espace de travail !

Il y a celui qui te correspond et qui te permet d’être le plus inspiré et le plus efficace. N’hésite pas à faire des tests. Peut-être que l’aménagement d’un espace d’écriture plus à ton image tel que le décrit Lucie pourrait t’aider à te motiver.

L’importance des rituels pour l’écriture

Cerveau, c’est l’heure de se concentrer

Une routine d’écriture peut commencer avant que tu n’ouvres ton fichier Word ou Scrivener !

De la même façon que les routines matinales en 7 étapes sont sensées te donner plus d’énergie pour ta journée et te mettre dans un état d’esprit positif pour accomplir tes objectifs, que peux-tu faire pour guider ton cerveau vers plus de concentration, de productivité et de créativité ?

Ne cherche pas à faire compliquer ! Parfois, comme Lucie, il s’agit tout simplement de démarrer sa session d’écriture avec une bonne boisson chaude.

L’idée est d’envoyer à ton cerveau un signal. Tu lui donnes le top départ d’une séance de travail.

Les petits rituels pré-écriture doivent t’aider à tenir ton planning. Ils font barrage à la procrastination et ancrent tes séances d’écriture dans tes habitudes. Tu t’habitues à ce que ton capuccino précède l’écriture. Une fois que la tasse est dans tes mains, il est plus facile de dérouler la séquence que tu apprends à automatiser : tu t’assoies pour écrire.

Le cercle vertueux de la régularité

daily routine écrivain

L’expression « routine d’écriture » implique bien les notions de cadencement (faire une chose après l’autre) et de régularité (faire les choses le plus possible à la même heure, dans le même ordre).

Ce sont les deux composantes de la consolidation d’une habitude.

Lucie trouve ce cadencement apaisant. En ayant décidé à l’avance des tâches que l’on va accomplir et en répétant ces tâches dans le même ordre tous les jours, notre cerveau ne connait plus la fatigue de la décision. Nous pouvons profiter au maximum du moment présent.

Je te conseille dans la mesure du possible de choisir tes créneaux d’écriture à heures fixes. Que tu écrives 3, 4 ou 5 fois par semaine comme Lucie, tente si tu le peux d’écrire toujours à la même heure, pour la même durée.

Enfin, persévère. N’abandonne pas ta routine avant d’avoir essayé de la tenir pour au moins 3 semaines. Tu peux évidemment l’ajuster, c’est bien le principe de la tester, mais demande-toi bien à chaque fois si tes ajustements te permettra de mieux la tenir et d’écrire plus efficacement ou pas.

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daily routine écrivain

Les grands points de la conversation :

– A chacun sa routine !
– La puissance d’écrire tous les jours (ou 5 fois par semaine)
– Un espace qui te ressemble et te rend heureux
– La routine te permet d’être dans le présent
– Si tu culpabilises de passer du temps à écrire, fais un planning
– Travailler avec une vision à 3 mois

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Ep #67 – 4 erreurs d’un premier contrat d’édition https://licares.fr/podcast/premier-contrat-edition/ https://licares.fr/podcast/premier-contrat-edition/#respond Thu, 29 Oct 2020 07:55:25 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2195 4 erreurs commises lors de la signature de son premier contrat d'édition qui découlent toutes du même mal : le syndrome de l'imposteur !

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Femme qui tient son premier contrat d'édition

Retour sur un premier contrat d’édition

Dans cet épisode du podcast Devenir écrivain, Lucie t’explique ce qu’elle considère être les quatre erreurs qu’elle a commises lors de sa première collaboration avec un éditeur.

Publiée chez un petit éditeur canadien il y a plus de 10 ans, Lucie ne revient pas sur les manquements de son collaborateur, mais sur ce qu’elle juge avoir été les siens et qu’elle retrouve trop souvent chez les jeunes auteurs.

Toutes ces erreurs découlent d’un seul et même blocage psychologique : le syndrome de l’imposteur.

Quand l’auteur est persuadé qu’il n’est pas encore au niveau, quand il pense que décrocher son contrat est un coup de chance, quand il met un enjeu énorme derrière cette première publication : il fait des erreurs qui peuvent venir gâcher ce premier contrat d’édition.

1. L’éditeur ne te fait pas une faveur en te publiant

Le mythe de l’éditeur mécène

Pour la plupart des auteurs, signer son premier contrat d’édition, c’est l’aboutissement d’un rêve. C’est la récompense d’un dur labeur de longs mois, voire plusieurs années. C’est le début, enfin, de sa carrière d’écrivain.

