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Pour réussir son héros, il faut réussir son méchant. L’un trouve sa justification grâce à l’autre.

LUCIE CASTEL
Réussir son méchant

Le méchant est aussi important que le héros

L’antagoniste, que nous appellerons par convenance le méchant, est le deuxième personnage le plus important de l’histoire après le héros. En effet, c’est le méchant qui va déterminer si le héros est réussi. Car l’antagoniste donne du relief au héros. Le héros trouve son mérite et son charisme face à une adversité.

Plus le danger est important, plus le héros devient magnifique. Le héros n’a d’existence, d’importance, de réalité que parce qu’il combat un antagoniste. Donc celui-ci doit être impressionnant et crédible.

Tout le travail de l’écrivain va être de trouver le bon équilibre entre la puissance du héros et celle du méchant pour que les personnages comme la narration soient crédibles.

Les archétypes du méchant

La figure du méchant est aussi ancienne que les récits eux-mêmes. On retrouve plusieurs archétypes forts parmi lesquels l’écrivain pourrait choisir d’ancrer son méchant.

De la représentation du Mal, avec un grand M, dans la lignée de la prose de Lovecraft, aux personnages fous et désinhibés que Lucie Castel qualifie de « clowns de l’enfer », en passant par les sociopathes, psychopathes et pervers, l’auteur à l’embarras du choix.

Le super méchant est effrayant par sa puissance mais identifié dès le départ comme l’antagoniste, alors que le pervers serait un méchant plus sournois que le lecteur n’aura pas vu venir. Le faux méchant enfin, à l’instar de Severus Rogue dans Harry Potter, oeuvre pour son propre but et se révèle avoir sa propre logique que le lecteur finit par approuver et qui va servir le héros.

Comment ne pas rater son méchant ?

L’auteur peut se faire plaisir avec son méchant et faire passer tout message subversif. Une règle cependant : il faut le rendre crédible. Mais dans sa folie, si l’antagoniste est atteint, il doit être crédible.

Le principe de vraisemblance est plus important que jamais. L’auteur doit faire en sorte que le lecteur s’imagine que ce personnage pourrait exister dans la réalité. Il faut que le méchant soit crédible. Donc :

  • Qu’il y ait une logique à ses actions.
  • Qu’il évolue avec les événements du récit.

Les rebondissements du roman doivent avoir un impact sur les personnages, que ce soit le héros ou l’antagoniste. Il faut que l’interaction entre ces deux figures soit forte et que leur lien soit clair tout au long du récit.

Ouverture des pré-inscriptions

Les pré-inscriptions à la session de mai de la formation Devenir Ecrivain : Projet Best-seller sont ouvertes jusqu’au 17 avril ! Retrouvez toutes les informations concernant la formation sur la page suivante : Rejoindre LICARES.

Les grands points de la conversation :

– L’antagoniste doit avoir autant d’importance que le héros
– Loki, le Joker, Rogue : les grandes figures du méchant
– Pourquoi le pervers fait plus peur que le super vilain
– Le principe de vraisemblance
– Comment la narration doit affecter le méchant

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