David Bry, auteur de littérature de l’imaginaire

Dans l’épisode de cette semaine, nous t’invitons à découvrir David Bry.

Auteur pour adultes et aussi pour la jeunesse, David Bry a écrit de nombreuses oeuvres de fantasy, d’anticipation et d’uchronie.

Il a publié plus de 8 romans, dont la trilogie La Seconde Chute d’Ervalon (2009, Mnémos), 2087 (2012, Black Book), Que passe l’hiver (2017, Éditions de l’Homme sans nom), Le Garçon & la ville qui ne souriait plus (2019, Éditions Lynks) et La Princesse au visage de nuit (2020, Éditions de l’Homme sans nom).

Grand dévoreur de livres, David commence très tôt à écrire ses premières histoires, passe aux pièces de théâtre, aux scénarios de jeux de rôle, et enfin retourne à ses premières amours : les romans.

Dimitri Pawlowski, fondateur des Éditions de l’Homme sans nom, lui pose 5 questions sur sa méthode d’auteur et son univers.

Deux conseils pour les jeunes auteurs

David identifie deux conseils qu’il aurait aimé recevoir à ses débuts et qu’il transmet volontiers.

• Ne pas négliger la technique. Nous sommes heureux de l’entendre dire qu’un auteur peut beaucoup apprendre de ses pairs et des techniques de narratologie. Tu peux bien sûr avancer seul, par l’analyse de tes lectures et par le retour de bêta-lecteurs. Mais profite des conseils d’autres écrivains. Et forme-toi aux méthodes d’écriture pour gagner beaucoup de temps et éviter bien de la frustration.
  
• Cultiver une discipline de travail. Tu penses que les écrivains publiés ont une facilité hors du commun pour écrire et rester concentré ? David se confie sur la difficulté qu’il peut ressentir régulièrement à trouver les mots. Ecrire n’est pas toujours facile, même pour un écrivain professionnel. Il faut s’entraîner jusqu’à développer une discipline de travail pour continuer à écrire même quand l’envie et la motivation baissent.

Les grands points de la conversation :

– Ecrire le plus souvent possible est le secret pour s’améliorer
– Savoir là où l’on veut emmener le lecteur avant de commencer à écrire
– Apprendre à écrire n’importe où, dans n’importe quelles conditions
– Tout métier peut se combiner à l’écriture si l’on organise ses priorités

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L’article Rencontre avec l’auteur David Bry est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

Le métier de correcteur éditorial est un métier, dans le monde littéraire, très peu connu. En effet, le correcteur n’est pas mis en avant et n’est d’ailleurs pas nommé dans le livre. Travaillant en sous-marin, il collabore avec les maisons d’édition qui leur confient les manuscrits acceptés. Vous le savez certainement, les écrivains ont le nez dans leur ouvrage et souvent, des coquilles ou petites erreurs sont abandonnées çà et là. 

Le rôle du correcteur est de dépouiller le roman de la moindre faute d’orthographe, mais pas que… D’ailleurs, l’auteur a souvent très peur du correcteur, car il a beaucoup d’aprioris sur ce personnage si important dans la chaîne éditoriale. Évidemment, armé de son feutre rouge, ce rôle clé dans la vie d’un auteur fait peur. L’écrivain y voit un élément perturbateur qui va corriger, mais aussi modifier les phrases pour qu’elles aient un sens.

Découvrez les différentes missions du correcteur éditorial : 

Le correcteur éditorial lit le roman dans sa globalité

Dans un premier temps, le correcteur lira le texte entièrement, du début à la fin. Cette étape est indispensable pour se mettre dans l’ambiance générale du roman, mais aussi pour comprendre le style de l’auteur.