Or, sachant le nombre de soumissions que reçoivent chaque jour les éditeurs et la compétitivité du marché, se voir proposer un contrat d’édition est souvent perçu comme gagner au loto. On a l’impression qu’il s’agit d’une question de chance plus qu’un résultat qu’on peut influencer.

Il est facile de penser que l’éditeur est tout puissant dans ce choix (puisqu’il le fait) et qu’il fait et défait les carrières des auteurs (puisque dans la conception de l’édition traditionnelle, c’est le contrat d’édition qui apporte la légitimité d’auteur).

Et là, c’est le début d’une relation avec l’éditeur qui n’est plus une relation partenariale d’égal à égal mais une relation déséquilibrée où l’auteur voue reconnaissance et service à l’éditeur.

Reconnaître l’éditeur comme un chef d’entreprise

Il est essentiel de sortir de cette illusion que l’éditeur te fait une faveur quand il choisit ton roman. S’il le choisit, c’est qu’il voit dans ton roman le potentiel pour qu’il se vende. C’est ton travail d’écriture qui conditionne ce choix.

Oui il y a une part de chance : l’éditeur doit prendre le temps d’étudier ta soumission et celle-ci doit s’aligner avec ce qu’il recherche pour sa ligne éditoriale au moment où il en prend connaissance.

Mais l’éditeur n’est pas un mécène. Il dirige une entreprise qui vend des livres. Quand il choisit ton livre, il fait un pari sur sa capacité à le vendre. Il prend un risque commercial. Tu peux certes être reconnaissant qu’il prenne ce risque (nous ne te disons pas de prendre de haut tes collaborateurs ;)), mais sois conscient qu’il s’agit de son métier. Le commerce est la pratique de la mesure et de la gestion des risques.

Ce n’est pas à l’auteur qu’incombe le succès commercial du livre

L’éditeur distribue et vend ton livre. En ce sens, une fois que tu as fait ta part du marché, c’est-à-dire que tu lui as proposé un livre de qualité professionnelle et que tu as travaillé en bonne entente avec lui à la correction de ton texte, il est le garant du succès commercial de ton livre.

Nous l’avons dit à plusieurs reprises, il n’y a pas de formule magique pour s’assurer qu’un livre soit un best-seller. Ton éditeur n’est pas forcément en faute qui le livre ne marche pas. Il peut avoir fait tout son possible pour porter ton manuscrit, mais que la tendance lui soit défavorable.

Quand bien même, c’est à lui qu’incombe la tâche de le promouvoir. Toi auteur ne peux jamais être tenu responsable d’un échec commercial avec un produit professionnel. N’endosse jamais cette responsabilité.

2. Lis toujours ton contrat et sache que tout est négociable

La deuxième erreur de débutante de Lucie a été de ne pas lire dans le détail son premier contrat d’édition et de ne pas chercher le conseil d’un professionnel du droit pour s’assurer qu’il était en règle.

Dans un autre épisode, Lucie expliquait qu’elle a ainsi manqué des clauses d’un contrat à compte d’auteur qui étaient insérées dans ce qui devait être un contrat à compte d’éditeur.

Attention, comme l’a fait le premier éditeur de Lucie, tu t’entendras peut-être dire qu’on te fait signer un « contrat type ». Certes, il peut s’agir d’un contrat que cet éditeur fait signer à tous ses auteurs. Ou d’un contrat qui ressemble à de nombreux contrats que d’autres maisons d’édition font signer.

Mais d’un point de vue légal, le contrat type d’édition n’existe pas. Chaque contrat peut avoir des clauses différentes. Aussi, il est essentiel que tu prennes le temps de les lire, que tu en comprennes chaque ligne et ses implications. Prends conseil auprès de tes collègues auteurs mais surtout d’un avocat spécialisé.

Enfin, sache que tout est toujours négociable dans un contrat. En tant qu’auteur qui débute, tu n’as bien sûr pas les arguments de nombre de ventes et de popularité qui te mettent dans une position de force pour faire passer tous les termes que tu désires.

Mais cela ne veut pas dire que tu dois tout accepter si tu ne le souhaites pas. Communique avec ton éditeur, fais-lui part de tes réflexions et ne pars pas du principe que les choses sont figées par la coutume même s’il prétendrait le contraire.

3. Pose toutes tes questions !

Ne te mets jamais en tête que tu dois être le plus effacé possible face à l’éditeur pour qu’il t’apprécie.

Tu as face à toi un professionnel avec qui tu te lies pour une relation contractuelle. Poser des questions, être rassuré, savoir exactement ce qui t’attend pour ton livre : rien de cela ne devrait irriter ou braquer ton interlocuteur.

