Écoutez l’épisode :
On a toutes un dossier un dossier sur notre ordinateur qui est le cimetière de nos manuscrits abandonnés.
FLEUR HANA & AMÉLIE C. ASTIER
On a toutes un dossier un dossier sur notre ordinateur qui est le cimetière de nos manuscrits abandonnés.
FLEUR HANA & AMÉLIE C. ASTIER
Il faut parfois écouter son instinct et passer le temps qu’il faut sur un passage important. Le début de son roman est un passage crucial.
FLEUR HANA
Le métier de correcteur éditorial est un métier, dans le monde littéraire, très peu connu. En effet, le correcteur n’est pas mis en avant et n’est d’ailleurs pas nommé dans le livre. Travaillant en sous-marin, il collabore avec les maisons d’édition qui leur confient les manuscrits acceptés. Vous le savez certainement, les écrivains ont le nez dans leur ouvrage et souvent, des coquilles ou petites erreurs sont abandonnées çà et là.
Le rôle du correcteur est de dépouiller le roman de la moindre faute d’orthographe, mais pas que… D’ailleurs, l’auteur a souvent très peur du correcteur, car il a beaucoup d’aprioris sur ce personnage si important dans la chaîne éditoriale. Évidemment, armé de son feutre rouge, ce rôle clé dans la vie d’un auteur fait peur. L’écrivain y voit un élément perturbateur qui va corriger, mais aussi modifier les phrases pour qu’elles aient un sens.
Découvrez les différentes missions du correcteur éditorial :
Dans un premier temps, le correcteur lira le texte entièrement, du début à la fin. Cette étape est indispensable pour se mettre dans l’ambiance générale du roman, mais aussi pour comprendre le style de l’auteur.
Après la première lecture, le correcteur relira le texte en corrigeant toutes les fautes d’orthographe, de grammaire, de typographie et aussi, les coquilles. Dans certaines maisons d’édition, le correcteur corrigera directement ces erreurs. Dans l’autre, il signalera avec justesse les modifications à effectuer à l’auteur, sans les corriger. Cela peut être très positif, car l’écrivain pourra avoir une compréhension de ses erreurs. En effet, peut-être n’est-il pas au courant de certaines règles de grammaire, alors la présentation de la faute lui permettra de la comprendre pour l’éviter à l’avenir.
Dans cette troisième étape, le correcteur vérifiera la fluidité et le rythme, mais aussi l’assurance que l’articulation du récit fonctionne bien. Son rôle est de permettre un texte cohérent pour le lecteur. Il n’hésitera pas à signaler la redondance de phrases ou de mots, et même, l’incohésion de certains paragraphes. Alors, il proposera les modifications à l’auteur pour perfectionner le texte. En aucun cas, il ne prendra la responsabilité de le corriger lui-même. Le risque serait de dénaturer le récit, ce qui n’est pas envisageable.
Outre toutes les connaissances orthographiques et grammaticales, ce métier demande une grande culture générale. En effet, chaque manuscrit doit être approuvé et étudié par le correcteur. Dès lors, il devra s’intéresser au sujet abordé dans le roman. Si l’auteur dévoile un roman ayant lieu en Bulgarie, le correcteur s’assurera que tous les faits, les lieux et l’environnement correspondent à la réalité pour assurer une crédibilité au lecteur. On dit qu’il permet la véracité des propos engagés dans le texte.
La bienveillance, en communication éditoriale, est une qualité primordiale du correcteur. Souvent craint – à tort- , le correcteur a pourtant un rôle très important dans la chaine éditoriale. Les auteurs le craignent, car ils pensent qu’il pourrait changer l’intention littéraire. Or, ce n’est pas du tout le cas. Son rôle, en toute bienveillance, est de permettre à l’auteur de se déployer et de se dépasser. Il va aider à ce que l’intention littéraire soit juste et efficace.