Le correcteur fait une première correction pure

Après la première lecture, le correcteur relira le texte en corrigeant toutes les fautes d’orthographe, de grammaire, de typographie et aussi, les coquilles. Dans certaines maisons d’édition, le correcteur corrigera directement ces erreurs. Dans l’autre, il signalera avec justesse les modifications à effectuer à l’auteur, sans les corriger. Cela peut être très positif, car l’écrivain pourra avoir une compréhension de ses erreurs. En effet, peut-être n’est-il pas au courant de certaines règles de grammaire, alors la présentation de la faute lui permettra de la comprendre pour l’éviter à l’avenir.

Le correcteur corrige ensuite la narration

Dans cette troisième étape, le correcteur vérifiera la fluidité et le rythme, mais aussi l’assurance que l’articulation du récit fonctionne bien. Son rôle est de permettre un texte cohérent pour le lecteur. Il n’hésitera pas à signaler la redondance de phrases ou de mots, et même, l’incohésion de certains paragraphes. Alors, il proposera les modifications à l’auteur pour perfectionner le texte. En aucun cas, il ne prendra la responsabilité de le corriger lui-même. Le risque serait de dénaturer le récit, ce qui n’est pas envisageable.

Les compétences du correcteur éditorial

Outre toutes les connaissances orthographiques et grammaticales, ce métier demande une grande culture générale. En effet, chaque manuscrit doit être approuvé et étudié par le correcteur. Dès lors, il devra s’intéresser au sujet abordé dans le roman. Si l’auteur dévoile un roman ayant lieu en Bulgarie, le correcteur s’assurera que tous les faits, les lieux et l’environnement correspondent à la réalité pour assurer une crédibilité au lecteur. On dit qu’il permet la véracité des propos engagés dans le texte.

La bienveillance, en communication éditoriale, est une qualité primordiale du correcteur. Souvent craint – à tort- , le correcteur a pourtant un rôle très important dans la chaine éditoriale. Les auteurs le craignent, car ils pensent qu’il pourrait changer l’intention littéraire. Or, ce n’est pas du tout le cas. Son rôle, en toute bienveillance, est de permettre à l’auteur de se déployer et de se dépasser. Il va aider à ce que l’intention littéraire soit juste et efficace.

« Il va polir un joyeux et le rendre plus brillant et plus visible. »

Caroline Ulrik

Que faire en auto-édition ?

Faire publier un roman en auto-édition, c’est prendre en charge tout le processus éditorial. Cela inclut également la correction. Nous conseillons sincèrement d’engager un correcteur éditorial externe pour éviter la moindre faute d’orthographe, de typographie, de tournure de phrase, de syntaxe, etc. La relecture et la correction sont un processus sans fin, le correcteur a un œil avisé, car il connait les codes typographiques et il a la maîtrise du métier. Être auteur n’est être correcteur. De plus, il est préférable de modifier les erreurs en amont plutôt que de recevoir une critique littéraire ou un commentaire sur amazon plutôt malveillante.  

Remercions Caroline Ulrick pour ces conseils et retrouvez sa présentation dans le podcast dédié.

Lucie Castel

L’article Découvrez le métier de correcteur éditorial est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

Écrire est pour moi une nécessité, un besoin vital. Je veux faire donner vie à mes histoires et les partager.

JUSTINE PATEROUR

Bienvenue à Justine Patérour !

Justine Patérour est une autrice de romance et de fantasy qui partage son histoire dans ce nouvel épisode du podcast Devenir Écrivain.

Après l’édition de sa saga en deux volets La Prophétie d’Alysiane, elle publie en 2019 la romance contemporaire Samuel & Lyra.

Justine nous révèle l’étonnante source de son inspiration et comment se sont passées ses publications.

Elle explique ses rituels d’écriture et donne de précieux conseils aux auteurs qui souhaitent à leur tour se lancer.

Dans la suite de nos interviews de C.S Quill, Amélie C. Astier et Fleur Hana, retrouvez une nouvelle aventure d’auteur dans notre série : « Témoignages d’auteur » !

