Archives des identité - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/identite/ La communauté des écrivains Fri, 31 Dec 2021 15:12:27 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.2 https://licares.fr/podcast/wp-content/uploads/2019/07/cropped-favicon-32x32.png Archives des identité - Devenir Écrivain https://licares.fr/podcast/tag/identite/ 32 32 164327860 5 stratégies pour choisir son nom d’auteur https://licares.fr/podcast/5-strategies-pour-choisir-nom-dauteur/ https://licares.fr/podcast/5-strategies-pour-choisir-nom-dauteur/#respond Thu, 30 Dec 2021 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=3184 Faut-il être stratégique quand on choisit son nom d'auteur ? Déterminons si le nom de plume a une influence sur les ventes de ton livre.

L’article 5 stratégies pour choisir son nom d’auteur est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
Écoutez l’épisode :
stratégie et nom d'auteur

Le rapport entre nom d’auteur et vente de ton roman

Lorsque tu publies ton livre, tu as le choix entre garder ton nom civil ou prendre un nom d’emprunt. Ce nom d’auteur est appelé un pseudonyme ou un nom de plume.

Tes lecteurs n’auront jamais à savoir qu’il ne s’agit pas de ton vrai nom. Ce nom est le pilier de ton identité d’auteur telle que tu la présentes au monde. Il participe de la relation que tu établis avec ton lecteur.

Mais a-t-il un rôle marketing ?

Le nom d’auteur a-t-il un rôle stratégique dans la vente de tes livres ?

C’est la question à laquelle nous répondons dans cet épisode.

1. L’importance du nom d’auteur pour les lecteurs

Il n’y a aucune preuve que le nom d’auteur joue un rôle dans la vente du livre.

Tu peux être rassuré si tu avais peur de faire un mauvais choix ! Il n’y a pas de modèle à suivre, et cela vaut pour tous les genres littéraires.

Il est important de choisir un nom d’auteur avec lequel tu seras à l’aise, un nom que tu peux pleinement assumer et promouvoir.

Les premiers éléments de la vente du livre sont :

  • La couverture (qui doit être conforme aux tendances du genre du roman) ;
  • Le titre (qui doit, lui aussi, renseigner tout de suite sur le genre) ;
  • La 4e de couverture (et la fiche produit pour la vente en ligne).

Le nom d’auteur n’interpellera qu’un petit nombre de lecteurs, d’une façon totalement imprévisible.

2. Choisir un nom d’auteur anglo-saxon ?

Pour certains segments du marché dominés par les anglo-saxons, des auteurs ont pu choisir de prendre un nom à consonance américaine. Leur postulat : les lecteurs favorisent les romans écrits par les auteurs anglo-saxons.

C’est un raisonnement qui a même été encouragé par certains éditeurs en littérature de l’imaginaire.

Attention à ne pas faire un raccourci erroné : la domination du marché par des auteurs américains dans les segments concernés a longtemps été accentuée par des éditeurs qui préféraient traduire des livres top de vente aux Etats-Unis, plutôt que de signer de nouveaux auteurs francophones.

Cette pratique, combinée à quelques grands succès américains chaque année, à la fois livresques et cinématographiques, biaise l’interprétation du marché.

Une fois encore, il n’y a pas de preuve tangible qu’un nom d’auteur à consonance américaine sera un levier dans le choix d’achat des lecteurs. De plus, les éditeurs rouvrent leurs portes plus massivement aux auteurs francophones.

N’oublie pas que tu endosses une identité sur laquelle on pourra t’interroger. Tes lecteurs n’auront sûrement pas un jugement négatif sur le fait que ton nom est anglo-saxon. Mais il faut que tu sois prêt à ce qu’ils pensent tous au premier abord que tu n’es pas francophone et qu’ils t’interrogent à ce sujet.

3. Choisir un nom de femme ou un nom d’homme ?

Dans des segments du marché dominés par des hommes ou par des femmes, est-ce que prendre un nom de femme ou un nom d’homme joue sur les ventes ?

Il n’y a, une fois encore, pas de preuve d’une relation de cause à effet entre le genre du nom d’auteur et le choix d’achat des lecteurs.

Pendant des siècles, de très nombreuses femmes ont écrit sous des noms d’emprunt masculins pour éviter les préjugés et la discrimination d’une société savante dominée par les hommes et faite pour eux. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Certains préjugés ont la vie dure, notamment dans des genres comme la SF ou l’Heroic Fantasy, perçus comme très masculins. Mais les mentalités changent. Les lectrices sont de plus en plus nombreuses, ainsi que les autrices.

Si tu es une femme, je t’encourage à ne pas partir du principe que les lecteurs te bouderont si ton nom d’auteur est féminin. Tu ne veux pas une relation avec eux basée sur la peur et le préjugé. Ceux qui auraient un problème avec une femme écrivain méritent-ils vraiment d’être tes lecteurs ?

De même, si tu es un homme qui écrit dans un genre où les autrices et lectrices sont surreprésentées, à savoir la romance, je t’encourage à ne prendre un nom féminin que si tu souhaites explorer une identité féminine et pas dans une démarche stratégique. Oui, tu subiras les préjugés de certaines lectrices qui souhaitent rester dans l’entre-soi féminin. Mais veux-tu qu’elles soient tes lectrices ?

4. L’importance du nom d’auteur pour les éditeurs

Le nom de plume n’est pas un critère de sélection de ton roman lorsque tu l’envoies aux éditeurs. 

D’ailleurs tu peux soumettre un roman avec ton nom civil et ensuite décider de prendre un nom de plume.

L’éditeur préférera connaître ton nom de plume à la signature de ton contrat ou peu après. Son objectif est de pouvoir parler de ton roman le plus vite possible aux équipes commerciales une fois qu’il t’a signé.

Mais il peut y avoir des exceptions. Tant que la maquette n’est pas finalisée et le livre envoyé à l’imprimeur, un changement est possible. N’hésite pas à en parler avec lui si tu hésites, il pourra te conseiller.

Si tu as déjà publié dans un genre très différent du roman que tu lui proposes (un genre pour lequel les lectorats ne se croisent pas), il te conseillera sûrement de changer de nom d’auteur.
Ceci pour plus de lisibilité marketing.

Mieux vaut d’ailleurs lui soumettre le roman directement avec un nouveau nom pour t’éviter des éditeurs qui auraient des préjugés sur d’autres genres, en particulier si tu veux publier en littérature généraliste. Au moins, bien sûr, de pouvoir présenter des antécédents de vente intéressants qui seront un argument à ta signature.