« Il va polir un joyeux et le rendre plus brillant et plus visible. »
Caroline Ulrik
Faire publier un roman en auto-édition, c’est prendre en charge tout le processus éditorial. Cela inclut également la correction. Nous conseillons sincèrement d’engager un correcteur éditorial externe pour éviter la moindre faute d’orthographe, de typographie, de tournure de phrase, de syntaxe, etc. La relecture et la correction sont un processus sans fin, le correcteur a un œil avisé, car il connait les codes typographiques et il a la maîtrise du métier. Être auteur n’est être correcteur. De plus, il est préférable de modifier les erreurs en amont plutôt que de recevoir une critique littéraire ou un commentaire sur amazon plutôt malveillante.
Remercions Caroline Ulrick pour ces conseils et retrouvez sa présentation dans le podcast dédié.
Lucie Castel
Écrire est pour moi une nécessité, un besoin vital. Je veux faire donner vie à mes histoires et les partager.
JUSTINE PATEROUR
Choisir son contrat d’édition, vous voulez tout savoir sur le sujet ?
Vous avez terminé l’écriture de votre livre ? Votre premier roman est clôturé ? Voilà venu le moment de choisir un contrat d’édition pour faire éditer votre ouvrage. Plusieurs solutions s’offrent à vous, mais connaissez-vous réellement les différences entre ces contrats ? Entre le contrat à compte d’auteur ou le contrat à compte d’éditeur, comment s’y retrouver ?
Et puis, avez-vous pensé à l’auto-édition ?
Quel dilemme !
Être publié demande de connaître toutes ces notions. Heureusement, pour avoir testé les 3 et grâce à mon expérience d’auteur, je peux vous donner les outils pour choisir avec connaissance vos contrats d’édition.
Signer un contrat à compte d’auteur, c’est engager un prestataire de service qui va prendre en charge la partie technique de l’édition : la diffusion et uniquement celle-ci. En effet, l’éditeur à compte d’auteur n’est pas un vrai éditeur comme on l’imagine. Bien qu’il s’appelle éditeur, il ne va opérer aucune des activités classiques dans le domaine de l’édition. Par exemple, l’auteur devra pratiquement tout payer lui-même : le graphisme, la maquette, la correction, l’écriture de la 4e de couverture et même la promotion.
En fait, l’éditeur compte d’auteur agit comme un prestataire de service uniquement pour la diffusion du manuscrit. Il n’y a aucune sélection et aucun travail éditorial, aucune proposition de titre ou de changement de couverture. En effet, l’éditeur à compte d’auteur ne lit même pas votre roman. Dès lors, il ne donnera aucun conseil pour améliorer votre ouvrage.
Signer un contrat à compte d’auteur vous autorise à conserver la propriété intellectuelle de vos romans. Il n’y a pas de cession de droits.
Ne vous y trompez pas !
Une édition à compte d’auteur n’agit pas vraiment comme les maisons d’édition au sens propre. Son job est d’imprimer et de diffuser votre livre à des partenaires. Ces derniers ne sont pas forcément intéressants pour vous. Évidemment, les libraires et les salons — tel le Salon du livre – font rapidement la différence et n’acceptent pas toujours les œuvres issus d’un contrat d’auteur.
Lorsque vous signez un contrat à compte d’éditeur, vous entrez dans le schéma classique. C’est l’édition traditionnelle. En fait, c’est un vrai éditeur qui se cache derrière ce type de contrat avec tous les risques financiers. En effet, l’éditeur prend en charge tous les frais liés à l’exploitation, à la diffusion et à la publication et la vente de votre livre.
Ces frais couvrent :
À la signature d’un tel contrat, l’éditeur vous propose le versement d’une avance sur droits appelés aussi avaloirs. C’est une avance qui se négocie lors de la signature du contrat. Quel que soit le nombre d’exemplaires vendus, cette somme forfaitaire n’est pas remboursable par les auteurs.
Vous l’aurez compris, ce modèle de contrat est exclusif, mais l’auteur ne paie absolument rien pour vendre son livre. Évidemment, la maison d’édition qui se charge d’un tel auteur a besoin de contre parties. Généralement, elle se porte sur le droit d’auteur. En effet, l’auteur est dans terme exclusif avec son éditeur.
