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Vous n’avez absolument pas besoin d’avoir un titre accrocheur pour envoyer votre manuscrit à un éditeur.

LUCIE CASTEL
Choisir le bon titre pour son roman

Il ne faut pas se louper sur le titre

L’auteur ne le sait que trop bien : le titre est la première représentation de son livre qu’aura le lecteur. Le titre est essentiel mais peut-être pas pour la raison qui importe le plus à l’auteur

Le titre est avant tout un outil marketing

Ce qui importe souvent le plus à un auteur quand il pense à son titre, et c’est bien naturel, c’est de caractériser l’ambiance et l’esthétique du roman. Il veut que son titre soit original et qu’il interpelle. Mais il veut surtout que le titre soit une extension de son texte et qu’il en expose le contenu.

Mais le titre est avant tout un outil marketing. Tout comme la couverture, la 4e de couverture et l’incipit, le titre va aider à faire vendre le livre. Le lecteur suit le plus souvent le même schéma pour ses choix non prémédités en librairie :

  • Il repère une couverture qui l’attire parce que les couleurs et le design correspondent à ses goûts et aux codes du genre qu’il apprécie.
  • Puis il lit le titre.
  • Il retourne le livre et lit la 4e de couverture.
  • Éventuellement il feuillette le texte et lit l’incipit.

Ce qu’il faut retenir pour bien choisir

Le titre du roman renseigne sur le genre

Aussi le titre doit être choisi en fonction d’un marché, selon une logique commerciale. Et le premier élément de cette logique est que le titre suive ce qui marche pour le genre de votre roman.

En fait, la familiarité que le lecteur ressentira à la lecture du titre, parce qu’il sera dans les codes du genre, est plus importante que son originalité comme critère de vente. Cela ne veut pas dire que le titre ne doit pas se démarquer, mais le genre doit être transparent.

Une étude de marché de ce qui se fait déjà

Tout comme les commerciaux des maisons d’édition le ferait, renseignez-vous sur la tendance. Regardez les titres des romans les plus vendus dans votre genre de prédilection. Y a-t-il des grandes tendances ? Les titres sont-ils plutôt longs ou plutôt courts ? Sont-ils abstraits ou au contraire très directifs ?

Il ne s’agit pas de copier le titre d’un autre roman mais bien de faire son étude de marché sur ce qui peut être attendu et apprécié du public.

Ne perdez pas trop de temps sur le titre…

Si votre livre est publié par une maison d’édition, il y a de grande chance pour que l’on vous propose un titre ou que l’on vous demande de retravailler votre titre pour que celui-ci soit mieux adapté à la communauté des lecteurs qui sont visés par votre roman.

L’éditeur est un professionnel du marketing du livre. Il sait ce qui marche et à souvent un recul que l’auteur n’a pas.

Le titre n’a pas d’importance sur le dossier de soumission

Une chose à retenir : le titre provisoire que vous allez donner à votre roman n’a pas une grande importance pour l’éditeur quand vous lui soumettez votre texte. Tout simplement car il se réserve le droit d’en changer s’il pense que celui-ci n’est pas assez vendeur.

N’hésitez pas à choisir un titre pour représenter votre texte : cela vous aidera énormément dans le processus d’écriture.

Mais pas d’inquiétude : il n’a ni besoin d’être percutant, ni parfait pour ce qui est de faire remarquer votre texte par un éditeur. L’éditeur ne se base pas sur un titre pour lire votre roman.

Et si mon titre me tient à cœur ?

Si vous êtes très attaché à votre titre, n’hésitez pas à le défendre auprès de l’éditeur. Mais pour cela, parlez son langage. Montrez lui que vous comprenez sa logique et donnez des arguments marketing et pas seulement esthétiques.

Le titre dans l’autoédition

Si l’éditeur traditionnel doit s’inquiéter que le titre soit vendeur, l’auteur autoédité le doit également ! Plus que jamais il ne peut pas faire un choix purement esthétique ou symbolique pour le titre.

L’auteur indépendant doit faire une étude de marché pour voir quels sont les titres qui sont plébiscités par le public dans son genre, et il doit s’en inspirer.

Les grands points de la conversation :

– Le titre est un outil de vente du livre.
– L’éditeur n’attend pas de l’auteur qu’il ait un titre.
– Si l’on tient à son titre, il faut apprendre à négocier.
– Être trop original peut porter préjudice.
– Pour les livres auto-édités, le benchmarking est de mise.

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