5. Nom d’auteur et branding

Alors, le nom d’auteur n’a aucune importance ? Tu peux choisir tout ce que tu veux sans conséquence ?

Je peux quand même te donner quelques conseils pour t’aider dans ton choix. Le nom d’auteur fait partie de ton image de marque, ton branding. Je t’encourage à le penser comme une marque.

  • Attention aux homonymes : tu ne veux pas qu’il y ait dix autres auteurs qui s’appellent comme toi, surtout pas dans le genre dans lequel tu écris.
  • Démarque-toi si possible : tu veux qu’on puisse te trouver facilement quand on fait une recherche sur Google ou sur les réseaux sociaux. Prends garde aux combinaisons de noms trop ordinaires, aux noms trop compliqués à écrire et aux homonymes.
  • Pense comme une marque : tu veux que la sonorité soit agréable, mémorable et pas trop compliquée. 
  • Pense à l’écosystème de tes réseaux : tu vas certainement te créer une adresse email avec ce nom, faire un site web avec le nom comme URL, créer un compte sur les réseaux sociaux. Le nom que tu convoites est-il disponible sur tous ces supports ? Ou une variante ?
  • Pense clarté et simplicité : favorise le bouche à oreille en choisissant un nom qui se prononce et se mémorise facilement. Demande à tes proches de prononcer le nom et comment ils l’épelleraient instinctivement.

Les grands points de la conversation :

– Le nom d’auteur n’est pas un élément marketing pertinent
– Les lecteurs et les éditeurs ne lui portent pas un grand intérêt
– Le genre et l’origine du nom sont des éléments de ton identité d’auteur
– Le nom est comme une marque que tu t’appropries

Écoutez l’épisode :

La fiche perso ultime

Votre bonus :

Téléchargez gratuitement notre fiche de personnage : La Fiche de personnage
En format Doc ou Odt, elle est la fiche la plus complète pour construire un personnage mémorable.

Cet épisode vous a plu ?

Ne manquez pas le prochain épisode en vous abonnant à notre podcast sur votre plateforme préférée !
Laissez-nous un commentaire sur Itunes pour nous faire part de votre expérience et pour nous aider à faire connaître notre émission !

Apple podcasts
Spotify
Deezer
Castbox

L’article 5 stratégies pour choisir son nom d’auteur est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
https://licares.fr/podcast/5-strategies-pour-choisir-nom-dauteur/feed/ 0 3184
Ep #84 – Y a-t-il une hiérarchie dans les sous-genres du roman ? https://licares.fr/podcast/sous-genres-roman-hierarchie/ https://licares.fr/podcast/sous-genres-roman-hierarchie/#comments Thu, 25 Feb 2021 07:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2623 La littérature blanche est-elle plus noble que les sous-genres du roman ? Faisons la chasse au syndrome de l'imposteur des auteurs de genre !

L’article Ep #84 – Y a-t-il une hiérarchie dans les sous-genres du roman ? est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
Écoutez l’épisode :
différents genres littéraires hiérarchie

Les sous-genres du roman sont-ils tous égaux ?

As-tu un a priori sur certains sous-genres de roman ou sur les publications de certains éditeurs ? As-tu tendance à dénigrer la romance ou peut-être la science-fiction ? Bref, à établir une hiérarchie entre les genres.

Si c’est le cas, demande-toi si tu perpétues une idée qui t’es restée depuis le collège. A savoir, que les auteurs classiques et la littérature généraliste sont au-dessus du lot. Ou si c’est bien ta propre conclusion suite à la lecture de nombreux romans de genre qui t’ont déçu.

La hiérarchie entre les genres n’est pas nouvelle et les clichés sur la littérature de genre ont la vie dure.

Et si l’on remettait en question une bonne fois pour toute la pertinence de prendre le genre littéraire comme critère de qualité d’un roman ?

La genèse de la littérature blanche

La littérature blanche vs la littérature noire

Partons pour la seconde moitié du XIXe siècle et la popularisation des histoires de crime et de mystère.

Si les histoires policières, les récits fantastiques ou les épopées amoureuses sont bien sûr antérieures à ce repère temporel, c’est bien dans la seconde moitié du XIXe siècle que se cristallise une dichotomie de vocabulaire.

D’un côté se trouve la littérature des élites, une littérature sérieuse et prescriptive, et de l’autre une littérature populaire qui met en scène des enquêtes policières selon un schéma narratif qui se répète d’une œuvre à l’autre.

C’est la naissance du roman policier tel que nous le connaissons aujourd’hui, vendu dans des collections dites noires. Par opposition, la littérature généraliste devient la littérature blanche.

En 1911, Gallimard consacre l’expression en créant la Collection blanche dont le prestige n’a jamais fléchi.

Une hiérarchie des classes en arrière plan

Le débat sur la valeur et la qualité littéraire des différents genres est ancré dans la fracture sociale et la méfiance envers les classes populaires.

En 2021, un discours collectif de mépris sur certains genres littéraires persiste. En contrepartie, la littérature généraliste est mise sur un piédestal. C’est un héritage direct de cette scission entre littérature savante et littérature populaire du XIXe siècle.

Les élites défendent l’idée que la littérature doit élever l’âme, s’inscrire dans la quête du Beau mais aussi de l’érudition. Les autorités rajoutent la dimension morale, craignant des textes qui pourraient pervertir le peuple… et créer l’agitation.

Le professeur de littérature française Jacques Migozzi, dans son article « Littérature(s) populaire(s) : un objet protéiforme« , publié dans La Revue Hermès de février 2005, le résume de la manière suivante.

La condamnation des « mauvais genres », qui construisent leur succès sur des ressorts troubles : passion, déraison, sexe, effroi…, trahit en fait l’inquiétude sinon la répulsion des élites, dans la société moderne née de la grande fracture révolutionnaire, face aux conséquences politiques, sociales et culturelles de la démocratie, et notamment l’avènement irrésistible d’un large lectorat « illettré » au cœur de l’espace public grâce à la « révolution silencieuse » de l’alphabétisation de masse.

Jacques Migozzi, « Littérature(s) populaire(s) : un objet protéiforme » in Hermès, février 2005.

Que reproche-t-on aux sous-genres du roman ?

L’antagonisme entre polar et littérature blanche s’est vite étendu aux autres sous-genres du roman.

La romance en particulier est la risée d’un certain type de lecteurs qui la targuent de sous-littérature.