Dans ce cas-ci, l’éditeur possède tous les droits. Ce sont les droits d’auteur. Il peut alors facilement les céder ou les vendre à un tiers. Soit une nouvelle maison d’édition pour une publication en format poche ou pour une exploitation numérique. Soit vendre l’histoire à la production audiovisuelle, un éditeur étranger et pourquoi pas, même au cinéma. Tous les biens générés par ces adaptations sur les droits cédés seront alors diminués de la part de l’éditeur. Ce sont des droits d’adaptation.
Lorsque vous signez un contrat à compte d’éditeur, vous signez également une clause d’exclusivité. Cela signifie que tous les projets de manuscrits à venir devront être soumis en priorité à cet éditeur. Si et seulement si, il y a un refus de collaboration sur un projet, alors l’auteur sera libre de présenter son manuscrit dans une autre maison d’édition.
L’éditeur s’occupe également de la rémunération de l’auteur sur la vente de ses livres. Généralement variable entre 8 % et 10 % du prix de vente hors taxes du livre, l’auteur est alors payé selon les ventes et donc, la réussite de son livre. Dans certains cas, comme le Salon du livre ou lors d’opération spéciale de dédicaces dans les librairies, l’auteur pourra percevoir jusqu’à 20 % du prix hors taxes du livre. Mais, cela se négocie entre auteur et éditeur. Finalement, dans ce type de contrat, tout se négocie. Évidemment, plus on est un auteur à succès, plus on possède de droits à la négociation.
Dans ce type d’édition, il n’y a aucun contrat !
Simplement, parce qu’il n’y a aucun intermédiaire. L’auteur s’occupe absolument de toute l’exploitation de l’œuvre.
Publier un livre et choisir son contrat, ce n’est pas évident, n’est-ce pas ? Alors, vérifiez toujours votre contrat. Certains contrats à compte d’auteur se font passer pour des éditeurs et la confusion est bien présente. Afin d’attirer un maximum d’auteurs à eux, ils proposent des appels à texte espérant dénicher la perle rare. Méfiez-vous et analysez toujours vos contrats avant de les signer. Ou optez pour l’auto-édition.
Pour écouter la version podcast
Lucie Castel
Surtout ne jugez pas votre talent ou l’avenir de votre livre au nombre de personnes qui viennent vous voir en dédicace.
LUCIE CASTEL
Pour écrire chez soi sans être dérangé.e, il faut arriver à faire comprendre à ses proches qu’être à la maison ne veut pas dire que l’on est disponible !
FLEUR HANA
Terminer l’écriture d’un roman est un vrai casse tête !
Vous n’arrivez pas à terminer l’écriture de votre roman ? Votre manuscrit est presque fini, mais vous n’avez pas de motivation ni d’idées pour la fin ? Savez-vous que pour faire de l’écriture votre métier, vous devez absolument terminer ce roman qui traine sur votre bureau.
Ce qui différencie un auteur amateur qui écrit pour lui d’un écrivain à succès (auteur de nombreux Best Seller), c’est son travail d’écriture, sa manière d’exprimer son univers, mais également sa capacité à terminer un roman dans une cohérence et une lisibilité pour le lecteur.
On ne naît pas auteur, on le devient par le travail. Écrire des romans, ce n’est pas exprimer son univers par des mots, ce n’est pas rédiger une histoire selon notre inspiration. C’est bien plus. L’écriture d’un roman demande une organisation, une stratégie et du travail. Sans cela, le monde intérieur d’un écrivain pourrait être trop flou pour le lecteur, perdu dans les codes personnels d’un écrivain brouillon.
Pour achever l’écriture et publier un livre, voici mes conseils d’auteur :
Vous pensiez commencer l’écriture d’un livre ou écrire un ouvrage sans savoir comment il va se terminer. Oubliez cette idée ! Il ne faut jamais écrire un récit sans connaître la fin.
La fin est l’essence de l’intention littéraire, c’est ce qui justifie pourquoi vous écrivez ce roman. Dès lors, penser à la fin dès le début, c’est réussir à mettre un point final avant même de commencer à écrire. En écrivant la fin en cours de route, il n’y aura rien dans votre roman qui fera écho à cette fin puisqu’elle n’aura pas été envisagée.