Jeudi 19 décembre à 20H30 sur la page Facebook de LICARES :
Retrouvez Lucie Castel et Johanna Vogel pour une présentation de la formation Devenir écrivain : Projet Best-seller et pour une série de questions – réponses !
Pré-inscriptions sur : https://licares.fr/rejoindre

Retrouvez Justine Patérour :

• La page Facebook de Justine
• Les romans de Justine

Les grands points de la conversation :

– Affiner son expérience des éditeurs au fur et à mesure de ses publications
– Ecrire en musique !
– Mettre des mots sur ses rêves
– Le besoin vital d’écrire

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L’article Ep #24 – Témoignage d’auteur avec Justine Patérour est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

J’aimerais qu’il y ait un guide pratique avec tout ce qu’un auteur doit savoir quand il publie pour la première fois ! Et notamment toutes ces subtilités administratives dont il n’a jamais entendu parler.

FLEUR HANA

Découvrez Fleur Hana !

Fleur Hana est un nom à retenir si vous vous intéressez à l’actualité de l’Institut des Carrières Littéraires !

Fleur Hana est avant tout une autrice publiée dans de nombreuses maisons d’édition, ainsi qu’en auto-édition. Elle se décrit comme une autrice de littératures féminines et publie dans plusieurs genres, notamment en romance, young adult, fantastique et policier fantastique.

Mais Fleur Hana a aussi fondé sa propre maison d’édition. Et de ce fait elle a une connaissance inégalable des rouages des maisons d’édition. Elle a ensuite transmis ce savoir en tant que coach littéraire.

En 2019, Fleur rejoint l’équipe de L’Institut des Carrières Littéraires pour intervenir dans notre formation, afin de partager ses connaissances et toute son expérience avec les aspirants écrivains.

Choisir sa maison d’édition

A-t-on vraiment de meilleures chances de connaître le succès si notre livre est retenu par un grand nom de l’édition ? Quelles sont les vraies différences entre les petites structures et les grandes structures ?

Fleur répond à ces questions et met en garde les jeunes auteurs sur ce qui les attend dans les grosses machines mais aussi chez les nouveaux éditeurs.

Elle évoque au micro de Lucie son choix de faire aussi de l’autoédition. Pourquoi rajouter cette corde à son arc ?

Le guide de l’auteur débutant

Au-delà des conseils techniques, Fleur estime que ce qui manque aux jeunes auteurs, ce sont les conseils pratiques, notamment tous ceux liés à l’administratif.

IRCEC, AGESSA, SOFIA : comment connaitre ces organismes si on ne les vous présente pas ?
Comment connaître vos droits et vos devoirs envers la caisse de retraite ou les impôts ?

L’Institut des Carrières Littéraires vous prépare un guide complet de tout ce que vous devez savoir à ce sujet ! Suivez notre actualité sur les réseaux sociaux et le podcast pour ne pas le manquer !

Retrouvez Fleur Hana :

• L’Instagram de Fleur Hana
• Les livres de Fleur Hana

Les grands points de la conversation :

– L’aventure de monter sa propre maison d’édition
– La différence entre petits éditeurs et grandes structures
– Pourquoi vous devez vous méfier des éditeurs qui vous répondent vite !
– La discrimination géographique envers les auteurs
– L’importance de la présence des auteurs en salon du livre
– Connaître ses droits et ses obligations administratives
– Pourquoi les auteurs publiés se tournent à leur tour vers l’autoédition ?

Nous les citons dans ce podcast :

• La Ligue des auteurs professionnels
• Les Editions J’ai Lu
• Les Editions MxM Infinity / Bookmark
• Les Editions Sharon Kena
• L’autrice et éditrice Jacinthe Canet
• L’autrice Amélie C. Astier
• L’autrice C.S. Quill

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L’article Ep #14 – Choisir sa maison d’édition avec Fleur Hana est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

On rêve d’être publié. Et pourtant quand cela devient concret, on est saisi par la peur de l’inconnu. La peur de ce qui va arriver à notre texte entre les mains de l’éditeur.