Si la composante « littérature populaire » est toujours à garder dans un coin de notre tête, quels sont les reproches plus directs que les défenseurs de la « vraie », de la « bonne » littérature font à la littérature de genre ?

  1. Pas assez de recherche sur le texte, un auteur qui écrit mal, qui n’écrit pas comme un écrivain de blanche qui lui réfléchit chaque mot et qui sublime la langue française. Qui donne vraiment part égale à l’histoire et au travail sur le texte.
  2. Des histoires qui divertissent mais n’apprennent rien au lecteur. Qui suivent des schémas narratifs pré-machés, mais donc qui forcément sont toutes les mêmes et sont faciles à écrire.

Le genre n’est pas gage de qualité

Pour peu que l’on prenne le temps de lire un panel suffisant de livres des sous-genres du roman, on constatera facilement que ce premier rapproche est sans fondement.

Il y a des plumes exceptionnelles en littérature de genre, comme il y a des plumes exceptionnelles en littérature généraliste. Certaines plumes sont plus consensuelles et plus modestes en littérature de genre, et d’autres ne font pas les gros titres en littérature blanche.

Il est intéressant de prendre en compte le facteur commercial : la littérature généraliste représente plus de 50% des ventes du roman adulte. Les auteurs de blanche auront toujours cette distinction supplémentaire qu’ils ont le plus large public. De même, les prix littéraires de littérature blanche auront la plus grande renommée, surtout les prix qui sont déjà illustres.

Le schéma narratif ne fait pas toute l’œuvre

Les littératures de genre suivent des codes. Cela est indéniable : c’est tout le principe de la littérature de genre que de suivre un horizon d’attente du lecteur.

Il y a un caractère prévisible que n’a pas la littérature généraliste.

Mais ce parti-pris d’attributs qui se répètent d’une œuvre à l’autre rend-il pour autant les romans de genre plus faciles à écrire et moins recherchés ?

Je défie toute personne qui le pense d’écrire un roman policier ou un roman de science-fiction. Il n’est pas plus aisé de devoir composer avec une grille d’éléments que de partir sans repère. Cela dépend entièrement de ce que préfère l’auteur.

La littérature peut-elle divertir ?

Le débat entre bonne et mauvaise littérature, bons et mauvais genres, pose toujours la question de la fonction de la littérature.

On reproche à la littérature de genre de n’être là que pour divertir le lecteur, alors que la grande littérature l’instruit et l’élève. Cette pure fonction de divertissement et l’absence supposée d’un travail suffisant sur le texte la fait entrer dans le giron de la paralittérature.

La paralittérature rassemble tous les textes au statut littéraire incertain. Soit tout texte dont « l’ambition littéraire semble céder le pas au plaisir immédiat du lecteur ou à l’appât du gain » (petite définition Wiki).

Je ne prétends pas trancher à ta place ou à la place d’illustres universitaires, mais il est intéressant de te poser la question.

Et si le rôle de la littérature, en général, était avant tout de divertir ? Et surtout, et si la littérarité d’un texte n’était pas prédéterminée par le genre ou le facteur de divertissement ?

Syndrome de l’imposteur et sous-genres du roman

Si tu te surprends à minimiser ton livre parce que ce n’est « que de la romance », je t’invite vraiment à remettre en cause ces idées très arrêtées sur ce qui est la littérature pour te libérer du poids de devoir te conformer à quelque chose qui n’est pas l’histoire que tu veux écrire.

Tu es tout autant auteur si tu écris en littérature généraliste que si tu écris en littérature de genre.

C’est le travail, le temps, l’énergie et la passion que tu mets dans ton roman qui font de toi un auteur, et pas le choix du genre littéraire.

Pense à ton histoire que tu aimes, qui te fait sourire, qui te fais vibrer, et sois convaincu qu’elle vaut le coup d’être partagé.

Même si tu n’as pas un prix Goncourt ou un contrat avec Actes Sud, tu vas toucher des lecteurs, tu vas apporter des émotions et un voyage à tes lecteurs.

Les grands points de la conversation :

– La naissance de la littérature de genre
– Sous-genres du roman et lutte des classes
– La qualité littéraire d’un texte
– Les chiffres de la publication par genre
– La légitimité de la littérature blanche encore aujourd’hui

Bibliographie :

Marc ANGENOT, « Qu’est-ce que la paralittérature ? », dans Études littéraires, vol. 7,‎ avril 1974.

Loïc ARTIAGA (dir.), Le roman populaire en France (1836-1960). Des premiers feuilletons aux adaptations télévisuelles, Éditions Autrement, Paris, 2008.

Alain-Michel BOYER, Les Paralittératures, Armand Colin, 2008.

Jacques MIGOZZI, « Littérature(s) populaire(s) : un objet protéiforme », in Hermès, La Revue, 2005/2 (n° 42), pages 93 à 100.

Lise QUEFFÉLEC, Le Roman-feuilleton français au XIXe siècle, PUF, coll. « Que sais-je ? » no 2466, Paris, 1989.

Écoutez l’épisode :

La fiche perso ultime

Votre bonus :

Téléchargez gratuitement notre fiche de personnage : La Fiche de personnage
En format Doc ou Odt, elle est la fiche la plus complète pour construire un personnage mémorable.

Cet épisode vous a plu ?

Ne manquez pas le prochain épisode en vous abonnant à notre podcast sur votre plateforme préférée !
Laissez-nous un commentaire sur Itunes pour nous faire part de votre expérience et pour nous aider à faire connaître notre émission !

Apple podcasts
Spotify
Deezer
Castbox

L’article Ep #84 – Y a-t-il une hiérarchie dans les sous-genres du roman ? est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
https://licares.fr/podcast/sous-genres-roman-hierarchie/feed/ 2 2623
Faire le bilan de son année d’écriture | Devenir écrivain https://licares.fr/podcast/bilan-annee-ecriture/ https://licares.fr/podcast/bilan-annee-ecriture/#respond Thu, 31 Dec 2020 07:30:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2434 Faire le bilan de son année d'écriture : un exercice essentiel pour progresser dans sa carrière d'auteur. Je te dis comment procéder !

L’article Faire le bilan de son année d’écriture | Devenir écrivain est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
Écoutez l’épisode :
projet écriture de roman 2021

Où en es-tu de tes projets de roman ?