Imaginez écrire un thriller ou un polar sans connaître la fin :
Vous courrez à la catastrophe ! On ne touche pas à la structure d’un roman déjà écrit, les rajouts se voient, les personnages perdent de leur authenticité et semblent, eux-aussi, perdu dans leur propre histoire. Vous perdez également vos lecteurs par une histoire incohérente et sans fondement.
Même si vous voulez raconter votre propre histoire, vous devez absolument y imposer une fin. Chaque livre se termine par un chapitre, quel sera celui de votre premier roman sur vous ?
Il n’y a que la méthode et le plan qui comptent !
Croyez-moi, je suis maintenant romancière pro dans ce domaine et sans organisation, un livre n’aboutira jamais.
Avant même d’envisager écrire la première ligne de votre roman, vous devez créer un plan et une structure. Celle-ci doit comporter un début et une fin ainsi qu’un contexte global et général. Lorsque vous rédigez, vous avez un fil conducteur, un fil rouge qui vous maintient dans une ligne générale conductrice.
De plus, vos personnages doivent également suivre une cohérence littéraire. Comment vont-ils évoluer entre le début et la fin du roman ? Mettez-les dans un contexte compréhensible pour le lecteur. Leurs cheminements doivent être logiques et harmonieux.
Travailler avec un plan (rédigé au stylo ou dans un logiciel tel scrivener) vous protège du syndrome de la page blanche. En effet, écrire sans connaître la fin risque de vous bloquer en plein milieu de votre histoire. Construire un roman, cela se travaille. Vous avez beau être passionné d’écriture, écrire un livre est un vrai métier.
Sans plan, vous risquez de devoir réécrire une partie de l’histoire. Ce travail de réécriture est vain, car retravailler sans cesse un texte incohérent, c’est prendre le risque de perdre son lectorat trop facilement. La trame du livre est faite.
La fin d’un roman n’est pas accessoire, elle est la raison pour laquelle vous écrivez ce livre ! Pour finaliser enfin ce livre, intégrez les 3 temps pour un équilibre du début à la fin.
Si un seul élément manque, l’écrivain restera bloqué dans son processus d’écriture.
Vous avez un plan ? Votre structure est élaborée? La fin est déjà établie ? Alors, il est maintenant tant de passer à l’action et d’écrire quotidiennement. En effet, l’écriture routinière est importante pour aboutir son projet. Chaque jour, attelez-vous à la tâche et rédigez un nombre de mots définis selon votre planning. Outre votre structure de contenu, vous avez l’obligation de créer un planning de travail imposant un nombre de mots à rédiger par jour.
Rédiger un ouvrage demande un vrai travail régulier. Cela empêche de sombrer dans la procrastination et permet de motiver l’écriture.
N’attendez pas les week-ends pour travailler sur vos premiers romans. Écrire un texte, ça se passe tous les jours. Tous les romanciers le font.
La fin est un allié qui permet d’obtenir un roman cohérent. Ne bâclez pas votre travail préalable d’écriture. Ces conseils fonctionnent évidemment, quel que soit votre genre littéraire : un ebook, des romances contemporaines, un roman jeunesse, une histoire thérapeutique et initiatique, des poèmes, un ouvrage de science-fiction, un roman policier, etc. Avec ces conseils, je vous promets que vous aurez rapidement terminé votre ouvrage. Vous pourrez le faire publier soit en auto-édition soit en maison d’édition. Finalement, devenir écrivain outre la mission créative, c’est une question d’organisation.
Dans un contrat, vous pouvez tout négocier. Y compris la clause d’exclusivité, et surtout quand elle vous engage au-delà de ce que vous désiriez.
FLEUR HANA
Le syndrome de la page blanche, ça vous effraie ? Rassurez-vous, surmonter la page blanche, c’est possible. En effet, 90 % des auteurs vivent ce problème lié à l’écriture de leurs romans. Rester assis, des heures, devant un logiciel de traitement de textes, à attendre que les mots arrivent, que l’idée lumineuse surgisse, ça arrive à tous les écrivains, même les plus grands. Vous savez, ce moment où l’inspiration nous lâche fébrilement et qu’on ne sait plus avancer dans l’histoire.