C.S. QUILL

Cet épisode a été enregistré en extérieur, aussi le bruit environnant est parfois présent sur la bande son.

Bienvenue à C.S. Quill !

C. S. Quill est une autrice de romances au parcours atypique qui partage son histoire dans ce nouvel épisode du podcast Devenir Écrivain.

Tout commence avec le partage de ses textes sur la plateforme d’écriture Fyctia. On y publie chapitre par chapitre, dans le cadre de concours thématiques. Camille se lance dans l’aventure sans prêter attention à ce qui est promis aux grands gagnants du concours, choisis d’abord par un vote du public puis par décision d’un comité Fyctia. A savoir : un contrat d’édition.

Sélectionnée comme finaliste, elle ne remporte pas le grand prix mais son texte plait au point qu’on lui propose quand même la publication. C’est le début de l’aventure en tant qu’autrice professionnelle pour C.S. Quill.

Être publié : de l’amateur au professionnel

C.S. Quill se livre à nous sur la difficulté à passer le pas de l’édition. Rêve de tous les aspirants écrivains, il n’en reste pas moins que quand il faut sauter le pas, de nombreux blocages mentaux interviennent.

Pourquoi l’éditeur veut-il changer mon texte ? Est-ce que je peux lui faire confiance ? Comment les lecteurs vont-ils réagir ? Est-ce que je vais désormais devoir écrire sur commande ?

Nous évoquons avec elle son organisation pour mener une vie de famille, une vie professionnelle annexe et une carrière d’écrivain, ainsi que ce qui porte et intention d’auteur à chaque nouveau roman.

Retrouvez Amélie C. Astier :

• L’Instagram de C.S. Quill
• Les livres de C.S. Quill

Les grands points de la conversation :

– Partager son écriture pour la première fois
– Fyctia et le lien entre éditeurs et plateformes d’écriture en ligne
– Les concours en ligne
– Faire confiance à un éditeur et sauter le pas
– L’importance du partage des émotions pour les autrices de romance
– S’organiser entre vie familiale et carrière d’auteur

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L’article Ep #13 – Le courage de publier avec C.S. Quill est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

L’auteur qui se lance dans l’autoédition doit être réaliste sur la compétitivité du milieu de l’édition numérique. Passionné, entrepreneur, mais réaliste.

AMÉLIE C. ASTIER

Bienvenue à Amélie C. Astier !

Amélie C. Astier s’exprime au micro de Lucie Castel pour nous faire partager son expérience d’autrice hybride : éditée dans des maisons d’édition et aussi auto-éditée.

Autrice de romance, Amélie a un parcours inspirant : elle fait le choix de tenter de vivre de sa plume grâce à Internet alors qu’elle est encore étudiante.

Son premier choix : l’autoédition

Aujourd’hui, à tout juste 22 ans, Amélie C. Astier est une pionnière de l’autoédition en France avec une compréhension ingénieuse des mutations de ce marché et de ce qui fait le succès d’un auteur autoédité.

Cette interview nous permet de rentrer dans ce sujet qui fait encore polémique dans notre pays où le statut d’auteur passe principalement par une publication dans le circuit classique de l’édition.

Pourtant, toute une génération de jeunes auteurs qui ont grandi avec les plateformes dématérialisées et l’expérience du partage de l’écriture en ligne se tournent de plus en plus jeunes, de plus en plus naturellement, vers la simplicité et la liberté que représente le choix de l’autoédition.