A l’heure où j’écris cet article, la nouvelle année est imminente. C’est un moment privilégié pour faire un pas de côté dans ton quotidien surchargé et tendu. Et si tu faisais le point sur tes projets de roman ? Pourquoi ne pas envisager de nouvelles idées pour améliorer ta routine d’écriture ?

Je sais. Pas envie de faire d’énièmes bonnes résolutions qu’on ne tiendra pas.

Mais ce que je te propose aujourd’hui, c’est plutôt un voyage dans ton passé, dans ton présent et dans ton futur, pour que tu aies la meilleure pleine conscience de tes habitudes et de tes envies. Comme Mr. Scrooge de Dickens (Un Chant de Noël), laissons trois esprits nous montrer ce qui a été, ce qui est et ce qui peut être.

Faire le bilan ton année d’écriture

Il s’agit d’un exercice essentiel pour progresser dans ton écriture et évoluer dans ta carrière d’écrivain.

Les questions à te poser

Munis-toi d’un carnet et d’un stylo. Faire ton bilan d’écriture consiste tout simplement à prendre le temps de répondre à ces questions :

  • Qu’as-tu écrit cette année qui vient de s’écouler ? As-tu fêté dignement tout ce que tu as accompli ?
  • T’es-tu donné un objectif précis ou as-tu simplement suivi tes envies créatives ?
  • As-tu atteint ton objectif ?
  • Et concernant ta régularité d’écriture ? Avais-tu un objectif clair pour ça aussi que tu peux évaluer, ou simplement l’idée que tu voulais dédier du temps à l’écriture ?
  • Quelles sont les choses que tu as faites pour travailler ton inspiration et chercher de nouvelles idées ? Combien de livres as-tu lu ?
  • D’après toi, quels ont été tes freins et tes blocages qui ont ralenti ton écriture ?

De la curiosité, pas de la honte !

Attention ! Je ne te fais pas te poser toutes ces questions pour que tu culpabilises et que tu te flagelles de n’avoir pas fait autant que tu l’aurais voulu ou de n’avoir pas tenu tes engagements envers toi-même.

Tu veux approcher l’année passée avec curiosité et compassion.

Tu veux comprendre ce qui t’a permis de réaliser tout ce que tu as fait, et ce qui t’a mis des bâtons dans les roues pour tout ce que tu n’as pas fait.

C’est tout l’intérêt de ce bilan : obtenir des données pour réajuster ta façon d’approcher ton travail d’écriture l’année suivante !

Tes projets pour l’année suivante

Ne nous arrêtons pas en si bon chemin ! Maintenant que tu as fait ton bilan d’écriture (de ce que tu as écrit et ce que tu n’as pas écrit en 2020), maintenant que tu as mis en lumière ce qui s’est passé dans ton environnement et surtout dans ta tête, allons plus loin.

Ce qui t’attend en 2021

  • Que veux-tu faire l’année prochaine ?
  • Quels sont le ou les projets d’écriture que tu veux entreprendre ? Quand veux-tu les avoir réalisés ?
  • Que peux-tu faire différemment cette année ?
  • Quels sont les changements que tu veux tester pour ta routine d’écriture ?

Je te propose de définir un projet et le plus précisément possible. Par exemple, finir le premier jet de ton manuscrit en cours pour telle date.

De cet objectif, déduis la façon dont il faudra que tu t’organises pour écrire si tu veux tenir ton engagement.

écrire un livre en 2021

Mes conseils pour tenir ton objectif

Voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de ton côté d’aller au bout de ce que tu veux accomplir en 2021.

Un projet à la fois :

Tout d’abord, concentre-toi sur un projet d’écriture à la fois. Tente de ne pas succomber aux sirènes des nombreuses idées et défis qui scintilleront dans ton horizon. Va jusqu’au bout d’un premier projet avant de te lancer dans un autre. C’est le meilleur moyen de ne plus avoir que des romans que l’on commence et que l’on ne finit pas.

Une routine d’écriture progressive :

Si tu n’as pas de routine d’écriture, que tu écris de temps en temps quand l’envie te prend, je t’encourage à mettre plus de régularité dans ta passion. Donne-toi les moyens d’écrire ton roman dans l’année ! Attention, n’essaye pas forcément de passer de « j’écris de temps en temps le samedi soir » à « j’écris une heure par jour tous les jours de 5h à 6h du matin. » Je ne dis pas que c’est impossible. Mais tu a plus de chances de tenir ta routine en y allant progressivement. Et si tu t’engageais à écrire 30 minutes par jour 4 fois dans la semaine ?

Être coaché sur tes blocages :

Ton bilan d’écriture de l’année écoulée a dû te faire prendre conscience qu’un certain nombre de doutes, de peurs et de croyances, te ralentissent dans tes projets et tes ambitions. Ne reste plus seul avec tes doutes ! Il est si facile d’être complètement isolé quand on écrit. N’est-ce pas un art solitaire ? Et pourtant, tu ne seras que plus productif, que plus épanoui, si tu rejoins une communauté de personnes qui se passionnent pour l’écriture et qui pourront t’écouter et t’épauler. N’aie jamais peur de communiquer sur tes peurs. D’ailleurs, je t’encourage à aller plus loin dans cette démarche et à te faire accompagner par un coach en projets littéraires.

Le miracle du moment présent

Je te l’avais dit : comme Mr. Scrooge, nous faisons un voyage dans le passé, dans le futur, puis dans notre présent.

Pour bon nombre d’entre nous, 2020 a été le rappel que tout peut basculer autour de nous. Notre tranquillité quotidienne peut disparaitre brusquement.

Ce peut être la cause d’une immense angoisse de ne pas avoir pas fait certaines choses quand on le pouvait. En quelque sorte, nous vivons une nouvelle prise de conscience du temps qui passe et qui ne se répète jamais.

Les prochaines expériences qui s’offriront nous ne seront pas forcément moins épanouissantes, mais elles seront par définition différentes de celles que nous avons manquées.

Aussi, je te propose pour 2021 de t’attaquer à une habitude prédominante chez les auteurs qui ne les sert pas : la procrastination.

Rappelle-toi que le présent est le seul moment réel de la vie. Ce que tu as fait ou tu n’as pas fait dans le passé n’existe plus. Ce que tu feras dans le futur se résume pour l’instant seulement à ce que tu commences dans le moment présent.

Mets du sens dans ton présent et te repousse plus ces projets d’écriture qui te font vibrer.

Chaque moment présent compte, et le temps que tu consacres à ta passion sert et compte. Le temps que tu t’accordes pour toi et pour ta passion donne du sens à ta vie.