Je vous rassure, vous ne manquez pas d’idées. En effet, avec le recul, je peux affirmer que l’idée n’est jamais le réel problème. Parce qu’en tant qu’auteurs, on est des créatifs et les idées sont toujours présentes dans notre esprit. On en a même parfois beaucoup trop. En fait, le problème est qu’on n’arrive pas à mettre une idée en forme. Alors, finalement, l’inspiration n’est pas vraiment la responsable de la page de page. Mais alors, qu’est-ce que ce syndrome et comment le contrer ? Je vous explique tout en détail :
Selon moi, il y a deux causes profondes à ce syndrome bloquant. Comme ce n’est pas, à mon sens, un problème d’inspiration, c’est soit :
Si on n’arrive plus à rédiger un seul mot, on se met en difficulté. En effet, on se stresse et on pense évidemment à la date à laquelle rendre son manuscrit. Pour certaines personnes, la deadline sera un moteur et une façon se remettre au boulot. Pour d’autres, cela impactera davantage et provoquera une pression supplémentaire.
La procrastination est souvent la résultante de nos peurs et de nos blocages. Finalement, on va inconsciemment provoquer un système de distractions extérieures à notre mission première : écrire !
Dans les cas les plus graves, vous pourriez ne pas respecter la date limite de remise du manuscrit à votre éditeur. Et là, c’est vraiment dangereux pour votre collaboration.
La priorité dans le cas d’une lacune littéraire est de se poser la question : pourquoi je bloque ? En effet, on ne peut pas sortir de la page blanche si on n’a pas identifié clairement l’origine. Est-ce une perte de mojo par une raison technique ou dois-je me concentrer sur mes émotions ? Identifier ses doutes, c’est agir pour résoudre une problématique bien profonde.
Être écrivain est un métier solitaire. Finalement, excepté son chat et son écran, l’auteur peut passer des journées entières à rédiger un roman sans voir âme qui vive. Lorsque la page blanche fait face à la conscience, le moral est bien souvent à plat. Vers qui se tourner ?
C’est le moment de sortir de sa tanière pour affronter le monde extérieur et révélez sa situation avec des personnes qui peuvent comprendre : un lecteur, un beta lecteur, un ami auteur, un parent. Les écrivains ne s’en sortent pas seuls généralement, alors parlez-en pour fuir la solitude l’espace d’un instant.
Que vous soyez écrivains ou apprentis écrivains, rassemblez-vous. En travaillant en groupe, chacun le nez caché derrière son écran, cela aide à motiver l’énergie stagnante. En voyant les autres rédiger leurs œuvres, cela vous donnera la puissance nécessaire à vous remettre au travail. De plus, pendant les pauses, vous pourrez discuter tous ensemble de vos peurs, de vos doutes ou de vos problèmes techniques.
Ensemble, on va plus loin…
Moins on écrit, moins on sait écrire.
En effet, c’est vraiment compliqué de s’y remettre. N’entrez pas dans la fuite où le mécanisme inconscient vous empêche d’écrire votre livre. Recommencer rapidement une routine d’écriture quotidienne (ou tous les deux jours dans un premier temps). Si votre roman vous bloque, rédigez autre chose, mais toujours en lien avec votre histoire : une nouvelle fiche personnage, une nouvelle scène, une nouvelle version du plan. Si cela bloque alors, relisez votre histoire.
Le plus important est de ne pas abandonner et de s’y adonner le plus souvent possible.
S’il vous arrive, malgré tout, que vous n’ayez plus envie d’écrire le livre en cours, soyez sûr qu’il ne s’agisse pas de vos doutes personnels, analysez bien vos émotions et acceptez tout simplement de passer à autre chose. Si vous n’êtes pas lié à une maison d’édition, le processus est relativement simple. Dans le cas contraire, vous devrez assurer l’écriture de votre roman quoi qu’il vous en coute. Mais soyez certains de vous faire accompagner par une équipe compétente. Chez Licares, on met tout en place pour aider les apprentis auteurs et les écrivains en herbe qui en ont besoin.
Pour écouter la version Podcast avec mes anecodtes personnelles.