Retrouvez Amélie C. Astier :

• Le compte Instagram d’Amélie C. Astier
• Les romances d’Amelie C. Astier

Les grands points de la conversation :

– La fanfiction comme entraînement privilégié à l’écriture d’un roman
– Le choix de l’autoédition pour la nouvelle génération des auteurs
– Les avantages et les inconvénients de l’autoédition
– Pourquoi être « hybride » (édité traditionnellement et aussi auto-édité) ?
– Faire de l’autoédition une entreprise et vivre de sa plume

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L’article Ep #12 – Le choix de l’autoédition avec Amélie C. Astier est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

Le correcteur est l’allié le plus précieux de l’auteur, et surtout pas son ennemi.

CANDICE ULRIK

Bienvenue à Candice Ulrik !

Candice Ulrik nous fait l’honneur de se prêter au jeu de l’interview pour un podcast où elle présente ses multiples expertises.

Autrice, traductrice et correctrice éditoriale, Candice a travaillé pour plusieurs maisons d’édition, dont des grands noms de l’édition française.

Elle explique mieux que quiconque le rôle du correcteur éditorial. Quand intervient-il/elle dans le processus d’écriture ? Tous les éditeurs proposent-ils une correction ou l’auteur doit-il se charger de la fournir ? Comment travaille-t-on avec un correcteur ? Que peut-il nous demander ?

Comme nous l’avons évoqué dans un précédent podcast (épisode 8 : Faire corriger son roman), la correction est une partie anxiogène mais incontournable dans l’écriture d’un roman. Les jeunes auteurs sont souvent inquiets de remettre leur précieux manuscrit à un correcteur dont le métier est d’en pointer les limites et les coquilles.

Et pourtant, l’œil aiguisé du correcteur est là pour parfaire le texte. Il y a toujours une marge de progression. Une marge de clarification et de sublimation.

Candice Ulrik nous fait part d’anecdotes sur son travail de correctrice.

Autrice de romances fantastiques, nous l’interrogeons aussi sur son parcours en tant qu’écrivaine. Quels sont ses choix, ses doutes, et la réaction de ses proches à son métier d’autrice ? Une interview à écouter de toute urgence !

Candice Ulrik sera une intervenante de notre formation Devenir Écrivain : Projet Best-seller.

Retrouvez Candice Ulrik :

• La page Facebook de Candice Ulrik
• Les livres de Candice Ulrik : sa série « GOING WILD » et son roman « Changer de bord »

Les grands points de la conversation :

– Qui est Candice Ulrik ?
– Partager ses textes sur les plateformes en ligne d’écriture
– Se faire remarquer grâce aux concours d’écriture
– Prendre des contrats de correction éditoriale
– La relation entre l’auteur et son correcteur
– Jongler entre sa vie personnelle et sa vie d’écrivain

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L’article Ep #11 – Le métier de correctrice éditoriale avec Candice Ulrik est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

Le syndrome de la page blanche est en fait rarement un problème d’inspiration.

LUCIE CASTEL

Tous les auteurs et autrices ont une ennemie commune : cette foutue page blanche.

L’expression « syndrome de la page blanche » englobe différents blocages qui stoppent l’écrivain dans son processus d’écriture.

Le résultat est toujours le même – le roman ne s’écrit pas. Les mots ne viennent pas ou les mots semblent pauvres et indignes de notre vision.

La page blanche recouvre en fait deux catégories de blocages principaux.

Quels sont ces blocages ?

Le premier concerne les problèmes liés à la technique d’écriture. Ainsi, à un moment, nous nous rendons compte que quelque chose ne va pas. Nos alarmes d’écrivain nous signalent que la fluidité du texte ou le déroulé de l’action pèchent. Peut-être avons-nous un problème de point de vue narratif, peut-être n’avez-nous pas été assez dans le détail dans notre plan. Ou encore, un personnage ne parait pas crédible.

Bref, nous avons déjà écrit 65 pages et nous devons identifier pourquoi cela sonne faux. Et quand enfin nous y parvenons, notre ego résiste de toutes ses forces à l’idée de devoir reprendre les trente dernières pages…

Ensuite, la deuxième catégorie de blocages concerne tous les blocages psychologiques liés à notre manque de confiance en nous et en notre projet.