Formation devenir écrivain

LICARES : bilan 2020 et projets 2021 !

Ce n’est pas un bilan d’écriture à proprement parlé que nous pouvons te présenter, mais c’est tout de même avec joie que nous nous prêtons à l’exercice du point d’étape !

Notre bilan

En 2020, l’Institut des Carrières Littéraires (LICARES), c’est :

  • 95 élèves qui ont suivi notre formation Devenir écrivain : projet best-seller. Ils nous honorent d’un taux de satisfaction de 100% ! Devenir écrivain, c’est une méthode d’écriture qui marche et des élèves qui décrochent des contrats d’édition, cela malgré le marasme du marché du livre en 2020.
  • 52 épisodes de podcast supplémentaire et la satisfaction d’avoir trouvé un support qui plait aux auteurs.
  • 30 heures de conférences en direct sur notre page Facebook.
  • 52 publications de newsletter sur un sujet de l’écriture ou la publication.

Nos projets

En 2021, la formation Devenir écrivain : projet best-seller va gonfler sa partie pratique avec des classes virtuelles où les élèves ne poseront plus simplement des questions, mais écriront en direct lors de sessions de travaux dirigés.

Une nouvelle formation sera proposée à l’été, entièrement dédiée à l’autoédition. Parce que le métier d’auteur change et que de belles opportunités sont à saisir, LICARES t’accompagne dans ton projet de devenir un auteur indépendant ou un auteur hybride.

Merci d’avoir été avec nous cette année !

Je profite de cet article de bilan, au nom de toute l’équipe de LICARES, pour te remercier de ton écoute et de ton soutien.

Ta présence et tes retours ont rempli notre année 2020 de sens et de motivation.

Merci !

N’hésite pas à nous communiquer des sujets que tu souhaiterais que l’on aborde en podcast, en article ou en vidéo !

EPINGLE CET ARTCLE !

écrire un roman en 2021

Les grands points de la conversation :

– Tirer parti du solstice d’hiver !
– Apprendre à ne plus remettre au lendemain
– Le présent, seul vrai moment du réel
– Le bilan 2020 de l’Institut des carrières littéraires
– Nos projets de formation 2021

Écoutez l’épisode :

La fiche perso ultime

Votre bonus :

Téléchargez gratuitement notre fiche de personnage : La Fiche de personnage
En format Doc ou Odt, elle est la fiche la plus complète pour construire un personnage mémorable.

Cet épisode vous a plu ?

Ne manquez pas le prochain épisode en vous abonnant à notre podcast sur votre plateforme préférée !
Laissez-nous un commentaire sur Itunes pour nous faire part de votre expérience et pour nous aider à faire connaître notre émission !

Apple podcasts
Spotify
Deezer
Castbox

L’article Faire le bilan de son année d’écriture | Devenir écrivain est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
https://licares.fr/podcast/bilan-annee-ecriture/feed/ 0 2434
Ep #56 – Un auteur doit-il être présent sur les réseaux sociaux ? https://licares.fr/podcast/auteur-reseaux-sociaux/ https://licares.fr/podcast/auteur-reseaux-sociaux/#comments Thu, 13 Aug 2020 06:00:00 +0000 https://licares.fr/podcast/?p=2049 La présence sur les réseaux sociaux est-elle désormais indispensable pour un auteur ? Voici la stratégie en ligne recommandée aux écrivains.

L’article Ep #56 – Un auteur doit-il être présent sur les réseaux sociaux ? est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
Écoutez l’épisode :

On ne peut plus vraiment faire l’impasse sur les réseaux sociaux quand on est auteur et qu’on veut prendre une part active dans le développement de sa carrière.

LUCIE CASTEL
Ecrivain sur les réseaux sociaux

Les écrivains sur la Toile !

Assumer et affirmer son identité d’auteur, c’est désormais avoir une présence en ligne. La plupart des auteurs ont a minima une page Web où ils répertorient leur bibliographie et font l’annonce de leurs nouvelles sorties. Et ils sont de plus en plus nombreux à ouvrir des comptes dédiés à leur persona d’auteur sur les réseaux sociaux.

Peut-on faire carrière sans être présent du tout sur les réseaux sociaux ? Oui. C’est bien sûr possible, du moins pour l’édition traditionnelle.

Mais ne se coupe-t-on pas d’un formidable outil de promotion de ses romans si on fait l’impasse sur Facebook, Instagram et autre Twitter ?

Même si l’on est peu à l’aise avec la représentation de soi en ligne ou que l’on a un problème d’éthique par rapport à ces plateformes, y a-t-il des avantages certains à avoir une présence en ligne ?

C’est la réflexion que vous propose Lucie Castel dans cet épisode du podcast Devenir écrivain.

Exister en tant qu’auteur

Vivre avec son temps

Du moment où il y a promotion de notre oeuvre par un éditeur, notre nom circulera sur la Toile. En tant qu’artiste, en tant que personnalité publique, il y aura trace de nos échanges et de nos écrits sur Internet. Aussi, ce n’est pas parce qu’un écrivain ne voudra pas s’impliquer personnellement en ligne qu’il sera absent des réseaux sociaux. Il n’aura par contre pas d’espace pour répondre, pour témoigner ou pour interagir de manière plus informelle avec ses lecteurs.

Un auteur peut faire ce choix de l’anonymat et de la distance à son lecteur… s’il peut compter sur le fort soutien d’une maison d’édition qui va vraiment mettre les moyens pour le promouvoir et le diffuser. N’oubliez jamais qu’à l’échelle d’une carrière, vous signerez avec différents partenaires qui n’auront pas les mêmes pratiques de travail et qui s’impliqueront différemment pour votre promotion.

Surtout, les réseaux sociaux sont omniprésents dans notre société. Nous les utilisons tous à des degrés divers et nos lecteurs s’y évadent quotidiennement. En fait, les réseaux sociaux ont largement dépassé les sites Web et blogs dans le temps que nous leur consacrons. S’il faut interagir avec nos lecteurs là où ils se trouvent, force est de constater qu’ils sont sur les réseaux sociaux.

Interagir avec ses lecteurs

Où échangeons-nous avec nos lecteurs ?

  • En « réel » : dans les salons du livre, lors des dédicaces en librairie ; à chaque fois que nous sommes en représentation quelque part en tant qu’auteur.
  • En « virtuel » : sur les comptes de réseaux sociaux des éditeurs quand l’auteur publie traditionnellement et sur ses propres comptes d’auteur.