Ne laisse pas ton syndrome de l’imposteur te mettre en difficulté. Plus tu auras toutes les informations dont tu penses avoir besoin, meilleure sera votre relation et ta capacité à anticiper ce que tu dois faire dans les temps.

Tant que tu communiques dans le respect, la politesse et selon les canaux que vous avez convenu ensemble (mail, téléphone…), tu n’as pas à avoir peur de déranger ton éditeur. Il est ton interlocuteur dans votre relation de travail.

Comment peux-tu apprendre si tu ne poses pas de questions ? C’est comme ça que tu passeras de débutant à auteur qui a de la bouteille. C’est à travers l’expérience professionnelle et humaine de ton éditeur que tu avanceras.

4. Ton premier contrat ne présage rien des suivants

Après son premier contrat d’édition qui a donné lieu à une mauvaise expérience, Lucie craignait pour la suite. Comment rebondir quand le premier contrat s’est mal passé ? Est-ce qu’une mauvaise expérience – surtout la première – plombe une carrière ?

Heureusement, il n’en est rien.

Ton premier contrat d’édition ne présagera rien des suivants. Ce n’est pas parce que les choses ne se dérouleraient pas comme prévu que tu serais blacklisté par les éditeurs et que tu serais bloqué ensuite.

Il te faudra à nouveau proposer un roman de qualité professionnelle qui intéressera un éditeur.

Mieux, si tu as des antécédents de vente corrects voire bons, tu auras des arguments supplémentaires pour séduire les éditeurs. Si ce n’est pas le cas, l’éditeur va quand même considérer d’abord le produit que tu lui proposes et s’il pense pouvoir le vendre.

La relation de collaboration avec un éditeur est finalement semblable à la plupart des collaborations professionnelles. La part de relation humaine est très importante. Pour que les choses se passent bien, il faut une bonne communication et venir avec l’intention d’être à l’égal de son collaborateur, tant en professionnalisme qu’en respect de ses obligations contractuelles.

Les grands points de la conversation :

– Le syndrome de l’imposteur qui te fait accepter n’importe quoi
– L’éditeur n’est pas ton copain
– La part de mérite qui revient à l’auteur
– Un premier contrat d’édition n’est qu’un début

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Ep #30 – Appel au soutien entre auteurs https://licares.fr/podcast/soutien-auteurs/ https://licares.fr/podcast/soutien-auteurs/#respond Thu, 13 Feb 2020 07:00:00 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1784 Et pourquoi pas un coup de voix cette semaine dans le podcast avec un appel à moins de médisance et plus de soutien et de bienveillance entre auteurs ?

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Et si on se regardait son nombril avant de bitcher sur les autres ?

FLEUR HANA
Le soutien entre auteurs

Sortir de la cours de récré

Fleur Hana prend le micro du podcast pour faire un appel à la bienveillance dans le milieu des auteurs.

Dans un milieu si concurrentiel où l’information passe difficilement et où il est compliqué de se connecter et de se connaître entre auteurs, il peut être facile de se laisser entraîner au commérage, voire à la médisance. Et il est possible aussi d’en faire les frais.

Le soutien entre auteurs

Une posture professionnelle est une posture d’humilité et de neutralité. Mais dans un milieu artistique où les auteurs sont naturellement tellement investis dans leur oeuvre, combiné à l’illusion souvent prédominante que l’un prend la place de l’autre tant chez les éditeurs que chez les lecteurs, il est facile de déraper.

Aussi, n’oubliez jamais de vous recentrer sur vous et sur votre art. N’oubliez pas non plus que le discours des uns n’est que le reflet de leurs propres incertitudes et de leurs propres doutes. S’il vous blesse démesurément, interrogez-vous sur les failles et les blessures qu’il touche en vous et comment vous pouvez travailler à les combler.

Il est temps de se serrer les coudes

Œuvrons tous et toutes à rendre le milieu des auteurs plus convivial, plus communautaire, en privilégiant l’entraide et la retenue. Un peu de soutien nous fera tous avancer.

Votre nouveau mantra selon Fleur : on ne devrait pas consacrer plus de 5 minutes à quelque chose qui n’aura plus d’importance dans 5 ans.

Retrouvez Fleur Hana :

Les grands points de la conversation :

– Pourquoi il faut venir accompagner
– Les stratégies de communication
– Anecdotes d’auteur
– La prise en charge de vos frais en salon

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Vous retrouverez les quatre étapes fondamentales pour faire évoluer votre écriture vers son niveau professionnel !

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