Est-ce que cela vaut la peine de faire tous ces efforts ? De toute façon, ce que vous écrivez est nul. Ce ne sera lu par personne. Aucune éditeur n’en voudra. Ce genre d’histoire a déjà été écrite un million de fois. Et d’abord, vous êtes fatigué(e). Vous n’avez pas le temps.

Bref, à qui bon ?

Evidemment, ce genre de blocage qui se nourrit de nos failles intimes demande à ce que nous travaillons sur nos peurs et sur nos limites auto-imposées. Car à défaut, vous risquez bien de ne jamais finir votre histoire, ou de mettre plusieurs années à l’écrire.

Les grands points de la conversation :

– La page blanche concerne-t-elle tous les auteurs ?
– La différence entre le blocage de l’auteur débutant et celui du professionnel
– Les aspects techniques de la page blanche
– Trouver la peur qui sous-tend son passage à vide
– Les solutions de Lucie pour vaincre la page blanche
– Pourquoi vous devez briser votre isolement d’auteur

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L’article Ep #9 – Surmonter la page blanche est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

Toujours se méfier des caméras ! Surtout quand le cameraman et votre éditeur sont tous les deux morts de rire !

LUCIE CASTEL

Ah, les salons du livre et autres espaces de dédicace… C’est le lieu de ces moments magiques où l’auteur rencontre ses lecteurs.

Mais pas que. L’auteur rencontre aussi d’autres auteurs, les éditeurs, les libraires, tous les professionnels du milieu du livre, les médias, les organisateurs de salon…

L’auteur donne des interviews. Il se fait prendre en photo. Il se fait filmer. L’auteur peut même donner des conférences.

Nous avons vu dans l’épisode 3 que les rencontres avec les lecteurs peuvent être parfois cocasses.

Qu’en est-il quand c’est l’auteur qui fait des grosses bourdes ?

Si l’écriture est notre art, les interactions sociales et les interviews ne sont peut-être pas notre point fort. Pourtant être auteur, c’est aussi se prêter au jeu de la représentation, de la promotion, et disons-le, de la séduction.

Enfin… Comme Lucie le raconte, c’est surtout parfois se répéter de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler !

Les grands points de la conversation

– Répondre à une interview comme on a répondu à son oral de philo (au talent)
– Se mélanger les pinceaux dans ses dédicaces
– Quand ce n’est pas ce qu’on a voulu dire !
– Pourquoi il faut toujours être à l’affût des cameras qui rôdent

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L’article Ep #6 – Anecdotes : bourdes d’auteur est apparu en premier sur Devenir Écrivain.

Il n’y a pas de plus grande fierté pour un écrivain que de rencontrer ses lecteurs !
Mais parfois… la rencontre peut être un peu surprenante !

LUCIE CASTEL

A moins qu’ils fuient les foules et les regards, les auteurs se prêtent volontiers au jeu de la dédicace.

C’est en effet une occasion privilégiée de rencontrer ses lecteurs et d’échanger avec eux.

Les salons du livre, en particulier la grande messe qu’est Livre Paris, sont des événements auxquels Lucie Castel participe volontiers. Elle y retrouve ses lecteurs et présente ses romans aux visiteurs intéressés.

Si ces interactions sont le plus souvent émouvantes et une source de fierté et d’encouragements, certaines rencontres peuvent être plutôt déconcertantes !

Avec humour et tendresse, Lucie se remémore quelques uns de ces moments où des lecteurs et des visiteurs l’ont surprise avec leurs remarques ou leurs actions !

Les grands points de la conversation

– Qui est Lucie Castel ?
– Les stéréotypes qui ont la vie dure sur les auteurs
– Les déconvenues des autrices
– La hiérarchie des genres pour l’opinion publique

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L’article Ep #3 – Anecdotes : les lecteurs improbables est apparu en premier sur Devenir Écrivain.