Bien que cela ne soit jamais une obligation, les éditeurs s’attendent à ce que les auteurs développent leurs propres réseaux et leur propre communauté. L’auteur vit avec son temps. Et ce temps est celui des influenceurs et des communautés en ligne.

Même dans l’édition traditionnelle, il est admis que désormais, l’auteur prend une part de sa propre promotion en développant une présence en ligne. La maison d’édition ne le fera pas pour lui. Elle utilisera certes ses propres réseaux pour communiquer, mais les lecteurs sont moins nombreux à suivre les comptes des maisons d’édition qu’à suivre les comptes des influenceurs, artistes et personnalités publiques.

Quant à l’auteur indépendant, les réseaux sociaux sont parfois son seul relais de communication auprès de ses lecteurs, avec sa newsletter. Ils lui sont vite incontournables.

L’intérêt d’être présent sur les réseaux

Soyons honnêtes

La présence sur les réseaux sociaux est-elle du coup indispensable au succès de nos romans ? Est-ce qu’une grosse communauté en ligne va se traduire par bien plus de ventes en librairie ?

Non. Ce serait trop beau s’il y avait un simple lien de cause à effet.

Une grosse communauté sur les réseaux sociaux n’est pas la promesse d’une carrière florissante car les followers ne sont pas forcément des acheteurs. En fait, tout l’enjeu de la stratégie de l’auteur sur les réseaux sociaux est justement d’inciter ses followers à devenir ses lecteurs. Pour cela, il va se mettre en relation avec des lecteurs potentiels et leur donner du contenu spécifique. Il va utiliser les réseaux sociaux dans une logique professionnelle et non comme un particulier.

Signalons que les éditeurs sont de plus en plus sensibles à l’argument de la communauté : ce sera un atout pour l’auteur qui soumet son roman que d’être déjà suivi par de nombreuses personnes. Pour l’éditeur, ils sont potentiellement des clients.

Ce n’est pas le nombre de followers qui compte

A l’inverse, ce n’est pas parce qu’un auteur est peu suivi sur les réseaux sociaux qu’il est condamné à l’anonymat et à l’extinction de sa carrière. Nombreux sont les auteurs qui n’ont pas le temps ou qui n’ont pas la stratégie pour développer leurs réseaux sociaux. Ils vendent quand même leurs livres.

Retenez qu’on peut être un auteur qui vit de sa plume tout en ayant une petite communauté.

L’une des règles des réseaux sociaux est celle de la qualité des interactions qui prime sur le nombre d’abonnés. En effet, il vaut mieux être suivi par peu de gens, mais que ces derniers génèrent de nombreux échanges et soient de vrais membres de notre tribu, que d’être suivi par de très nombreuses personnes qui ne sont en fait pas vraiment intéressées par nos livres.

Mieux vaut une petite tribu soudée qu’une confédération hétérogène !

Un pari sur l’avenir

Si l’on n’est pas sûr au final que cela va vraiment avoir une incidence positive sur nos ventes et notre carrière, pourquoi s’astreindre à poster sur les réseaux sociaux ?

Tout simplement parce qu’il s’agit d’une stratégie de promotion qui peut porter ses fruits. Prendre sa carrière en main, c’est multiplier les stratégies, les actions qui peuvent nous permettre de gagner en visibilité. C’est essayer pour trouver ce qui marche. Les réseaux sociaux sont des outils gratuits, accessibles, largement plébiscités par nos lecteurs.

Être présent sur les réseaux sociaux pour un auteur, c’est mettre toutes les chances de son côté pour développer bien plus rapidement son lectorat qu’il ne pourrait le faire en se reposant seulement sur son éditeur. C’est l’opportunité de prendre une part active à sa promotion et de se montrer au plus près de ses lecteurs et des blogueurs.

Quelle stratégie adopter pour sa présence sur les réseaux sociaux ?

Choisir le bon réseau social

Une fois que l’on a décidé de se lancer dans l’aventure d’un compte pro sur les réseaux sociaux, quel réseau social choisir ? Y en a-t-il un plus adapté aux auteurs et à la promotion de leur livre ? Notons qu’il n’y a pas de réseau d’envergure centré sur le texte ou le livre. La plupart des réseaux sociaux mettent en avant l’image ou la vidéo. Même un réseau comme Twitter qui a priori est essentiellement textuel a sa logique propre tournée vers le partage de l’information.

Le meilleur réseau social pour un auteur est celui qui est à la convergence de deux critères :

  • Le réseau que fréquente le plus notre public cible (on peut se donner a minima le critère de l’âge moyen de nos lecteurs cibles).
  • Le réseau avec lequel nous avons le plus d’affinité.

Le bon réseau pour établir sa communauté est le réseau sur lequel nous aurons du plaisir à publier et communiquer. En effet, il faudra prendre du temps pour créer son contenu et publier avec régularité – a minima plusieurs fois par semaine.

Chaque réseau a ses codes d’usage et ses types de publication privilégiés. Aussi, il est essentiel de bien savoir si l’on sera à l’aise et motivé par le contenu à produire.

La règle des 80% de lifestyle et des 20% de promotion

Il n’y a pas de réseau social plus adéquat au métier d’auteur ou à la promotion de ses livres dans la mesures où peu de sa communication concernera la vente de ses livres !

Une autre formule générale de la stratégie des réseaux sociaux est de proposer principalement du contenu qui portera sur l’établissement d’une relation avec son lecteur.

Schématisons en parlant de 80% de contenu « lifestyle ». Il s’agit de contenu qui génère de la complicité avec le lecteur. L’auteur ouvre son intimité, présente ses conseils. C’est ce type de contenu que recherchent les usagers des réseaux sociaux.

Evidemment, le but est de transformer ses followers en lecteurs et le contenu doit être orienté pour que la relation donne envie de découvrir ses romans. Les 20% de promotion de ses romans scellent cette passerelle de fan à lecteur.

Faut-il être présent sur plusieurs réseaux ?

La plupart des auteurs sont présents au moins sur deux réseaux sociaux mais de manière déséquilibrée. Ils créent du contenu pour un réseau et publient automatiquement ce même contenu sur un autre. La combinaison la plus fréquente est la double publication sur Facebook et Instagram.

Il est question de toucher le plus de lecteurs possibles et de ne pas se couper de personnes qui fréquentent une plateforme et pas l’autre. Mais c’est une peur qui peut se retourner contre l’auteur. En effet, il n’est pas optimal et même ringard de publier du contenu non adapté à une plateforme, ce qui peut vite arriver quand on fait de simples copier-coller.

Il y a finalement peu d’intérêt à avoir quelques fans éparpillés sur d’autres plateformes à qui l’apportera pas de contenu configuré pour ces plateformes.

Nous vous conseillons de vous concentrer sur un réseau social et de développer votre communauté au maximum sur cette plateforme. Donnez tout sur le réseau que vous aimez. S’impliquer sérieusement sur les réseaux sociaux est très chronophage. Vous aurez déjà suffisamment de travail et de temps à passer sur un seul réseau.

Une stratégie qui se construit !

Twitter, Facebook, Instagram. Mais aussi YouTube, Pinterest, Tik Tok. Vous avez l’embarras du choix !

  • Comprenez bien la logique de chaque réseau pour être pertinent, à l’aise et motivé par le contenu que vous allez poster.
  • Trouvez la convergence entre ce que vous voulez proposer aux autres et ce qu’ils peuvent attendre de leur relation avec vous.
  • Pensez comme un professionnel, comme une marque, et non comme un particulier.
  • Travaillez votre branding, votre identité d’auteur, pour proposer du contenu cohérent et facilement identifiable comme étant le vôtre.
  • Protégez-vous en vous répétant dès à présent que votre popularité (ou manque de popularité…) sur les réseaux ne présage en rien du succès de votre roman ou de votre carrière !

Et bien sûr, n’hésitez pas à vous former pour comprendre ce qui marche sur un réseau et comment mieux communiquer avec vos lecteurs et futurs lecteurs !

Les grands points de la conversation :

– Toujours pas de formule magique pour faire le buzz avec son roman
– Pourquoi il vaut mieux tenter la présence en ligne
– Comprendre la logique de son réseau préféré
– L’importance du branding
– Se protéger des réseaux sociaux

Écoutez l’épisode :

Votre bonus :

Téléchargez gratuitement notre fiche de personnage : La Fiche de personnage
En format Doc ou Odt, elle est la fiche la plus complète pour construire un personnage mémorable.

Cet épisode vous a plu ?

Ne manquez pas le prochain épisode en vous abonnant à notre podcast sur votre plateforme préférée !
Laissez-nous un commentaire sur Itunes pour nous faire part de votre expérience et pour nous aider à faire connaître notre émission !

Apple podcasts
Spotify
Deezer
Castbox

L’article Ep #56 – Un auteur doit-il être présent sur les réseaux sociaux ? est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
https://licares.fr/podcast/auteur-reseaux-sociaux/feed/ 1 2049
Ep #33 – Comment gérer les critiques négatives ? https://licares.fr/podcast/gerer-critiques-negatives/ https://licares.fr/podcast/gerer-critiques-negatives/#respond Thu, 05 Mar 2020 07:00:00 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1807 Un écrivain va devoir faire face aux critiques négatives. Mais entre cassage d'auteur et critique constructive, la stratégie de recul n'est pas la même.

L’article Ep #33 – Comment gérer les critiques négatives ? est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
Écoutez l’épisode :

Un avis négatif ne détermine en rien qui l’on est et ce que l’on vaut en tant qu’auteur.

FLEUR HANA
Gérer les critiques

Comment encaisser les critiques négatives sur son roman ?

Rares sont les auteurs qui deviennent complètement imperméables à la critique. Mais avec l’expérience vient quand même une prise de recul qui permet de ne pas se laisser atteindre aussi intensément et ne pas laisser les critiques négatives bloquer la poursuite de l’écriture.

Les avis négatifs sont inévitables

Notre roman ne plaira pas à tout le monde. C’est un postulat de départ qu’il faut accepter et intégrer. Cela est vrai pour toutes les œuvres et pour tous les arts. Peu importe le niveau de popularité d’un écrivain, une oeuvre ne plaît pas à tout le monde. Et c’est très bien ! Plus on essaye d’écrire pour le consensus, plus on perd notre authenticité et ce qui fait notre voix unique d’auteur. Tous les auteurs reçoivent des critiques.

Faire la part des choses entre critiques constructives et cassage d’auteur

Les critiques négatives et avis négatifs rentrent dans deux catégories. Les critiques utiles et les critiques inutiles. Les premières sont utiles pour sa progression littéraire et les secondes inutiles pour sa progression littéraire. Une critique utile est argumentée et illustrée. Elle permet à l’auteur de se remettre en question avec l’envie de se dépasser et de tenter de nouvelles choses artistiquement. Une critique inutile n’est que l’expression d’un goût personnel. Le lecteur a tout à fait le droit d’exprimer son goût personnel, mais l’auteur doit apprendre à ne pas en tenir compte et à ne pas laisser cela l’atteindre.

Ne plus lire ses critiques ?

Fleur Hana avoue ne plus lire toutes ses critiques négatives. Afin de se concentrer sur les critiques utiles, elle demande à quelqu’un de filtrer les critiques qui importent d’être lues. C’est un procédé qu’utilisent plus d’auteurs qu’on ne le pense.

Remettre la critique à sa juste place

Dans tous les cas, il est essentiel de toujours garder en tête qu’une critique ou même vingt critiques ne marquent pas la mort d’un roman et encore moins celle de la carrière d’un écrivain. Une critique reste un avis personnel, qui peut exprimer des limites avec lesquelles l’auteur sera d’accord, mais qui ne présage en rien du succès commercial d’un livre et du parcours d’un auteur qui continue à écrire. Et même, comme Fleur l’explique, la présence d’avis négatifs apporte souvent un relief qui attise la curiosité de certains lecteurs.

Retrouvez Fleur Hana :

Les grands points de la conversation :

– La critique négative est inévitable
– Cassage d’auteur et critique constructive
– Faire la différence entre sa valeur en tant que personne et l’avis des autres sur son livre
– Recruter quelqu’un pour faire le tri
– Et si les avis négatifs servaient à la vente ?

Écoutez l’épisode :

Votre bonus :

Téléchargez gratuitement le guide : Écrivain, mode d’emploi !
Vous retrouverez les quatre étapes fondamentales pour faire évoluer votre écriture vers son niveau professionnel !

Cet épisode vous a plu ?

Ne manquez pas le prochain épisode en vous abonnant à notre podcast sur votre plateforme préférée !
Laissez-nous un commentaire pour nous faire part de votre expérience ou pour nous posez vos questions !

Apple podcasts
Spotify
Deezer
Castbox

L’article Ep #33 – Comment gérer les critiques négatives ? est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
https://licares.fr/podcast/gerer-critiques-negatives/feed/ 0 1807
Ep #13 – Le courage de publier avec C.S. Quill https://licares.fr/podcast/etre-publie/ https://licares.fr/podcast/etre-publie/#comments Thu, 03 Oct 2019 06:00:59 +0000 https://devenir-ecrivain.fr/?p=1566 Être publié pour la première fois : C.S. Quill partage avec nous l'histoire de ses débuts et comment elle est passée d'amatrice à autrice professionnelle.

L’article Ep #13 – Le courage de publier avec C.S. Quill est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
Écoutez l’épisode :

On rêve d’être publié. Et pourtant quand cela devient concret, on est saisi par la peur de l’inconnu. La peur de ce qui va arriver à notre texte entre les mains de l’éditeur.


C.S. QUILL

Cet épisode a été enregistré en extérieur, aussi le bruit environnant est parfois présent sur la bande son.

C.S. Quill

Bienvenue à C.S. Quill !

C. S. Quill est une autrice de romances au parcours atypique qui partage son histoire dans ce nouvel épisode du podcast Devenir Écrivain.

Tout commence avec le partage de ses textes sur la plateforme d’écriture Fyctia. On y publie chapitre par chapitre, dans le cadre de concours thématiques. Camille se lance dans l’aventure sans prêter attention à ce qui est promis aux grands gagnants du concours, choisis d’abord par un vote du public puis par décision d’un comité Fyctia. A savoir : un contrat d’édition.

Sélectionnée comme finaliste, elle ne remporte pas le grand prix mais son texte plait au point qu’on lui propose quand même la publication. C’est le début de l’aventure en tant qu’autrice professionnelle pour C.S. Quill.

Être publié : de l’amateur au professionnel

C.S. Quill se livre à nous sur la difficulté à passer le pas de l’édition. Rêve de tous les aspirants écrivains, il n’en reste pas moins que quand il faut sauter le pas, de nombreux blocages mentaux interviennent.

Pourquoi l’éditeur veut-il changer mon texte ? Est-ce que je peux lui faire confiance ? Comment les lecteurs vont-ils réagir ? Est-ce que je vais désormais devoir écrire sur commande ?

Nous évoquons avec elle son organisation pour mener une vie de famille, une vie professionnelle annexe et une carrière d’écrivain, ainsi que ce qui porte et intention d’auteur à chaque nouveau roman.

Retrouvez Amélie C. Astier :

Les grands points de la conversation :

– Partager son écriture pour la première fois
– Fyctia et le lien entre éditeurs et plateformes d’écriture en ligne
– Les concours en ligne
– Faire confiance à un éditeur et sauter le pas
– L’importance du partage des émotions pour les autrices de romance
– S’organiser entre vie familiale et carrière d’auteur

Écoutez l’épisode :

Votre cadeau :

Téléchargez gratuitement le guide : Écrivain, mode d’emploi !
Vous retrouverez les quatre étapes fondamentales pour faire évoluer votre écriture vers son niveau professionnel !

Cet épisode vous a plu ?

Ne manquez pas le prochain épisode en vous abonnant à notre podcast sur votre plateforme préférée !
Laissez-nous un commentaire pour nous faire part de votre expérience ou pour nous posez vos questions !

Apple podcasts
Spotify
Deezer
Castbox

L’article Ep #13 – Le courage de publier avec C.S. Quill est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
https://licares.fr/podcast/etre-publie/feed/ 1 1566
Choisir un nom de plume https://licares.fr/podcast/choisir-nom-de-plume/ https://licares.fr/podcast/choisir-nom-de-plume/#comments Thu, 11 Jul 2019 16:22:16 +0000 http://devenir-ecrivain.fr/?p=1341 Écoutez l’épisode : Le nom de plume n’est pas seulement la marque de son individualité. C’est un choix stratégique. C’est une décision marketing. LUCIE CASTEL Le choix de son nom d’auteur est le premier pas symbolique dans une carrière d’écrivain. La majorité des auteurs en France décident de prendre un pseudonyme. Certains pour donner vie [...]

L’article Choisir un nom de plume est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
Écoutez l’épisode :

Le nom de plume n’est pas seulement la marque de son individualité. C’est un choix stratégique. C’est une décision marketing.


LUCIE CASTEL

Le choix de son nom d’auteur est le premier pas symbolique dans une carrière d’écrivain. La majorité des auteurs en France décident de prendre un pseudonyme.

Certains pour donner vie à une facette artistique bien différente de leur vie quotidienne, d’autres pour l’anonymat, certains encore pour se réinventer.

Ainsi, avant même d’avoir écrit son roman, on se pose la question de son identité d’écrivain. On réfléchit. On pondère. On teste. Parfois on change d’avis.
C’est aussi souvent la cause de nombreuses nuits de doute et d’anxiété !

Mais nous sommes désormais à l’heure des influenceurs du Web, des rêves de succès commerciaux et surtout de l’auto-édition. Faire de son nom une marque se popularise. La nouvelle génération des auteurs peut se demander à juste titre si utiliser son patronyme civile – son vrai nom – n’est pas finalement un choix judicieux.

Alors, quelle est la meilleure stratégie pour un écrivain ? Prendre un pseudonyme, le “nom de plume”, ou publier sous son vrai nom ?

Au-delà de l’attrait d’avoir une identité secrète et de choisir un nom qui nous plaise, il y a en effet une vraie stratégie éditoriale et marketing à connaître pour faire le bon choix.  Lucie Castel vous la présente dans ce premier épisode du podcast : Devenir écrivain.

Les grands points de la conversation

– L’enjeu de l’anonymat
– Les choix connotés
– Le biais des éditeurs
– Écrire dans plusieurs genres
– La recette du succès

Écoutez l’épisode :

Votre bonus :

Téléchargez gratuitement le guide : Écrivain, mode d’emploi !
Vous retrouverez les quatre étapes fondamentales pour faire évoluer votre écriture vers son niveau professionnel !

Cet épisode vous a plu ?

Ne manquez pas le prochain épisode en vous abonnant à notre podcast sur votre plateforme préférée !
Laissez-nous un commentaire pour nous faire part de votre expérience ou pour nous posez vos questions !

L’article Choisir un nom de plume est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

]]>
https://licares.fr/podcast/choisir-nom-de-plume/feed/ 7 1341